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Critiques de Alexandre Micha (12)
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Le Roman de Merlin

Je viens de relire ce volume, des Extraits du Roman de Merlin de Robert de Boron, que j'ai déjà lu ne fois dans cette version, et dans une autre version quand j'étais jeune, qui était un condensé pour jeunesse de cette version et des roman de Chrétiens de Trois réécrits pour la jeunesse... Mais ce qui frappe l'imagination des jeunes, ce n'est pas Chrétiens de Troyes, c'est bien ces extraits de l'œuvre de Robert de Boron... qui va de la naissance de Merlin jusqu'au couronnement du roi Arthur.... Je ne sais pas comment est le volume d'origine, mais là, nous avons un tout très cohérent, un excellent travail qui est très accessibles aux jeunes ! Et rien qu'à lire cela... qu'est-ce qu'on est loin de Walt Disney qui parait bien mièvre...

Et c'est une approche de la condition féminine au Moyen Age, car déjà on voit à quel point elle est le jouet des hommes.... Ce qui manque dans le livre, c'est le statu de la veuve, qui semble être quelque chose de peu enviable, et prétexte pour faire épouser Uter à Ygerne, quand celle-ci devient veuve... Un volume qui permet vraiment d'avoir une première approche des Chevaliers de la Table Ronde correcte pour les jeunes....

Si à partir de 10 ans, votre enfant ne rêve que de chevalerie, cela peut être un bon achat pour l'initier au sujet.... Après, il faudra qu'il vogue selon ses goût d'un auteur à l'autre, et encore... ces auteurs, dans les œuvres sont collectives, on n'en a pas toujours la trace.... surtout les suites que l'on attribut à l'un ou à l'autre sans preuve... Si vous n'acheter qu'un volume sur le sujet, c'est un volume sur le Roman de Merlin en abrégé !
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Verlaine et les poètes symbolistes

Les classiques Larousse, avec leurs couvertures violettes, respirent les pages tournées par plusieurs générations. Il en émane quelque chose de magique, un voyage au pays de nos grands-parents.

La lecture de Verlaine, Rimbaud ou Mallarmé, dans ces pages jaunies donne encore plus de puissance aux mots. A lire à petite dose pour faire continuer le plaisir.
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Lais féeriques des XIIe et XIIIe siècles

Des lais moins connus que ceux de Marie de France.



J’ai découvert cette compilation de lais dans un autre ouvrage (une des monographies sur Mélusine) sur la littérature du Moyen-âge.

Comme j’avais déjà lu ceux de Marie de France, les essais et les récits de Mélusine et pas mal de récits arthuriens, j’avoue que je n’ai rien découvert d’exceptionnel. Beaucoup d’histoire a donc des impressions de « déjà-lu » même si certains éléments changent, comme dans le lai de Mélion où l’on retrouve l’idée développée dans le Bisclavret de Marie de France.



Le point comment de tous ces textes sont leur aspect féérique, bien que les deux derniers s’en éloignent. Pour les histoires ou les éléments, on retrouve beaucoup de choses typiques : les jeunes pucelles dans les fontaines, les rencontres dans un verger, les passages dans l’autre monde par une rivière ou une forêt, les chasses entrainant vers cet autre monde…

Il y a aussi la fin’amor et tout ce qui me fait bien rire dans ce type de texte : tout le monde il est beau, grand, fort, valeureux, le meilleur chevalier du monde, etc.



Hormis les deux derniers textes que j’ai trouvé « atypique » (avec un lai sur le con [le sexe féminin]) et un autre sur femme trop précieuse) car moralisateur, les autres lais sont assez « commun » dans leur élément et leur idée. Mais si vous n’avez pas lu les références dont je parle plus haut (Mélusine, Marie de France et légendes arthuriennes), la lecture de ce livre sera plus intéressante qu’elle ne le fut pour moi.



L’ouvrage est bilingue en vieux français – français moderne. Il se lit donc très vite si l’on ne peut pas lire le texte ancien.



Un ouvrage qui ne m’a pas apporté grand-chose au vu de mes connaissances personnelles, mais ce livre pourra plaire aux amateurs du genre (approfondissement de sa propre culture) et pour les novices.

