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Critiques de Philip C. Stead (38)
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Ours a une histoire à raconter

Voici un album jeunesse tendre et sensible, plein d'humour comme aime l'édition Kaléidoscope.Les textes de Stead sont illustrés par sa femme Erin qui illustre à l'aquarelle l'histoire d'un ours qui n'arrive pas à raconter son histoire.

Ses amis sont tous occupés à se préparer pour la saison froide.

Mais lorsque l'hibernation d'Ours sera terminer, sa mémoire lui fera défaut.

Sur le thème des saisons qui filent et de l'amitié un joli ouvrage pour les trois à six ans.



Une belle histoire d'ours aux illustrations superbes



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A-A-A-A-Atchoum !

Amos est gardien de zoo et, malgré des journées bien remplies, il trouve toujours du temps à consacrer à ses vieux amis: une partie d’échec avec l’éléphant, une course contre la tortue, un moment doux avec le manchot timide, un geste attentionné pour le rhinocéros et une histoire à la chouette. Mais aujourd’hui, Amos est malade et ne peut pas sortir de son lit… Qu’à cela ne tienne, ce sont donc ses amis qui viendront à lui!



Voilà une bien jolie histoire d’amitié, à la fois douce et tendre, servie par de magnifiques illustrations “so british”, tant dans le choix des couleurs et des motifs que dans le style! La finesse du trait et la multitude de détails dans chaque illustration servent à merveille la délicatesse de cette histoire où la solidarité et la bienveillance sont de mise! C’est mignon et terriblement émouvant avec en prime un final de toute beauté! Choubi, à 23 mois, était charmé et maman, avec quelques décennies de plus, aussi!
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L'enlèvement du Prince Oléomargarine

Il était une fois un écrivain de génie… Mark Twain a inventé de belles histoires, pleines de personnages attachants, de péripéties et de dialogues irrésistibles – Les aventures de Tom Sawyer et celles de Huckleberry Finn figurent sans aucun doute parmi les lectures les plus marquantes de notre petite famille. Imaginez-vous un peu la chance des filles de notre écrivain pour qui il inventait quotidiennement des histoires ! C’est ainsi qu’un beau soir de 1879, Mark Twain imagine une histoire aux allures de conte : dans un lointain et étrange royaume, Johnny, un jeune garçon dépourvu de tout est contraint de se séparer d’une poule qui est sa seule amie. La suite de l’histoire implique une mystérieuse vieille dame, des graines magiques, un prince, les animaux les plus inattendus et deux dragons… Si les histoires du soir de la famille Twain n’ont malheureusement jamais été documentées et ont disparu avec elle, l’écrivain a eu la présence d’esprit de consigner l’essentiel de la trame de celle de Johny sous forme de notes griffonnées.



L’enlèvement du prince Oléomargarine est le fruit du talent de Philip et Erin Stead, écrivain et illustratrice, qui ont entrepris de reconstituer le récit. L’objet-livre est de très belle facture, avec une belle couverture magnifiquement illustrée, un titre intriguant – et bien sûr, la perspective de découvrir une histoire inédite de Mark Twain ! Nous nous sommes donc plongés avec avidité dans cet album dont la lecture a été riche d’impressions.



La principale, surprenante, a été celle de retrouver la manière d’écrire de Mark Twain. Si, à la lecture de ses romans, mes garçons s’étaient surtout délectés des bêtises de leurs galopins de protagonistes, j’ai pour ma part pris conscience en les relisant avec eux de la vive critique sociale qu’ils expriment et qui confine souvent à la satire – qu’il s’agisse de l’hypocrisie morale de la société américaine, de la ségrégation sociale et raciale, de la violence éducative, ou encore de la prégnance des superstitions les plus farfelues... Comme je l’expliquais dans la chronique consacrée aux Aventures de Tom Sawyer, j’ai pu craindre d’avoir initié cette lecture un peu trop tôt. J’écrivais ainsi : « Le roman n’est pas construit autour d’une intrigue progressant de façon linéaire, mais plutôt par l’enchevêtrement de plusieurs lignes narratives développées en séquences irrégulières et interrompues par des chapitres plus descriptifs dans lesquels Mark Twain ironise, dans un langage fleuri, sur l’école du dimanche, les remèdes de charlatan de la tante de Tom ou encore la cérémonie d’examen à l’école. […] Rapidement convaincue qu’Antoine et Hugo percevraient ce type de passage comme rédhibitoire et se décourageraient vite, je dois reconnaître que je me suis trompée. Passionnés par les différentes intrigues, ils se sont impatientés à deux ou trois moments, mais n’ont jamais souhaité interrompre la lecture. Et la tension narrative monte en puissance à la fin du livre, si bien que nous n’avons pas regretté du tout ce choix de lecture. Par contre, de nombreuses explications étaient nécessaires et je ne pense pas qu’ils auraient été capables de se lancer eux-mêmes si je ne le leur avais pas lu.»



