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Critiques de Zolma (24)
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Amères thunes

Les bibliothèques permettent de faire de jolies découvertes. Si j’ai choisi ce livre, c’est avant tout sur le nom de son éditeur, Krakoen, que j’apprécie beaucoup. Le sujet m’intéressait aussi, parce qu’il a été souvent traité, pas toujours avec bonheur : les manières de gérer le personnel afin d’accroitre les bénéfices dans la grande distribution.

Les premiers chapitres nous comptent avec justesse et sobriété cette dégringolade – ou comment un bon manager qui veut gagner plus sait jouer de toutes les ressources dont il dispose non pour améliorer les choses, mais pour tout détruire.

La suite est presque un cauchemar rêvé. Rien n’est épargné à Rémy, sans pour autant tomber dans le misérabilisme. Après tout, il a encore un toit sur la tête, de quoi se nourrir, si ce n’est qu’il est plongé dans une profonde dépression. Retrouver un métier ? Qui embauche un chômeur de plus de 45 ans ? Retrouver l’amour ? Il faut déjà s’aimer un peu soi-même pour aimer l’autre.

Le casse, c’est presque un rêve, le rêve de tous ceux qui se sont fait flouer. Et Rémy a sacrément de bonnes idées pour mener les choses à bien. La suite n’est pas mal non plus, et Zolma mène son intrigue avec beaucoup de talents, jusqu’à un dénouement … des plus logiques. Reste à savoir laquelle.
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Mistral cinglant

Deuxième enquête de Lily Verdine (Croisière jaune est la première) et c'est toujours aussi drôle et plaisant à lire
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Croisière jaune

Un polar made in France et de grande qualité. Le personnage principal est drôle, on ne s'ennuie pas un seul instant. A lire pour l'intrigue mais aussi pour passer un bon moment
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Le noyé du Gois

Intrigue prenante, de l'humour et de la dérision, un personnage de flic attachant.

L'auteur nous transporte dans un environnement superbement décrit qui donne envie d'aller s'y balader. C'est un excellent polar de société que je conseille vivement.

Le passage de Gois est un endroit magique que l'auteur utilise pour y placer son intrigue ce qui donne à l'ensemble un côté mystérieux supplémentaire.
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Sprint à mort

Autant dire tout de suite que cela n'a pas été un coup de coeur ni une lecture agréable. Et quand je n'aime pas, cela se voit !!!! ^^



Déjà, la course, le demi-fond et moi cela fait 3 !!! Ensuite, la couverture n'est pas d'une beauté extraordinaire. Je sais qu'il ne faut pas se fier à la couverture... Mais bon, tout commençais mal.



Nora est une jeune fille à fond dans le sport. Je l'a trouve d'ailleurs un peu trop naïve. Je pense que le texte aurait du être à la première personne du singulier pour lui apporter du relief. Ensuite son coach, Michel, en fait BEAUCOUP un peu trop avec ses histoires et légendes sur l'athlétisme.



Franchement, j'ai très vite décroché... Peut être à cause de mon âge. Je suis trop mûre pour ce livre.



D'autre part dès le début, on sait la fin. Juste en lisant le titre de chaque chapitre, nous comprenons toute l'histoire.



En plus, ce livre est classé comme un polar alors que, pour moi, ce serait une première enquête et encore....



Si vous ne l'aviez pas comprit, je n'ai pas aimé ce livre !!!
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Mistral cinglant

Désolé mais je n'arrive pas à continuer. Stop page 163.

Pour la forme: Lily Vardine, détective en dépression prend des vacances sur les conseils de son doc. Elle retourne en Provence, sa terre d'enfance, chez Simon son père d'adoption. Dans une ferme qui sert d'auberge de vacances. Un incendie à lieu à proximité. L'enquête commence. Les suspects, pas aussi nombreux que les vignes de la région, mais présent en suffisance. Il y a de quoi pour une bonne intrigue. Cependant. Le ton blazé, cinique, comique et marrant, plein d'images n'a pas suffit a me subjuguer. Dans l'ensemble c'est une succession d'impressions de Lily, la pessimiste, genre carnet intime. L'essentiel c'est l'enquête, sa réflexion, sa façon de procéder. Mais pour moi il y a un manque d'ambiance, de suspens, d'atmosphère qui aurait pu donner de la vie dans l'histoire. Sans les marmonements de la détective ça ressemblerait presque à un rapport de police. Finalement, je ne comprends pas un comportement du personnage qui prétend être rarement commandé par sa conscience. Arpès, souvent d'ailleurs, elle a une intuition, un sentiment inébranlable, une conviction pour agir d'une certaine manière. C'est quand même en toute conscience qu'elle agit. N'est-ce pas contradictoire ? Par exemple: Prenons deux individus. Triste. D'instinct un être humain à les larmes qui coulent quand il est triste. Pourtant un de mes personnages triste pleure et pas l'autre. Ce n'est plus de l'instinct mais un certain niveau de conscience qui les font réagir différemment, en fonction de leur approche du monde, face à un même évènement. Donc être persuadé qu'on agit par instinct sans que la conscience commande ce qu'on doit faire est faut. On agit en toute conscience et non par instinct. Non ?
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Papy blues

