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3/5 (sur 11 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal (Québec) , le 27/09/1876
Mort(e) à : Montréal (Québec) , le 22/04/1941
Biographie :

Ægidius Fauteux est un journaliste, bibliothécaire, essayiste et historien québécois.
Lorsqu’il commence ses études en droit, il est frappé par l’absence totale de bibliothèques publiques à Montréal. Dès 1901, il publie des articles pour la création d’une bibliothèque publique à Montréal.
Ægidius Fauteux est l’un des premiers professeurs de l’École de tourisme de l’Université de Montréal, crée en 1925, sous la direction de Victor Morin (notaire), afin de former des guides touristiques.
En 1932, il inaugure les cours en français de bibliothéconomie qui se donnent à McGill et il est un de fondateurs de l’association de bibliothécaires du Québec.
De 1928 jusqu’à sa mort, Ægidius Fauteux exerce les fonctions de président de la Société historique de Montréal, où il succède à Victor Morin.
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Source : wikipedia
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Bibliographie de Aegidius Fauteux   (11)Voir plus

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Le grand ordre chevaleresque fondé par Louis XIV a pourtant occupé une trop belle place dans notre histoire canadienne pour que nous n'apprenions pas à le connaître un peu mieux, tous tant que nous sommes. Je veux essayer de réparer un peu de l'oubli dans lequel il est injustement tombé en retraçant au moins à grands trait sa magnifique histoire.
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Mais il faut se souvenir que Jean Nicolet, au lendemain de son retour du lac Michigan, en 1635, s'était définitivement fixé aux Trois-Rivières. Il avait alors tout près de 40 ans et, lassé sans doute de ses longues courses, il lui sembla que le temps était venu de prendre quelque repos, de se créer un foyer. Pour se mieux enchaîner et pour se prémunir en quelque façon contre sa toujours vivante passion des voyages, il alla jusqu'à prendre femme deux ans plus tard, vers 1637, en la personne de Marguerite Couillard, une gente bachelette de douze ans. C'est vraisemblablement vers cette époque de son établissement que Jean Nicolet songea à se composer une bibliothèque. Il ne prévoyait pas qu'il périrait bientôt victime de son dévouement, au cours d'une tempête, devant Québec, et il ne songeait qu'à occuper ses loisirs de coureur des bois en retraite.
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Tout prédestinait Québec, centre politique et siège du Gouvernement, à être la porte d’entrée par laquelle l’art typographique se fraierait un chemin dans la province du Canada. Brown et Gilmore, lorsqu’ils décidèrent d’émigrer de Philadelphie vers le Nord en 1764, ne pouvaient manquer d’y être attirés. Il était tout aussi naturel que Montréal devînt, en peu de temps, la deuxième étape de cette marche irrésistible au progrès. Même à cette époque, la future métropole du Canada laissait prévoir le brillant avenir qui l’attendait comme centre d’affaires; déjà prête pour tout genre d’activité, elle n’attendait que le moment favorable qui la doterait d’une presse à imprimer. Elle l’eut enfin, douze ans après Québec, en l’an 1776.
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L'imprimerie qui multiplie indéfiniment les signes de la pensée et les rend impérissables, est incontestablement l’une des plus fécondes et des plus merveilleuses inventions des temps modernes. Elle est la dernière des trois phases qui ont marqué les progrès de l’expression humaine. De même qu’après de longs siècles l’écriture s’est superposée à la parole, elle a fini par se superposer à son tour à l’écriture.
Certains sont même allés jusqu’à dire que l’imprimerie, par la grandeur des conséquences et par l’abondance des résultats, est de beaucoup supérieure à toutes les autres découvertes, et même à celle de l’Amérique.
