Nationalité : Italie
Né(e) à : Ombrie , -47
Mort(e) le : -16 ou -15
Né(e) à : Ombrie , -47
Mort(e) le : -16 ou -15
Biographie :
D'une famille plébéienne, mais de solide bourgeoisie, près d'accéder à la classe équestre,ses biens furent- comme ceux de Tibulle- confisqués lors du partage des terres en faveur des vétérans.
Il fit pourtant de bonnes études à Rome, mais renonça au barreau pour se consacrer à la poésie. Après la parution de son Ier livre d'élégies, Mécène, toujours à la recherche des meilleurs talents, s'intéressa à lui, et lui accorda sa protection. Il se lia ainsi avec de grands personnages et avec des hommes de lettres, Ovide surtout, et vécut à Rome, où il chanta sa passion pour Cynthia, jeune fille d'un milieu très cultivé.
Il évoluait vers une autre inspiration, religieuse et nationale, losqu'il mourut, fort jeune.
D'une famille plébéienne, mais de solide bourgeoisie, près d'accéder à la classe équestre,ses biens furent- comme ceux de Tibulle- confisqués lors du partage des terres en faveur des vétérans.
Il fit pourtant de bonnes études à Rome, mais renonça au barreau pour se consacrer à la poésie. Après la parution de son Ier livre d'élégies, Mécène, toujours à la recherche des meilleurs talents, s'intéressa à lui, et lui accorda sa protection. Il se lia ainsi avec de grands personnages et avec des hommes de lettres, Ovide surtout, et vécut à Rome, où il chanta sa passion pour Cynthia, jeune fille d'un milieu très cultivé.
Il évoluait vers une autre inspiration, religieuse et nationale, losqu'il mourut, fort jeune.
Source : Littérature J.Bayet
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[RARE] PROPERCE – Une vie, une Œuvre : 47-14 av. J.-C. (France Culture, 2005) Émission « Une vie, une Œuvre », sous-titrée ‘Une vie en élégie’, consacrée à Properce, poète admiré de Chénier, Pound ou Brodsky. Une émission diffusée le 15 mai 2005, sur France Culture, avec Pascal Charvet, Paul Veyne et Florence Dupont.
Citations et extraits (6)
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Tu peux bien, mollement étendu au bord du Tibre,
boire du vin de Lesbos dans une coupe de Mentor,
tu peux bien contempler la rapidité des voiliers
ou le lent cheminement des péniches au bout de leur remorque,
ton parc peut bien lancer vers le ciel la cime d'arbres
aussi grands que ceux qui cernent le Caucase,
tout ton luxe ne saurait pourtant rivaliser avec mon amour
car Amour ne sait obéir à la richesse.
Elégies, I, 14
boire du vin de Lesbos dans une coupe de Mentor,
tu peux bien contempler la rapidité des voiliers
ou le lent cheminement des péniches au bout de leur remorque,
ton parc peut bien lancer vers le ciel la cime d'arbres
aussi grands que ceux qui cernent le Caucase,
tout ton luxe ne saurait pourtant rivaliser avec mon amour
car Amour ne sait obéir à la richesse.
Elégies, I, 14
Ah ! j'aime ma Cynthie à l'égal d'une mère,
Et seulement par toi l'existence m'est chère ;
Cynthie est ma patrie ; elle est, dans mes amours,
Mes parents, et ma joie, et la paix de mes jours,
Et je dois tour à tour ou bonheur ou tristesse
Aux rigueurs de Cynthie ou bien à sa tendresse.
Et seulement par toi l'existence m'est chère ;
Cynthie est ma patrie ; elle est, dans mes amours,
Mes parents, et ma joie, et la paix de mes jours,
Et je dois tour à tour ou bonheur ou tristesse
Aux rigueurs de Cynthie ou bien à sa tendresse.
Ses beaux traits n'ont pas seuls captivé ma jeunesse.
(Car le lis est moins blanc que ma belle maîtresse,
Et son teint réunit, dans un merveilleux ton,
La fraîche rose au lait, la neige au vermillon.)
Ce ne sont pas ses yeux, mes étoiles brillantes,
Ni ses cheveux couvrant ses épaules charmantes,
Ni les tissus légers révélant ses contours.
(Des chimères jamais n'enflamment mes amours !)
Lorsque son pied s'agite en des danses bruyantes,
Je crois voir Ariadne au milieu des bacchantes ;
Quand sa lyre résonne et vibre sous sa main,
De l'égaler Corinne essayerait, mais en vain.
C'est la Muse entraînant dans ses vers ; avec elle
Erynna ne pourrait entrer en parallèle.
(Car le lis est moins blanc que ma belle maîtresse,
Et son teint réunit, dans un merveilleux ton,
La fraîche rose au lait, la neige au vermillon.)
Ce ne sont pas ses yeux, mes étoiles brillantes,
Ni ses cheveux couvrant ses épaules charmantes,
Ni les tissus légers révélant ses contours.
(Des chimères jamais n'enflamment mes amours !)
Lorsque son pied s'agite en des danses bruyantes,
Je crois voir Ariadne au milieu des bacchantes ;
Quand sa lyre résonne et vibre sous sa main,
De l'égaler Corinne essayerait, mais en vain.
C'est la Muse entraînant dans ses vers ; avec elle
Erynna ne pourrait entrer en parallèle.
Ah pereat, si quis lentus amare potest !
(Ah ! périsse celui qui peut aimer avec indifférence !)
(Ah ! périsse celui qui peut aimer avec indifférence !)
L'Amour aime les pleurs ; heureux, dans sa tristesse,
L'amant trompé, qui peut fuir un cœur dédaigneux,
Et pour un nouveau joug former de nouveaux nœuds !
Pour moi, dans mon amour toujours resté fidèle,
Je n'aimai que Cynthie et je n'aimerai qu'elle.
L'amant trompé, qui peut fuir un cœur dédaigneux,
Et pour un nouveau joug former de nouveaux nœuds !
Pour moi, dans mon amour toujours resté fidèle,
Je n'aimai que Cynthie et je n'aimerai qu'elle.
[...] quand le destin redemandera ma vie, quand sur un marbre je ne serai plus qu'un nom[...] ( Livre II, I, v. 71-72 )
Quandocumque igitur uitam mea fata reposcent
Et breue in exiguo marmore nomen ero
Quandocumque igitur uitam mea fata reposcent
Et breue in exiguo marmore nomen ero
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