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Critiques de Alberto Barrera Tyszka (16)
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La maladie

"Pourquoi avons-nous tant de mal à accepter que la vie soit un hasard?

Cette phrase qui ouvre pour ainsi dire le roman et que l'on retrouve à la dernière page est le moteur de ce livre d'Alberto Barrera Tyszka, un livre qui parle d'amour et de mort.

Andrès Miranda est médecin. Il soigne et, parfois, il annonce leur fin prochaine à ses patients. Cela fait partie de son métier. Andrès sait qu'il ne peut pas vaincre la maladie à tous les coups et que, souvent, c'est elle qui triomphe. Il a fait ce choix de toujours dire la vérité, quelles que soient l'angoisse et la souffrance de celui que cette vérité condamne. Au fil des ans, il s'est d'ailleurs peu à peu insensibilisé. Comment aurait-il tenu sans cela? Comment un médecin peut-il sans cesse cotoyer la mort sans prendre de la distance? Et puis un jour son père fait un malaise. Prise de sang, scanner, IRM. Javier, le père d'Andrès a un cancer. Il va mourir. Et cette vérité qu'Andrès a toujours défendue, cette vérité devient soudain imprononçable. Comment dire à ce père qu'il aime tant "Papa tu as un cancer"? Le monde d'Andrès et toutes ses certitudes vacillent. Car si  Andrès est un médecin rompu à ce genre de diagnostic, il est totalement dépourvu en tant que fils. Connaissait-il seulement ce père? Et n'est-il pas trop tard à présent pour lui parler?



"La maladie" est un livre sobre et grave sur un sujet tabou et pourtant universel, la mort. En moins de 200 pages, ce roman fort nous interroge sur ce que nous avons de plus intime: la peur de souffrir, celle de mourir, celle aussi de perdre ceux qu'on aime. C'est une lecture qui demande des pauses, qui nécessite de reprendre son souffle quand l'émotion devient trop forte. L'auteur nous ouvre toute une réflexion sur la fragilité de la vie mais aussi sur le désir que tout un chacun peut avoir de mourir dans la dignité. 

"La maladie est un malentendu, une horreur bureaucratique de la nature, un manque absolu d'efficacité. Tout le monde désire une mort plus efficace, qui dure une seconde, aussi surprenante que fatale. C'est un désir profond qui fait partie de la condition humaine. Presque une utopie: mourir vite."



Mais la plus belle réussite de ce roman est de faire surgir la lumière d'un si noir terreau. Car "La maladie" est un livre sur la mort, certes, mais c'est aussi un livre d'amour, l'amour entre un père et son fils. Et c'est peut-être cela que j'ai trouvé le plus bouleversant, cette relation pudique qui se dénoue enfin sur le fil de la vie. Parce qu'avant la maladie, il y a eu l'incommunicabilité, l'incompréhension, le jeune homme qui grandit et les liens qui se distendent peu à peu. Et puis les mots qui se perdent. L'amour qui ne peut pas ou plus se dire. Alors "La maladie" est aussi un livre sur le pouvoir des mots, ceux qui rassurent, ceux qui pardonnent, ceux tout simples qui disent le plus important: "Je suis là".

 

"Que veux-tu? Que puis-je faire pour toi?"

"Parle-moi, répète-t-il. Ne me laisse pas mourir en silence"

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Balles perdues

Ce court récit m'a d'abord fait penser, par son écriture sobre, à Chronique d'un Enlèvement de Garcia Marquez.

Lors d'une manifestation sanglante à Caracas, un homme effrayé est filmé par les caméras de télévision avant de tomber dans la foule. Sa famille, inquiète de sa disparition, voit les images le soir-même et met tout en branle pour retrouver ce fils, ce frère et ce mari qui fuyait la politique et les manifestations.

Une nouvelle vie s'organise: les médias s'emparent de la famille. Le frère se range du côté du gouvernement tandis que sa belle-soeur est récupérée par une radio de l'opposition, et petit-à-petit l'homme disparu n'est plus qu'un prétexte à leur nouvelle notoriété.

Dans ce récit, on retrouve le journaliste et scénariste qu'est Alberto Barrera Tyszka par ses phrases brèves et directes.

