Mo/CDM

Club N°53 : BD sélectionnée

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Drôle et enlevé, des gags renouvelés, un jeu avec le quatrième mur permanent, c'est une réussite dans un genre dans lequel c'est si facile de tomber à plat.



Vincent

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Très drôle et très Fluide.



André

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Chef d'oeuvre !!



Benoit

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Je n'ai pas ri, ni même souri...



j'ai dû passer à côté de quelque chose !



J'ai eu une impression de déjà-vu en lisant certains gags.



Virginie

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Et bien moi j'ai beaucoup ri !



Gwen E.

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De très bonnes trouvailles !!!



Aaricia

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Le président des États-Unis a besoin d'aide pour remonter le moral de ses habitants, moroses.



Il fait appel à trois comiques qui livrent chacun quelques planches.



Ça n'est malheureusement pas bien drôle, et hormis l'utilisation marrante de la numérotation et quelques idées dans l'utilisation des bulles, on s'ennuie plutôt ferme avec cette BD.



Le trait n'est pas désagréable, mais le contenu bien trop vide nous laissera bien monochrome également.



Greg

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Lien : https://mediatheque.lannion...

Science et Vie, dans son numéro d'Avril 2046, traitait Roger d'innommable tâcheron intergalactique.

La suite de ses (més)aventures prouvent ô combien la véracité de ces dires.



Bien plus cosmik que comique, Roger n'en demeure pas moins, au grand dam de toute la surpopulace du coin, l'ultime lueur d'espoir dans ce monde de chaos en devenir. Toujours en quête de LA planète salvatrice, entre deux cigarillos et moult peintes journalières et nocturnes, y a pas d'heure pour les braves, éclusées chez Xub, ce z'héros des temps futurs fait toujours montre d'une égale et constante inefficacité éthylique.



Preuves en sont ces moult historiettes rafraîchissantes retraçant le parcours laborieux de ce héraut à la triste figure.



Sympatoche, sans plu'ch.

La terre est surpeuplée . Son extinction est proche . Alors , tout est-il perdu par Toutatis ? Non , car c'est sans compter sur Cosmik Roger ! Sa mission , à l'instar du Surfer d'Argent , découvrir une nouvelle planète susceptible d'accueilir ses milliards de congénères , sauvant ainsi l'espèce d'une mort atroce ! Go ! Go ! Go !Cosmik Roger !



Enfin , SuperGland de l'espace intersidéral serait plus exact . Mythomane , bagarreur , soiffard impénitent faisant les beaux jours du bar le plus rock n'roll de la galaxie , le bien nommé : au rendez-vous des Anneaux - il pourait d'ailleurs être taxé du seigneur des Anneaux , si , si - Cosmik Roger est bien loin d'avoir l'image du messie idéal . Dommaaaage . Car dans le cas contraire , le cryo-caisson renfermant la sublissime Irina destinée à s'accoupler à notre super z'héros en vue de repeupler cette nouvelle planète salvatrice , s'ouvrirait alors dans la micro-seconde , lui permettant alors de laisser libre cours à ses plus bas instincts , et ils sont nombreux...



Divers historiettes parues , à l'époque , dans Fluide Glacial et regroupées ici en un album plus sympathique qu'inoubliable ! Crayonné en noir et blanc , le trait est précis et inventif . Cependant , l'humour potache ne parvient pas à décoller . Un comble dans un monde ne connaissant pas la gravité !



Pour un moment sans prise de tête , demander Cosmik Roger au bar des Anneaux...

Philipp Kradow est un détective à l'américaine, avec l'ambiance des polar des années 50 : héros à qui on ne la fait pas, vieux baroudeur, voix off avec un ton décalé, mais ici, ce ton décalé part complètement en vrille, du polar américain des années 50, on dérive vers l'humour Fluide Glacial, burlesque, grotesque, voire grossier, qui pèse trois tonnes. Franchement drôle. Un petit bémol, toutes les histoires partent dans le même sens, Mo/CDM tire parfois un peu trop sur la ficelle et cela devient parfois répétitif, donc c'est sans doute plus appréciable sous la forme publiée en revue qu'en album.