Il me semble que l’on pourrait dire des choses très similaires de L’enlèvement du prince Oléomargarine. L’histoire est pleine d’imagination, de revirements et de générosité ; les illustrations d’Erin Stead sont somptueuses et d’une sensibilité un peu sauvage ; Johnny nous donne une belle leçon de simplicité, de gentillesse et de résistance face à la tyrannie. Mais le texte est très exigeant pour de jeunes lecteurs : les phrases sont longues, le vocabulaire délicieusement riche, la critique sociale omniprésente et le récit volontiers interrompu par des échanges imaginaires entre Philip Stead et Mark Twain. Le procédé est ingénieux, lorsque l’on est chargé d’une tâche aussi impressionnante que de redonner au corps à un texte d’un monument de la littérature ! En intégrant au récit la conversation qu’il aurait pu avoir avec Twain sur le cours de l’histoire, les scénarios possibles et leur plausibilité, Philip Stead nous associe à ses interrogations et prend une distance ironique vis-à-vis de l’exercice qui n’est pas sans rappeler certains passages des romans de Twain… Cela permet également, en représentant l’écrivain en train d’évoquer l’histoire autour d’une tasse de thé, de restituer l’histoire du prince Oléomargarine en tant que récit oral. C’est très bien trouvé, mais je crains (peut-être à tort !) que de trop jeunes lecteurs soient un peu déroutés face à cette forme de récit. Mais l’écrivain, qui a pensé à tout, semble d’ailleurs avoir anticipé ce questionnement !



« Et tu peux penser qu’une histoire peut être racontée convenablement malgré des interruptions constantes. Mais malheureusement tu aurais tort. Car cette histoire est chaotique. Et même si tu t’attends à ce que Johnny mène ses troupes courageusement dans la bataille…

- Oui !

- Et même si tu t’attends à ce que Johnny, en dépit des probabilité, en sorte victorieux et sans grands dommages…

- Oui !

- Et même si tu t’attends à ce que Johnny porte lui les leçons qu’il a apprises de la guerre pour le restant de sa vie…

- Amène toujours quelque chose à grignoter !

- … Il n’en sera rien. »



Merci beaucoup aux éditions Kaleidoscope (L’école des loisirs) de nous avoir permis de découvrir ce bel album plein de malice et d’optimisme, singulier et déroutant comme une fleur de juju !
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A-A-A-A-Atchoum !

Un belle histoire d'amitié avec des images pleines de douceur.



Amos McGee a une vie réglée comme une pendule, il va tous les jours au zoo voir ses amis les animaux, ils jouent aux échec, font la course, lisent une histoire... Mais un jour Amos ne vient pas, alors tous ses amis décident de venir le voir.
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Ours a une histoire à raconter

"Ours a une histoire à raconter", c'est l'histoire d'un ours - of course - qui veut raconter une histoire - sans blague - à ses autres amis animaux. Mais chacun d'entre eux se prépare pour l'hiver et ils n'ont pas le temps de l'écouter...



Je trouve les illustrations de cet album magnifique. Elles sont d'une grande douceur. Leur style et les teintes utilisées m'ont subjuguée.

J'ai également adoré l'histoire. Une histoire d'hibernation parfaite en cette saison où l'on découvre comment chaque animal survie à l'hiver. C'est une histoire simple, avec un bon rythme et de belles retrouvailles finales. Très sympa pour la lecture à voix haute.
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Lenny et Lucy

Les éditions kaléidoscope viennent de traduire et publier cet album qui commence à avoir un bel impact international. Et à la lecture des jolis sentiments universels autour de la famille et de l'amitié qui sont sublimement représentés, on comprend que cet album touche au coeur.



Le grand format, les planches qui envahissent les double-pages se déroulent pour un contraste entre noirs et blancs et notes de couleurs du meilleur effet.
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A-A-A-A-Atchoum !