J'ai juste été très déçue par une fin en queue de poisson qui malheureusement gâche un texte déjà court.
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Les derniers jours du Commandant

Alberto Barrera Tyska est de retour en librairie. Qui ? l'écrivain vénézuélien, auteur de La maladie, un livre magnifique qui a connu un succès, euh, d'estime à sa sortie en 2010. Son nouveau roman, Les derniers jours du Commandant, évoque aussi une maladie, à savoir le cancer de Hugo Chavez qui pendant de longs mois impacta la vie politique mais aussi quotidienne au Venezuela. Ce roman choral, qui évoque parfois une telenovela, avec un grand nombre de personnages et des rebondissements fréquents, est tout à la fois un tour de force littéraire, sociologique et politique. La figure de Chavez y est très présente, comme en filigrane de toutes les existences vénézuéliennes et face à laquelle il est obligatoire de se positionner : pour ou contre. Et ce culte de la personnalité au temps des dissimulations du traitement administré au "lider" à Cuba se hissa à des hauteurs mystiques invraisemblables ! De charisme à chavisme, il n'y a qu'une lettre qui change et Barrera Tyszka, qui a par ailleurs signé une biographie de Chavez, propose une analyse très fine de l'incroyable pouvoir magnétique exercé par le Commandant sur son peuple. Les derniers jours du Commandant est avant tout le portrait d'un pays miné par la corruption, la pauvreté, la violence mais où les plus pures histoires d'amitié et d'amour peuvent aussi naître, comme entre deux jeunes adolescents qui font connaissance via internet. Malgré sa relative brièveté (à peine 250 pages) et grâce à un style délié et très vivant, Les derniers jours du Commandant mérite d'être lu aussi bien pour ses vertus romanesques que pour les informations données sur les états d'âme d'une nation au moment où son président s'éloigne vers la mort. D'ailleurs, 5 ans plus tard, le pays ne s'en est pas vraiment remis et dérive vers une déliquescence de plus en plus prononcée.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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La maladie

Il est facile de résumer La maladie, première traduction française de l'écrivain vénézuelien Alberto Barrera Tyszka. Un médecin découvre que son père est atteint d'un cancer incurable, sera t-il capable de lui dire la vérité, et comment ? Ceci est la colonne vertébrale du roman qui, sous un aspect sobre et surtout pas mélodramatique, va se révéler d'une richesse peu commune. Le style de l'auteur est précis et sans tabou quand il évoque les ravages de la maladie, il se fait subtil quant il est question des rapports père/fils, avec tous ces non dits et cet éloignement progressif de deux êtres qui ont leurs propres secrets. A ce thème central, déjà très dense, Barrera Tyszka ajoute une sous-intrigue qui met en lumière la psychologie d'un hypocondriaque qui va peu à peu contaminer l'état mental de l'assistante du médecin. Les deux histoires se répondent, sans se mêler vraiment, dans une construction d'une suprême intelligence et un climat qui n'est pas sans évoquer Gogol, voire Kafka. Et ce, avec une sorte de sérénité et de modestie dans l'écriture, qui contraste avec la douleur que chaque personnage du livre doit affronter, qu'elle soit physique ou morale. Barrera Tyszka a écrit là un livre sur la condition humaine et son caractère dérisoire sans jamais se laisser aller à une quelconque dérive pathétique ou moralisatrice. Un tour de force qui est un coup de maître.
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La maladie

Il ne sera pas dit que j'aurais laissé Traversay seul ici pour parler de ce bon roman.. D'autant plus que c'est grâce à lui que je l'ai lu .

Pour la petite histoire, je cours après Traversay depuis des années , lectures ET cinéma, et il court beaucoup plus vite que moi..

Mais je n'ai pas grand chose à ajouter à son commentaire.

Quatre personnages, quatre regards, Le médecin a, au départ, des principes et des certitudes:

"Nous avons tous le droit de savoir que notre vie a un terme fixé, une date limite ; de savoir quand et comment nous mourrons, c'est ce que j'ai toujours affirmé".

Ah.. affirmer est toujours dangereux.

J'ai trouvé ce texte très sobre dans l'émotion et pourtant poignant, assez magistral. Dans l'écriture, l'ambiance créée et les sujets de réflexion . Réflexion sur les certitudes toujours mises à mal par la triste réalité.. Réalité que ce médecin est incapable d'affronter , de la même façon ,dans ces deux histoires qui évoluent parallèlement. Et sur les difficultés de communication qui persistent , parce que dire est une chose, et vouloir écouter, puis entendre, en est une autre.





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La maladie

Livre magnifique relatant la relation entre un homme de 69 ans en fin de vie et son fils médecin.



