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Citations de Polyen (14)


Leçon N° 11 » Couper les cheveux en quatre »
Les Thasiens (Habitants de Thasos, île de l’archipel grec) étaient assiégés et ils voulaient dresser des machines dans leur cité pour résister aux ennemis , mais ils n’avaient pas de cordages pour les lier. Alors les Thasiennes se rasèrent le crâne et offrirent leurs cheveux qui servirent de câbles pour attacher et consolider ces machines.
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Leçon N° 16 « Faire l’amour, pas la guerre »
Les Ioniens établis à Milet (cité d’Asie mineure dans l’actuelle Turquie) s’étaient soulevés contre les descendants de Nélée ( Fils de Poséïdon) et s’étaient repliés sur Myonte (sur le Méandre), d’où ils leur faisaient la guerre.
Mais ce n’était pas une guerre sans trêve. Les uns et les autres fraternisaient les jours de fête. Pierie, fille de Pythas, un des plus nobles citoyens de Myonte, vint à Milet célébrer une fête que les citoyens donnaient en l’honneur de Nélée. Phrygius (roi de Milet, fils de Phobius), le plus puissant des descendants de Nélée, tomba amoureux de Piérie, et lui demanda un souhait qu’il pourrait exaucer pour elle. « Je ne souhaite rien plus ardemment, répondit Piérie, que de pouvoir venir ici souvent et en grande compagnie. Phrygius comprit qu’elle demandait la paix et l’amitié pour ses citoyens, et il
m it fin à la guerre. C’est ainsi que l’amour louable et glorieux de Phrygius et de Piérie garantit la paix des peuples.
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Leçon N° 10 « Ne pas traîner dans la salle de bain »
Rodogune (princesse, sœur de Phraate, roi des Parthes, au II e siècle A J.C.) se lavait les cheveux pour les nettoyer. On vint lui annoncer qu’un peuple dépendant de son empire s’était soulevé. Sans se donner le temps d’arranger ses cheveux, elle les attacha d’un simple nœud et sauta à cheval. Prenant la tête de son armée, elle fit le serment de ne pas se couvrir la tête tant qu’elle n’aurait pas mâté les rebelles. Elle leur fit la guerre longtemps et enfin les vainquit. Après la victoire seulement, elle se lava et couvrit sa chevelure. C’est pour cela que le sceau royal des Perses porte pour empreinte Rodogune avec les cheveux pendants attachés d’un nœud.

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Alexandre était passé en Asie. Lors du pillage il ordonna à ses troupes d'épargner les terres de Memnon, général des Perses. Par ce moyen, il parvint à le rendre suspect.
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Les femmes perses vinrent à la rencontre des fuyards, et relevant leurs robes, leur dirent : « Où fuyez-vous ? Avez-vous hâte de vous cacher dans le lieu-même d'où vous êtes sortis ? »
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L’art de la guerre relève de la gent masculine, des guerrières se sont illustrées, bien que très peu nombreuses : rares sont les témoignages de leurs exploits, voire de leurs exactions, mais quelques-unes ont réussi par leurs actions à frapper les esprits et leur nom est resté dans l’histoire. Bien sûr, il y a Jeanne d’Arc, symbole hautement revendiqué, aussi bien par la religion avec les catholiques, que par la politique avec les républicains ou l’extrême-droite.
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Les femmes honorables, elles, restent confinées dans leurs appartements et gèrent la routine domestique, telle la fidèle Pénélope durant la longue absence d’Ulysse.
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Parler des femmes dans l’Antiquité, c’est donc évoquer une très grande diversité de statuts dans l’espace et dans le temps. Nombreuses sont les esclaves. Elles sont même majoritaires. Et là encore il est difficile de généraliser. Ainsi, à Rome, les esclaves qui vivent à la campagne sont soumises aux rudes travaux des champs. Tandis qu’en milieu urbain, il y a peu de points communs entre une cuisinière, une lingère ou une esclave spécialement affectée à la toilette de la maîtresse.
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« Il ne faut pas s’imaginer qu[e les Barbares] manquent d’esprit. Ils ont de l’inventivité, du vice et du talent pour la fourberie ; il est bon de vous avertir, tout comme les généraux que vous enverrez contre eux quand vous leur ferait la guerre »
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Phrygius, le plus puissant des descendants de Nélée, tomba amoureux de Piérie, et lui demanda un souhait qu’il pourrait exaucer pour elle. « Je ne souhaite rien plus ardemment, répondit Piérie, que de pouvoir venir ici souvent et en grande compagnie. » Phrygius comprit qu’elle demandait la paix et l’amitié pour ses citoyens, et il mit fin à la guerre. C’est ainsi que l’amour louable et glorieux de Phrygius et de Piérie garantit la paix des peuples (VIII, 35).
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Sinatus avait une femme célèbre pour la beauté merveilleuse de son corps et les vertus de son esprit. Elle s’appelait Camma85, et elle était prêtresse d’Artémis, l’une des divinités que les Gaulois servent avec le plus de ferveur. Dans les cérémonies et les sacrifices, elle paraissait toujours avec de magnifiques parures et un grand éclat. Sinorix la désirait passionnément. Mais ne pouvant espérer lui plaire, ni l’enlever, du vivant de Sinatus, il décida de le faire assassiner secrètement.
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Les femmes perses vinrent à la rencontre des fuyards, et relevant leurs robes, leur dirent : « Où fuyez-vous ? Avez-vous hâte de vous cacher dans le lieu-même d’où vous êtes sortis ? » Ce discours des femmes fit honte aux hommes qui retournèrent se battre et mirent à leur tour les Mèdes en fuite (VII, 45, 2).
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Les Barbares implorèrent la permission de sortir en n’emportant qu’un seul habit et leur femme, en renonçant à leurs armes, leurs biens et leurs esclaves. Les femmes sortirent avec les hommes. Elles avaient caché des épées dans les plis de leur robe. Les soldats d’Hannibal se mirent à piller la ville. Les femmes donnèrent les épées à leur mari. Certaines même s’en servirent avec courage et, de conserve avec leur époux, attaquèrent les soldats acharnés au pillage. Des habitants furent pris, d’autres mis en fuite, et un bon nombre tués avec les femmes. Saisi d’admiration pour le courage de ces femmes, Hannibal les rendit à leur mari, et laissa aux uns et aux autres leur patrie et leurs biens (VII, 48).
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« Vous autres, femmes de Sparte, pourquoi êtes-vous les seules à commander aux hommes ?
– C’est que nous seules mettons au monde des hommes. »
Gorgô, épouse de Léonidas, répondant à une femme de l’Attique
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