C'est un très joli album, sur le thème de l'amitié et de la solidarité. C'est tendre, et ça fourmille de petits détails mignons, qui ne manqueront pas d'être relevés par la vigilance toujours épatante des enfants : le nounours avec lequel Amos dort, les pantoufles en forme de tête de lapin, la petite souris et le petit oiseau qui ne sont jamais loin, et le ballon rouge, sorte de fil rouge de l'album... Les illustrations, au crayon de papier et délicatement colorées au crayon de couleur pastel (du moins, c'est l'impression que j'ai), donnent un je ne sais quoi de délicieusement suranné et rétro à l'album. Un livre plein de bienveillance et de tendresse, pour passer un doux moment réconfortant. Hmm, ça fait du bien...
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Une surprise pour Amos McGee

Dernier album de cette belle fournée de début d'année, j'ai de suite été interpelée par la poésie des illustrations d'Erin E. Stead et la présence d'une personne âgée sur le devant de la scène, quelque chose que j'aime beaucoup. Ai-je eu raison de ne pas chercher plus loin ? Tout à fait, l'histoire était vraiment charmante.



Le duo familial Philip C. et Erin E. Stead, nous proposent dans ce court album une très belle odyssée sur la vieillesse et la bienveillance à avoir envers les personnes plus âgées que nous. Sous forme de fable animalière, ils nous content l'histoire d'Amos, un gardien de zoo, qui se fait un peu vieux et qui trouve de l'aide dans les animaux dont il prend soin d'habitude.



J'ai de suite été frappée par le trait et la colorisation très douce des dessins d'Erin E. Stead qui m'ont rappelé ces eau-fortes, gravures en taille-douce sur une plaque métallique, qu'on colorisait autrefois. Cela donne énormément de douceur et de poésie à cette histoire déjà pleine de charme, ainsi qu'un petit air désuet qui s'y prête bien. Tout y est réussi, du portrait de ce vieux gardien à celui des animaux, plus vrais que nature malgré les accessoires humains qu'on leur prête. J'adore ! Ça me donne très envie de découvrir ses précédents titres.









Mais cerise sur le gâteau, les dessins ne supplantent pas l'histoire. Celle-ci est toute aussi belle et charmante que les tableaux de la dessinatrice. L'ensemble se marie à merveille pour nous raconter la journée d'un vieux gardien de zoo fatigué, dont les animaux vont prendre soin et qu'ils vont aider pendant qu'il se repose. Le tout est fait l'air de rien, comme si c'était tout à fait normal, ce qui fait vraiment chaud au coeur. On y voit une entraide naturelle envers quelqu'un aime beaucoup et qui a déjà tant fait pour nous. Ça m'a émue et j'ai aimé le parallèle avec ce que la jeune génération devrait faire pour l'ancienne qui le mérite. C'est un très beau message.



En plus, le ton n'est absolument pas moralisateur, mais au contraire tendre et léger, voire amusant. Le vieux monsieur est adorable, plein de gentillesse et de recul critique et drôle sur lui-même. Les animaux sont touchants et je me suis amusée des caractéristiques humaines qu'on leur a données. L'histoire en plus se révèle être une tendre aventure avec quelques passages auxquels on ne s'attend pas.



L’École des loisirs a encore réussi à me faire découvrir un très bel univers graphique voire plus avec la rencontre du duo Philip C. et Erin E. Stead. J'ai beaucoup suivre un héros âgé avec une histoire tendre et touchante pleine de belles valeurs, mise en avant par des dessins désuets et modernes à la fois pleins de charme.
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Lenny et Lucy

Peter est un petit garçon qui déménage. Sa nouvelle maison est située en bordure d'une forêt. Un pont sépare la maison de cette forêt. Nouvelle maison, pont, forêt... tout cela revêt un caractère inquiétant pour Peter. Alors il compose un bonhomme avec des oreillers, des tissus, du rembourrage.



Ce sera Lenny. Il gardera le pont.



Puis Peter rencontre Millie une petite fille d'à-côté. Ils vont trouver que Lenny, seul, doit s'ennuyer. Alors ils créent Lucy. Et tout va mieux. La forêt, le pont, la maison.



L'histoire est directe, racontée avec douceur et simplicité. Et cela touche. Le tout est renforcé par des dessins efficaces, une mise en couleur soft et apaisante. Comment avoir peur de déménager en bordure d'une forêt après cette lecture?
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Lenny et Lucy

Un album très abouti sur le déménagement, un acte d'apparence anodin mais qui figure en haut du palmarès des grands stress de l'existence.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Ours a une histoire à raconter



Ours aimerait beaucoup raconter une histoire à ses amis. Oui mais voilà, ceux-ci sont trop occupés à se préparer pour l’hiver. Tour à tour, Ours se rend chez chacun d’eux…. Mais l’hiver arrive, et Ours se prépare à hiverner…



Un bel ouvrage tout doux qui aborde le changement de saisons, et la façon dont les animaux vont affronter l’hiver, en se créant un abri, en faisant des provisions, en se préparant à hiberner.



