Tito

Dans la collection Tendre banlieue, le tome 12 Regarde-moi traite de l'adolescence et plus précisément de la surdité (évolutive) chez le personnage principal, Marie.

L'isolement que provoque la surdité, notamment quand on on est intégré dans une classe d'entendants, vient presque toujours compliquer les relations entre jeunes, même si l'on se connaît depuis des années.

Cette bande dessinée a l'originalité de traiter avec beaucoup de sensibilité d'un sujet délicat, même si, à mon goût, elle laisse de côté certaines problèmes rencontrés par les jeunes malentendants.

Il aurait fallu fouiller davantage dans leur quotidien pour explorer plus précisément leurs ressentis et leurs difficultés dans un monde qui les oublie trop souvent.

De plus, les illustrations m'ont paru un peu chargées.

Une belle intégrale en bande-dessinée. Cela se passe en Espagne. Au début, ce sont de petites histoires intimistes et montrant des personnalités, ensuite des tomes complets et passionnants. On y croise des humains, les horreurs liées à la politique et la guerre, les différentes factions. Toute la bêtise humaine s'y révèle : on se déteste au sein d'un même village, on est lâche, la politique et les factions nous pervertissent. Il est important, à mon avis, de lire le texte d'explications placé en préambule.



Côté dessin, les paysages et les villages sont magnifiques. Les personnages sont détaillés mais je ne les trouve pas aussi bien exécutés. Je me perds parfois entre eux, d'autant plus que leurs habits changent ! Les couleurs - réalisées par le dessinateur - sont parfaites pour dépeindre l'aridité du pays et des cœurs.



La sensibilité y est grande, la lenteur est le maître mot. Ici, c'est la vraie vie, l'Histoire et les petites histoires.

Les procédés de narration changent parfois et c'en est fort agréable.

La dernière histoire est un brin fantastique et plus moderne, c'est probablement celle que je préfère.



A noter : livre reçu par erreur lors d'une masse critique. Il a le même code barres (voire ISBN ??) que le livre que j'avais gagné (Entretiens avec Hergé de Numa Sadoul). Il y a parfois d'heureux hasards.
Lien : https://www.patricedefreminv..

Ce qui m'a conduit à lire cette BD, au départ, c'est qu'elle parlait de l’Espagne et, que j'avais envie de découvrir les origines de mon père. Je l'ai trouvé pleine de charme et passionnante. L'histoire est émouvante et touchante. Le graphisme est très coloré et non violent malgré le sujet abordé. C'est une très belle BD à découvrir et faire découvrir sur la guerre civile espagnole.

Ressortir d'anciennes BD et se dire que Tendre Banlieue de Tito c'était une sacrée bonne série. Tito nous raconte des histoires d'ado dans une banlieue qu'il connaissait bien en variant les thèmes. Dans Les carnets de Lola, l'auteur nous parle des excès d'alcool de certains jeunes. Laura ne reconnait plus son frère qui devient menteur et incontrôlable et qui avec des nouveaux copains boit à s'en rendre malade.

Désarroi de Laura, attitude - ferme - des parents ce sont des tranches de vie qui nous sont racontées ainsi. Le dessin est réaliste - j'aime bien - même s'il est un peu statique. Dans d'autres titres il évoque le sida, le handicap, la drogue, le divorce...les sentiments amoureux également.

Série culte des ados il y a une trentaine d'années cela n'a pas vraiment vieilli, même si cela semble un peu trop sage dans l'écriture, et je me demande si on les trouve encore dans les CDI des collèges.

En tout cas cela m'a donné envie de relire plusieurs autres titres et de regarder ce qu'il a fait d'autres Tito...

je pense que cette bd parle au jeune a été écrite pour les jeunes et je pense que malheureusement trop peu de jeune en parle entre eux de sujet comme la le sida et c'est dommage

Edition belge CENSUREE !

Nous sommes en 1984, et seule une édition censurée pouvait être vendue en Belgique.

Pourquoi ? Parce que Bucquoy revisite l'historie de la dynastie belge...

Les commentaires des planches 2 et 3 sont noircis.

En planche 14, on annonce la mort du Roi et rebelote on noircit !

Vive la liberté d'expression qu'ils disaient...

Après avoir lu le tome 18 et 19, voici le tome 20, à priori le dernier paru à ce jour de cette série.



Côté dessin, même avis que sur les deux précédents. A cela, s'ajoute que Laura, est censée avoir 12 ans. Ce n'est pas l'impression que donne son personnage (ni dans le comportement, ni dans le dessin). Je lui donne plus une quinzaine d'années.



L'histoire en elle-même, traite de l'alcoolisme chez les jeunes. Sujet terrible et toujours d'actualité même 12 ans après la parution.



Je reste cependant mitigée, je ne suis pas dans une période où j'ai envie de lire des choses un peu déprimante et c'est vraiment le ressenti que j'ai eu à chaque fois.