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Etude sur le Merlin de Robert de Boron

Voici un ouvrage destiné aux universitaires, plus spécifiquement à ceux qui travaillent sur le « Merlin » de Robert de Boron.

Il s’agit d’un essai incontournable dans la recherche sur Merlin. L’analyse qui y est faite est à la fois très technique et très pointilleuse, à la manière d’une très longue dissertation ou d’une thèse. L’auteur essaye de couvrir ainsi plusieurs thèmes : les sources du « Merlin », ses symboles, sa composition jusqu’à son style et ses tics de langage.

Inutile d’ajouter que cet ouvrage ne peut être lu et étudié que par des initiés qui ont de solides connaissances en littérature médiévale, et plus spécifiquement, sur Robert de Boron et son œuvre.

Indispensable dans une bibliographie à ce sujet, ouvrage de très grande qualité, son public restera tout de même très ciblé et restreint.
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Le Roman de Merlin

Un vrai-faux classique



Je conseille l'édition GF Étonnants Classiques à celles et ceux qui voudraient (re)découvrir sans peine (en français moderne !) le personnage originel de Merlin, celui des légendes arthuriennes rédigées au Moyen Âge, par opposition au personnage qu'il a inspiré aux studios Disney. On suit son histoire depuis sa naissance jusqu'à son emprisonnement éternel, en passant bien sûr par ses interactions avec les différents rois de (Grande) Bretagne : Pandragon, Uter, Arthur...



Je ne maîtrise pas suffisamment l'ancien français pour juger ici de la qualité de l'adaptation à proprement parler ; je peux en revanche vous dire que l'histoire est présentée de façon chronologique, par petits chapitres (deux ou trois pages chacun en général), et dans un niveau de langue compréhensible par tous. La collection Étonnants Classiques visant de façon explicite les élèves de collège/lycée, cet ouvrage est parsemé de notes explicatives et de tout un petit appareil didactique (origine de la légende, repères temporels, questionnaire de lecture, etc.) qui rendent la lecture vraiment facile.



Ceux parmi vous qui n'auraient pas encore eu l'occasion de se plonger dans les oeuvres de cette époque seront peut-être surpris, voire gênés, par l'omniprésence des références directes à la religion et par une morale parfois éloignée de la nôtre (amis féministes, vous risquez de grincer des dents à quelques reprises : la femme n'est ici que soumise ou pécheresse !) Je crois que pour apprécier ce texte à sa juste valeur, il faut admettre que la société d'alors baignait dans le christianisme, et accepter que les personnages soient mus en permanence par la quête d'une morale absolue, indéfectible et idéalisée. Au lieu de nous braquer, utilisons ce "choc de cultures" pour mieux réfléchir à nos propres valeurs, à l'évolution de notre société et à la place que nous accordons à l'idée de destin ou de liberté : c'est à tout cela qu'invite cette lecture, sous ses charmants aspects de roman de chevalerie pour enfants...



Sur des thèmes proches, et pour un jeune public, je conseille également ces trois ouvrages très joliment illustrés : Lancelot du Lac, Perceval le Gallois et Le Roi Arthur de Nicolas Conchy et Aurélia Fronty.
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Robert le diable

Oeuvre médiévale anonyme pieuse mais néanmoins non dénuée d'humour, Robert le Diable raconte l'histoire de Robert, jeune homme de bonne famille, né sous le signe du démon. En effet, sa mère n'arrivant pas à concevoir et ne croyant plus à un miracle de Dieu, prie le Diable en espérant que cette fois-ci son vœu se réalise.

Malheureusement Robert est assoiffé de sang et ne peut se retenir de trucider les hommes et femmes d'église qui croisent sa route. Son père l'adoube chevalier en espérant que cette nouvelle responsabilité calme ses ardeurs, en vain.

Mais Robert, se livrant à une étonnante introspection pour l'époque, ne se sent pas libre de ses actes et allant réclamer des explications sur sa naissance à sa mère, décide de se libérer de l'emprise du Diable. Il va voir un mystérieux ermite qui va l'envoyer à Rome, muet et repentissent.

