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Critiques de Alden Bell (92)
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Les faucheurs sont les anges

Il y a trop longtemps que j'ai lu ce petit roman pour en faire une critique détaillée, mais je me rassure en lisant celles qui ont été postées. Ce que je puis dire, c'est que cette lecture m'a laissé un très agréable souvenir. Une des vertus de la thématique zombie dans la littérature, c'est qu'elle est si cohérente et contraignante qu'elle permet à certains auteurs de faire leurs gammes et de marquer leur originalité à l'intérieur d'un domaine codifié et où le lecteur monte sérieusement la garde. C'est réussi dans ce cas-là : l'auteur sait garder l'équilibre entre le respect nécessaire des codes du genre, et la part d'invention individuelle, cause de surprise, de charme et de plaisir.
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Les faucheurs sont les anges

Alden Bell frappe fort avec ce roman qui nous plonge dès les premiers mots dans un monde post-apocalyptique perçu à travers les yeux d'une jeune fille de 15 ans, Temple. L'originalité de ce roman et de ce personnage ? Un début totalement décalé qui installe d'entrée le ton de ce roman dans un style d'écriture qui frôle la perfection.



Nous ne plongeons pas directement dans la terreur, l'angoisse, les zombies etc...non, nous prenons le temps de découvrir le lieu dans lequel nous arrivons...nous apprenons à connaître ce personnage si atypique...nous nous délectons de moments de vie presque oniriques...



Pourquoi Temple est-elle si atypique ? Et bien, comment réagiriez-vous si un cadavre s'échouait sur la côté à quelques mètres de vous et se révélait être...un mort-vivant ? Pour la plupart d'entre nous, "prendre ses jambes à son cou" serait l'expression qui se rapprocherait le plus de notre réaction...mais ce n'est pas le cas de Temple...



Le personnage est posé, l'histoire peut enfin révéler toute sa force.







Temple vit aux Etats-Unis dans un monde ravagé et poussiéreux. Elle a grandit dans ce monde et n'a jamais connu autre chose que la vie qu'elle mène. Résignée ? Blasée par sa vie ? Non...elle se contente de survivre dans un monde plus qu'hostile et du mieux qu'elle le peut. C'est d'ailleurs tout ce qu'elle sait faire... avancer. Et pour cela, elle est prête à faire "ce qu'il faut" quand il le faut et ne semble pas impressionnée par grand chose. Droite, froide, Temple est déterminée à survivre, coûte que coûte.



Seule, elle parcourt le pays pour trouver de quoi se nourrir tout en évitant le plus possible de croiser la route des "limaces" ou "sacs à viandes" comme elle se plaît à les nommer. Dignes des zombies de la série de comics Walking Dead, ces morts-vivants sont en quête perpétuelle de nourriture et s'avèrent peu dangereux si tant est que l'on se nomme "Temple" et qu'on ait l'expérience nécessaire et indispensable pour leur échapper...



Ce personnage qui paraît si peu attachant, se révèle pourtant l'être véritablement. Comment ne pas s'attacher à cette jeune fille, extrêmement forte et courageuse qui avance, seule, conditionnée par un monde qu'elle subit et avec lequel elle a apprit à composer. Temple ne se plaint jamais...pourquoi le ferait-elle ? Pour se plaindre il faudrait regretter des choses...hors, que regretter, elle qui n'a connu que cette vie...alors elle poursuit sa route, malgré les épreuves, malgré ses craintes et ses faiblesses.



"Les faucheurs sont les anges" n'est pas qu'un simple roman de dystopie...Il est emplit d'humanité et de force. Les personnages que Temple rencontre ne se contentent pas de passer dans le roman, ils nous permettent de comprendre plus précisément qui elle est, par où elle est passée. Loin d'être invulnérable, cette jeune fille est avant tout une gamine de 15 ans qui cherche sa place dans un monde qui ne semble pas vouloir lui en faire une. Pas après pas, le lecteur la voit se questionner et réfléchir...ses actes passés sont-ils réellement justifiés ?



Les liens qui se tissent entre elles et certains autres personnages sont marquants voir poignants...bien plus que de simples dialogues, ce sont des échanges particulièrement justes qui se créent sous nos yeux, des réflexions puissantes et philosophiques sans en avoir l'air. Tout est tellement abrupte dans ce roman que le lecteur ne peut s'attendre à tant de finesse d'esprit et de délicatesse...et pourtant c'est bien de cela dont il s'agit. Malgré le thème abordé, c'est le mot qui revient sans cesse dans mon esprit : la délicatesse. La plume de l'auteur, le travail du traducteur, font de ce roman une perle d'écriture...



Je me suis attachée à Temple, à sa fragilité...malgré ses airs de dur à cuire, j'avais envie de la prendre dans mes bras et de lui dire que tout allait bien se passer...J'ai eu les larmes aux yeux, j'ai frissoné avec elle, j'ai aimé vivre avec elle toutes ses découvertes...et j'ai plus aimé encore cette candeur qui ne la lâche jamais même dans les situations les plus difficiles.