Ce livre est bouleversant à bien des égards et assez curieusement, je ne l’ai pas perçu comme triste. Peut être n’avais-je pas suffisamment ôté ma cape d’invisibilité de médecin hospitalier?!



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Je m'attendais à un livre dérangeant, et à des passages qui me marqueraient. Mais je n'ai rien vu de toute cela. Certes, le fait de proposer une émission de téléréalité avec des SDF peut déranger, mais j'ai trouvé que l'auteur n'allait pas assez loin sur ce projet.



Il y a eu tant de livres déjà publiés sur le thème de la télé et de son manque de morale. Nous baignons dedans au quotidien et savons bien que la télé nous manipule, et que la télé-réalité en particulier, n'a de réel que le nom.



Au final, le livre parle assez peu de cette émission, et on a beaucoup de digressions, avec les deux narrateurs qui racontent chacun leur petite vie.



Celle de l'écrivain de séries à l'eau de rose n'est pas inintéressante. J'ai bien aimé les passages où il explique comment il écrit une série, toujours selon les mêmes schémas, les mêmes codes. Mais en dehors de cela, j'ai regretté des longueurs, qui font que ce livre m'a ennuyée plus qu'il ne m'a véritablement divertie.



C'est dommage. Je m'attendais plus à quelque chose de choquant, dans le style d'Acide Sulfurique de Nothomb. Mais ce n'était pas vraiment cela...
Lien : https://anaverbaniablog.word..
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Les derniers jours du Commandant

Pendant que les résultats de la dernière élection présidentielle au Vénézuela font polémique, Hugo Chávez s'en fout puisqu'il repose en paix, mais gageons que, s'il y a un ailleurs, il me manque pas de vitupérer à sa façon contre tous ces gringos qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas, alléchés qu'ils sont par l'odeur du pétrole....





Mais revenons en arrière. Juin 2011, à deux reprises le Commandant se fait opérer à Cuba, puis annonce qu'il est tiré d'affaire. La révolution bolivarienne peut continuer entre deux bulletins de santé. Certains s'en réjouissent, d'autres le déplorent. Octobre 2012, Chávez est réélu. le 8 Décembre, il repart à Cuba annonçant que c'est plutôt son cancer qui a gagné la grande élection, sans doute grâce au soutien de l'Empire yankee qui tente, au moyen de technologies novatrices, de décimer les leaders sud-américains les uns après les autres, Cuba, Guatemala, Argentine, Brésil (voir article ICI ). Puis ce fut silence radio, bien que les nouvelles se succèdent via les officiels qui informent, rassurent, rectifient, contestent les rumeurs, mais plus de Chávez à l'écran, plus de discours-fleuves. le grand vide. Enfin, le 18 Février, le "lider" rentre à Caracas mais personne ne le voit, ni lui, ni l'ambulance censée le conduire à l'Hôpital militaire. le 5 Mars son décès est annoncé (mais il serait mort fin décembre).



"Il tenait un registre qui rendait manifeste la façon dont Chávez avait, dès le début, en 2011, mis en marche la sacralisation de sa maladie."





Ce condensé chronologique va nous être distillé tout au long du roman par l'intermédiaire d'une poignée de personnages vivant à Caracas. le docteur Sanabria, cancérologue à la retraite qui se retrouve dépositaire de vidéos compromettantes, et sa femme Beatriz suivent les événements d'un oeil sceptique ; Fredy Lecuna, journaliste au chômage, voit là l'occasion de chasser le scoop qui lui permettra d'écrire un best-seller ; Andreína Mijares, exilée à Miami rentre au pays et tente de récupérer un appartement dont elle est propriétaire ; Aylín Hernández, cubaine et camarade coopérante à Caracas espére bien trouver un mari vénézuélien qui lui permettra de quitter définitivement Cuba ; Madeleine Butler, journaliste européenne qui a suivi la dernière campagne présidentielle ; Maria, une fillette de 9 ans, déscolarisée par une mère obnubilée par la violence de la ville qui vit quasiment cloîtrée dans son appartement. Et la télévision, personnage à part entière, qui fonctionne quasi en continu par ces temps d'incertitude, et dont Chávez a su faire bon usage, se rendant ainsi omniprésent dans les foyers. Son cancer va déclencher un charivari dans l'existence de chacun, et l'absence du Commandant plus encore.