Mais, on ne peut retirer à Tito d'avoir vraiment bien rendu la vie de ces jeunes dans tous leurs questionnements et problématiques !

Ce tome est paru il y a déjà plus de 15 ans... le temps passe. Et cela se ressent un peu ici, on est dans les débuts d'internet et des blogs personnels !! Quelle époque ! Pas de smartphone ici ! Pas encore de "réseaux sociaux".



Comme pour le tome 18, mon impression générale est mitigée.



Cette fois, nous suivons Alexandre, qui vient de changer d'établissement scolaire en cours d'année pour une raison qu'il refuse de donner. On retrouve aussi en pointillé, Mehdi, du tome 18 !



Comme pour l'album précédent, je trouve que le trait manque de précision, surtout pour les visages, on a parfois du mal à reconnaître les personnages.



Mais le récit reste réaliste, même si toujours un peu déprimant.

Une belle série de bandes dessinées sur les années lycées et les adolescents en banlieue.

Patrick rejoint sa grande soeur Barbara en Espagne. Cette dernière pense qu'il va chercher du travail mais elle s'aperçoit rapidement qu'il lui cache quelque chose...

C'est un exemple intéressant d'un jeune qui a été pris dans l'engrenage de la drogue et appelle à l'aide pour s'en sortir.

Les personnages principaux de ce livre sont : Guillaume, Leila et Vincent. l' histoire se passe en France .Guillaume rencontre Leila lors de sa sortie dans un parc et il a un coup de cœur pour Leila et quand Leila décide de partir en vacances au Maroc, Guillaume ne sachant ni écrire ni lire ne parvient pas à envoyer des lettres à Leila , donc il décide de l' appeler puis de demander à sa sœur de lui écrire une lettre pour pouvoir l' envoyer à Leila .Dès le retour de Leila du Maroc , Guillaume décide d'avouer toute la vérité à Leila .Ce livre m'a plu car l' histoire est très émouvante et c' est un roman qui fait réfléchir sur la vie ,il nous montre qu'il ne faut jamais perdre espoir . Je vous le recommande pour ceux qui aiment les histoires vraies .

Je n'avais pas lu de bande dessinée de Tito depuis un moment mais je connaissais les 10 premiers volumes de la collection "Tendre Banlieue".

J'ai trouvé cette histoire très actuelle, abordant avec sensibilité des thèmes divers qui se croisent : la maltraitance, le vol, l'usage des portables pour filmer, l'amitié, la relation mère-fils, avoir un père en prison...

C'est décidément une lecture vraiment adaptée aux ados d'aujourd'hui.

Cela faisait une éternité que je n'avais pas lu de volumes de la collection "Tendre Banlieue" dont j'avais dévoré tous les titres disponibles étant ado.

Bien que très classiques, je trouve ces histoires bien faites pour aborder les questions qui tracassent les adolescents.

Ici, en suivant Elsa, nous sommes confrontés au divorce des parents et à l'arrivée d'un nouveau compagnon de sa mère qu'elle rejette en même temps que ses premiers émois amoureux qui - sur une réflexion malheureuse - vont la mener à l'anorexie...

Quel bonheur que de me replonger dans cette BD qui date de mon adolescence (ma toute toute jeune adolescence).

Je lisais beaucoup de magazines à l'époque, notamment Okapi, et il y avait quelques pages du tome en cours de la série Tendre Banlieue à la fin de chaque numéro. Et Samantha est l'histoire qui m'a le plus marquée je crois.



J'avais acheté (ou plutôt mes parents m'avaient acheté) plusieurs tomes de cette série mais je n'ai retrouvé que Samantha. Peut-être que les autres sont chez ma mère... Ou chez mon père... Peut-être les retrouverai-je un jour.



Chaque tome parle d'un sujet particulier, de société généralement (de mémoire, l'adoption, la drogue, le SIDA...) et celui-ci narre le premier amour, vous savez les premiers émois, les premiers papillons dans le ventre, quand on pense qu'on ne pourra pas vivre sans l'autre, que c'est forcément pour la vie.

Éric part à New York et y tombe très amoureux de Samantha. En sera-t-il de même pour elle ?



Quel bonheur (oui je me répète) de me plonger dans ma vieille édition de 1991 (j'avais alors 11 ans). Une petite madeleine...

Un très bel album sur l'adoption et la quête identitaire d'un adolescent qui veut voir la mère qui l'a abandonné à la naissance même s'il aime ses parents adoptifs.

Tito, je l'ai découvert il y a déjà bien longtemps. Mais je n'ai jamais suivi attentivement les sorties de ses BD. C'est mon mari, de retour d'une foire aux livres d'occasions qui est rentré avec les t18, 19 et 20. Évidemment, je ne les connaissais pas et pourtant, ils ont déjà plus de 10 ans !



Ce tome 18, se concentre sur Mehdi, en décrochage scolaire.