En conclusion : "Les faucheurs sont les anges" n'est pas un roman comme les autres...c'est un voyage à la fois terrifiant et magique au cœur de ce que l'Homme a de plus précieux : sa conscience.



Il se dégage une telle force de ce roman, que je la ressens toujours, plusieurs jours après avoir terminé ma lecture.



Je ne vous recommanderai pas de lire ce livre...je vous y invite chaudement comme je le ferais avec un ami...Cette histoire fait partie de celles qui ne vous laissent pas totalement indemne une fois la dernière page tournée. C'est un coup de cœur...un coup de foudre !
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Les faucheurs sont les anges

Une fois n’est pas coutume, il faut lire ce livre, non pas pour l’histoire qu’il raconte, mais pour la réflexion à laquelle il invite. Car, sincèrement, l’histoire est un peu cousue de fil blanc, et relativement peu originale. Comme dans Walking Dead, pour celles et ceux qui ont vu la série ou lu la série, les morts, un beau jour, se relèvent, et errent, à la recherche d’humains à dévorer. Pourquoi ? On ne le saura pas, et cela a en fait peu d’importance.



Au fil des pages, un certain nombre d’invraisemblances s’accumulent : Temple, quinze ans, sait conduire et, visiblement, cela ne date pas d’hier, mais on ne sait pas trop comment. Elle trouve relativement aisément des voitures qui ont suffisamment d’essence pour aller où elle le souhaite ; en faisant quelques stations-service, elle parvient visiblement toujours à faire le plein ; elle arrive à se fournir des paquets de ses biscuits préférés… Bref, le monde est décrit comme totalement à l’arrêt sur tout, sauf pour ce qui est de la production des consommables dont elle a l’usage…



Autre licence prise par l’auteur, parce que ce n’était visiblement pas son sujet : toutes les communautés, ici, sont accueillantes. Alors que, dans ce genre de situations, les autres films et livres décrivent un repli sur soi et la montée d’une méfiance, voire d’un égoïsme forcené, ici, on a l’impression d’une grande bienveillance. On voudrait y croire, mais on est en droit de douter…



De la même façon, le roman est très américain : l’auteur ne peut pas s’empêcher, semble-t-il, de voir la main de Dieu partout. Çà, pour le coup, c’est un peu agaçant, mais on peut faire avec.



Mais le véritable intérêt de ce livre est ailleurs. Il faut attendre un tout petit peu, très exactement 55 pages, pour que Temple et Moïse commencent à se parler. En fait, ce livre retrace l’affrontement entre ces deux personnages qui auraient pu s’entendre, mais se divisent sur un point d’honneur. Ils ne sont ni bons, ni réellement méchants. Ils sont violents, individualistes, mais droits. Sans spoiler la fin, ils veulent bien s’entretuer, mais cela ne les empêche pas d’avoir de l’estime l’un pour l’autre.



L’opposition est totale entre la jeune fille de quinze ans, et celui qu’elle décrit un peu comme un ours, plus âgé. Finalement, c’est le défi de faire mieux que l’autre qui les anime. Moi, cela m’a fait penser, d’une certaine façon, à ces grandes oppositions mythiques que l’on a dans Les misérables, entre un Javert et Jean Valjean, ou, plus proche de nous, à la traque de Harrison Ford par Tommy Lee Jones, dans Le Fugitif !



Ce livre dit aussi quelque chose sur le hasard. Temple et Moïse, dans d’autres circonstances, auraient pu s’apprécier, s’aimer, même, peut être, en tout cas s’épauler. Mais ils s’affrontent parce que leur rencontre, son timing, ses circonstances en ont décidé ainsi. La question est même effleurée : Temple pourrait même être la fille de Moïse, mais aucune réponse n’est donnée. Encore une fois, parce que ce n’est pas cela qui compte.



Au final, donc, malgré ses défauts et bien que l’histoire soit parfois assez peu crédible, je recommande ce livre pour ce qu’il dit de nous, de l’humain, du sens de l’honneur, et de ce que cela veut dire de respecter un système de valeur. Et ce n’est pas, me semble-t-il, une question dispensable…
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Les faucheurs sont les anges

J'ai adhéré de suite au style original de l'auteur : des retours à la ligne fréquents, aucun tirets ni guillemets pour les dialogues, rien qui distingue les descriptions des pensées ou conversations. Loin d'être linéaire et ennuyeux, cela donne une continuité aérée au roman, une fluidité que j'ai trouvé agréable.

Cela fait 25 ans que le fléau est apparu. Depuis, les gens ont appris à s'organiser, parfois en petits bastions, parfois isolés dans des maisons sécurisées, ou en groupes nomades. Les gens survivent, malgré tout. Tout n'est pas non plus gangrené par le vice, la solidarité existe encore. Mais choisir l'errance, c'est être confronté chaque jour au danger.

