Betty est une petite cane au bec bleu qui, attirée par des pleurs, découvre un bébé crocodile abandonné et décide de l’adopter et d’en prendre soin comme de son propre enfant. Et le petit crocodile grandit, grandit, jusqu’au jour où Betty commence à perdre la mémoire et alors les rôles s’inversent…
Voici un album terriblement touchant qui dit avec beaucoup de justesse et de tendresse la puissance des liens affectifs qui peuvent unir deux êtres qui se sont choisis pour former une famille dans un foyer où les liens du sang n’existent pas mais où l’amour est bel et bien présent! Une très belle histoire qui traite de deux sujets particulièrement délicats et pas toujours faciles à aborder avec les enfants: l’adoption mais aussi la maladie d’Alzheimer et la perte de mémoire qui l’accompagne.
Aucune fausse note pour cet album aux dominantes de bleu, de gris et de blanc, qui se distingue par ses couleurs et son trait épurés. C’est beau, émouvant et accessible dès 28 mois, mais à relire plus tard pour une meilleure compréhension du texte. Une très jolie découverte aux éditions Mango.
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Lilia, qui fait les textes et les illustrations, s’est inspirée de sa grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer pour créer cet album touchant, précisent sur leur site les éditions Mango Jeunesse dans la très brève présentation de cette auteure. L’histoire commence par la fin : on voit un crocodile qui tient une cane dans ces bras. L’illustration s’accompagne d’un texte en italique présenté par un tiret comme partie d’un dialogue : « – Maman, te souviens-tu de cet endroit ? C’est la mare bleue où nous nous sommes rencontrés la première fois… » Un narrateur à la troisième personne va nous raconter cette histoire d’adoption improbable, pleine d’amour et de générosité, jusqu’au douloureux moment où les rôles s’inverseront.
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C’est toi ma maman se présente en format à l’italienne. Deux couleurs toujours présentées sur fond blanc suffisent à transposer l’émotion induite par le texte : un bleu uniforme et deux tons d’ocre, un pour le crocodile et un pour la terre. Si l’auteur ne parle pas de maladie en tant que telle, la perte de mémoire de la cane est clairement formulée : « Mais, un jour, elle commença à perdre la mémoire ». Le texte souligne une illustration simplissime et bouleversante. La cane, bec et pattes bleus comme dans toutes les illustrations, affiche un air ahuri que l’artiste réussit à rendre par une raideur du corps et un léger strabisme. Un papillon vole près de la tête de l’animal, comme une réification de cette mémoire fuyante… Beaucoup d’émotions dans cet album parfois poignant. J’ai hâte de voir la réaction des CP.
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Album en lice pour le prix des Incorruptibles 2021, classe de CP
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Une belle histoire sur l'adoption, l'amour maternelle, et la fin de vie des parents. Sous forme de fable, ces thèmes sont abordés avec délicatesse et simplicité, sous fond de couleurs bleues. Le cheminement de la vie entre une oie et un crocodile, beau et émouvant.
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Une couverture pleine de douceur pour une histoire qui l'est tout autant.
Une histoire d'adoption improbable d'un bébé crocodile par une cane, Betty.
Betty va élever et protéger ce fils avec tendresse et fierté mais un jour ce rôle de protection va s'inverser.
C'est toi ma maman est un très joli album qui nous parle de tolérance, d'amour et de fragilité et qui aborde de manière douce la perte de mémoire liée à la maladie.
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Une masse critique pour la jeunesse … choisir ce qu’on aura le bonheur de faire découvrir prochainement à ces petits enfants … un beau titre qui donne envie … une belle couverture qui évoque le renouveau de la nature … c’était un de mes choix … et finalement c’est le titre qui m’a choisi !
Une histoire d’amour, une de celle que la plupart d’entre nous a connu, l’amour filial celui qui unit un enfant à son papa puis celui d’un homme à son papa.
