Allan Pease

La révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle et les techniques avancées d'agriculture ont supprimé la nécessité de chasser la nourriture. Pendant des milliers d'années, les hommes avaient été programmés pour chasser. Cette époque a pris soudainement fin en n'offrant aucune issue aux hommes. Le sport est apparu comme la solution.

Des tests ont montré que le niveau de testostérone des Chinois est beaucoup moins important que chez les Occidentaux de race blanche, et cela est mis en évidence par l'absence ou le manque de poils sur le visage et une propension moindre à la calvitie. De même, les sociétés chinoises comptent moins d'hommes inculpés de crimes violents par rapport aux blancs ou aux noirs. Le viol y est moins courant que chez les blancs, probablement en raison des niveaux faibles de testostérone.

Les créatures au niveau le plus élevé de testostérone dominent le monde animal.
Les meilleurs chiens, chats, chevaux, chèvres et singes sont ceux qui ont le plus haut niveau d'hor- mone mâle. A travers l'histoire, les mâles au niveau élevé de testostérone ont toujours dominé la race humaine et il est raisonnable de présumer que les dirigeantes exceptionnelles comme Jeanne d'Arc, Golda Meir ou Margaret Thatcher ont reçu une dose supplémentaire d'hormone mâle entre six et huit semaines de leur période foetale.

Les scanners cérébraux révèlent que les hommes ressentent les émotions aussi fortement que les femmes, mais évitent de le montrer.

Le discours indirect permet d'établir de bons rapports entre les femmes, mais souvent ce discours ne fonctionne pas avec les hommes parce qu'ils n'en comprennent pas les règles.
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Quand une femme utilise le discours indirect avec une autre femme, il n'y a jamais aucun problème : Les femmes sont sensibles et peuvent aisément détecter la signification véritable. Mais il peut s'avérer désastreux d'utiliser ce discours avec les hommes. Les hommes utilisent un discours direct et prennent les mots au pied de la lettre.

Les hommes ne voient dans le téléphone qu’un outil de communication pour relayer des faits et des informations à d’autres personnes, mais une femme le voit comme un moyen d'établir des liens. Une femme peut passer deux semaines en vacances avec une copine et, une fois qu'elle est rentrée chez elle, elle rappellera la même copine pour lui parler encore pendant deux heures.

L'idée de faire entrer à l'école les garçons une année après les filles, afin que leur langage atteigne le niveau de celui des filles un an plus jeune qu'eux serait, dans ce sens, assez logique. Cela permettrait aux garçons de se sentir bien mieux et beaucoup moins intimidés par l'élocution des filles de leur âge.

Le modèle élémentaire du corps humain et du cerveau est féminin -nous commençons tous comme des filles- et c'est pourquoi les hommes présentent des attributs féminins tels que des mamelons et autres glandes mammaires.

Parce que les femmes utilisent les deux hémisphères de leur cerveau, nombreuses sont celles qui trouvent difficile de différencier leur main droite de leur main gauche. Environ 50% des femmes ne peuvent pas les distinguer instantanément, sans regarder d'abord l'annulaire qui porte leur alliance ou une tache de rousseur particulière. A l'inverse, pour les hommes utilisant soit l'hémisphère gauche soit l'hémisphère droit, il est beaucoup plus facile de distinguer leur gauche de leur droite. Résultat: presque toutes les femmes du monde, où qu'elles se trouvent, se font tancer vertement par des hommes pour leur avoir dit de tourner à droite - alors qu'en réalité, elles voulaient dire à gauche.

Le nez de la femme est capable de détecter les phéromones et les odeurs de musc associées aux hommes, et ces senteurs ne peuvent pas être détectées de manière consciente. Son cerveau est capable de décoder l'état du système immunitaire d'un homme et, si ce système est complémentaire ou plus fort que son propre système immunitaire, elle peut décrire cet homme comme attirant ou "curieusement magnétique". Si son système immunitaire est plus fort que celui de l'homme, il est probable qu'elle le trouve moins attirant.
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Les systèmes immunitaires complémentaires des parents fournissent un avantage aux enfants en leur donnant une plus grande chance de survie.

L'anthropologue américain James Prescott, qui est l'un des pionniers dans la recherche sur l'éducation des enfants et la violence, a découvert que les sociétés dans lesquelles les enfants n'étaient que rarement touchés ou câlinés présentaient un taux de violence plus important une fois arrivé à l'âge adulte. A l'inverse, les enfants des parents affectueux grandissent et deviennent généralement des adultes meilleurs, en meilleure santé et plus heureux. Les délinquants sexuels et les agresseurs d'enfants tendent à partager un même passé caractérisé par le rejet, la violence et le manque de câlins, et une enfance passée en pension loin des parents.

En tant que chasseur, l'homme avait besoin d'une vision qui lui permette de repérer, de fixer et de suivre les cibles au loin. Il a évolué de manière à avoir une vision pratiquement affublée d'oeillères, afin de ne pas être distrait de ses cibles, tandis qu'une femme avait besoin d'avoir des yeux qui lui donnent un grand angle de vision, afin qu'elle puisse contrôler et repérer tout prédateur qui viendrait à se glisser près du nid. C'est la raison pour laquelle l'homme d'aujourd'hui peut trouver facilement son chemin jusqu'à un troquet éloigné, mais ne peut jamais trouver des choses dans le frigo, les placards ou les tiroirs.