"Tout cela n'est pas une révolution. C'est juste un simulacre, marmonna Sanabria sans quitter des yeux l'écran de la télévision."





Un roman choral animé qui a de quoi séduire par son air de ne pas y toucher, un ton plutôt léger utilisé pour nous décrire un quotidien pas très gai. Déliquescence d'un pays, violence et corruption, que l'on soit pour ou contre Chávez, car il faut être pour ou contre*, on est assez fasciné par l'engouement que le personnage génère. Militaire mégalomane, provocateur, démagogue, logorrhéique, il a su créer un mythe.



Le vide qu'il laisse est à la hauteur de son omniprésence. Et le talent de l'auteur réside bien dans l'analyse du charisme de ce personnage adoré ou haï. Pendant que le Commandant agonise, deux gamins tombent amoureux via Internet, se raccrochant l'un à l'autre afin de se protéger du charivari tourneboulant les adultes, ce qui ne les empêche pas de se poser la même question qu'eux. " Alors, qu'est-ce qu'on va faire ? Où est-ce qu'on va aller ? "





Le marasme actuel est la réponse et la suite logique du roman. Un joli livre, sous forme d'une émouvante balade au coeur de la société vénézuélienne tout au long de laquelle transparaît la tendresse de l'auteur pour son peuple. Un livre qui donne envie de se pencher sur le sujet de façon plus approfondie.





* Il a pu au début développer des programmes sociaux et éducatifs envers les plus pauvres grâce au pétrole, le niveau de vie du pays a été relevé et les inégalités réduites pendant une période ; il a ainsi permis à une frange de la population de retrouver sa fierté. Ses prises de positions anti-impérialistes l'ont également rendu sympathique aux yeux des divers courants de gauche et/ou altermondialistes. Mais il a été aussi l'ami de gens peu recommandables, a confié la sécurité intérieure de son pays aux Cubains, n'a lutté ni contre la corruption ni contre le narco-trafic, bien au contraire, et mené des réformes économiques désastreuses ; et s'il a enrichi surtout les militaires, il s'est mis lui aussi pas mal de pétrodollars dans les poches. Une de ses filles est actuellement la personne la plus riche du Vénézuela, 850 milliards de pétrodollars détournés dont une partie du pactole placé aux Etats-Unis, pendant que la paupérisation affecte 83% de la population (info tirée de l'article de Laurence Debray, qui n'est pas complètement neutre puisque fille d'une mère vénézuélienne et qu''elle prend le contre-pied de son ex-révolutionnaire de papa. Je rigolais en lisant sa bio sur wkpd, arf, faites des mômes ! ). Bref, comme souvent, c'est beau au début la révolution, mais ça vieillit mal et trop vite, comme toujours. Et quand ça fonctionne, on l'étouffe... Impression qu'on s'en sortira jamais, et ça m'attriste, ça m'énerve tout ce gâchis.
Lien : http://moustafette.canalblog..
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La maladie

J'ai découvert l'auteur il y a peu avec son roman "Les derniers jours du commandant", un roman que j'avais ici commenté et que j'avais adoré.



Malheureusement, le coup de coeur ne s'est pas répété avec son premier roman. J'ai été moins séduite, moins charmée par lui qui, comme l'annonce le titre, évoque la maladie, son irruption dans une famille et ses conséquences sur les relations; ici entre un père et son fils.



Qui a connu la mort d'un proche malade sait ce qu'il en est. C'est la peur, la crainte, la colère, le désespoir, la fatigue. C'est la difficulté à être avec le malade, ne pas savoir comment l'aider, l'accompagner. C'est craindre toujours les faux pas, les mauvais mots. C'est dure. Le thème est donc intéressant et l'analyse juste. Mais ça n'a pas suffit. Je n'ai pas été davantage emportée par le roman que j'ai trouvé assez pesant. Surtout, je n'ai pas compris l'histoire qui se dessine en parallèle ; une histoire qui est supposée dynamiter l'ensemble selon la quatrième de couverture mais je ne l'ai guère saisi.



En bref, le roman est intéressant mais il n'est pas pour moi un coup de coeur.
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Les derniers jours du Commandant

LES DERNIERS JOURS DU COMMANDANT d’ ALBERTO BARRERA TYSZKA

Attiré par la couverture, j’avais pensé apprendre quelque chose sur Chavez. En fait absolument rien, c’est l’histoire de 2 frères qui s’affrontent sur fond de la maladie puis de la mort du dictateur. Sans intérêt, les habituelles invectives entre pro et anti. Un livre qui s’oublie facilement.
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Les derniers jours du Commandant

Magnifique. Émouvant. Éprouvant. Désespérant. Désolant. Terriblement intéressant.