Temple a quinze ans. Elle se débrouille seule, est organisée, méticuleuse. Elle n'a jamais connu le temps "d'avant", les Etats-Unis sans les "limaces", les "sacs à viande", les zombies. Elle fait ce qu'il faut, tranquillement, jour après jour. Elle sait profiter des moments de calme, de la beauté de la nature.

Rien n'est excessif dans ce roman : la solitude, la cruauté, la foi. J'ai lu pas mal de romans où les zombies sont l'apocalypse mondiale, mais je crois qu'aucun ne m'a autant touché (même si L'Homme des morts de V.M. Zito est en bonne place). Et je ne m'y attendais vraiment pas, étant peu sensible aux romans dont les personnages principaux des sont adolescents qui ont tendance à être excessifs en tout (idéaux, jalousie, romantisme etc).

Temple a 15 ans dans un monde bien différent du notre, et son identité s'est forgée à travers des expériences, des rencontres et des récits qui n'ont rien à voir avec ce que l'on connaît. J'ai aussi été agréablement surprise par la plume de l'auteur, qui nous livre des descriptions de paysages désolés, de villes fantômes grouillantes de zombies très immersives : pourtant, après tous les zombies que j'ai mangé, films, séries, romans, BD, je me croyais un peu blasée et difficile à surprendre. Et bien non, Alden Bell m'a transporté dans ses terres désolées.

L'accent est souvent mis sur la beauté de la nature, que l'on trouve dans les choses simples et indestructibles.
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Les faucheurs sont les anges

le style de l'auteur est assez particulier puisque la narration se fait au présent et que le sujet principal reste « elle », comme si Alden Bell cherchait à se détacher de son héroïne, Temple, qui elle-même s'efforce de jouer les dures à cuire, sans liens ni attaches. Chose encore plus étrange : les dialogues ne sont ouverts ni par des guillemets, ni par des tirets cadratins. Au premier coup d'oeil, on dirait presque que le roman en est dépourvu, et cela m'a déstabilisée pendant quelques chapitres. Mais aussi particulière que soit la plume d'Alden Bell, elle est parvenue à me séduire.



Il plante un univers ambivalent, où l'horreur des morts-vivants et la beauté d'une nature reprenant ses droits se côtoient avec une aisance pour le moins surprenante. Il nous conte de petits miracles dans un monde où l'argent n'a plus la moindre valeur, mais le genre de miracles qu'il faut savoir contempler et apprécier. C'est un peu le rêve américain à l'envers : au lieu d'offrir la réussite sociale et pécuniaire à tous, ce monde post-apocalyptique prône un retour aux sources et le plaisir des choses simples, voire même rudimentaires. Ceux qui s'accrochent aux vestiges d'un passé révolu sont - d'après les dires de Temple - encore plus morts que les zombies.



L'héroïne est tout aussi atypique. Âgée de quinze ans à peine, elle taille sa route à coups de machette. Elle n'a pas froid aux yeux, ni la langue dans sa poche. Pourtant, on lit facilement en elle. On voit que derrière ce masque d'indifférence et ce côté sauvageon, se cache une jeune fille vulnérable, un peu perdue et tourmentée. Il n'y a qu'à voir sa rencontre avec Maury. Dès le départ, elle l'appelle « l'idiot », encore et encore, comme pour garder ses distances avec lui, émotionnellement parlant. Elle jure qu'il est un poids pour elle, qu'il la gêne et l'embarrasse, mais elle revient vite vers lui. Elle est incapable de l'abandonner à son triste sort.



Mais cette façon d'insister sur le mot « idiot » révèle d'autres choses à mes yeux. On peut y voir le reflet d'une adolescente n'ayant jamais été à l'école. Sans éducation, elle n'a pas pu apprendre à lire et donc encore moins à respecter les conventions sociales. le mot en lui-même est dur et sans concession, mais dans sa bouche, on sent dès le départ qu'il en est autrement. Il lui sert à dresser un mur entre elle et lui. Mais d'un autre côté, il l'en rapproche car elle ne connaîtra son identité que bien plus tard et il lui fallait bien un moyen de l'interpeler en attendant.



Temple est effrontée, casse-cou, rentre-dedans. Elle ne semble pas craindre grand-chose, en dehors de ce petit garçon, Malcolm, dont elle rechigne à parler. Dans cette Amérique en perdition, elle se fait son petit road-trip et parle un jargon bien marqué. Elle erre de-ci de-là et aimerait pouvoir se poser dans un des campements fortifiés de survivants… mais elle n'y parvient pas. le semblant de vie tranquille que ces derniers pourraient lui offrir ne lui convient pas, alors elle reprend la route et s'invente un nouvel objectif. Malgré son jeune âge et son sexe, elle n'a rien à envier aux grands chasseurs.



On apprend à travers son périple que les plus grands dangers viennent des vivants. Ne pas faire confiance. Ne pas s'arrêter. Ne pas lier d'amitiés. Mais continuer à rêver. Temple semble jouer le rôle de précurseur des générations à venir, qui s'adapteront bien mieux à la nouvelle face du monde. N'ayant rien connu d'autre que les limaces/zombies/sacs à viande, il leur sera plus facile de composer avec eux et de trouver un certain équilibre de vie.



