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3.05/5 (sur 29 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Rome , le 16/08/1975
Biographie :

Andrea Bajani (né le 16 août 1975 à Rome) est un écrivain italien contemporain. Il vit à Turin.

En 2011, il a remporté le Premio Bagutta avec le roman Toutes les familles.

En tant qu'intellectuel, il exprime son point de vue sur la culture et la société dans des articles parus dans des publications nationales et internationales telles que La Stampa, L'Unità, Il Sole 24 Ore, Il Manifesto, Libération.

Source : wikipédia, Gallimard
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
De la cuisine on accède directement au balcon, dont la surface est celle d'une corbeille soulevée par un chariot élévateur : seule une personne peut y tenir debout. Je a essayé d'y introduire une chaise pour lire assis, devant le panorama parisien. Il y a assez de place pour la chaise, mais pas pour un corps pourvu d'un livre. Voilà pourquoi Je sort et lit debout.
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Faire l'amour était donc devenu une manière de gonfler notre Nous, de le faire passer de deux à trois, puis à quatre, tel un ballon en forme de lapin dans lequel on souffle fort : d'abord il ne se passe rien et soudain une oreille apparaît.
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C'était notre Nous qui, chaque mois, tombait par terre et se cassait en deux, et à force de le recoller il n'y a plus eu moyen de le réparer. Les premiers mois, c'était normal, faire chaque fois le tour complet, dévaler les cycles menstruels sans se poser de questions, ne même pas y penser, juste faire l'amour, car dès qu'on était assez proches on ne pouvait rien faire d'autre que de glisser les mains sous les vêtements de l'autre.
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Lorsque nous nous disputions, nous fermions les fenêtres afin qu'on ne nous entende pas et nous soufflions dans l'appartement toute la colère qui était en nous.
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Seul le gamin de l’étage du dessus était heureux que le chien n’eût pas de nom, du balcon il lui en donnait chaque jour un nouveau, mais visiblement il suffisait au chien qu’on l’appelle pour qu’il remue la queue, et il plissait les yeux lorsqu’on le caressait.
Dans tous les cas, il avait parfaitement compris quelle était sa tâche, la première chose qu’il faisait le matin c’était d’aller chercher dans la maison ces corps invisibles, ces présences muettes qui transformaient notre appartement en entrepôt d’obsessions. Il les saisissait l’une après l’autre par une extrémité, entre ses crocs, il les traînait délicatement et les faisait glisser sur le sol, puis il les rassemblait toutes dans la pièce au fond du couloir, laissée vide dans l’éventualité où un enfant naîtrait, qui entre-temps était devenue la pièce du fer à repasser et des objets qu’on ne devait pas voir. Après quoi il retournait faire le chien, sortir et se promener au bout d’une laisse, poursuivre les oiseaux, se limer les griffes sur l’asphalte et mordiller des chaussons, et il dormait sur notre lit en nous haletant au visage un amour infini.
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Je rentre vite, tu as répété, et j'ai compris que je devais rester où j'étais. Et donc j'étais là, debout, je te regardais t'en aller et j'apercevais la voiture de ton associé par la porte ouverte. J'étais là, à quelques mètres de toi, et je t'observais comme font les chiens quand ils comprennent qu'ils resteront à la maison. Et, comme les chiens, j'ai continué, même après ton départ à fixer la porte fermée.
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C'était de plus en plus difficile de trouver de la place pour exposer les souvenirs que tu m'avais achetés sans en recouvrir d'autres. Il y en avait de tous les pays, des quatre coins du globe, voyage après voyage ma chambre devenait la mappemonde de ton absence quotidienne.
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Afin que ce Nous existe, il était nécessaire qu'il y eût des enfants.
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Alors son regard se concentrait sur un seul point, la précision immobile d'une intervention en salle d'opération, puis elle se redressait, elle observait notre maison dans notre maison et se tournait pour me regarder, moi. Et, dans cette scrupuleuse construction d'une poupée russe imparfaite, dans ce monde de papier, de scotch et de colle en stick, il y avait une détermination et une tendresse vouées à l'échec, la bibliothèque trop haute qui tombait de temps en temps, le matin nous la trouvions écrasée au sol.
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Il y avait aussi ses traces verbales, des mots que ma mère n'avait jamais employés et qui se retrouvaient soudain dans sa bouche, moi qui identifiais leur provenance, ma mère qui, sans le savoir, devenait jour après jour un panneau sur lequel Sara me laissait des messages.
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