Il en est bien conscient Gaspard, pensionnaire depuis quelques semaines de la maison de retraite Foyer du Roussillon, nommée également Maison de l’Avenir, non loin de Collioure.



Plusieurs causes à cette décision que l’on ne prend souvent que poussé à l’extrême en attendant une place libre au cimetière local. D’abord il vit seul depuis longtemps, sa femme ayant déclaré forfait par maladie. Et puis l’arthrose, c’est pas rose, et un genou en capilotade, pour passer les vitesses, ce n’est pas l’idéal. Cela grince de partout, surtout le genou. Enfin, comme son ami Charly, depuis près de soixante-dix ans, connu sur les bancs de l’école secondaire voire tertiaire, avec lequel il a commis de sacrées parties de rigolade quand ils étaient jeunes, lui a fait un signe, il s’est résolu à le rejoindre.



Alors à quatre-vingt-six balais déplumés, Gaspard s’est résolu à rejoindre le mouroir. Au moins il peut parler du bon temps avec Charly dont les enfants sont dispersés, comme ceux de Gaspard. Et encore, ils n’ont pas à se plaindre, car dans le pavillon voisin, ce sont les perturbés de la comprenette qui y sont logés. Eux ça va côté neurones.



Il a fallu à Gaspard le temps de s’habituer à sa nouvelle résidence, heureusement Charly est là et la défection inopinée d’une résidente lui permet de s’assoir pour les repas à la même table que son copain. Car se faire de nouvelles connaissances n’est pas aisé. Gaspard fait ainsi la connaissance de sa nouvelle voisine de réfectoire. Hélène ! Elle est belle Hélène, et elle ne le prend pas pour une poire. Et comme elle est amie avec Charly, les présentations sont vite faites.



Ils se trouvent des affinités et passent de plus en plus de temps ensembles. Elle est plus jeune Hélène et le temps ne semble pas avoir de prise sur son physique, ni sur son caractère. Donc les deux nouveaux amoureux s’isolent souvent sur un banc, parlant de ci et de ça, de tout et de rien, s’attirant les regards jaloux des autres pensionnaires ou amusés des employés.



Et puis un matin, Gaspard est alerté par l’affairement des soignants et la présence de quelques flics et du capitaine de gendarmerie, Stanislas Wokcjak. A son grand émoi il apprend qu’Hélène a été assassinée durant la nuit, d’une balle de revolver. Ses bijoux et l’argent liquide qu’elle possédait ont été dérobés. L’intrus a grimpé jusqu’à sa chambre par l’extérieur. Son dernier amour est parti et Gaspard ressent plus qu’un vide. Un gouffre sentimental qu’il va essayer de combler en tentant, avec l’aide de Charly, de retrouver le coupable, et lui faire subir la vengeance du talion.



Les deux amis, malgré la présence du capitaine de gendarmerie et ses mises en garde, se mettent en chasse comme deux vieux épagneuls catalans. Au début ils pensent que le personnel, du moins un des membres, pourrait être le coupable, puis leur enquête va diverger tout en livrant au capitaine de gendarmerie des éléments d’informations qui leur semblent capitaux mais sans plus. D’autant que d’autres personnes dites du troisième âge, les seniors selon les bien-pensants, les vétérans à mon avis, sont trucidées de la même façon mais pas avec la même arme.







Dans un contexte policier, Jérôme Zolma s’attache à visiter une maison de retraite pour personnes encore à peu près valides physiquement et possédant toute leur tête, presque. Car quelques dérapages peuvent exister, et dans ce cas, c’est direction le pavillon voisin, où survivent les rescapés d’Alzheimer et de Parkinson réunis. Pas pour longtemps.