Pleine de ressources, Temple devra néanmoins faire face à un colosse qui la poursuit sans relâche et rêve de la tuer pour venger la mort de son frère. Elle partira à la rencontre de différentes communautés de survivants, certaines bien attentionnées et solidaires, d'autres terriblement malsaines. Elle voyage à travers ces microcosmes et nous les décrit avec son regard d'enfant, candide et lucide à la fois. le regard d'une enfant qui a malheureusement grandi bien trop vite. Elle nous montre les différents visages de l'espèce humaine et nous brise le coeur dans un final mélancolique et assez inattendu.
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Les faucheurs sont les anges

J’ai mis un peu de temps à m’habituer au style de narration parce que tout semble écrit d’une traite: c’est-à-dire qu’il n’y a pas de ponctuation particulière lorsqu’il y a des dialogues par exemple. Mais petit à petit, je suis rentrée dans l’histoire et j’ai été charmée par ce petit bout de femme qu’est Temple, seulement 15 ans mais un caractère bien trempé.



On suit donc Temple, lorsque l’histoire commence, elle est toute seule sur une île et décide de revenir sur le continent. Le monde est infesté de »limaces » ou de »sacs à viande » comme elle appelle les zombies. Pour elle, les zombies ne sont ni bons ni mauvais, voire même pas un fléau car elle a toujours connu le monde avec eux et tente tant bien que mal d’imaginer le monde d’avant mais sans forcément le regretter. Temple a l’air d’être une solitaire, une fille sans cœur et égoïste mais au fur et à mesure du roman, elle fait des rencontres qui nous font changer d’avis sur son compte, notamment lorsqu’elle prend sous son aile Maury. Je ne parlerais pas trop de lui et vous laisserais le découvrir car il n’intervient pas tout de suite dans l’histoire.



Le livre est empreint d’une certaine poésie. La jeune fille cherche la beauté dans tout ce qui l’entoure, dans ce monde ravagé aux allures post-apocalyptiques. On se laisser emporter par sa manière de voir les choses, si simples et en même temps si dures. Elle a cette idée qu’elle est le mal car elle n’est pas fière de ses actions pour survivre, pourtant on la comprend, on compatit, on la plaint.



Je ne veux pas en dire trop sur l’intrigue, mais sachez qu’à un moment elle fait une mauvaise rencontre qui la force à fuir. Tout le livre se déroule comme un road trip, un voyage au but un peu flou et fluctuant, une épopée dans ces Etats-Unis ravagées et pourtant encore vivantes. L’ambiance est un peu celle de la série The walking dead, très dramatique, un peu far west et avec de grands principes sur l’humanité, ses actions, le bien et le mal. On ne sait pas comment on en est arrivé là et la limite, ce n’est pas le sujet le plus important du livre. On fait des rencontres terrifiantes, des créatures qui ne sont ni hommes ni zombies et j’ai été assez surprise par cette invention de l’auteur.



La fin est triste mais belle, j’y ai trouvé une certaine poésie. En même temps, je n’aurais pas imaginé une autre fin.



Vous l’aurez compris, c’est un roman que je vous recommande si vous aimez les road trips sur décor post-apocalyptiques, les héroïnes qui n’ont pas froid aux yeux et une grandeur d’âme qui nous dépasse, ou tout simplement si vous voulez lire quelque chose de différent sur les zombies. Le livre est court, mais je suis bien contente de la découverte !
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Les faucheurs sont les anges

J'ai tout d'abord été intriguée par le titre puis intéréssée par l'histoire: zombie, survie... bref tout ce que j'aime. Mais j'ai très vite déchantée!



Pour commencer l'héroïne me tape sur les nerfs. Son coté ''guerrière solitaire'' ne m'a vraiment pas convaincu.



Ensuite, son langage un peu ''plouc''. Il fait sourire au debut mais donne tres vite beaucoup de lourdeur au récit.



Et pour finir, le style d'écriture en lui-meme. Le fait qu'il ai aucun tiret pour délimité la narration des dialogues rend la lecture penible.



Bref j'ai tres peu apprécié ce roman. Dommage. Les themes me plaisaient bien.
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Les faucheurs sont les anges

MAGNIFIQUE!

Je viens tout juste de tourner la dernière page de ce roman, que j'ai lue d'une traite. Je crois que je ne peux pas trouver les bons mots pour décrire ce livre.



Une société en ruine envahi par les zombie comme toile de fond, Une héroïne de 15 ans ayant un réel don pour la survie avec un coeur remplis de colère et de remords ajoutés à cela des phrases percutantes. C'est tout un cocktail!



