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Critiques de André Benchetrit (15)
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Les questions de Justine : Mon corps, comme..

Les jolies illustrations de Rébecca Dautremer alternent avec des photos. Quelques mots difficiles expliqués en fin d'ouvrage aident à transformer ce moment de découverte en première lecture assez agréable.
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Le livre de Sabine

Ce livre, il est pour toi, Sabine, écrit par l’homme qui t’a aimée jusqu’à ce que tu t’éteignes, emportée par un cancer qui ne t’a laissé aucune chance.

Tu es atteinte d’un cancer du poumon, André le sait. Malgré tout, il décide de t’accompagner et quitte sa femme Lucie et Tom, leur fils de 16 ans. Désormais, il vous faut vivre au rythme d’un quotidien fait de peur et de douleur, d’humour et de poésie, de tristesse et de joie, d’inquiétude, d’incertitude, d’espoir, de résignation…alors que la maladie prend de plus en plus ses aises: ablation du poumon, cicatrice, douleur, métastases…Et puis, c’est l’hématome au cerveau et la situation qui se dégrade… « Aïe ! Sabine ! Et si tu allais mourir ? »

Car le cancer se fout des sentiments et malgré l’amour, malgré la tendresse, les fou-rire ou l’espoir, tu t’éloignes chaque jour davantage, minée par la douleur, ton corps taraudé par le mal. Peu à peu, inéluctablement, tu t’enfonces dans la mort, comme un bateau à la dérive, comme on entre à petits pas dans l’eau froide.



Alors André écrit, pour arracher encore un peu de vie à la vie, rendre encore un peu d’amour à l’amour, pour appréhender cet espace entre vie et mort en te faisant passer de l’autre côté du miroir, celui du papier et des livres.

Ses mots ont l’impact de la spontanéité, de la sincérité lorsqu’elle se sait démunie, de l’amour lorsqu’il se sait en danger et qu’il lutte avec les armes de l’espièglerie pour vaincre la détresse : des jeux d’enfants naufragés, une navigation au jour le jour sur un matelas-radeau, un voyage merveilleux dans les couloirs de l’hôpital, des histoires que l’on se raconte en pouffant pour occulter une réalité qui est devenue « une grande catastrophe ».

Avec ce livre, ton livre, l’amour de Dodi et de sa gazelle est désormais éternel, inscrit dans ces petits carnets où l’écrivain rend compte des 8 mois passés à tes côtés, jusqu’à ce que la maladie ne prenne toute la place, sans espoir de rémission.



On se laisse alors chavirer par ces quelques pages toutes personnelles arrachées à l’emprise de la mort.

On a mal pour celle qui part et tout autant pour celui qui reste. Les difficultés financières qu’André traverse, ses recherches souvent infructueuses de travail, d’ateliers d’écriture ou d’édition, les soucis et la culpabilité concernant Tom, son fils adolescent, se greffent comme autant de métastases supplémentaires au tourment de chaque jour. Pour autant, si le sujet est infiniment triste et poignant et le quotidien bien souvent cruel, André Benchetrit réussit à donner à ce « Livre de Sabine » le frémissement puissant de la vie.

Transcendés par les mots jetés sur le papier comme une bouteille à la mer, ces deux êtres malmenés par le cancer sont rendus universels par l’amour qui les lie.

Dans ce moment de partage qui unit le lecteur et l’auteur au détour d’un ouvrage, cet aveu d’André à Sabine: «je ne savais pas à quel point ton cancer c’était aussi le mien», devient alors le nôtre, le manifeste par lequel chacun s’inscrit dans une existence où la maladie peut à tout instant vous dérober un être cher.

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Impasse marteau

Publié dans la collection Babel, l'impasse Marteau est un court roman d'André Benchetrit, tout simplement inqualifiable. C'est l'histoire d'un immeuble, d'Ange et de ses voisins, et surtout d'une épidémie en "forme de S", qui rend fou. Ne lisez pas la quatrième de couverture qui vous dira que "mené à un train d'enfer dans une langue aux surprenantes capacités plastiques, ce roman funambule capture, transforme et réinvente l'espace".



