Citations de Alix Parks (35)
Je t'apprécie tout le temps, aussi bien avec des larmes qu'avec un sourire. Je t'apprécie que tu sois sage ou sauvage, que tu te montres docile ou rebelle. Je crois que je finis même par apprécier ton désordre. Ne t'excuse jamais d'ếtre toi.
Plus j'apprends à le connaître, plus je découvre que j'apprécie chacune de ses facettes. Que ce soit cette assurance à toute épreuve ou ses peurs lorsqu'il accepte de me les montrer, son cynisme et son apparent détachement ou sa générosité envers ses proches, ses raisonnements très cartésiens ou sa façon de tolérer mes idées un peu perchées, ses regards sévères ou ses sourires troublants. Il est tout ça à la fois, derrière les costumes et le masque. Et j'en aime chaque détail.
Le rire pour chasser les larmes, la joie pour éliminer la tristesse, la douceur à la place de la colère. Toujours.
Un bout de nature, même tout petit, adoucit les esprits les plus töurmentés.
Sa façon de me répondre, de ne remarquer que le positif me désarme et me calme. J'ignore comment, mais elle semble voir au-delà de ce que je montre.
J'ai compris très jeune quil valait mieux apprendre à connaître les gens, plutôt que se fier aux apparences.
Ça n'a plus rien d'une illustration de livre poura enfants. Je suis flatté que Victoire n'imagine bâti comme ça. Excité qu'elle me visualise nu. Troublé qu'elle me voie sauvage. Perturbé de réaliser que je ne suis pas le seul à fantasmer. Fébrile de prendre conscience à quel point j'ai envie d'elle.
Je t'apprécie tout le temps, aussi bien avec des larmes qu'avec un sourire. Je t'apprécie que tu sois sage ou sauvage, que tu te montres docile ou rebelle. Je crois que je finis même par apprécier ton désordre. Ne t'excuse jamais d'être toi...
— Je parie que tu tomberais raide dingue de moi la première, je susurre en me rapprochant d’elle.
— Un petit conseil ne parie pas avec moi. Je ne perds jamais.
– Vous pratiquez quel sport habituellement ?
« Marathon de séries sur canapé », ça compte ?
– Un peu de course ?
– Je vais plutôt prendre un verre d’eau.
– Vous devriez l’écouter, Jo tient très mal l’alcool, intervient Emma. Si vous voulez éviter un strip-tease avant la fin de la soirée, c’est plus prudent de la laisser boire de l’eau.
Qu’est-ce qu’elle fabrique, cette morue ? On lui a demandé son avis ? OK, je tiens mal l’alcool, mais merde, c’est mon boss. Qu’est-ce qui m’a pris d’inviter une fille qui n’a aucun filtre ? Piquée par sa remarque, j’arrache pratiquement le verre des mains de Nathan.
M’unir à un homme pour qui je ne ressens pas grand-chose et qui ne ressent pas grand-chose pour moi, c’est ça dont je rêve ? La passion détruit tout, OK, mais son absence permet-elle de construire une vie ?
Chapitre 5 :
Aliénor
«… Ma petite Aliénor chérie,
Je t’écris parce que je sens les forces de la vie me quitter doucement et j’ai encore deux ou trois choses à partager avec toi. Je pourrais te les dire lors d’une de tes visites, mais je suis égoïste et je n’ai pas envie de voir la tristesse marquer ton joli visage.
Si tu lis cette lettre, c’est que tu as reçu les clés. Je suis contente de partir en sachant que cet endroit t’appartient.
Je ne te lègue pas seulement ces murs, je t’offre l’occasion de démarrer une nouvelle vie. J’aurais dû le faire bien avant, mais de mon vivant, je suis sûre que, têtue comme tu l’es, tu n’aurais jamais accepté. Alors que tu n’oseras pas t’opposer aux dernières volontés de ta défunte grand-mère.
Retrouver l’humour décalé de Mamili dessine un sourire entre mes larmes. J’inspire avant de poursuivre.