Alors la description de ce milieu, que nous sommes tous plus ou moins susceptibles d’intégrer, sauf si un membre de la famille daigne s’occuper de leurs ascendants décrépits, cette description n’est pas trop rébarbative. Car il faut savoir rendre hommage au personnel soignant, la plupart du temps notre ire devant se porter sur les responsables, les actionnaires et les contrôleurs de gestion, les responsables du personnel, qui font tout pour réduire au maximum les frais.



Ceci nonobstant, et en attendant de se déplacer à trois pattes, voire quatre quand les rhumatismes et l’arthrose nous démantibulent la carcasse et qu’il n’y a pas encore de Décryp’Oil efficace pour résorber la rouille des articulations, c’est ce côté émouvant qui suinte de ce roman lequel pourrait être un roman d’amour si les dégâts des os ne passait pas par là.



Si, en fin de compte et de conte, il s’agit bien d’un roman d’amour et d’amitié, que ce Papy Blues, ce rapprochement, plus ou moins charnel, qui enjolive les derniers jours, allez, ne soyons pas pessimistes, les dernières années, de ceux qui ne peuvent plus que regarder derrière eux, l’avenir étant bouché, mais espèrent quand même. Et c’est bien par amour que Gaspard va tenter de résoudre ce meurtre, avec ses faux pas et sa canne, ses tergiversations, ses fourvoiements, ses supputations plus ou moins farfelues surtout lorsqu’il s’agit de mener l’enquêteur accrédité par l’Etat dans des impasses.



Mais émergent de temps à autre quelques traits d’humour, noir je le concède, mais quand même, cela fait du bien et déride. Un sujet délicat traité avec pudeur.






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Mistral cinglant

Je n'avais pas trop aimé Croisière jaune, du même auteur, mais j'avais aimé Amères thunes, lu voici quelques années. J'ai donc lu un troisième livre de Zolma et je dois dire que j'ai bien aimé celui-ci.

Ce que j'ai apprécié dans ce livre est que Lily a vécu une tragédie à la fin de Croisière jaune et qu'elle ne s'en est pas remis en deux temps, trois mouvements, comme c'est trop fréquemment le cas. Elle n'est pas suicidaire, non, elle est dépressive, ce n'est pas la même chose, et plutôt que de passer l'hiver à Paris, son ami et médecin (dans cet ordre) lui prescrit de changer d'air. Lily prend alors la route de la Provence, lieu où elle a grandi. Nous en découvrons ainsi un peu plus sur sa jeunesse, sur les événements qui l'on construites et ont fait d'elle cette jeune femme qui n'a pas vraiment confiance en l'ordre établi. Elle retrouvera aussi des connaissances de jeunesse, restés tels qu'ils étaient ou bien largement amochés par la vie.

Bien sûr, les vacances n'existent pas réellement pour une détective - en doutiez-vous ? Elle est chargée par un assureur qui n'a pas vraiment envie de payer l'assurance d'enquêter. Un accident est vite arrivé, la prime d'assurance nettement moins rapidement. Si Lily accepte d'enquêter ce n'est pas parce qu'elle s'ennuie, ce n'est pas parce qu'elle n'aime pas aider Simon ou s'occuper du chien, c'est parce qu'un homme est mort, et que cet homme ne pèse pas très lourd dans la balance parce qu'il était kabyle. Oui, le livre nous parle aussi de racisme ordinaire et de justice à deux vitesses (pour ne pas dire absence de justice).

Ce qui pourrait ne sembler au départ qu'un fait divers avec dommage collatéral se révèle être bien plus complexe et plus profond. Si Lily Verdine a des méthodes tout sauf orthodoxes pour enquêter, elle a en face d'elles des adversaires qui ne font pas dans la dentelle. La musique n'adoucit pas toujours les moeurs.
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Mistral cinglant

J'ai pris ce livre un peu par hasard, pour deux raisons : un, c'est un polar des éditions Jigal, qui publient l'excellent Maurice Gouiran, ce qui témoigne d'un certain goût dans le genre, deux, la gouaille marseillaise, les reparties à la méditerranéenne me dépaysent. Le résultat est à la hauteur de ces deux enjeux, le livre se lit vite et sort du quotidien. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, même dans le genre, mais un bon moment de détente.

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Lily en eaux troubles

Zolma le sudiste aime à camper Lily Verdine sur ses terres. Cette fois, sa jeune détective privée abandonne sans répugnance Paname pour venir trainer entre Avignon et Montpellier.