Je crois que ce n'est pas le décor implanté, l'héroïne fascinante ou sa quête qui m'ont le plus marquer. Mais la force des mots utilisés, des mots qui valent la peine d'être lus. Des réflexions qui me restent dans la tête. J'ai du me retenir pour ne pas mettre une trentaine de citations.
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Les faucheurs sont les anges

Bragelonne avait préparé la sortie de ce livre : critiques positives de la presse anglophone, présentation d'un coup de cœur, renvoi au "Vivants" d'Isaak Marion...C'est d'ailleurs cette comparaison qui m'a mis la puce à l'oreille : Vivants m'avait marquée, sans que je puisse décider si le livre me plaisait ou non. Intriguée par "Les faucheurs sont les anges", je l'ai acheté sur un coup de tête, et lu en deux jours...



Ce livre est un livre coup de poing. Le premier adjectif qui me viendrait à l'esprit pour le décrire serait "brut".

L'auteur nous plonge dans une vision futuriste de notre monde, sans les améliorations que promettent la science-fiction, ni le contrôle absolu décrit par les dystopies telles "1984" etc. Ce futur est simplement dénué de toute (ou presque) forme de civilisation.

Sans tenter d'expliquer comment les humains sont-ils arrivés à cette désolation et à cette destruction d'organisation et de structure, Alden Bell nous décrit le paysage peuplé des "rampants", ex-humains désormais transformé en zombie pourrissant et n'ayant d'autre but que de se nourrir.

Une vision bien triste, et qui remue par le mystère de son origine.



Au milieu de ce monde désolant, Temple, une jeune fille de quinze ans, qui semble par ses pensées en avoir trente de plus. Pragmatique, débrouillarde, la jeune fille ne poursuit qu'un seul but : survivre. C'est d'ailleurs ce qu'elle fait de mieux.

L'auteur nous fait suivre son héroïne dans sa marche sans fin sur le territoire américain, décrit ses quelques rapports avec les humains, ses réflexions sur le monde qui l'entoure.

Les humains, de moins en moins nombreux, se sont pour la plupart rassemblés en minuscules communautés ; de passage dans l'une d'elle, Temple se voit faire des avances par un homme qu'elle tue quand il se montre violent. Malgré sa légitime défense, elle est contrainte de fuir, poursuivie par le frère de sa victime, qui désire le venger.



Le décor planté, le livre s'avale rapidement ; ce n'est pas tant le scénario qui retient, mais plutôt les sensations des personnages, leur absence totale de véritable but...Quand il ne reste plus rien à quoi peut-on se raccrocher ?

Le monde décrit est tel que l'on espère rien de plus que de le voir s'améliorer un tout petit peu ; par les réflexions de Temple, l'auteur nous fait nous questionner nous-mêmes sur notre avenir et sur ce que nous désirons en faire...Et au contraire d'Isaac Marion, Alden Bell ne laisse pas d'espoir à l'humanité, ce qui rend le livre encore plus poignant.



Le style d'écriture sert bien le livre : sans figures de style trop élaborées, les dialogues sont simples, crus, vifs, à l'image de l'histoire. Alden Bell réussit parfaitement à faire plonger le lecteur dans son climat désespéré, où l'on avance parce que l'on sait le faire, mais sans savoir où cela va nous mener.



Un livre puissant et choquant !
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Les faucheurs sont les anges

En rangeant ma bibliothèque pour mettre en avant les livres en attente d’être lus, j’ai retrouvé ce roman lu il y a quelques années. Je me souviens avoir été intriguée par le titre puis par le thème des morts-vivants que je détestais à l’époque (avant de découvrir le jeu « The Walking Dead » de Telltale). J’ai quand même donné sa chance à ce roman.



Au lieu d’assister à une invasion de zombies et à la chute de la civilisation, nous découvrons un monde infesté de morts-vivants depuis vingt-cinq ans, sans que l’on sache comment ceci est arrivé. Le personnage principal est une adolescente de quinze ans, Temple, qui a toujours connu cette existence basée sur la survie, aussi n’est-elle pas plus effrayée ou dégoûtée de ça, c’est son quotidien et elle s’en sort très bien toute seule. Ce n’est pas une jeune fille fragile ou une demoiselle en détresse : elle est froide, insensible, et sait user de sa machette. Elle doit être de la famille de Michonne de The Walking Dead. 😉



Il s’agit d’un road trip dans un monde post-apocalyptique où nous découvrons comment vivent les différents protagonistes que croise Temple au gré de son périple. Finalement, j’ai plus le souvenir des vivants que des morts : ce n’est pas un roman empli de gore, de malheureux dévorés vivants et de confrontations sanglantes, juste de successions de rencontres où l’on voit comment chacun survit.