Ton travail ne te plaît pas et tu rêves d’autre chose depuis tellement longtemps. Tu disposes d’un peu d’argent, de quoi entreprendre quelques travaux, mais aussi, peut-être, te donner un coup de pouce pour te lancer dans une nouvelle activité. Le salon de thé dont tu rêvais adolescente, ou cette dernière idée bizarre dont tu m’as parlé…
Je me souviens de ta détermination lorsque tu as entrepris ce CAP en pâtisserie en cours du soir, en parallèle des études que tu suivais la journée. Ton père a bien essayé de t’en empêcher, mais rien ni personne n’aurait pu t’arrêter. En plus, tu es douée pour ça, ce serait dommage de ne pas en faire profiter les gens.
Cette maison t’appartient, n’en fais pas un musée. Transforme-la à ton image. Vends les meubles que tu n’aimes pas, arrache la tapisserie vieillotte, ne te montre pas sentimentale, s’il te plaît.
La vie est courte, ma chérie, profite de chaque instant.
J’imagine que ta petite bande se trouve près de toi. Dis-leur que je les embrasse et que je compte sur eux pour t’aider.
Mamili ...»
Chapitre 4 :
Benjamin
«… Trop énervé pour me montrer prudent, je le saisis et consulte l’écran.
[Merci d’avoir été présent
à mes côtés aujourd’hui. A]
Son message calme ma crise de culpabilité. Je rédige rapidement avant de ranger mon Smartphone :
[J’aurais voulu t’offrir plus.
J’espère que les garçons
prennent soin de toi,
je t’embrasse. B]
...»
Ces derniers temps, j’ai découvert un Nathan différent. Je ne saurais dire depuis quand exactement. Sans doute qu’à force de passer toutes ces heures ensemble, une facette jusqu’alors bien dissimulée a fini par lui échapper. Lorsqu’il consent à se détendre un peu, il devient carrément fréquentable, capable de sourire et de se préoccuper des autres. En gros, de se comporter en être humain plutôt qu’en boss cynique. Un être humain doté d’un charme envoûtant. Il a des regards qui me troublent bien plus qu’ils ne le devraient et me laissent dans un état d’agitation que je n’ai plus ressenti depuis longtemps.
Malheureusement, il passe d’une attitude à l’autre sans crier gare et cette façon de souffler le froid et le chaud me rend dingue. Même si j’ai conscience de jouer avec le feu, cela me conforte dans mon plan diabolique : le détendre suffisamment pour rendre l’ambiance de travail plus légère, incluant au passage la révélation de son vrai Lui.
Il est à couper le souffle. Comme d’habitude, il est impeccablement coiffé et rasé de près. Son costume a toutefois été remisé au placard. Vêtu d’un jean brut et d’un simple sweat-shirt bleu électrique, il paraît plus jeune, moins strict qu’au travail. Plus sexy aussi, si c’est possible. Beaucoup trop sexy.
Il a dû être un adolescent passionnant. J’aurais bien aimé le connaître il y a dix ans. L’image de Tom se superpose à celle de mon boss. Ado, ce dernier ressemblait sans doute à mon ex-petit ami : charmeur, drôle, inattendu, passionnant… et infidèle. Sortant avec une fille et sa meilleure amie dans la foulée. Un type pas fréquentable.
Mon amie, qui mérite de moins en moins ce titre, émet de petits gloussements agaçants. Elle ne rate vraiment jamais une occasion de me rappeler à quel point il est sexy. Comme si j’étais aveugle. Comme si je n’avais pas sous les yeux jour après jour son regard intense, son sourire charmeur, ses lèvres appétissantes et ses mains dont j’ai du mal à détacher le regard quand il me montre quelque chose…
Il est nettement plus facile de travailler avec lui en le trouvant détestable. Lorsqu’il est sympa ou se tait, il frôle dangereusement le portrait du mec idéal : sexy, intelligent, doté d’un humour piquant qui me fait à la fois rire et pester. Nathan ne me laisse jamais indifférente. Maintenant que je suis célibataire, je vais devoir me surveiller de près. Pas question de craquer pour mon boss, il ne manquerait plus que je me retrouve au chômage.
Le physique ne fait pas tout et son acidité constante m’aide bien à garder mes distances. Dès qu’il y a moyen de m’emmerder, il plonge. À croire qu’il a un radar pour détecter ce qui va me rendre dingue. Même si j’avoue que nos parties de ping-pong verbal sont devenues une motivation supplémentaire pour aller au boulot. Si le travail m’ennuyait parfois quand je bossais pour son père, depuis l’arrivée de Nathan, je m’amuse beaucoup.