Déjà ça, c'est trop.



Ce livre m'a fait le même effet que lorsque je suis sobre en soirée : un décalage invraisemblable entre le réel et le soit-disant fabulé, un imbroglio délirant où le rire oscille entre rictus gêné et franche grimace. La lecture est abominable ; et voilà qu'on fait valser la ponctuation et qu'on rajoute quelques pseudos discours indirects libres avec du vocabulaire bien choisi pour étaler 111 pages d'invraisemblance Et même que j'aurais voulu vous écrire cette critique dans le même style et que je ne peux pas.



Il y a même un gorille qui s'appelle Onk et du chocolat sur les poignées de porte.



J'ai cherché le second degré, voire le triple, et même un semblant de Disparition façon Perec, qui aurait pu justifier que... mais non, l'impasse marteau porte malheureusement bien son nom.
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Le livre de Sabine

Que faire quand l'amour de sa vie s'eteint petit à petit, sinon vivre à côté d'elle, l'aimer le plus fort possible dans des caresses, des petites attentions et se contenter des petits bonheurs que leur apporte leur quotidien...

Ce livre très court est un hommage magnifique dédié à la femme de sa vie, cette femme qui lutte jour après jour contre son cancer.

Une belle leçon de VIE !!!
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Le livre de Sabine

L'amour au risque de la mort!

André Benchetrit, amant de Sabine le vit au jour le jour ce risque entre caresses et douleur.

Une même sensualité unit leurs corps sur une même longueur d'onde mais une même douleur vrille leur âme, celle de sa fin de vie,à elle, celle de leur impuissance à eux face à la mort.

Un livre sublime où l'amour dépasse la mort!

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Le livre de Sabine

Critique de Aliette Armel pour le Magazine Littéraire



À la porte même de la mort, André Benchetrit revendique la capacité de l'écrit à vaincre l'indicible. Lorsqu'il entreprend son Livre de Sabine, en avril 2003, il arrache les moments de solitude que requiert l'écriture aux heures passées à l'hôpital près de sa jeune compagne dont le cancer s'aggrave de jour en jour. «En ce moment, lui écrit-il, nous habitons un espace entre les vivants et les morts. Et peut-être qu'appréhender cet espace c'est plus facile pour moi quand je te fais passer de l'autre côté du papier. [...] Il n'y a que dans les livres que [certaines] choses se disent.» Pour décrire la traversée de cet espace entre vie et mort, placée sous le signe de L'Odyssée de l'«Endurance» d'Ernest Shackleton, l'écriture d'André Benchetrit s'ancre dans la réalité, abandonne l'univers fantastique et poétique de ses romans, Le Ventre, Impasse Marteau, Très-Grande Surface. Il rend compte de ces huit mois d'inquiétude et d'amour, de souffrance et d'avancée vers la catastrophe, sous forme de notes très personnelles. Ses phrases courtes et directes percutent et bouleversent. Elles ne cachent rien des maux, grands et petits, des soucis matériels qui hantent ses journées occupées aussi par la recherche de moyens de subsistance. Il avoue la détresse, les maladresses, celles de Sabine tout autant que les siennes, et même le remords qui le poursuit d'avoir quitté Lucie et de s'être ainsi éloigné de Tom, son fils de 16 ans. Jusqu'aux ultimes moments, il se réfugie avec Sabine sur un radeau de deux matelas juxtaposés, cultivant au-delà du possible leur capacité à rêver et leur droit de s'aimer.

L'authenticité de ce premier texte où André Benchetrit se met directement en scène renvoie à la figure tauromachique que Michel Leiris associe à la littérature autobiographique dans la préface de L'Âge d'homme. Mais Le Livre de Sabine va au-delà : le risque mortel y est tout aussi directement présent que dans l'arène, et la corne de taureau n'est pas simple métaphore. Le cancer prend possession des corps jusque dans leur fusion amoureuse : «Je ne savais pas à quel point ton cancer c'était le mien», écrit André Benchetrit dans ce texte dont quelques exemplaires d'auteur seulement ont circulé de son vivant. La maladie l'a emporté à son tour en novembre 2009.