Le texte est émouvant et nous replonge dans nos souvenirs … l’amour que l’on a ressenti vis à vis de celui qui représentait le défenseur de l’enfant que nous étions, puis vis à vis de notre propre enfant pour lequel nous ne souhaitions que les plus grands bonheurs.
Le dessin est simple, simple comme la représentation de beaucoup de choses qui ne nécessitent pas d’autres artifices que leurs propres existences.
La mise en couleur avec ce vert éclatant qui respire la joie de vivre … jusqu’au bout de notre vie … permet de rendre le propos optimiste sans tomber dans la naïveté.
Il faut prendre le temps d’entendre le vent souffler à chaque moment de sa vie.
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A travers l’histoire de ces deux tortues, c’est la relation d’un papa et de son enfant qui est racontée. Mais surtout, l’amour qui les unit et le soutien que chacun s’apporte dans un “Toujours là pour toi.”
Un grand merci aux éditions Mango et à Babelio pour l’envoi de cet album dans le cadre d’une masse critique jeunesse.
L’histoire : Papa est là, toujours présent pour élever et protéger son petit. Il le berce la nuit, travaille dur pour lui et soigne ses plaies. Et quand bébé grandit et devient une tortue adulte, c’est à son tour de prendre soin de son père. Il y a des moments de la vie où le besoin de l’autre se fait ressentir. Et quand ces moments arrivent, ces deux tortues, liées par leur amour d’un père et d’un enfant, peuvent compter l’une sur l’autre.
Retour de lecture : C’est le sujet de cet album qui m’a attirée. Ayant perdu mon papa récemment, je suis sensible aux histoires qui évoque la relation entre un père et son enfant. Elles ont actuellement pour moi une saveur particulière. Celle-ci, de par son sujet et la manière de le traiter, m’a touchée, notamment la fin. Un super album plein de tendresse et d’amour. Avec une illustration qui met le vert à l’honneur et qui esquisse des formes douces et rondes.
Quand bébé tortue était petit, son père voulait lui montrer et lui faire entendre toutes ces choses magnifiques à découvrir. Devenu grand et devant son père qui vieillit et qui perd l’ouïe et ses forces, il compte être ses jambes quand il ne peut pas marcher, empêcher ses oreilles de se fermer en parlant toujours plus fort s’il le faut etc. Un bel hymne à l’amour entre un père et son enfant.
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Très bel album tendre rempli d'émotions simples.
Betty la cane adopte un bébé crocodile abandonné et malheureux, elle l'éduque, l'aime, ils sont fusionnels et lorsqu'elle devient vieille et perd la mémoire, c'est à son tour de s'occuper de lui, de lui rappeler leur lien, de le rassurer, l'histoire s'inverse.
Les thèmes sont forts et poignants : l'adoption, la vieillesse, les liens filiaux, "la roue de la vie".
Le dessin simple et doux, avec une économie dans le nombre de couleurs employées, est très efficace et touchant.
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Un jolie histoire où une cane recueille un bébé crocodile et devient sa maman. Banal, jusque là. Mais le bébé grandit et la maman vieillit. Toujours banal. Elle vieillit au point d'être frappé d'Alzheimer. La déchéance est cruelle et traitée sans fards mais avec tact et décence. Maman a pris soin de son bébé, et ce bébé va prendre soin de sa maman quand elle en aura le besoin. Touchant, parfois un peu mièvre, mais sensible et délicat.
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Ce très bel album plein de douceur nous parle de sujets complexes: l’adoption, mais aussi le vieillissement, la tolérance, la co-dépendance, la confiance… En effet pour Betty et son petit crocodile, les rapports de protection vont s’inverser à mi-album. Atteinte d’une maladie qui peut rappeler Alzheimer, la canne devient entièrement dépendante de ce grand gaillard qui a été son bébé. Les illustrations, tout en bleu, noir, blanc et gris sont extrêmement poétiques, les changements de proportions entre l’enfant et l’adulte sont amenés sans qu’on en prenne réellement conscience (comme dans la vie, quand votre ado vous dépasse soudainement d’une tête !).
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