Il se remémora ensuite l’année de ses trois ans et réalisa enfin que la joie manifestée alors par ses parents et le reste du village venait de ce que les bateaux leur avaient rendu visite cette année-là. L’année suivante, il avait vu et mangé des choses extraordinaires.
Lorsqu’il y avait une fête ou un mort dans le village, sa mère prenait du riz dans une jarre pour préparer une bouillie. Quand il avait de la fièvre, elle apportait un pot avec d’infinies précautions, y plongeait le doigt qu’elle lui glissait ensuite dans la bouche. C’était du sucre blanc, d’une douceur inimaginable, réputé pour être efficace contre toutes les maladies.