Je n'en révèle pas plus sur la suite de l'histoire, mais nous avons là un récit de conversion typique du Moyen Age qui se lit très bien.
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Le Roman de Merlin

Étudiante en Lettres Classique, j’ai eu le plaisir d’étudier le texte intégral du roman de Merlin par De Boron. Grande amoureuse de la mythologie celtique, c’est une lecture que j’avais énormément appréciéé. Alors quand j’ai vu que L’école des Loisirs en sortait une version abrégée, j’étais donc très curieuse d’en découvrir cette édition.



J’ai tout d’abord été véritablement surprise par l’accessibilité du texte. J’y ai retrouvé les grands axes de l’histoire, mais surtout les phrases y sont bien plus compréhensibles, à la portée des néophytes, tout en gardant le ton de l’œuvre originale.



On y retrouve également les grands thèmes récurrents à la littérature et à la légende arthurienne. Chevaliers, dragon, christianisme… Tout y est retranscrit avec une facilité stupéfiante. Les valeurs perçues dans l’œuvre complète sont également parfaitement reprises ici, et je me suis régalée à redécouvrir cette histoire que je connaissais pourtant si bien.



Le découpage y est également très intéressant. A la manière d’une œuvre contée le soir au coin du feu par un troubadour, chaque chapitre relate une histoire qui pourrait se suffire à elle-même. Ce qui, encore une fois, en facilite la lecture et offre une approche bien aisée de ce classique de la littérature moyenâgeuse.



C’est donc un livre très intéressant à lire, et qui se veut à la portée de tous. Une démarche que j’apprécie grandement et qui permet de remettre au gout du jour ce texte du XIII ème siècle traduit dans un français moderne des plus compréhensibles. J’ai pris plaisir à relire ce texte, qui reste vraiment agréable à découvrir dans cette édition. Une très jolie surprise donc, un superbe livre pour découvrir ou redécouvrir la légende de Merlin…
Lien : https://aliceneverland.wordp..
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Le Roman de Merlin

Merlin est né d’une humaine et d’un démon. Cette particularité fait de lui l’un des personnages les plus puissants de l’univers arthurien. Tour à tour conseiller, magicien voire ami, il aidera plusieurs rois, en particulier Arthur Pendagron.



Le Roman de Merlin permet d’aborder le personnage dans toute sa complexité. Nous sommes loin du personnage à barbe évoqué dans l’adaptation classique de Disney ou celle de John Boorman. Nous partons de la conception de Merlin jusqu’à son enfermement dans la forteresse faite par Viviane. Si le livre est lu, il a été conçu comme un conte à écouter. Chaque histoire est courte, permet d’aborder la puissance de Merlin, physiquement et intellectuellement. C’est un prologue à l’Histoire du Graal, mais Robert de Boron va dynamiser l’ensemble en introduisant de nouveaux éléments. On y retrouve le Graal, la christianisation du mythe, l’épée sacrée. Merlin, en tant que conseiller, va montrer aux différents rois quels sont leurs devoirs.

Cette version, traduite en français moderne, sera particulièrement adaptée aux jeunes lecteurs. Toutefois, il est dommage de ne pas laisser un extrait, voire une version parallèle en ancien français pour apprécier toute la richesse de notre langue.



Le Roman de Merlin permet d’apprécier l’énigmatique personnage. En une centaine de pages, Robert de Boron dresse un portrait qui nous ouvre une des portes de la geste arthurienne. Un classique à ouvrir pour appréhender le reste.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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Fabliaux du Moyen-Âge

Ce livre je ne l'ai lu que car j'étais obligée !!!

Mais au fur et a mesure on apprend à aimer ce livre d'un ancien humour.

Ce qui est sur c'est qu'on s'amuses beaucoup à le jouer au théâtre !!
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Le Roman de Merlin

Ce roman médiéval est tout à fait en harmonie avec mon goût pour le mystère, le fantastique et le suspense.



Le lecteur suit le destin de Merlin, enfant du diable aux pouvoirs surnaturels qui lui permettent de sonder le passé et une partie du futur. Grâce à la piété de sa mère et le prêtre Blaise qui l'avait confessé, Merlin n'est plus dans le pouvoir du diable mais est capable de faire le bien.



Merlin fait son apparition dans la vie d'une succession de rois : Vertigier, Pandragon et Uter, pour les guider et parfois leur jouer des tours avec ses facéties et ses déguisements, mais pour but final de faire régner Arthur dont il a concocté la naissance, et qui doit prendre place à la Table Ronde créée pendant le règne d'Uter, en souvenir de la Table de la Cène.



