En cette nuit tiède qui annonçait le printemps il savait que seule l'histoire de ces deux hommes ferait parler leurs corps meurtris et qu'elle le conduirait vers une aventure beaucoup moins simple que celle que les journaux relateraient le lendemain
La lendemain soir, lors de la réunion de brigade, Federico nous a désigné un objectif : voler des explosifs. "Où ?" j'ai bêtement demandé. Il a répondu : "A Trontano, dans le Piémond, et tu seras le responsable de l'opération. Deux camarades t'accompagneront." Francesca, pendue au bras de Camillierie, m'a souri. Un drôle de sourire qui disait, je ne sais pas trop, "Bravo ! Tu vas réussir !" ou bien "Ma, il ne fallait pas me confier tes souvenirs de jeunesse..."
L’informatisation à outrance des services avait abouti à des conséquences inattendues : impostures, quiproquos, faux, manipulations… Une commedia dell’arte numérique qui commençait à peine.
Mais, l’empathie c’est un moyen d’éviter l’autre en lui laissant croire qu’on est son semblable.
Les romans suivent l’état d’esprit de leur créateur, et souvent avec zèle. Mais, attention, ils ont le chic pour se détourner, se cabrer, se faufiler à la moindre occasion. A l’auteur de les reprendre au lasso et de les guider vers leur fin. A moins du contraire.
Le plus facile, c'est de renoncer