Être riche, franchement, c’est pas facile tous les jours. Quand il faut se faufiler entre les fainéants de la fonction publique et les poivrots du syndicat, ça devient compliquer de créer assez de valeur ajoutée pour pouvoir ruisseler tranquillement sur le peuple ensuite. D’autant que tenir son rang n’est pas chose aisée : les milliards, ça se crée tellement facilement que rester dans le top 50 des fortunes mondiales (autrement dit des non-ploucs), c’est un effort de tous les jours.



Une bande dessinée délicieusement acide, qui mêle gags standards et critiques plus fouillées : après quelques relectures, certaines planches prennent tout à coup un autre relief. Avoir placé les très riches littéralement sur une autre planète que le commun des mortels permet des mises en scène très parlantes. J’ai particulièrement apprécié que les récits se déroulent sur plusieurs planches, ça permet de raconter des histoires plus travaillées.

C’est publié chez Fluide Glacial, vous comprenez alors que ce titre n’est pas à prendre au pied de la lettre, mais il a sa raison d’être, tout à fait justifiée. Cet album est une suite de gags en une ou deux pages. Mo/CDM n’est pas du genre à faire dans la délicatesse, c’est parfois lourd, scato, et parfois inégal, mais les crises de fous rire sont garanties. Ceux qui aiment l’humour “Fluide Glacial” y trouveront leur bonheur.

MO/CDM nous donne une vision du futur avec tous ses clichés, robots, pollution, monde virtuel, intelligence artificielle, médecine, avec quelques clins d'oeils à Star Wars, HG Wells et tant d'autres, au travers de la vie quotidienne d'une famille très ordinaire avec des préoccupations très ordinaires, parfois proche de la beaufitude. C'est une série d'histoires courtes, totalement dans l'esprit Fluide Glacial et qui me rappellent ces histoire de Gotlib éditées dans le tome 2 de la Rubrique à Brac intitulées « Quelques thèmes de science-fiction » et « Coup d'oeil sur les extra-terrestres ». Les gags s'enchaînent en historiettes allant d'une à six pages, généralement drôle, parfois à se tordre les côtes. J'ai lâché plusieurs fous rires.



On pourrait conclure en disant le progrès c'est formidable, mais il n'arrêtera sans doute jamais la bêtise.



Lu dans le cadre de Masse Critique Bande Dessinée de décembre 2016, merci au éditions Fluide Glacial et à Babelio

Une lecture sympathique... rien de fou, mais agréable... On est dans l'auto-dérision, dans la comédie... bien que ce n'est pas tous les caméos qui m'ont décrochés un sourire. Des courtes histoires qui nous démontrent vers quoi nous pouvons tendre... Un monde futuriste où les vacances d'hiver de ski se prennent à Dubaï et celles d'été dans les Alpes, où le cancer du poumon se guérie par deux trois clics de souris et donnent une heure de congé, où les changements climatiques deviennent parc d'attraction et finalement, on campe et se baigne dans des dépotoirs... Ça donne tout de même à réfléchir tout ça... Facebook qui déteint plus de 80% de la richesse mondiale, des clones, des voitures volantes, des intelligences artificielles... On est peut-être pas si loin de là, finalement...

Notre monde sombre dans le désenchantement. Le Président des États-Unis se doit de trouver un remède pour stopper cette contagion mélancolique. L'humour pourrait-il être le recours ultime pour contrer un effondrement de notre civilisation ? Des experts de la science humoristique vont soumettre aux présidents les armes possibles pour combattre le désespoir ambiant. Une BD réussie, divertissante et fidèle à l'esprit de Fluide Glacial.

Avertissement : cette BD vise un public adulte, son contenu est explicite.



« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui, je viens vous parler d’un de mes zhéros préférés, le beauf interstellaire, le sempiternel perdant à la Roue du Karma ! Admirez cette chevelure pas coiffée, ce nez de boxeur en fin de carrière, son cigare qui ne lui donne pas le charisme d’un Churchill ! Faites une ovation de folie pouuuuur… Cosmik Roger !



*clap clap clap clap*



Or donc, Cosmik Roger est envoyé dans l’espace pour sauver l’humanité, rien que ça.



