La petite ferme des Cravart était bâtie sur un léger penchant, ua-dessus du ruisselet de la Valserine, à une petite distance de Mijoux. La maison s'ouvrait sur un terre-plein où l'on empilait le bois de hêtre pour l'hiver. Deux bouleaux s'y dressaient, et l'on venait s'asseoir sur les bancs, après le repas de midi, en attendant de reprendre le travail.
[André DHÔTEL, "Les chemins du long voyage", Gallimard, 1949 - réédition en collection "folio", 1984/2003 : page 182]