C’est un album charmant, qui met aussi en exergue l’amitié dans sa deuxième partie. Les illustrations sont très belles et délicates, avec de jolies teintes automnales.



Une adorable petite histoire qui enchante les jeunes enfants.
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Lenny et Lucy

Peter déménage. Il est à l’arrière de la voiture, ses parents conduisent et n’ont pas l’air de comprendre ses sentiments. Heureusement qu’il y a Harold, son chien et son fidèle ami. La première nuit qu’ils passent dans leur nouvelle maison, ils n’arrivent pas à dormir : la forêt en face de leur chambre est effrayante, d’autant qu’un pont la relie directement à la maison. Pour apaiser ses angoisses, Peter construit Lenny, un gardien fait de tissus et de coussins, chargé de surveiller le pont. Il est rejoint par Lucy, une autre gardienne qui lui tient compagnie dans sa tâche. Peter et Harold, quant à eux, pourront compter sur l’arrivée de Millie.









Peter déménage. Il est à l’arrière de la voiture, ses parents conduisent et n’ont pas l’air de comprendre ses sentiments. Heureusement qu’il y a Harold, son chien et son fidèle ami. La première nuit qu’ils passent dans leur nouvelle maison, ils n’arrivent pas à dormir : la forêt en face de leur chambre est effrayante, d’autant qu’un pont la relie directement à la maison. Pour apaiser ses angoisses, Peter construit Lenny, un gardien fait de tissus et de coussins, chargé de surveiller le pont. Il est rejoint par Lucy, une autre gardienne qui lui tient compagnie dans sa tâche. Peter et Harold, quant à eux, pourront compter sur l’arrivée de Millie.





Lenny & Lucy et un album idéal pour évoquer le déménagement tout en douceur et montrer comment on peut apprivoiser un endroit et un environnement qui nous fait peur. L’amitié occupe une belle place et Peter est un petit garçon sensible et attentif.



Les dessins sont surtout en noir et blanc, avec quelques touches de couleurs, essentiellement pour les personnages. Erin E. Stead ne crayonne que l’essentiel, mais a une grande force dans son trait, si bien que, couplées au texte, les illustrations rendent à merveille les émotions de Peter tout en étant pleines de retenue.
Lien : https://monrockingchair.word..
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Ours a une histoire à raconter

Très belles illustrations. Une histoire à plusieurs personnages (un régal pour le raconteur) que mes enfants me demandent régulièrement.
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A-A-A-A-Atchoum !

Un livre pour les enfants mais aussi pour les adultes. Un livre sur l'amitié qui nous parle aussi de solitude et de tendresse. Le calme, la plénitude, le silence, la présence rassurante c'est ce que nous fait ressentir l'illustrateur dans la dernière page qui est tout simplement magnifique.
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Une musique pour Madame Lune

Le titre de cet album est très évocateur. La musique évoquée est rapidement caractérisée par la mélancolie et la tendresse de la couverture. La lune, Madame Lune dans le livre, surplombe une cheminée, regardant avec beaucoup de tendresse un hibou perché sur un toit. Dans des couleurs pastel éblouissantes, on découvre une histoire complètement magique. La lune que la chanson francophone interpelle régulièrement est ici descendue du ciel et rencontre soudain une jeune fille, adolescente, apprentie violoncelliste, ne voulant qu’une chose : être seule. Alors par magie, par liberté, les deux auteurs organisent la rencontre de ces deux solitudes. Harri et Madame Lune se parlent, se découvrent, nuançant les caractéristiques de leur solitude et pointant les beautés du monde. Par leur échange, Harri et la lune se confient, se rassurent, atténuant la timidité de la jeune violoncelliste.

Les deux auteurs développent le dialogue autour de la musique. Là où nous pourrions, nous êtres humains, ne voir dans le quotidien que du bruit ou une accumulation de désagréments, Madame Lune perçoit, de sa hauteur et sa grandeur, la musique des petites choses. Chaque son prend alors une saveur particulière, une puissance parfois discrète mais réelle. Alors la cohabitation entre les êtres, humains et animaux, devient une symphonie, en tout cas, peut le devenir. La solitude qui pèse sur les épaules de Harri s’allège alors grâce à cette nouvelle perspective.