-Nous sauver de quoi ?



-De nous-mêmes ! nous avons surpeuplé la Terre en nous reproduisant à l’excès et nous avons pillé toutes ses ressources. Si Cosmik Roger ne nous trouve pas un autre milieu naturel acceptable, nous mourrons tous.



-La SF, c’est déprimant, de toute façon.



-Mais non, ce n’est pas déprimant du tout ! Roger va accumuler les aventures amusantes et sans cesse vouées à l’échec ! Ivrogne, obsédé, maladroit, trop occupé à se taper des blondes dans son rade préféré (et quand je dis « blondes », je ne parle pas de femmes ni d’alien femelle) pour sauver le monde, voilà un antihéros amusant ! « La plus lourde des tâches pour la plus lourde des taches » dit la quatrième de couverture.



-Je vois pas l’intérêt de suivre les mésaventures d’un gros beauf ! Il a l’air insupportable !



-Tu pourrais avoir raison, mais non, il n’est pas insupportable : il connaît parfois des moments brillants et garde l’espoir indestructible de trouver l’amour, le vrai. Il se fait des amis facilement, peut se révéler séduisant, attachant, voire charismatique parfois (ça ne dure jamais, ne t’inquiète pas), mais les circonstances se retournent toujours contre lui. Bref, un antihéros pas complètement répugnant. C’est un héros dans la lignée d’OSS117, l’élégance et le professionnalisme en moins : la plupart du temps insupportable, et pourtant capable d’être malin et émouvant.



Les auteurs aiment la SF et le metal, ils s’amusent à ponctuer leur BD de références et de parodies.



Les gags isolés s’étoffent avec une intrigue suivie qui se met en place avec l’arrivée du général Gore, la némésis de Roger : il fera tout pour l’empêcher de sauver l’humanité. Son arrivée relance l’histoire.



Cosmik Roger est une BD sympathique. Certains gags sont parfois prévisibles, mais l’intérêt principal réside dans la caricature que le dessin fait de nous-mêmes. Roger n’est bon à rien, les autres humains ne valent pas beaucoup mieux, et les aliens nous représentent aussi : racaille, musiciens, glandeurs ou employés consciencieux, nous sommes reconnaissables à travers eux. »

C'est l'esprit Fluide Glacial à fond, drôle, cynique, déjanté, parfois graveleux. On est dans le centre de recherche militaro-scientifique secret du Nevada, la Forbidden Zone où on suit les pérégrination du Professeur Houfman. Autant dire que les expériences scientifiques qui y sont menées doivent rester absolument confidentielles, les bavures y sont monnaie courante.

L'esprit Fluide Glacial est bien là, caustique, loufoque, déjanté...

Un album indéfinissable comme le dit lui même l'auteur dans une planche de cette bande dessinée ! On y retrouve un humour assez lourd, voir vulgaire, qui fait sourire et même parfois rire.

Après la planète des singes, voici la planète des riches qu'on nous présente. En réalité, il ne s'agit pas d'une véritable planète mais d'une station spatiale en orbite autour de notre planète bleue.



En effet, les riches, fatigués d'être tenus pour responsables de tous les maux de la société, ont uni leurs forces pour créer leur propre pays en orbite autour du globe. Le club diamant est ainsi surnommé la planète aux riches. Tout est vraiment luxueux à bord de ce refuge abritant les plus grandes fortunes mondiales.



Il n'y a pas un seul pauvre sur cette station réservée à ceux dont la fortune dépasse le milliard. Les gags sont organisés autour de leur indécence. Le chapitre qui m'a fait le plus rire est celui de la soi-disante introduction d'un pauvre dans la station. En effet, il a été repéré car il portait un T-shirt venant de chez Décathlon de la gamme Quechua. Une véritable chasse à l'homme commence alors pour aboutir à un massacre. La chute sera d'ailleurs assez pathétique mais très réussie. J'ai bien aimé certaines expressions comme « Oh, my Dior ! ».



Au final, une bd plutôt marrante sur les très riches, tout en décortiquant leurs travers. On comprendra également qu'avoir tant d'argent ne fait pas le bonheur.