Mais André Benchetrit a eu le temps d'écrire un autre texte, qui paraît simultanément. Il est dédié à un autre amour, Hélène, et à Léo, leur fils, encore bébé. Le père tente de fixer leur image photographique au cours d'un voyage qu'ils font tous trois à Madrid. Une nouvelle fois l'auteur du Livre de Sabine s'affronte à la perte et affirme le pouvoir des mots. L'écrit préserve les traces de ces moments d'intimité familiale, il fixe ces éclats de bonheur plus sûrement que les clichés disparus avec l'ordinateur sur lequel ils étaient stockés et qui a été dérobé. «Quand tu perds quelque chose, souviens-toi de la perte et cela aura valeur de la chose», conclut André Benchetrit dans la préface de Photos volées, texte ultime affirmant la puissance de la mémoire et de l'amour contre l'effroi et l'angoisse de la disparition.
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Les questions de Justine : Le Moyen Age, co..

On aime les illustrations de Rébécca Dautremer...
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Les questions de Justine : Le Moyen Age, co..

Cet album est vraiment pour les très jeunes enfants, donc il n'y a évidemment que très peu d'information sur ce qu'était réellement le Moyen Âge.
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Le livre de Sabine

Une superbe envolée, ce Livre de Sabine, temps des caresses et temps des douleurs car ce récit autobiographique (de l'accompagnement d'une fin de vie) accroche deux ailes à son dos pour voler plus haut que l'horizon avec pour seul et unique objectif L'AMOUR.

"Dodi", André Benchetrit,écrivain criblé de dettes,séparé de sa femme et de son fils, aime Sabine, "Rzala", sa gazelle, atteinte d'un cancer du poumon.

"Un sale moment à passer.Un moment de passage."

Ils vivent d'amour et d'eau fraiche.

Mais que cet amour est doux lorsque le foulard cachant le crane chauve tombe par inadvertance et qu'ils acceptent tous deux de jouer ainsi comme des enfants dans une cabane.

Que cet amour est émouvant lorsqu'il compare les senteurs et couleurs de la culotte rouge de Rzala aux bonbons jaunes acidulés,enlève cette culotte, et comble l'être aimée au delà de ses espoirs.

Aïe Sabine.Et si tu allais mourir?

Hôpital.Aïe! Ablation du poumon.Aïe! Lit à barreaux.Aïe! Cicatrice.Aïe!Douleur.Aïe!

Désir.Plaisir.Tendresse.Seuls comptent Dodi et Rzala!

Métastase au cerveau.Dégringolade commune.

Les bons souvenirs du Maroc ressurgissent.Le morbide s'évacue sur la page blanche.Et l'amour,toujours l'amour.

Petite chose recroquevillée sur un lit d'hôpital qui maigrit,perd ses repères,se laisse aller.Lui joue à l'homme efficace qu'il est sans le savoir.

Aïe, Sabine! Aïe!

Un cri dans la nuit puissant et fort,celui d'un livre sublime mêlé d'amour et de douleur.

André Benchetrit auteur(de quatres romans et d'une douzaine de livres jeunesse) est décédé en 2009 à l'âge de 54 ans, Dodi, souhaitons le, a rejoint sa Rzala!
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Les questions de Justine : Le cerveau, à quoi..

En rentrant de l'école, Justine explique à ses parents que la maîtresse a dit, pour gronder Oscar, qu'il n'avait pas de cerveau, puis elle s'est reprise et a assuré à Justine et à ses camarades que chacun en avait un.

Les parents de la petite fille vont donc lui expliquer à quoi sert son cerveau.

Justine découvre que grâce à lui elle sent, bouge, parle, se souvient...
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Vendeur de cauchemars

Un thriller pour ado qui tient en haleine les mamans, c'est tout dire !