C'est le Vénézuela que l'on découvre ici. C'est la pauvreté qui la ruine, la violence qui la mine, la corruption qui la ronge et Chavez qui la domine.



C'est de sa mort que l'on parle ici. Ce sont les rumeurs qui l'entourent, le secret qui la couve. Chavez est mort? Quand? Où ? Comment? De quoi? Le régime en place ne dit mot, ne dit rien. Personne ne sait ce qu'il en est. Chavez n'est plus un homme, il est un Dieu vénéré, pleuré et prié. Chavez, cancéreux, mort, devient un mythe qu'il faut continuellement nourrir pour assurer la survie du régime "abandonné". L'absurde règne en maître.



Ce roman, découvert par hasard, est une pépite qu'il faut absolument lire car il écrit très bien l'absurdité des régimes politiques autoritaires voire totalitaires (je ne saurais designer le régime politique au Venezuela ceci-dit). Ceux-là existent et perdurent en raison de leur capacité à se mouvoir dans l'incohérence, l'irrationnel et l'extravagance. Ils s'accommodent du ridicule, toujours, et n'éprouvent jamais de honte. Ils peuvent dire et faire ce qu'ils veulent sans jamais rougir; ils dominent par la crainte et la peur; ils dominent dans un système politique verrouillé où leur discours absurde ne rencontre jamais d'opposition, de contradiction. C'est connu mais flippant.



Je vous conseille ce roman car il est tout simplement captivant.
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Les derniers jours du Commandant

Au chevet de Chávez. Avec "Les derniers jours du Commandant", plongée au cœur de la société vénézuélienne.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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La maladie

J'ai longtemps procrastiné à partager mon avis quant à ce livre, tout simplement parce que j'éprouve des sentiments grandement mitigés. La partie du fils et du père est hautement émouvante, douce, touchante et cela résonne en tant qu'être humain, leur pudeur est mirifique. Toutefois la partie épistolaire du malade obsessionnel, était selon moi, superfétatoire surtout arrivé à la fin, la déception se fait clairement jour, là où j'étais prête à recevoir un dénouement sur cette partie qui, certes traite d'une autre maladie, sous une forme insidieuse et alambiqué à cerner pour ma part dans le bouquin, et la partie cheveu dans la soupe, non attendue par la lectrice que je suis et surtout non voulue. C'est à cause de cette histoire parallèle inutile que je baisse la note, ce bouquin avec l'histoire du papa et du fils se suffisait à elle-même et aurait pu briller dans son entièreté méritée sauf qu'elle se retrouve amoindrie en qualité à cause de cette histoire que je juge inutile et lourde de fadeur, soit il aurait fallu un autre chapitre ou un autre bouquin mais le mettre à l'intérieur de l'histoire initiale, c'est selon moi une erreur majeure. L'histoire avec le père et le fils mérite un 3.5 sur 5 et l'histoire parallèle un 1 sur 5 (et encore j'hésite follement avec un 0.5...)
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À travers les histoires entrecroisées de personnages hauts en couleur, Alberto Barrera Tyszka brosse le portrait d'un pays en décomposition, suspendu aux derniers jours d'Hugo Chavez.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Un roman très étrange.



Difficile de prendre le recul nécessaire quant à ce livre, baignant à fond dans l'esprit des tele-novelas sud-américaines, qui sont assez différentes de ce qu'on peut trouver ici en matière de séries télé, les nôtres étant soit très françaises, soit américaines.



L'idée de lancer une télé réalité avec scénario n'est pas non plus très fraîche, et en ce qui me concerne, pas fédératrice. Le style de l'auteur est appréciable, mais il faut du temps pour véritablement comprendre de quels personnages il parle, changeant sans cesse de type de récit, une fois au passé, puis au présent, un moment narratif, ensuite extérieur, bref, ça change tout le temps pour symboliser les personnages, mais puisque c'est subtil, on rate parfois le coche et on ne sait plus de qui on parle.



Bref, un roman dont l'intérêt décroit au fur et à mesure, et que j'ai eu du mal à finir.
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La maladie

Un médecin doit annoncer à son père qu'il est atteint d'un cancer phase terminal.

Belle ouvrage
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