Le texte délicat, les illustrations aussi sublimes que subtiles, nous accompagnent dans cette fable touchante. Les êtres humains revêtent des allures d’animaux, amplifiant le caractère magique de cette histoire. Dans cet album, les deux auteurs esquissent les soubresauts de l’adolescence, pointent la fébrilité de la timidité tout en ouvrant la voie à la possibilité d’un apaisement, d’un espoir.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Une livraison très spéciale

Un voyage rocambolesque à raconter aux petits dès cinq ans.


Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Une surprise pour Amos McGee

Un livre vraiment touchant sur les relations " Homme - Animaux ".



Amos est un vieux monsieur qui travaille au zoo. Dans les premières pages du livre, ce personnage me touche pour sa bienveillance ainsi que son étourderie. Puis, je le découvre évoluant auprès de chaque animal distribuant une parole à chacun avec amour et retenue. c'est vraiment un personnage très sympa qui inspire la gentillesse et la douceur. Enfin les animaux vont lui rendre cet amour et cette bienveillance. C'est ce lien entre Amos et les animaux du zoo qui est beau à lire. Il y a du respect et de la générosité dans les deux sens. C'est écrit avec simplicité qu'on ne peut qu'être que touché par cet album.



Au début, les illustrations sont en noir et blanc avec peu de couleur. C'est immersif, comme si l'absence de couleur nous laisser la place pour entrer dans le livre. Juste la place pour l'essentiel et l'émotion. Ensuite les couleurs sont plus présentes et elles appuient l'amitié et la bienveillance.



En bref: Un album vraiment beau avec un message émouvant et un personnage très attachant. Les illustrations nous accompagnent vers un moment d'intense amitié et de bienveillance.
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Une musique pour Madame Lune

Voyage onirique



Harriet Henry est violoncelliste. La petite fille n'aime rien de plus que jouer du violoncelle dans sa chambre. Dans sa chambre uniquement et sans spectateur car Harriet est terriblement timide.

Un soir, alors qu'elle s'évade en jouant, un hibou l'interrompt. La demoiselle, furieuse, lui lance sa tasse de thé. Commence alors une véritable aventure pour Harriet qui va rencontrer Madame Lune et l'aider à réaliser ses rêves. Finira-t-elle par oser jouer pour la lune ?



Cet album est une vraie promenade onirique.

Rencontrant tour à tour un ours chapelier ou un morse pêcheur, Harriet s'ouvre petit à petit et se lie d'amitié avec Madame Lune.

Il y a un petit quelque chose d'Alice au pays des merveilles ou de Max et les maximonstres dans cet album.

À aucun moment on ne saura si l'aventure d'Harriet est réelle ou s'il s'agit d'un songe mais la promenade est douce et poétique, on se laisse donc porter par cette histoire tendre.



Les illustrations, tellement délicates, renforcent cette impression d'être dans un songe merveilleux.



Honnêtement, je suis bien incapable de dire quelle est la morale de l'histoire ni même s'il y a un message derrière ce texte mais j'ai beaucoup aimé ce côté un peu étrange et vaporeux.

Certains albums nous parlent sans que l'on ne sache réellement pourquoi...



L'ours à bonnet n'est sûrement pas étranger à mon appréciation. Cette illustration est tellement jolie que je voudrais pouvoir l'accrocher dans mon salon.



Un titre tout en poésie, une drôle d'aventure, à découvrir dès 5 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Ours a une histoire à raconter

Douceur, poésie, tendresse, amitié... au rendez-vous de cette histoire superbement mise en couleur.



L'automne est là. Ours va hiberner mais avant il a une histoire à raconter. Il croise ses amis, mais aucun n'a le temps de l'écouter, ni souris, ni canard, encore moins grenouille ou taupe qui dort déjà.



Mais au printemps, ours a oublié son histoire. Qu'à cela ne tienne, ses amis sont là pour la lui rappeler. Ou pour l'inventer de toutes pièces.



Un beau moment de conte. Les couleurs de l'automne sont fauve, chaudes et belles.
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A-A-A-A-Atchoum !

Un éléphant qui joue aux cartes avec un pingouin et un vieux monsieur au nez rouge en pyjama, je me suis dit que ce livre était plein de promesses. Le vieux monsieur s'appelle Amos, il est propre sur lui et se tient bien, il a des manières, le vieux. Chaque jour il va travailler au zoo. Il s'occupe des animaux: il fait la course avec la tortue qui gagne toujours, lit des histoires au hibou, joue aux échecs avec l'éléphant, etc. Un jour, Amos ne sait pas se lever à cause d'un gros rhume. Les animaux l'attendent, en vain et décident de quitter le zoo pour retrouver leur ami... La dernière page est juste magnifique
Lien : http://mesmotsenblog.blogspo..
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