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4.1/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Aïn Bessem, Algerie , le 13 septembre 19
Mort(e) à : Francheville, France , le 12 mars 2018
Biographie :

Médecin et psychanalyste, Denis Vasse a fait ses études de médecine à Alger (1951-1957).
Il entre au noviciat de la Compagnie de Jésus en 1958. Il prononce ses premiers vœux en 1960. Il soutient sa thèse de médecine à Marseille et, en octobre 1960, il est incorporé pour le service militaire où il est médecin et accoucheur.
Ordonné prêtre en 1970, il s’installe à Francheville.

Formé à la psychanalyse dans l’entourage de J. Lacan, F. Dolto, et S. Leclaire, membre de l’Ecole Freudienne de Paris dès sa création en 1964, il en est le vice-président de 1976 à 1979.

Il exerce en Centre Médico Psychologique où il conduit des cures d’enfant. Il fait partie des fondateurs du "Jardin Couvert" à Lyon.
Son œuvre importante influence chercheurs et psychanalystes.



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Source : www.denis-vasse.com
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Denis Vasse
Toute relation d'être fait l'expérience qu'il y a au cœur d'elle-même une tendance incestueuse qui veut retenir ou garder ce qui seulement se reçoit ou se donne : la vie.
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Il n’y a pas de vie qui vaille la peine si la parole n’ouvre pas au cœur de l’homme la dimension d’altérité qui fait de lui un sujet parmi d’autres ; on ne vit pas tout seul.
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Que sous quelque prétexte que ce soit, la souffrance soit évitée à tout prix, et l’homme court le risque de perdre la parole. L’évitement de la souffrance équivaut alors à un refus de vivre, voire au regret d’être né.
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Écouter quelqu’un, c’est entendre sa voix.
Entendre la voix d’un autre, c’est écouter dans le silence de soi, une parole qui vient d’ailleurs.
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Pour marcher, comme pour parler, l’homme doit franchir un seuil et il ne peut le faire que relativement à un appel qui est promesse de rencontre. Du désir de la rencontre, étayé sur la promesse qu’elle aura lieu, naît la possibilité de prendre le risque du vide, du saut, de la séparation d’avec l’image de soi. Il n’y a de rencontre véritable qu’à ce prix.
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Il ne s'agit pas de vouloir ou de ne pas vouloir se trouver proche ou à l'écoute de quelqu'un, mais bien d'une volonté qui ne veut plus, qui est complètement déprise d'elle-même, libre pour être investie de ce que l'on appelle la volonté de Dieu : ce n'est pas moi qui veux, c'est lui qui veut en moi, lorsque, à l'écoute de quelqu'un, dans le silence, je suis détaché de ma volonté propre et de la satisfaction de mon moi.
Mais parler ainsi est très dangereux. Car le langage s'empare aisément des intuitions de la vie, et le risque vient vite de penser ou de dire qu'il s'agit de « la volonté de Dieu » pour éviter le travail de détachement de soi que l'écoute de l'autre suppose. Alors, l'écoute devient mensonge. La proximité de la parole originaire disparait au profit d'une coupure, d'un quant-à-soi narcissique qui plonge le sujet dans une déréliction imaginaire à moins qu'il le propulse dans une exaltation de lui-même qui ne l'est pas moins.
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Le vouloir s'éteint dans la satisfaction de la pulsion ou du besoin. Le désir s'avive dans l'accomplissement de la rencontre.
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Consentir au mouvement de la vie - le désir, en définitive - n'est jamais l'acte d'une volonté propre. Par contre, la volonté propre - le moi - témoigne toujours d'une attitude défensive. Elle a peur du désir qui met I'Autre au coeur de l'homme. L'enfant jaloux exclut le tiers, le plus souvent le père, pour prendre sa place, pour que la vie, l'amour, la joie ne soient pas partagés: pour lui, tout partage est une perte, tout don est une illusion. De même, l'amitié n'est supportée que si elle est exclusive, mais là, elle détruit justement la communauté de l'amour. Elle enferme avec l'autre dans une image totalitaire et fusionnelle, celle de partenaires entrelacés et mutiques. Cette image fusionnelle est toujours le résultat de l'exclusion du tiers et, avec lui, de la parole. Ce faisant, le jaloux se met imaginairement à la place de celui qu'il exclut, et il s'exclut ainsi lui-même.
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Il y a une parenté paradoxale entre Freud et saint Ignace. A partir de la particularité sensible ou de la singularité de sa vie, en apprenant à lire dans sa chair les effets de ce qui lui est arrivé et s'est inconsciemment inscrit en lui, Freud met le doigt sur ce qui est la structure universelle de l'homme. Par là, il ouvre la voie à une connaissance de l'homme qui ne s'acquiert pas de l'extérieur par l'observation et la description, mais de l'intérieur, par l'écoute et le transfert. Parole et langage, précisera Lacan, sont le médium- le moyen, l'outil- de l'analyse. Inlassablement, à travers parole et langage, le désir de l'homme sera ramené à la question de la parole vraie et de la relation juste, à la question du réel, question posée au-delà du principe de plaisir et de déplaisir qui est, pour Freud, l'axe du fonctionnement de l'appareil psychique.
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Guérir ainsi, guérir pour soi, n'est pas encore vivre, c'est s'en aller du côté de ce qui n'est pas vivant, car être vivant consiste à vivre de la vie qui se donne. Désirer ne pas être altéré, vouloir « se conserver » dans une image intègre de soi, ne pas vieillir, ne pas être handicapé, ne pas être malade, c'est redevenir « comme j'étais avant » ou devenir « comme les autres », en refusant ma forme actuelle. La projection à cet endroit d'« avant» s'appelle l'imaginaire. Nous la prenons souvent pour le réel que notre imaginaire redoublé s'acharne à confirmer.
Par contre, comme me disait récemment une amie, « on peut guérir et mourir ». Guérir revient à vivre dans le déroulement du temps, consentir à ce qui nous arrivé au long de notre histoire
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