Ce n’était pas un coup de cœur mais pas une déception non plus : la plume est agréable et l’ambiance qui se dégage des pages est empreinte d’une certaine poésie et de désillusion, les survivants tentent de rester en vie mais ne cherchent pas de solution car il n’existe aucune chance que le monde revienne comme avant l’invasion ; cependant, je n’ai pas trop aimé le style utilisé pour les dialogues. Et ce n’est pas cette œuvre qui m’avait réconciliée avec les morts-vivants, mais elle ne me les a pas rendus plus horribles. En conclusion, c’est une bonne lecture. 🙂

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Les faucheurs sont les anges

Voilà un livre comme je les aimes: original et passionnant car ne ressemblant pas aux autre livres. L'histoire de cette jeune fille née dans un monde dévasté est touchante et dur à la fois. Derrière ses airs de femme impitoyable, elle cache une grandeur d'âme touchante...Les autres personnages sont tout aussi originaux (notamment un que j'ai beaucoup aimé: Moïse). L'histoire est écrite de manière simple et même souvent poétique dans la manière de décrire les sentiments, les endroits visité, les personnages...Ce livre est un voyage vers un autre monde; un monde où l'humanité a presque disparu mais, paradoxalement, un monde plus humain...Il m'as même mis la larme à l'oeil plus d'une fois...A lire sans retenue, ce serait dommage de passer à côté de ce petit joyaux...
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Les faucheurs sont les anges

Le titre tiré d'un passage de l'Apocalypse donne le ton et le thème du roman : un monde désolé où l'humanité a été déchue; et cela s'entend au sens religieux.



En effet, les références et les allusions religieuses abondent et si on y est allergique, c'est difficile d'aimer le livre.

Pour ma part, cela ne m'a absolument pas gênée dans le contexte de ce livre : j'ai trouvé que ces références à Dieu, tout comme les références à des chansons américaines et la forme du road movie était typiquement américaine car ce sont des états américains que nous parcourons avec l'héroïne, 15 ans mais si forte et si aguerrie. Tous ces éléments concourent à créer cette atmosphère particulière de récit à l'américaine.



La protagoniste principale a beau être une ado, ce n'est pas une histoire pour ados; c'est trop sombre, trop désespéré, loin des récits mièvres sous couvert de romans fantastiques.

Ce n'est non plus de la bit-litt : les combats de Temple n'ont rien de glamour, les hommes qu'elle croisent rien de sexy; c'est plutôt ambiance "The Walking Dead".



Cependant, contrairement à la plupart des romans de zombies que j'ai lus jusqu'à présent, ce ne sont pas les combats contre les zombies qui importent (Temple les appelle les limaces tant ils sont lents, même s'ils représentent un danger), ni la survie même de la jeune fille (elle trouve nourriture et essence très facilement), ce sont plutôt les morceaux d'humanité qu'elle rencontre, les îlots de civilisation qui demeurent, qui attirent l'attention.



J'ai été touchée par la poésie des ruines désertées, de la nature simple des bonheurs appréciés par Temple, de la nostalgie de ce qui n'est plus qui se dégage des personnages (sauf de Temple qui n'a pas connu l'avant et qui s'en moque).

Il est bizarre d'écrire cela à propos d'un roman de zombies mais c'est un roman assez contemplatif. Certaines scènes décrites ne sont là que pour ajouter à l'atmosphère : ce que voit Temple de la ville qu'elle traverse à un moment donné évoque les représentations de danses macabres du Moyen Age où les morts jouaient aux vivants.



Le style de cet auteur est bien plus recherché que dans la plupart des romans de zombies et accompagne parfaitement la "ballade de Temple". Son histoire est une chanson, une complainte que les compagnons du train Atlanta-Dallas pourraient entonner : c'est violent, mélancolique, triste comme la fuite en avant de Temple qui cherche on ne sait quoi.

Le personnage de Moïse Todd semble être la contrepartie masculine plus âgée et plus amère de Temple et le fait qu'il la poursuive pour la tuer est symbolique : il n'y a pas de place pour les deux versions, l'innocente et la cynique.

On ne sait pas grand chose d'elle au début du récit et lorsque le roman se referme, elle a gardé sa part de mystère.



En résumé, un vrai coup de coeur pour ce roman, original et bien écrit. qui enrichira ma "culture zombie",

Il m'a fait penser au roman de Cormac Mc Carthy et c'est un sacré compliment!



A partir de 16 ans
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Les faucheurs sont les anges

Les faucheurs sont les anges n'est pas une simple histoire de zombies : c'est avant tout un récit de voyage. le lecteur suit Temple, une jeune fille qui tente de survivre dans ce décor de fin du monde. Un voyage initiatique et spirituel à la recherche de la rédemption, au fil des rencontres et des aventures de l'héroïne. Malgré un rythme très lent, on ne peut que s'attacher aux personnages et à leur quête, découvrant au passage un monde hostile et violent, mais dans lequel peut parfois surgir de belles choses.
Lien : https://lecturestrollesques...
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Les faucheurs sont les anges

J'ai bien aimé ce petit roman qui est finalement un petit post-apo classique malgré la présence des zombies tellement à la mode actuellement dans les films et livres de Terreur et de SF.

