(Mort de Julien). Une fois que tous, de part et d'autre, ont engagé le combat, l'empereur, qui va trouver les officiers supérieurs et les commandants de détachement puis se mêle à la foule des soldats, est frappé par une épée au plus fort de la bataille, placé sur un bouclier et transporté dans sa tente ; il survécut jusqu'au milieu de la nuit, puis mourut, alors qu'il n'était pas loin d'avoir complètement détruit l'empire perse.
III-29-1, p. 49
Note 50 p. 111.
Il me faut ensuite dire encore un mot sur la traduction anglaise de Buchanan-Davis, souvent critiquée dans mes notes. Par son manque de précision, sa fidélité passive dans les passages difficiles à la traduction latine de Leunclavius, ses nombreuses erreurs et enfin par le caractère extrêmement indigent de son introduction et de ses notes, elle révèle que ses auteurs ont une connaissance aussi chancelante du grec que du monde de l'Antiquité tardive. Il convient donc de mettre les lecteurs anglophones en garde contre cet ouvrage, qui n'est pas du tout de nature à guider correctement des utilisateurs peu au courant des problèmes que soulève l'Histoire Nouvelle au travers des fondrières de ce texte insidieux.
Mais les guerres civiles de Marius et de Sylla, de César et de Pompée, ayant changé le gouvernement, ils déférèrent l'autorité souveraine à Auguste, sans considérer que c'était mettre l'espérance des particuliers et la fortune publique entre les mains d'un seul qui, qu'il veuille bien ou mal gouverner, ne pouvait pourvoir à tous les besoins des provinces éloignées, ni choisir des gouverneurs qui répondent toujours à ce qu'on attendait de leur probité et de leur sagesse, ni qui sachent s'accommoder aux inclinations des divers peuples. Ils ne savaient pas même s'il n'outrepasserait pas les bornes de la puissance légitime ; s'il n'affecterait pas une domination tyrannique
(408, mort de Stilicon, prince barbare, protecteur de l'Occident romain). ... Stilicon fut conduit à la mort ; les Barbares, les serviteurs et par ailleurs les familiers qui l'entouraient (ils constituaient en effet une foule nullement médiocre) s'apprêtant à l'arracher à son sort, Stilicon, par toutes sortes de menaces effrayantes, les détourna de cette entreprise et tendit en quelque sorte la gorge à l'épée ; parmi tous ceux pour ainsi dire qui exercèrent le pouvoir à cette époque, il fut le plus modéré.
V-24,5
Aux Palmyréniens qui le consultaient pour savoir s'ils s'empareraient du pouvoir en Orient, le dieu répondit en ces termes :
"Sortez de mon sanctuaire, hommes trompeurs et malfaisants qui offensez la race glorieuse des immortels."
A ceux qui s'informaient sur l'expédition d'Aurélien contre les Palmyréniens, le dieu rendit cet oracle :
"Seul, à la tête de nombreuses colombes, un faucon dirige la plainte glacée ; cependant celles-ci tremblent devant leur meurtrier."
p. 49