Lili et son grand-frère Elvis se gardent tout seuls à la maison en l'absence de leurs parents, qui ont rendez-vous chez un huissier suite à des dettes de jeu nombreuses et accumulées . Il y a d'ailleurs dans l'appartement familial une pièce secrète construite par le papa, cachée derrière un poster des parents, qui abrite tout ce que la famille possède d'encore un tant soit peu précieux, pour le soustraire aux huissiers : télévision, meubles, bibelots, tableaux...



On sonne à la porte, mais cette fois-ci ce n'est pas un huissier qui recherche les parents, c'est un homme à l'aspect tout à fait angoissant, qui force le passage et se retrouve dans l'appartement en face des enfants et menace de les tuer : le vendeur de cauchemars !





Suite sur Les lectures de Lili
Lien : http://liliba.canalblog.com
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Les questions de Justine : Le Moyen Age, co..

Expliquer le Moyen Age aux plus jeunes pas simple mais le devient à l’aide de Justine l’héroïne des méthodes de lectures. Les châteaux forts, les seigneurs et chevaliers n’auront plus de secrets pour les lecteurs en herbe. Les illustrations de Rébecca Dautremer sont magnifiques et sont complétées par des enluminures et tapisserie d’époque. « Les questions de Justine » est une belle collection de documentaires, autre titre indispensable à découvrir pour les écoliers « Aller à l’école, pour quoi faire ? ».
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Les questions de Justine : Le cerveau, à quoi..

Le fait de poser une question en guise de titre aiguise déjà la curiosité. Ce titre accrocheur et

l’illustration de la couverture (enfant-animal) dédramatisent un sujet difficile à appréhender avec

le jeune public.

Cet album documentaire mélangeant illustrations et photographies permet une approche

structurée des fonctions du cerveau et une compréhension mieux adaptée pour le jeune lecteur.

Les gestes du quotidien de l’enfant sont judicieusement mis en juxtaposition avec le cerveau et ses fonctions cognitives.

Les parents ou les professionnels de l’éducation peuvent ainsi initier les jeunes enfants aux notions de froid-chaud, haut-bas, gauche-droite, etc. Un ouvrage bien accessible où l’imaginaire de l’enfant a sa place.



Les auteurs sont partis d’une petite histoire dessinée de la vie quotidienne avec des incrustations photographiques ayant l’ambition de faire comprendre le rôle du cerveau dans ces situations ordinaires.

L’ensemble apparaît un peu confus. La cible (enfants à partir de 3 ans) devra être accompagnée dans cette lecture … et il est à parier que les enfants seront plus curieux que les auteurs.
Lien : http://www.dev.scienceenlivr..
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Vendeur de cauchemars

L'histoire raconte des parents qui jouent a des jeux d'argent et qui cambrioles des maison,il ont deux

enfants qui s'appelle Lilli et Elvis. Elvis est le grand

frère de Lilli. Lilli parle a un roi de trèfle,sont frère

veut être adulte pour quitter la maison avec sa sœur.

Un jour un homme sonna à la porte.L'homme tenait une valise sans fond.Lilli le trouvait étrange et le cauchemar commença . Ce livre ma plu parce quel y a des aventures mouvementé, c' est un livre à ne pas rater, le livre est facile a lire et à comprendre.Ce livre est pour ceux qui aiment les aventures .

amélie
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Le livre de Sabine

Ce livre est-il autobiographique?



Le lecteur partage le temps d'une errance entre deux êtres, le temps d'attendre la mort, le temps de la désirer m^me quand ça n'en finit plus, la douleur, le désespoir, quand on sait que plus rien n'y fera et que le cancer gagnera.



Le narrateur écrit une sorte de journal : un journal pour apprivoiser sa douleur, la maladie de sa compagne, pour faire son deuil avant la mort. Ce sont ses carnets intimes qui nous sont offerts ici, avec leurs paradoxes, leur fatigue, leur amour, avec de l'humour parfois, de celui qui donne de l'étincelle de vie, de celui qui s'accroche.



Court et bien écrit (mais quand même, autobiographique, non?), on sent la véracité des sentiments dans leur authenticité.
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