Citations de Möko (27)
Écoutez… la vie c’est la mort. Et si vous n’aimez pas cette dernière, c’est que vous n’aimez pas la première.
Ma famille, c’est comme une maison où les enfants sont les briques de terre qui délimitent la grandeur du foyer. Je ne suis que le toit de paille qui les protégera de toutes les intempéries… le pilier central étant Ma Soleil !
Tu sais, il ne faut jamais avoir honte de ta grande sensibilité. Elle n'est que le témoin du lien fort que tu as avec le monde...
- Non mais, ça va pas !!! On ne jette pas des pierres sur les gens !!!
- Oh pardon !!! Je ne voulais pas te... enfin, vous... enfin, euh...
- Enfin, quoi ?!!
- Enfin, eeeuuuh...
- C'est pas si grave... Avant, je croyais au coup de foudre... Ben maintenant, ça sera au coup de caillou !!!
Je constate juste, en regardant vos deux récipients vides devant moi, que la bêtise c’est comme de l’huile… On a beau nettoyer, il en restera toujours un peu dans une calebasse qui en a contenu
Je crois que je suis atteint du syndrôme de Stockholm.
Il faut sans cesse se jeter du haut d'une falaise et se doter d'ailes durant la chute.
Autour du cercle, inlassablement, la scène se répète… Ici, tout n’est que parole, croire sans voir, vision noire. Les griots chantent pendant que les ombres, elles, dansent sur la terre sombre. Pleine, la lune guette… Et autour du feu, des cris de joie… Le son des instruments résonne et sur le dos des mères, les petits dorment, bercés par le silence des tams-tams.
Aussi loin que je me souvienne, je n'ai aucun souvenir d'un jour passé sans musique. Comme si nos vies n'étaient en fait qu'une merveilleuse et complexe danse accordée au rythme du village...
... la bêtise, c'est comme l'huile... on a beau nettoyer, il en restera toujours un peu dans une calebasse qui en a contenu.
Aujourd'hui, mon grand père est mort...
-Aiiie!! Mais maman tu m'as giflé!
-Imbécile!!! Pourquoi est-ce que tu pleures?! Il n'y a que toi de triste, ici... Akou.. La vie, c'est la mort. Et inversement. Sèche tes larmes et tâche de lui faire honneur si tu veux qu'elle t'accompagne dans tes choix...
Grand Paps, c’est le doyen. Il est tellement vieux que seul le grand arbre connaît son âge réel. C’est peut-être pour ça qu’ils sont si liés l’un à l’autre… Tous les jours, il y fait des siestes comme pour tuer le temps… à moins que ce ne soit l’inverse
Ce jour-là, j'ai échangé deux bouches à nourrir contre quatre bras volontaires pour faire face aux difficultés...Il apparaît donc que mathématiquement parlant, et ce malgré les apparences, c'est dans l'unité qu'on est gagnants.
(page 127)
[...] C'est bizarre comme les gens que j'envoie rétrécissent toujours en portant mon eau...
- Arrête-toi ! Sois courageux, Akou !!! Et si tu as battu un boeuf, ça ne devrait pas te faire peur !!!
- Oui !!! Mais le boeuf, lui, il en avait pas après mon zizi !!!
[p73]
Aussi loin que je me souvienne, je n'ai aucun souvenir d'un jour passé sans musique. Comme si nos vies n'étaient en fait qu'une merveilleuse et complexe danse accordée au rythme du village...
Le village est silencieux... Un de ces moments uniques où le dialogue se fait sans un mot, mais reste pourtant bien plus loquace que n'importe quel griot bavard...
Grand Paps, c'est le doyen.[...] Tous les jours, il [y] fait des siestes comme pour tuer le temps...à moins que ce ne soit l'inverse.
Ce jour-là, j'ai échangé deux bouches à nourrir contre quatre bras volontaires pour faire face aux difficultés ... il apparaît dont que mathématiquement parlant, et ce malgré les apparences, c'est dans l'unité qu'on est gagnants.
Souvent, mieux vaut être avec que contre.