Cosmik Roger est parti explorer l'espace intersidéral pour trouver une nouvelle planète pour désengorger la terre surpeuplée... Mais Cosmik Roger préfère passer son temps au bistrot "Le rendez-vous des anneaux" avec ses amis aliens.

C'est "l'esprit Fluide Glacial" à fond, drôle, déjanté, humour noir et parfois graveleux et même un peu à la Margerin, les aliens en plus. Cosmik Roger est un anti-héros, beaucoup de défauts, très peu de qualités, ses aventures finissent mal en général et moi j'ai bien ri...

C'est le genre de recueil de gags qui passent ou qui cassent et faut avouer que je suis peu convaincu. C'est très second degré. J'ai franchement rigolé sur un gag et pour le reste ça m'a semblé très plat. 



Je me suis jeté sur cette bd qui a reçu un prix de l'humour mais je suis passé à côté…

Voilà une série qui n'est pas très populaire. Pour la présenter un peu : Mat Matou est un énorme matou toujours prêt à accomplir les pires bêtises car il est malin, rusé, bête et attendrissant. Le genre est différent du célèbre Garfield.



J'aime bien le dessin avec une imagerie un peu disneyenne. Pour le reste, c'est toujours dans la catégorie d'une page par gag. Et là, curieusement, je dois admettre qu'il y a de l'inventivité chez l'auteur qui fait des efforts. Cela se sent. Pour l'instant, peu de volumes sont sortis ce qui explique qu'il ne tombe pas dans le piège des gags à répétition.



Pour autant, l'humour est souvent décalé et cynique mais d'autres fois hilarant. Cela confère un caractère un peu inégal à l'ensemble.



Au final, nous avons droit à une série seulement sympathique qui plaira à tous les amateurs de chat. Et dire que je n'aime pas spécialement les chats !

Beaucoup d'humour dans les gags de cet "affreux" gros chat si humain !

Un chercheur, le professeur Houfman officie dans un laboratoire militaire secret. C'est totalement loufoque, humour noir, absurde et déjanté nous entrainent dans des péripéties qui frisent l'horreur. C'est du pur esprit Fluide Glacial.

Cosmik Roger, astronaute cherche une nouvelle planète afin de sauver l'espère humaine. Il va de planète en planète mais ne trouve rien. Bref, ce gars n'a vraiment pas de chance dans la vie. Et lorsqu'il est question de femme, il devient complètement à la ramasse.



Les créatures extra-terrestres, ils ne les craint pas du tout. D'ailleurs, souvent il va au bar le Rendez-Vous

des Anneaux pour prendre une bière en leur compagnie. Mais voilà, les femmes il a bien du mal à les comprendre surtout depuis qu'il a rencontrer Jeannette tout jeune. Et quand il lui a demandé de lui montrer sa zezette, elle partit et plus jamais, il ne l'avait revu. Son petit coeur a été brisé pour la première fois. Alors qu'elle soit femme-sirène, femme-langouste ou sado-masso, il veut tout essayer pour trouver l'amour ou juste se vider les bourses. Mais cela suffira t'il? Lorsqu'il croise par hasard, Jeanette qui avait beaucoup perdu de sa splendeur, il redit oui à l'Amour. De toute façon, il n'aura plus le temps d'aller de chercher ailleurs car il a croisé un jeune enfant qui a pour outil une faux et sait très s'en servir.



Une bande-dessinée originale qui le bon taux de grivoiserie tel que l'on pourrait s'y attendre de la part de Fluide Glaciale. Jolies filles de caractères qui ne s'en laissent pas compter, blagues de comptoirs et potaches, des répliques avec un poil d'humour noir et de sarcasme tout est bien pour finir en beauté cette série de 7 tomes. Les 11 histoires courtes et efficaces vont droit au but sans fioritures pour découvrir cet homme hors du commun dans la beaufitude.



Un moment sympathique de lecture avec un humour facile et efficace. Si le hasard me remet sur le chemin d'une nouvelle aventure, je me laisserais peut-être tenter. En tout cas, commencer par la fin me permettra surement d'apprécier d'autant plus le début.