Merlin est un magicien touchant et énigmatique. Fatigué du monde, il aime à se retirer de temps en temps dans les forêts épaisses du Northumberland pour se ressourcer et pour y retrouver Blaise, le saint homme qui a sauvé sa mère du bûcher et qui rédige toutes les aventures de Merlin.



Une lecture envoûtante qui nous fait remonter aux racines de la littérature occidentale.
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Lais féeriques des XIIe et XIIIe siècles

Pour la plupart anonymes, les lais féériques sont de magnifiques textes qui à l'époque étaient chantés à la cour. On y découvre un monde médiéval, courtois, où la frontière entre le monde chrétien et féérique est très fine - forêt, rivière donnent sur un monde miroir au superlatif - secrets, promesses, malheur à celui qui trahit les fées. Le Moyen Âge tel qu'on en rêve aujourd'hui et pourtant... regardez bien, écoutez bien....
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Lais féeriques des XIIe et XIIIe siècles

Premier livre lu en 2017 et nouveau genre littéraire découvert : les lais. Peut-être que certain(e)s vont les associer à Marie de France, une des auteurs les plus prolifiques dans ce genre. Mais pour commencer, qu'est-ce donc qu'un lai ? Apparu au XIIème siècle, le lai est un poème soit narré, soit chanté. Il laisse place à ce qu'on appelle la « matière de Bretagne », comme celle de France ou de Rome, qui désignent l'ensemble des légendes et histoires médiévales issues de ces terres, notamment les légendes arthuriennes. Il est alors le plus souvent question d'histoires d'amours ou d'aventures chevaleresques. Nous avons affaire dans ce recueil à une douzaine de brefs récits qui laissent place chacun à leur manière, même si plusieurs se ressemblent, à la merveille. La merveille au sens de magie, d'êtres féeriques qui viennent chambouler la vie du héros, chevalier courtois très en vogue dans les légendes à cette époque. Dans la même veine que les lais de Marie de France, ceux-ci représente l'extraordinaire au côté de personnages fidèles à leur roi, ce qui va souvent leur apporter des malheurs avant de rencontrer la merveille qui se matérialise le plus souvent en une femme de la nature, une étrangère vivant dans un autre monde.



Il est vrai que les trois ou quatre premiers lais se ressemblent beaucoup trop. Alors que les différents chevaliers, héros de leurs récits, ont des particularités distinctes, la situation initiale et l'élément perturbateur sont beaucoup trop semblables. Ici, la reine est toujours celle blessée par le refus du chevalier de partager sa couche et qui va alors se venger en lui apportant le déshonneur ou la mort. Une ou deux fois, c'est intéressant, mais davantage, ça fait réfléchir sur la place de la femme dans ces récits ! Elle est toujours perçue comme un objet de tentation dont l'homme doit se méfier afin de ne pas pêcher, ce qui lui refuserait les portes de l'au-delà. Elle est ici alors soit représentée en capricieuse qui tente par tous ces atouts d'obtenir ce qu'elle veut, soit en cette créature enchanteresse et inconnue qui débarque dans la vie du héros lorsqu'il s'y attends le moins. Ces femmes de la nature vont alors se laisser appartenir par ces hommes tout en y ajoutant des conditions, des promesses qui ne doivent jamais être défaites, faute de ne jamais plus goûter à la beauté de leur vue. Mais les lais suivants se détachent heureusement de ce schéma narratif redondant et réussissent à incarner leur propre histoire. Certaines m'ont plus intéressé que d'autres comme le lai de Tydorel qui ne peut pas dormir, et celui de Tyolet qui est fasciné pas les chevaliers-bêtes. J'ai eu l'impression de passer un moment trop court avec ces histoires, comme un moment trop long avec d'autres qui m'ont plutôt ennuyé. J'ai apprécié retrouver certaines fois des personnages célèbres de la littérature chevaleresque tel qu'Arthur et ses alliés, que j'avais apprécié découvrir dans d'autres livres médiévaux comme La Quête du Saint Graal ou Romans de la table ronde.
Lien : http://entournantlespages.bl..
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