On retrouve le dessin caractéristique de Tito, cette impression de photo transformée en dessin. J'adhère moins maintenant, je trouve que le trait manque de précision, surtout pour les visages, on a parfois du mal à reconnaître les personnages.



L'histoire en elle-même reste classique. On retrouve les thèmes chers à Tito, des jeunes en banlieue, leur vie, leurs amours, leurs relations avec leurs parents, le lycée.



Je n'ai pas été touchée par cette histoire. L'ambiance générale est assez déprimante. Mais cela a aussi été mon ressenti pour les 2 autres lus à la suite.

Je devais recevoir un certain livre pour la Masse Critique Graphique, aussi quelle surprise quand j’ai ouvert la pochette cartonnée et découvert cet album à la magnifique couverture, Soledad. Sur un fond bleu des mers du sud, une grand-mère au sourire mystérieux crochète, perdue dans ses pensées.

Il s’agit de l’intégrale des volumes de 1 à 6 de Soledad parus entre 1983 et 2002. Son créateur, Tito, Tiburcio de la Llave, a quitté l’Espagne avec sa famille à six ans, en 1963. Devenu adulte, et dessinateur de BD, il pressent qu’il est urgent de recueillir avant leur disparition, la parole des témoins des années noires du franquisme. Et bien avant « l’oeuvre de mémoire «  collective qui viendra plus tard, il livre des récits bouleversants, pleins d’humanité, rendant ainsi hommage aux siens.



L’Espagne rurale, après la mort de Franco. Dans un petit village près de Tolède, où tout le monde vit sous le regard de l’autre. Pour le meilleur et pour le pire, chacun sait tout sur tous. Sur ce qui se passe, sur ce qui s’est passé et dont on ne parle pas.

Tant à l’échelle du village qu’à celle du pays, l’accent est mis sur la fragilité de l’individu face au groupe, lorsque les tensions sont trop fortes, et que la violence se déchaîne.

Dans le deuxième chapitre, « La cible », un drame se noue. Pedro, séducteur impénitent, encourt la vindicte collective, pour avoir bafoué la morale et les règles de vie sociale. lI risque la mise au ban pour le moins, voire la mort. C’est un peu le pot de terre contre le pot de fer, et le paysan ne pèse pas lourd face au notable, derrière lequel tout le village se range.

Pour restituer le climat de l’époque et comprendre la fracture du peuple et les rancoeurs qui subsistent, Tito fait un retour rapide sur les événements précédant la guerre d’Espagne. Mais la force du récit et des images, est de présenter les faits tels que vécus dans le village par des personnes, des familles unies que nous apprenons à connaître : l’entrée de l’»armée africaine », les exactions, les dénonciations, les prises d’otages, les vaincus obligés de fuir ou de se cacher. Ce qui m’a le plus frappée, c’est la violence gratuite. On tue « ce qui se présente sous la main » et pour des motifs futiles.

Grâce à Tito, nous sommes dans le village, avec eux, les uns et les autres, les courageux et les lâches, ceux qui ne veulent pas mourir pour rien, ceux qui veulent protéger leur famille, ceux qui en profitent pour régler des comptes, et toujours ceux qui subissent la loi du plus fort, la loi du vainqueur.



Dans les années 80, post-franquisme,Tito, l’un des premiers, revient sur ce passé proche dont l’ombre plane encore et recueille les témoignages de ceux qui ont vécu ces événements traumatisants. Même si certains ne veulent plus qu’une chose, oublier pour pouvoir continuer à vivre, tandis que les jeunes veulent juste pouvoir vivre leur vie. Pour eux, « tout ça c’est du passé », et ils n’ont qu’une envie, partir et vivre en ville.



Le livre refermé, toutes les voix se mêlent : celles du passé, celles du présent, et même celles, inaudibles, de ceux qui gardent tout en eux.

C’est vraiment une oeuvre remarquable, sur le plan sociologique et historique, mais tout d’abord humainement, qu’il est difficile de résumer tant elle est riche.



Je remercie les éditions Casterman, ainsi que Babelio, mais aussi le hasard, car c’est grâce à l’un de ses caprices, que j’ai reçu ce livre à la place d’un autre. J’en ai été plus que ravie.

Une lecture sans déplaisir pour des thèmes directement liés à l'adolescence. Cependant, j'ai bien aimé le traitement qui était moins puéril que les oeuvres de même genre de Derib.



Le portrait de cette jeunesse dressé par Tito me semble à la fois tendre et à la fois loin des clichés de tout genre.



Les albums sont toujours engagés et donne matière à réfléchir surtout pour des parents qui peuvent rencontrer les problèmes évoqués. Le dessin est soigné et réaliste comme je l'aime.



Bref, nous avons là une oeuvre fédératrice qui donne une autre image des banlieues et de la jeunesse.

cette bd est faite pour les jeunes ses très bien dessiner et ces très agréable a lire

Génial je l'adore c'est ma BD préfèrer