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Dans toute l’histoire de l’imprimerie, nous ne connaissons rien qui dépasse l’ingéniosité et la persévérance de James Evans, ce courageux pionnier. Lorsque, après un an ou deux de séjour à Norway House, il eût enfin complété ce fameux syllabaire qui sert depuis aux apôtres de toutes les dénominations pour l’évangélisation des Cris, il ne lui restait plus pour l’utiliser qu’à se procurer une presse et des caractères appropriés. Mais la Compagnie de la Baie d’Hudson, pour les raisons que nous avons dites déjà, n’avait pas le même enthousiasme pour l’introduction de l’imprimerie, et, comme elle avait pratiquement le monopole du transport du côté de l’Ouest, elle se défendit, vis-à-vis d’Evans, comme elle l’avait fait en 1834, vis-à-vis de M. Belcourt, sur le poids excessif du matériel. Mais le missionnaire méthodiste était déterminé à ne se laisser arrêter par aucun obstacle. Il commença par découper en petites feuilles de l’écorce de bouleau et sur ces feuilles, avec de la suie des cheminées pour encre, il écrivit en caractères ses premières hymnes et ses premiers versets de la Bible.
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L'imprimerie canadienne est fille de l’imprimerie américaine et sa naissance date à peu près exactement du milieu du 18e siècle. Pendant les cent cinquante années qu’elle a fleuri sur ce continent, la civilisation française a accompli des gestes dont l’influence heureuse subsiste encore, mais à travers tant de manifestations brillantes de sa vitalité, l’on n’en distingue pas moins une lacune qui étonnera toujours. Jusqu’à la fin, en effet, et alors que tout, autour d’elle, sous la poussée d’une fermentation progressive des idées, s’ouvrait avidement au besoin de nouveaux moyens d’expression, elle n’a eu pour traduire ses propres sentiments et sa propre pensée que la courte parole et la rudimentaire écriture. Il était réservé au génie anglosaxon, plus audacieux, plus entreprenant et surtout plus libre d’entraves, de nous apporter enfin la machine à imprimer, cette conquête suprême du monde moderne.
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C’est l’opinion commune que l’imprimerie n’a commencé dans le Canada proprement dit qu’après la conquête du pays par les Anglais. Quelques bibliographes cependant ont eu de la peine à admettre que la Nouvelle France, pendant toute son existence d’un siècle et demi, ait été constamment privée d’un secours dont se prévalaient à l’envi toutes les autres civilisations, et particulièrement celles des pays voisins. Ils prétendent qu’à tout le moins, vers la fin du régime français, une presse a fonctionné dans Québec et nous devons admettre que certains des arguments qu’ils apportent à l’appui de leur thèse ne sont pas absolument à dédaigner. L’histoire des débuts de l’imprimerie en Canada peut difficilement s’écrire sans vider d’abord cette question préliminaire qui est d’ailleurs du plus haut intérêt.
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Champlain ne semble pas avoir été dans l'occasion de faire respecter au Canada l'édit de 1626 qui y était naturellement en force. La petite poignée
de gens honnêtes et paisibles qui l'entouraient avait assez à faire de se défendre contre l'Iroquois et ne songeait pas à s'entretuer.
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Mais, sous le régime français tout entier, nous n'avons guère vu que des bibliothèques privées. Il faut attendre encore vingt ans sous l'admiuistration anglaise avant de rencontrer la première de nos bibliothèques publiques, fondée à Québec, en 1779, par le général Haldimand.
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Dès le plus jeune âge apparut chez Honoré Gervais la détermination de devenir un jour quelqu'un. Entré vers l'âge de 12 ans au collège Sainte-Marie Monnoir pour y faire ses études, il y manifesta du premier coups la même volonté opiniâtre et la même ardeur laborieuse qui devaient marquer toute son existence. Cette application jointe à un rare talent lui permit d'emmagasiner en peu d'années un bagage de connaissances plus varié et surtout plus solide que la plupart des jeunes de son âge et, à sa sortie du collège, après de fortes études, il aurait pu opter pour n'importe quelle carrière avec un égal espoir de succès. Ce fut sur la profession légale que son choix se porta et l'avenir a prouvé combien il fut sage.
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