Allan Pease

Il est étonnant de voir qu'à l'aube du 21e siècle une enseigne pas encore une compréhension des relations entre hommes et femmes dans nos écoles.

Pour la première fois dans l'histoire de l'homme, nous élevons et éduquons nos fils et nos filles de manière identique, en leur enseignant qu'ils sont pareils et que chacun est aussi capable que l'autre. Puis, à l'âge adulte, ils se marient et se réveillent un beau matin pour découvrir qu'ils sont différents de l'autre sous tous les aspects et formes. Il n'est pas surprenant que les relations et les mariages des jeunes gens soient aussi désastreux. Tout concept construit sur l'uniformité sexuelle est dangereux à la base parce qu'il exige le même comportement de la part des hommes et des femmes, alors qu’ils ont des cerveaux totalement différents.

Les femmes sont encore minoritaires dans le monde des affaires et la vie politique, non à cause de l'oppression masculine, mais simplement parce que les femmes ne s'intéressent pas à ces choses-là.

Les hommes et les femmes sont différents. Ni pire ni meilleur - mais différents. La science le sait, mais le politiquement correct fait tout ce qu'il peut pour le nier.

Chez les humains, la gestation est de 9 mois, donc le taux de testostérone de l'homme est le plus élevé 9 mois auparavant, c'est-à-dire à l'automne.

On a qualifié la danse comme un acte vertical exprimant un désir horizontal et là est toute son histoire: c'est un rituel qui a évolué pour permettre de rapprocher et de favoriser le contact des corps de l'homme et de la femme à la cour, tout comme cela a servi aux autres animaux.

La première question qu'une femme posera à un homme surpris dans une relation extraconjugale est: "Est-ce que tu l'aimes?" La réponse est le plus souvent: "Non, c'est purement physique. Cela n'avait aucune signification." Ce qui est probablement la vérité, parce qu'il est capable de séparer le sexe et l'amour. Malheureusement pour l'homme, le cerveau de la femme n'est pas conçu pour comprendre (admettre?) cette réponse, et c'est pourquoi de nombreuses femmes trouvent difficile de croire un homme qui affirme que son incartade n'était que physique, parce que, pour elle, le sexe équivaut à l'amour.

Selon le Dr Fisher, l'engouement est un stade au cours duquel une personne ne cesse d'envahir votre cerveau sans que vous puissiez la chasser. Votre cerveau se concentre sur les qualités positives de l'être cher et occulte ses mauvais côtés.
(...)
Mais l'engouement est un sentiment temporaire qui dure, en moyenne, de 3 à 12 mois, alors que la plupart des gens définissent, à tort, ce sentiment comme de l'amour. En fait il s'agit d'une astuce biologique que la nature nous impose pour garantir qu'un homme et une femme se retrouvent ensemble suffisamment longtemps pour procréer.

Dès lors qu'une activité humaine, quelle qu'elle soit, est assujettie à des rituels sophistiqués et des déclarations publiques, elle est généralement contraire à notre biologie, et a pour but de faire que les gens fassent quelque chose qu'il ne feraient pas naturellement.

Le travail biologique d'un homme est de trouver autant de femmes en bonne santé que possible et de les aider à concevoir. Le rôle biologique d'une femme est de porter des enfants et de trouver un partenaire qui restera suffisamment longtemps pour les élever.

La plupart des hommes ne comprendront jamais que l'orgasme obligatoire et un critère masculin de la réussite, cela ne l'est pas nécessairement pour une femme.

15 % des hommes croyaient dur comme fer qu'avoir un grand pénis est important pour une femme, alors que seulement 2 % des femmes estiment que cela est important.

À la lumière de tout ceci, il serait logique que des leaders politiques (...) Et de plus gros testicules que la moyenne (...).
Cela implique également que leur libido soit beaucoup plus exigeante que celle de l'homme de la rue et qu'ils aient besoin d'un exutoire. Le public place les individus dotés de gros testicules et d'un haut niveau de testostérone à des postes de pouvoir, puis attendent d'eux qu'ils se comportent avec autant de retenue sexuelle qu'un chat castré. La réalité, c'est que leur forte libido, qui les place en situation de pouvoir, peut, ironiquement, les en chasser.

Les mâles humains correspondent aux caractéristiques physiques des espèces polygame, il n'est donc pas étonnant que les hommes doivent mener une lutte permanente pour rester monogame.
(...)
Le vagabondage sexuel est inscrit dans le cerveau masculin et il est un héritage de l'histoire de notre évolution. À travers l'histoire de l'humanité, les guerres ont réduit le nombre d'hommes, aussi était-il logique d'agrandir la tribu aussi souvent que possible. Le nombre d’hommes revenant des guerres était généralement moins important que ceux qui y partaient, donc il y avait toujours un grand nombre de veuves. C'est pourquoi avoir un harem était une stratégie efficace pour assurer la survie de la tribu.
La naissance d'un garçon était toujours considérée comme un événement merveilleux, parce qu'on avait toujours besoin de mâles supplémentaires pour défendre la communauté. Les filles étaient une déception, parce que la tribu se retrouvait invariablement avec un surcroît de femmes.

Aux États unis, le plus grand centre mondial de recherche sur le sexe, l'institut Kinsey, soutient que, sans règle sociale, pratiquement tous les hommes auraient des mœurs légères, comme 80 pour cent des sociétés humaines l'ont été depuis que l'homme est homme. Toutefois, depuis l'avènement de l'ère de la monogamie, le besoin biologique des hommes a provoqué des tensions constantes chez les couples essayant de bâtir une relation durable et il est la cause numéro un des problèmes des relations modernes.

Votre centre du sexe est situé dans l'hypothalamus.
(...)
Sachant que les hommes ont 10 à 20 fois plus de testostérone que les femmes et sont dotés d'un plus grand hypothalamus, cela explique à l'évidence pourquoi le désir sexuel des hommes est si puissant. C'est la raison pour laquelle les hommes peuvent faire l'amour pratiquement n'importe quand et quasiment n'importe où.

Le plus grand obstacle auquel sont confrontés la plupart des gens est leur rejet de l'idée que nous ne sommes jamais qu'un autre animal avec un cerveau intelligent. Ce refus rend ces gens victimes de leur biologie.

Une étude réalisée en Allemagne, dans les années 70, montre que les mères qui souffraient d'un grave stress dans les premiers mois de la grossesse avait 6 fois plus de probabilité de donner naissance à un fils gay.

On estime qu'environ 10 % de tous les mâles porte le gène « gay » et qu'environ la moitié de ses hommes deviendront gay en fonction du facteur de « pénétrance » de 50 à 70 % du gène.

La généticienne Anne Moir a révélé les résultats de ses recherches qui mettent en lumière ce que les scientifiques savaient depuis des années: l'homosexualité est génétique, ce n'est pas un choix. Non seulement l'homosexualité est essentiellement innée, mais l'environnement dans lequel nous sommes élevés joue un rôle moindre dans notre comportement.