Publié dans la collection Babel, l'impasse Marteau est un court roman d'André Benchetrit, tout simplement inqualifiable. C'est l'histoire d'un immeuble, d'Ange et de ses voisins, et surtout d'une épidémie en "forme de S", qui rend fou. Ne lisez pas la quatrième de couverture qui vous dira que "mené à un train d'enfer dans une langue aux surprenantes capacités plastiques, ce roman funambule capture, transforme et réinvente l'espace".
Déjà ça, c'est trop.
Ce livre m'a fait le même effet que lorsque je suis sobre en soirée : un décalage invraisemblable entre le réel et le soit-disant fabulé, un imbroglio délirant où le rire oscille entre rictus gêné et franche grimace. La lecture est abominable ; et voilà qu'on fait valser la ponctuation et qu'on rajoute quelques pseudos discours indirects libres avec du vocabulaire bien choisi pour étaler 111 pages d'invraisemblance Et même que j'aurais voulu vous écrire cette critique dans le même style et que je ne peux pas.
Il y a même un gorille qui s'appelle Onk et du chocolat sur les poignées de porte.
J'ai cherché le second degré, voire le triple, et même un semblant de Disparition façon Perec, qui aurait pu justifier que... mais non, l'impasse marteau porte malheureusement bien son nom.
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