Lily Verdine, sorte de Nestor Burma en guêpière, se trouve en effet recrutée par une veuve de fraîche date. Une vraie veuve, jeune et triste, qui refuse la conclusion des gendarmes quant à la mort de son époux. Pourquoi celui-ci se serait-il suicidé ? Pas d’ennui d’argent, pas d’ennui de travail, au contraire. Ménage heureux, tranquille petite vie middle class en voie de sauter dans le confort matériel des vrais riches.

Lily creuse. Trouve des maîtresses, putes ukrainiennes ou jeune collègue… L’image du mort s’écorne. Faut-il prévenir la veuve ?

La suite sur mon blog
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Le noyé du Gois

Je ne connaissais pas Jérôme Zolma, mais il en est à son quinzième roman dont certains déjà avec Axel Monge. C'est un flic qui la joue souvent en solo et aux limites des procédures mais souvent du mauvais côté, celui qui génère des remarques voire des sanctions de sa cheffe. Néanmoins ses méthodes permettent à l'enquête de faire des bonds ou de se mettre sur le bon axe.



Très bon polar avec des intrigues qui vont se recouper comme de bien entendu, mais rien d'artificiel, tout coule naturellement. En plus d'être un flic qui fonctionne à l'instinct, Axel Monge fait des constats, pas toujours agréables à lire, mais sans doute vrais en grande partie : "Toi aussi tu verses dans le délit de sale gueule." lui dit son collègue Jipi. "Les nations s'étaient spécialisées : l'Amérique du Sud gérait la coke, le Maghreb, le cannabis et les ressortissants de l'Est appréciaient les escroqueries de tout poil, dont les entourloupes numériques. Quant à nos amis asiatiques, ils étaient familiers des contrefaçons. Les Corréziens traficotaient le cèpe, les Lotois la truffe et les Suisses quant à eux, conservaient la main-mise sur la délinquance financière qui rapportait bien plus que tout le reste réuni et demeurait nettement moins réprimandée." (p.129)



Tout cela est bien mené, une pointe d'humour, des dialogues bien pensés, des descriptions des lieux, personnages ou situations dans une écriture fluide, parfois orale, c'est Axel Monge qui est le narrateur. A l'occasion, je remonterais bien dans la vie d'Axel et lirais très volontiers ses aventures précédentes.
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Amères thunes

Zolma délaisse son héroïne Lily Verdine pour signer un sixième polar

Mais alors "Amères thunes " ça nous raconte quoi :

Rémy Baugé bosse pépère dans un hypermarché. Mais les méthodes du nouveau manager, un jeune, se révèlent brutales et insupportables. Rémy décide de taper dans la caisse et de casser le coffre. Las, il engage des pieds nickelés...

Sur un sujet grave, Zolma a écrit un très bon polar léger. Pourtant on sent bien ici poindre une pointe d'ironie et de causticité derrière l'humour. Un polar dans lequel justement l'humour et le drame s'entremêle et se côtoient. Zolma nous offre une vision douce amère et lucide des rapports sociaux. Pour autant tout ici est fait pour passer un agréable moment de lecture.


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Lily en eaux troubles

La détective privée Lily Verdine est sollicitée par une jeune femme pour élucider ce qui semble être le suicide de son mari, un certain Thierry Vuillet, chimiste exerçant ses activités dans les environs d’Avignon.

Lily Verdine, secondée par son ami Phil, et Victor, le médecin en rupture de ban va enquêter sur des entreprises criminelles déversant leurs produits toxiques dans les rivières et n'hésitant pas à tuer quiconque se mettra en travers de leur chemin.



Un polar qui a tout pour me ravir. Un polar engagé comme son auteur et son héroïne un poil contestataire, la belle et délurée Lily .Lily qui ne lâche rien, une vraie battante, une teigne même parfois pour notre plus grand plaisir.

Et puis chez Zolma on aime aussi la verve, le ton acerbe, caustique, on aime aussi son humour et son écriture qui chante. .Il dénonce ici au nom du sacro-saint profit, les pires infamies que l’homme puisse infligé à sa planète. Et ce petit polar écolo est une vraie réussite.

Bref un bien beau cocktail qui donne la pêche.

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Croisière jaune

Je n’ai pas grand chose à dire sur ce livre, si ce n’est qu’il se passe à Montauban, dans le Tarn et Garonne, département crée par Napoléon pour remercier ses fans. Les poulets sont coriaces, dans ce département.