Il n'est absolument pas à comparer avec « La Route » contrairement à ce que voudrait nous faire croire le texte de présentation ci-dessus. Beaucoup moins ambitieux, il ne fait, et ce n'est déjà pas mal, qu'offrir un bon petit moment de lecture. Action permanente et bons sentiments, on n'est pas loin d'ailleurs du livre pour adolescents.

Mais le récit est sympathique, et ménage un final inattendu (et triste).

On peut regretter pas mal d'invraisemblances comme le fait que l'on se demande comment des zombies si peu véloces peuvent désorganiser à ce point la société humaine, pourquoi l'électricité est-elle presque partout toujours présente et autres petites contradictions dans le récit.

L'acharnement de Moïse Todd à vouloir se venger à tout prix malgré sa sympathie pour Temple est aussi un peu curieuse même si elle est le moteur du récit. Bon, on est loin du chef d’œuvre mais, encore un fois, on prend plaisir à ce bon petit exercice de style sur un sujet mainte fois abordé.

Un bon petit livre de détente pure...
Lien : http://lefantasio.fr
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Les faucheurs sont les anges

Vous mieux etre vivant que mort, cette adolecsente lutte pour sa vie, des zombies veulent la tuer à tout prix ; excellente lécture!
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Les faucheurs sont les anges

Une jeune fille seule, au grand cœur mais qui ne l'admet pas. Des réflexions assez profondes qui se posent comme ça, au milieu du chaos qui entoure Temple, l'air de rien.



Une relation chasseur/proie fascinante.

Une lecture facile par l'écriture mais difficile par l'histoire.

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Les faucheurs sont les anges

Je ne peux pas penser à ce livre, à l'héroïne si attachante, sans avoir un pincement au coeur. Ce livre est bouleversant, inoubliable et plein de poésie. Et qui l'aurait cru ? Je ne pensais pas qu'un livre de zombies puisse être si profond, et pourtant.

Cette jeune fille, Temple, voyage, puis se pose un peu quand elle trouve un endroit sympa, pour repartir dès que la menace zombies approche. C'est dehors qu'elle se sent bien, qu'elle se sent vivre. A bouger, à tuer du zombie. On est dans un monde ravagé, alors bien sûr, on retrouve tous les codes que nous connaissons, comme les hommes barbares qui en profitent pour faire ce qu'ils veulent, à qui ils veulent, ceux qui se terrent dans leur grande propriété, ceux qui ne peuvent se résoudre à tuer les êtres chers devenus mort-vivant... mais il y a aussi beaucoup d'espoir dans ce récit.

Au travers de Temple pour commencer, qui voit le monde d'une justesse effarante, surtout pour une fille si jeune. Elle cherche, dans ce monde dévasté, les petits miracles de la vie, qui lui permettent d'avancer. Des poissons brillants, une chenille qui se faufile, elle trouve le positif et le merveilleux dans presque chaque chose. Cette héroïne est inoubliable et désarmante. Si jeune et pourtant déjà si mûre, si forte, si réaliste. Il n'y avait qu'elle pour me faire ressentir de la compassion pour les zombies.

De l'espoir encore, avec l'apparition de certains personnages comme ceux du train qui cherchent des survivants le long de la voie ferrée, et se débarrassent au passage des zombies qu'ils croisent. De l'espoir encore, avec ce jeune garçon qui aura la chance d'avoir l'unique rendez-vous galant de Temple, et qui croit dur comme fer en l'avenir : oui, ils vont reprendre le contrôle de la ville, puis de l'état, oui, ils vont réussir, ils vont s'en sortir...comment pourrait-il en être autrement ?

Temple rencontre beaucoup de personnages différents au travers de sa course poursuite, certains inoubliables qu'elle ne pourra se résoudre à laisser derrière elle, d'autre qu'elle quittera à regret, ou soulagement pour les plus terribles.

Plus j'avançais dans ma lecture et plus j'avais peur de la fin. Peur, car je ne voulais pas d'un happy end, franchement, c'est impossible, pas ici en tout cas. Mais je redoutais justement cette fin et comme je le pensais, j'ai pleuré comme une madeleine.

Mon seul regret ? ne pas avoir pu passer plus de temps avec Temple, j'aurai voulu que ça ne s'arrête pas.

Un vrai coup de coeur pour ce roman, bourré d'émotions fortes, de réflexions et d'espoir.

Ma note : 5/5
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Les faucheurs sont les anges

Les faucheurs sont les anges m’a totalement captivée. Je m’attendais à une histoire de zombies dans le genre gore et effrayante à la The walking dead de Robert Kirkman, et bien pas du tout. C’est un roman dans la veine de La Route de Cormac McCarthy, un de ceux qui véhiculent beaucoup d’émotions (et pas que forcément celle du dégoût).



