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3.25/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Parme , le 27/06/1934
Mort(e) à : Rome , le 09/09/2013
Biographie :

Alberto Bevilacqua est un poète, romancier, cinéaste et journaliste italien.

Il entame sa carrière très jeune; au début des années 1950, il commence à publier ses récits. Il adresse ensuite sa poésie à des revues comme Paragone ou Botteghe oscure.

Son premier recueil de récits, "La Poussière sur l'herbe" (La polvere sull'erba), en 1955, obtient l'appréciation de Leonardo Sciascia. Il s'établit à Rome, en 1956, où il poursuit son travail de journaliste tout en écrivant de nombreux romans. En 1961, il publie le recueil de poèmes "L'amicizia perduta" (L'Amitié perdue).

Son premier succès éditorial est le roman "La califfa" (1964). Le roman suivant "Questa specie d'amore" (Cette sorte d'amour), remporte le Prix Campiello en 1966. Bevilacqua s'occupera lui-même de la transposition de ces deux romans au cinéma ("La califfa" en 1970), remportant avec "Questa specie d'amore" le prix David di Donatello du meilleur film en 1972.

Accueilli par une critique dithyrambique en Italie où il s’est vendu à plus de 110.000 exemplaires, "Toi qui m’écoutes" (Tu che mi ascolti, 2004) est avant tout le très bel hommage d’un fils, l’auteur, à sa mère morte en 2003.

Au cours de sa carrière, Alberto Bevilacqua a reçu de nombreux prix dont le prix Bancarella 1992 pour "I sensi incantati".

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Source : Wikipédia
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Video et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

Alberto Bevilacqua : La Pâque rouge
Accoudé au zinc du café le Rostand, dans le 6ème arrondissement de Paris, Olivier BARROT parle du livre d'Alberto BEVILACQUA "La Pâque rouge". Photo N&B de l'auteurBT de la couverture du lvre. Olivier BARROT lit un extrait du livre "La Pâque rouge".

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Quand ils amenaient le taureau...

...Ceux qui avaient été quelque chose, ceux qui ne l'étaient plus, mais s'obstinaient, pauvres esprits crédules et égarés, à croire qu'ils l'étaient encore (en se disant : peut-être que la paix n'est pas une nouvelle illusion malsaine, le mot paix, écrit non plus avec le sang, mais à l'encre, sur les cartes diplomatiques des Puissants de la terre qui s'étaient entre-égorgés quand ils étaient ennemis)... Ceux qui portaient des couleurs opposées, au moment où la paix proclamée mélangeait les couleurs : les républicains pleins de morgue dans leurs amples chemises noires, les aventuriers des montagnes et des anses secrètes du fleuve, le rouge d'un chiffon au cou, qui n'avaient pas accepté la paix et persistaient à se faire la guerre... Ceux qui, pour continuer à vivre, avaient besoin de la mort des autres (en se disant : mais que fait-on d'autre, sans presser sur la gâchette, dans les salons des Sommets qui décident du destin du monde ?)... Ceux que l'idée même de l'ennemi hantait et qui étaient décidés à se venger en tuant concrètement cette idée dans les corps qui l'incarnaient pour la voir s'écrouler à terre, la bouche ouverte et les yeux écarquillés, vaguement recouverte des chiffons qui furent de couleurs opposées... Ceux qui portaient dans leur chair de légitimes crimes de guerre...
Dans le Triangle formé par l'amazonie de Delta du Pô et les villages côtiers, avant-postes des villes qui renaissaient à une vie nouvelle... Dans ce Triangle qui fut rouge non par conviction ou par foi, mais du sang versé et mêlé aux eaux claires des mille ruisseaux... Ceux qui étaient comme ils étaient parce que, depuis toujours, l'homme est une chose et aussitôt ne l'est plus, la mémoire et le présent...
... Tous ceux-là cessaient de s'entretuer et déposaient momentanément les armes quand on amenait le taureau : un exorcisme contre les crues qui avalaient toute chose, toute possibilité de paix, de guerre, dans un néant recouvert d'une eau noire de boue et rouge du sang des noyés déchiquetés par des branches pointues comme des couteaux...
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Nous étions à nouveau unis par un sentiment très pur, moi qui me cachais, et elle qui marchait en pleine lumière.Au fond, n'étais-ce pas toujours ainsi que nous avions vécu nos moments les plus intenses? Sans doute existe-t-il des sentiments si indéfinissables, qu'on ne peut que s'en souvenir. Il n'y a pas d'autre façon de les vivre.
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