Je n’ai rien contre les détectives privées, je trouvai intéressant de rencontrer un tel personnage, si ce n’est que Lily passe son temps à se plaindre et à jouer de malchance, pire que Nestor Burma qui se fait systématiquement assommer à chacune de ses enquêtes. Pour être sincère, Lily attire les ennuis comme d’autres les moustiques, et ils sont nombreux.

Le récit m’a semblé être rétrospectif, puisqu’elle commente ses actions et les conséquences désastreuses qu’elles ont eues pour son enquête et pour sa vie. Cela a un peu parasité le déroulement de l’intrigue, qui commençait de manière très classique, pour finir d’une manière qui ne l’est pas du tout. De même, le titre est volontairement trompeur. La « croisière » qui donne son nom au titre est tout sauf de tout repos.

Il est tout de même un personnage que j’ai aimé : Victor, le médecin, ami de Lily et philanthrope complet, bref, le genre de personnes que l’on aimerait croiser dans la vraie vie, au contraire de Pradelles, le mari volage, et pas que.
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Sprint à mort

Un roman sur le dopage mais surtout sur l'amour du sport! Le tout avec du suspense sur fond d'enquête.
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Pas volé, trouvé

Johan mène une vie tranquille auprès de sa mère divorcée, et de son père qu'il voit régulièrement. Mais le jour où il se fait voler son portable par un jeune Rom, à Paris, il est puni par sa mère, vexé de s'être fait avoir par un gamin, et jure de retrouver son portable. Il va retourner au même endroit observer le manège de l'enfant et de son grand frère et même les suivre jusqu'à leur camp installé sous une bretelle d'autoroute; Ce qu'il va voir va le bouleverser, mais il va aussi se mettre en danger...





Une histoire menée vivement, un jeune auquel on peut s'identifier, un contexte actuel douloureux, tous les ingrédients sont présents pour faire un récit plaisant et vivant.
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Lily en eaux troubles

Après avoir découvert l’année dernière Maurice GOUIRAN aux Editions JIGAL et être tombé sous le charme de sa plume et de son sens de la narration, me voilà à faire la connaissance d’un second auteur de cette sympathique maison d’Edition marseillaise qui , sous le dynamisme de Jimmy GALLIER, fait rayonner à travers l’hexagone l’écriture pleine de soleil des auteurs du sud.



Zolma, c’est son nom, signe avec « Lily en eaux troubles » son troisième roman. Je n’ai donc pas lu ses deux premiers opus, mais son personnage féminin autour duquel il bâtit son histoire semble être récurrent dans son œuvre. Elle s’appelle donc Lily….



Lily est détective privée. Indépendante et sûre d’elle, elle trace son sillon dans un métier où elle doit pousser des coudes pour se faire une place au milieu de ses confrères masculins. Cahincaha sa petite entreprise parvient à s’inscrire dans l’univers de la profession. Ses dernières affaires lui permettent même de regarder l’avenir sereinement. C’est sans doute pour cela qu’elle accepte finalement de s’occuper d’une femme qui la sollicite depuis Avignon, pour enquêter sur le suicide de son mari.



Cécile Vuillet est en effet effondrée depuis la mort de Thierry, son compagnon. Chimiste et co-fondateur d’un laboratoire florissant qui ne cessait de prospérer et de grandir, Thierry s’est en effet donné la mort en se pendant dans un cabanon abandonné.



Pour sa femme, cela n’est pas concevable. Mais pour les proches, il est souvent difficile d’admettre la réalité crue d’une souffrance qu’ils n’ont pas su deviner.



Même pour Lily les faits ne semblent pas démentir la théorie des policiers qu’elle ne manque pas d’interroger.



Tout semble donc coller, et même l’examen du lieu où Thierry s’est donné la mort ne recèle pas le moindre indice pouvant remettre en cause la version officielle. Pourtant, un ou deux petits détails taraudent l’esprit de Lily. Et ces détails, ces petits grains d’alluvion, vont finir par gripper un raisonnement jusque là parfaitement cohérent. Et le voile que va finir par lever Lily mettra au jour une affaire des plus sombres.



Entourée de son ami Phil, un anar de la première heure, et de Victor un médecin à la retraite, Lily va en effet commencer à remuer une boue nauséabonde et putride.