Histoire post-apocalyptique, Les faucheurs sont les anges est le récit de la survie de Temple, une jeune fille de 15 ans qui n’a jamais connu l’ancien monde autrement que par les souvenirs des anciens, des photos et de vieux films. En effet, cela fait un quart de siècles que la société moderne a explosé et que les morts ont commencé à se relever pour dévorer les vivants. Alors que beaucoup de vivants préfèrent vivre en groupe, certains même dans de vraies villes-forteresses avec une organisation semblable à ce qu’il y a avait il y a 25 ans, Temple est du genre solitaire, jamais résolue à vouloir se poser (et ce ne sont pourtant pas les occasions qui manquent). Sa vie se résume à parcourir les Etats-Unis, errer de ville en ville et survivre à l’invasion zombie. Son voyage lui fait faire une multitude de haltes (bonnes, moins bonnes ou carrément mauvaises) et lui donne mille et une occasions de réfléchir, se remettre en question, doutant constamment de la bonté de son âme.



N’allez pas croire pour autant que Les faucheurs sont les anges est un récit initiatique où il ne se passe rien. Bien au contraire, chaque nouveau départ est l’occasion de rencontres qui se révèlent de plus en plus surprenantes et riches en rebondissements. .....
Lien : http://stef93330plaisirdelir..
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Les faucheurs sont les anges

Le langage cru et certaines scènes « hardcore » semblent indiquer que le roman s’adresse avant tout à un lectorat adulte et averti. Ce que ne préconise pas la quatrième de couverture. Attention, donc, ce roman est très dur à lire. Cela ne m’a pas dérangée car j’ai déjà lu bien pire mais on pourra éprouver un sentiment de malaise parfois.



Mon sentiment final s’avère contrasté. J’ai beaucoup aimé la première partie du roman, nettement moins la deuxième qui, selon moi, abandonne ce qui faisait sa force, c’est-à-dire une certaine forme de réalisme (même si je sais que vous allez me dire qu’il n’y a rien de réaliste à ce que les morts reviennent à la vie mais quand même…) pour verser dans le grotesque avec une sous-thématique improbable de mutations génétiques à laquelle on ne croit pas et un charabia métaphysique et religieux tendance new age qui, toujours selon moi, décrédibilise le roman en atténuant la bonne impression que procure la première partie.



Le meilleur du livre reste son héroïne : Temple. Une drôle d’adolescente à la fois complexe et torturée mais surtout très attachante à suivre dans son périple sur les routes d’une Amérique infestée de « rampant » et de « sac à viande ». De son passé, son origine et son histoire, il ne nous sera pas révélé grand-chose mais qu’importe, sa façon de voir la vie, de sentir les choses nous la rendent d’emblée sympathique. Les personnages qui l’entoure sont tout aussi singuliers et puissants : James, Maury, Moïse…ne laissent pas non plus de marbre. Ils sont très intriguants.



La lenteur du récit aura sans doute séduit certains lecteurs, peut-être même l’auront-ils trouvé envoûtante ? Ce que je peux comprendre puisque cela m’a séduit moi aussi du moins dans les premiers chapitres. Car à force d’attendre une montée en puissance qui n'arrive jamais, on finit un peu par trouver le temps long.



J’ai peiné à lire le roman jusqu’au bout. Pourtant, je trouve la tentative de l’auteur d’apporter de la profondeur, de la réflexion et un questionnement sur la vie et à la mort à un livre de zombies fort louable.



Mais si le côté « philosophique » du récit est intéressant, il est vite contrebalancé par la « bondieuserie » dont est empreint le roman. Et ce sont sans doute ces incessantes références à Dieu, au bien, au mal, à la possibilité de rédemption qui m’auront le plus importuné ici.



En résumé, un roman inégal, lent, long et très théologique qui vaut surtout pour son atmosphère sombre, étrange et désenchantée et ses personnages complexes et décalés à commencer par Temple.
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Les faucheurs sont les anges

Voilà un livre post apocalyptique qui me laisse une impression plutôt mitigée.

Le personnage principal est une jeune fille. Elle n'a pas connu le monde d'avant et tente de se frayer un chemin parmi les zombis et atrocités jonchant la Terre. Elle rêve d'admirer de belles choses alors qu'elle est entourée des pires horreurs. Tout le long de l'histoire elle tente de comprendre qu'elle est son rôle. Elle se détermine comme un être sans scrupule et dénué de sentiments alors que nous constatons qu'elle se débat pour venir en aide à son "compagnon" Maury un attardé mental. Celui-ci a toute son importance car finalement il remplace l'être cher disparu. Temple tente de fuir Moïse qui s'est donné pour but de tuer Temple par vengeance.

Le long des péripéties de la jeune fille on est témoin de la chute de la société. On remarque que l'être humain tente de survivre le mieux qu'il peut ou essaye de recréer une nouvelle société la plus semblable de la précédente.

Le côté gnostique de l"héroïne" est un peu décevant selon moi. La lecture est assez plaisante car même si le bouquin sert à nous faire constater la déchéance de l'humanité, il s'appuie sur les aventures de la fillettes qui sont très nombreuses et plutôt sanglantes.

L'auteur a voulu se servir de zombis mais j'aurais préféré avoir plus d'explications sur les événements qui ont déclencher ce fléau surnaturel.
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