C'est le chromosome X qui fournit ces cônes. Les femmes ont deux chromosomes X, ce qui leur confère une plus grande variété de cônes que les hommes, et cette différence est notable dans la manière dont les femmes sont capables de décrire les couleurs avec un luxe de détails. Un homme utilisera des descriptions élémentaires de couleurs telles que rouge, bleu et vert, mais une femme parlera d'ivoire, d'aigue-marine, de gris sarcelle, de mauve ou de vert pomme.

La taille du blanc des yeux de l'être humain est plus importante que celle des yeux des autres primates. Cela autorise un mouvement des yeux et une direction du regard qui sont vitaux dans la communication humaine en vis-à-vis. Les yeux des femmes ont davantage de blanc que les yeux des hommes, parce que les communications personnelles de proximité font partie intégrantes des liens maternels; un blanc d'œil plus grand permet d'envoyer et de recevoir une plus grande variété de signaux oculaires en observant la direction vers laquelle les yeux bougent.

Nous ne sommes qu'une espèce animale.
La plupart des gens ont du mal à se voir simplement comme une espèce animale de plus. Ils refusent l'évidence selon laquelle 96 % de ce que l'on peut trouver dans leur corps se retrouve également à l'intérieur d'un cochon ou d'un cheval.
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Lorsque, en tant qu'humain, nous nous accepteront comme un animal dont les pulsions et réactions sont le fruit d'une évolution de plusieurs millions d'années, il sera plus simple et facile de comprendre nos besoins élémentaires et nos pulsions, et de nous accepter et d'accepter les autres.

Le rôle de la femme était tout aussi clair. Le fait qu’elle soit en charge de la maternité a dicté à la femme l’évolution de sa conduite et la manière dont ses capacités sont spécialisées pour remplir ce rôle. Elle avait besoin de contrôler son environnement immédiat pour repérer tout danger, d'avoir des capacités d'orientation sur de courtes distances, en utilisant des points de repère pour retrouver son chemin, et d'avoir une capacité très sensible pour "sentir" les petits changements dans le comportement et l'apparence des enfants et des adultes. Les choses étaient simples: il était le "chasseur de repas", elle était la "gardienne du nid". Elle passait ses journées à s'occuper de ses enfants, à cueillir des fruits, à cultiver des légumes, à ramasser des noix et à communiquer avec les autres femmes du groupe. Elle n'avait pas à se soucier de l'approvisionnement en nourriture ou de combattre les ennemis, et sa réussite se mesurait à sa capacité à s'occuper de la vie de famille. Son estime de soi venait de l'appréciation de son homme sur la manière dont elle gérait le foyer et de ses capacités à soigner. Sa capacité à porter des enfants était considérée comme magique, même sacrée, car elle seule détenait le secret de donner la vie. On n'attendait pas d'elle qu'elle chasse des animaux, qu'elle combatte des ennemis ou qu'elle change des ampoules.
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Chacun appréciait les efforts de l'autre : Les hommes n'étaient pas considérés comme des paresseux ni les femmes comme leurs domestiques opprimées.

Chaque jour, l'homme se hasardait hors de la caverne dans un monde hostile et dangereux pour risquer sa vie de chasseur afin de rapporter de quoi manger à sa femme et ses enfants, et il assurait leur défense contre les animaux sauvages et les ennemis du clan. Pour ce faire, il a développé des capacités d'orientation sur de longues distances afin de pouvoir repérer la nourriture et le rapporter, ainsi que des capacités de tireur pour viser et toucher une cible en mouvement. Son travail était clair et simple: il était un "chasseur de repas" et c'est tout ce que les autres attendaient de lui.

De son côté, la femme se sentait valorisée parce que son homme mettait sa vie en jeu pour s'occuper des siens et les protéger. Son succès en tant qu'homme se mesurait à sa capacité à tuer une proie et à la rapporter au foyer, et son estime de soi se mesurait à l'appréciation de sa femme pour son travail et ses efforts. La famille dépendait de lui pour exprimer pleinement ses capacités de "chasseur de repas" et de protecteur - et rien d'autre. Il n'a jamais eu besoin "d'analyser les relations", et on n'attendait pas de lui de sortir les poubelles ou de changer les couches de bébé.

Les recherches montrent que nous sommes davantage un produit de notre biologie que les victimes de stéréotypes sociaux. Nous sommes différents parce que nos cerveaux sont connectés différemment. Cela nous amène à percevoir le monde de manière différente. Et à avoir des valeurs et des priorités différentes. Ni meilleures ni pires, mais différentes.

Savoir si les hommes et les femmes sont égaux est une question politique ou morale, mais savoir s'ils sont identiques et une question scientifique.

Les hommes et les femmes sont différents. Ni pire ni meilleurs-mais différents. Scientifiques, anthropologues, socio-biologistes savent cela depuis des années. Mais ils étaient également terriblement conscients du fait que s'ils avaient publiquement fait part de leur savoir dans notre monde si « politiquement correct », ils seraient devenus des parias. Aujourd'hui, la société est persuadée que les hommes et les femmes possède exactement les mêmes capacités, les mêmes aptitudes et le même potentiel-juste au moment où, paradoxalement, la science est sur le point de prouver qu'ils sont totalement différents.

Et où cela nous mène t-il ? En tant que société, sur un terrain extrêmement glissant. Ce n'est qu'en comprenant les différences entre les hommes et les femmes que nous pourrons vraiment bâtir quelque chose sur nos forces-plutôt que sur nos faiblesses individuelles.

Le cerveau humain est programmé pour ces deux objectifs - aller vers ce que nous voulons et fuir ce dont nous ne voulons pas.