Car très vite au suicide de Thierry s’ajoute la disparition inquiétante de prostituées biélorusses. Et quand on retrouvera le corps sans vie de l’une d’entre elles, c’est Victor , qui était chargé de sa surveillance, qui se retrouve accusé de meurtre et incarcéré.



L’histoire se complique donc pour Lily. D’autant qu’elle s' amourache comme une midinette de Werner Ruiz, le Pdg de la société que Thierry avait fondée avec lui. Beau gosse et avenant, un homme qui a eu la bonne idée de rester célibataire, et d’avoir le bon goût de ne pas être insensible à son charme. Notre détective ne tardera pas à occuper l’appartement du beau célibataire.



Entre disparitions, meurtres, chantage et pollution industrielle, Lily navigue dans des eaux potentiellement dangereuses.



Autant Maurice Gouiran s’attache à explorer les recoins obscurs de notre histoire, autant Zolma s’intéresse lui aux faits de société. Il nous livre ici un roman de bonne facture, bien ficelé.



Cependant, alors que Maurice Gouiran avait su m’embarquer dans son histoire, Zolma lui ne parvient pas vraiment à me faire lâcher prise et à m’emporter à la suite de son personnage principal.



Pourtant indiscutablement cet écrivain a une belle plume, un sens de l’humour redoutable et le portrait qu’il dresse de ses personnages est pour le moins original et captivant.



Mais est ce parce qu’il s’attaque à un sujet déjà mainte fois traité, par la télé ou le cinéma en général ou par la littérature en particulier ? Est-ce parce que certains rouages de son scénario sont assez prévisibles que j'ai eu du mal à me plonger véritablement dans ces eaux troubles?



Pourtant le sujet reste d'actualité. Il n'y a qu'à faire une petite recherche sur un moteur de recherche pour découvrir cette réalité que ne manque pas de dénoncer l'auteur dans son roman.



En tout cas, malgré cette petite réserve, je ne regrette pas la découverte de l’auteur ni de l’aventure qu’il m’a proposée. Le talent est là, c’est certain, et je ne me suis pas ennuyé à sa lecture.



Un roman solide et efficace, très bien maîtrisé, trop peut être, mais suffisamment bon pour qu’il me donne envie de découvrir les autres romans de Zolma.
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Mistral cinglant

"Mistral cinglant" reprend l'héroine du précédent roman de Zolma, "Croisière jaune" : Lily Verdine.

Quand elle déprime, la Lily, il ne faut pas s'attendre à ce qu'elle soigne son mal en maison de repos. C'est pourtant ce que lui prescrit Victor, son médecin anar. Et elle accepte ! Mais bonjour le repos... A peine débarquée dans le midi, la voilà partie ! Une usine brûle et son gardien avec : en avant Lily !

Peu importe l'intrigue, même si elle est ici très bien ficelée : le bouquin regorge d'expressions pittoresques, drôles et estampillées Zolma. Un régal. Lily, attachante, râleuse, un peu garçon manqué, mais qui plait aux hommes, n'a pas sa langue dans sa poche et c'est tant mieux !

Un bon polar comme je les aime : qualité d'écriture, humour, une intrigue qui tient la route.
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La belle du Gévaudan

Polar trouvé un peu par hasard lors d'une brocante, j'ai d'abord été surpris par l'écriture, fluide mais que j'ai trouvé plutôt familière

.

J'ai vraiment eu du mal à rentrer dedans et il m'a fallu pas loin d'une centaine de pages avant de trouver un réel intérêt à la poursuite de cette lecture, l'intrigue aidant.



En parlant de l'intrigue, bien qu'elle ne soit pas vraiment si originale, elle a le mérite de nous garder en haleine la dernière moitié du livre !



En bref, un polar qui se termine assez aisément mais qui ne me laissera pas un grand souvenir.
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Lily en eaux troubles

Thierry est un chimiste à qui tout réussi. Une carrière ascendante, un laboratoire de recherches qui fonctionne très bien, une épouse aimante.

Et pourtant il se suicide.

Sa veuve effondrée ne croit pas à la thèse du suicide et demande à Lily une détective privée haute en couleurs d 'enquêter.

Et voilà Lily accompagnée de ses deux comparses Phil et Victor qui commence à nager en eaux troubles et à découvrir des indices pas très reluisants.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Lily et j'ai même commencé à imaginer qui pourrait interpréter cette Lily si ce polar était adapté en série.

Je ne connaissais pas Zolma mais son humour et son style me donne de lire un second livre de lui et surtout de retrouver Lily.



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