Andrea Schwartz

Une lecture un peu longue puisqu'elle a été entrecoupée d'une semaine de vacances, mais rien de tel pour faire durer le plaisir !

Je me suis donc attaquée au 4e tome de KEL avec réticence... Encore une fois, j'avais peur d'être déçue tellement j'avais aimé chaque tome précédent, mais encore une fois, Andréa Schwartz a su me captiver et me séduire tout au long de ma lecture. J'ai retrouvé le charme de l'univers de KEL, si riche et si bien construit, jusque dans l'étymologie des noms et l'histoire du pays.

Je pense que pour ceux qui ont apprécié les autres tomes (qui ne sont, je l'avoue, plus très frais dans ma mémoire) Le général Taureau est une valeur sûre. Juste un petit regret de ma part: il se termine trop vite. Je pensais, naïvement, suivre Ieran un peu plus longtemps; peut être jusqu'à sa rencontre avec Shelun ou, jusqu'à la scène du début du roman. Cela annonce peut être une suite sur Ieran, sur lequel il y a tellement à dire, puisque j'ai cru comprendre qu'un ultime tome était prévu. Quoi qu'il en soit, je ne relirai sans doute pas Noir et Blanc de la même façon après avoir découvert le Général Taureau. Outre l'univers qui fait toujours son effet, j'ai été séduite par les nouveaux personnages et surtout par le jeune Ieran qui a du mal à trouver sa place dans ce monde noir et blanc, lui qui est les deux.

Ce quatrième tome confirme mon amour pour KEL, même si, encore une fois, je suis un peu déçue de la fin abrupte.

Je ne vais pas vous mentir : j'appréhendais cette lecture, étant donné que le tome 2 m'avait un peu déçue. Cependant, aimant beaucoup la plume et l'auteure elle-même, je n'ai pas su résister à cet achat aux Imaginales (même si je l'ai ratée à quelques minutes près...). Je ne pensais pas le lire aussi vite, parce que tout de même, c'est un beau pavé, mais ça ne peut qu'être positif ! En effet, à peine lu le prologue, j'ai su que j'aimerais ce roman, et je confirme : ce tome 3 est une vraie petite bombe que je conseille vraiment !



Dans ce troisième opus, nous faisons la rencontre de Lune, une jeune fille qui voit sa vie changer vers ses 10 ans. Entraînée par des assassins pendant autant de temps, la voilà propulsée au Nord, dans le domaine de Shelun, croisée dans le premier opus, chez les Sai Mordrain. Elle sera leurs yeux et leurs oreilles. Cependant, ce dont elle ne se doute pas, c'est que complots, manigances, secrets, dangers la guettent comme jamais et qu'elle ne sera jamais à l'abri d'une surprise, qui pourrait bien lui valoir quelques sueurs et peurs.



Lune est un personnage que j'ai de suite aimé. Forte, déterminée, elle garde tout de même une certaine innocence due à son âge, mais aussi à son enfance. Née Sang-mêlé, elle est la risée de tous et tout le monde le regarde d'un mauvais œil. Après tout, elle est considérée comme une engeance, même si, plusieurs années auparavant, Shelun avait réussi l'exploit de se faire accepter comme telle. Arrivée au plein cœur de conflits bien menés et cachés aux yeux de beaucoup, elle va devoir faire montre de persévérance, d'intelligence mais surtout de prudence. Si jamais ceux qui la logent se doutaient un seul instant de qui elle était vraiment, elle serait sûre que sa mort viendrait bien assez vite.



Évidemment, d'autres personnages se côtoient dans ce tome 3. La diversité des personnages est très intéressante, et pour une fois, je n'ai pas été trop perdue dans tous ces noms assez difficiles à retenir. Mais le fait qu'ils soient plusieurs permet aussi d'avoir rapidement ses préférences et d'être content des choix que fait l'auteure tout le long du récit. On revoit notamment Shelun, qui était bien absente du 2, pour mon plus grand plaisir. J'avais adoré sa force de caractère, et j'étais contente de voir que, malgré le fait qu'elle ait vieilli, elle ait gardé cette morgue qui la caractérise parfaitement.



Ce que j'ai vraiment, vraiment aimé (pour ne pas dire être tombée amoureuse), c'est le fait que ce tome-ci se concentre sur la cour et la vie dans le royaume. Loin de la guerre que l'on a pu découvrir dans les précédents tomes, ici, tout est question de ruse, de bien-fondé, de haine, de jalousie, de comportement. Bref, tout ce que j'aime retrouver dans un roman. D'ailleurs, je crois que c'est en grosse partie grâce à ça que j'ai autant aimé le roman.



Et ce qui est encore meilleur, c'est que plus on avance dans notre lecture, plus on se rend compte que l'auteure n'a pas encore dévoilé tout ce qu'elle nous réserve. Le monde qu'elle a crée est fait au millimètre près, avec certaines révélations mais toujours des questions en suspens, ce qui nous pousse à continuer et vouloir lire la suite. Pour vous dire à quel point j'ai aimé cette lecture : j'avais l'impression de lire un auteur très connu, tant la plume est fluide et très efficace. Comme quoi, en France, nous aussi nous avons nos perles ! Une auteure à suivre, assurément !



Je tenais à préciser un point qui pour moi est important : malgré le fait que le livre soit assez épais, n'ayez pas « peur » : il est plus court (en nombre de pages) que le second tome. Ce qui fait la grosseur est avant tout le changement de police, qui, personnellement, me convient bien mieux. Cette dernière ne fait pas mal aux yeux, ne les agresse pas et est surtout très agréable. Une police certes banale, mais qui fonctionne. Alors merci d'avoir pensé à mes yeux, et j'espère que les autres romans seront aussi dans cette police-là pour plus de plaisir à la lecture ! Et encore une merveilleuse couverture de ma part de Miesis, qui sublime une très belle saga !



En résumé, un univers foisonnant d'idées qui, j'en suis sûre, ne sont pas encore toutes dévoilées. Le personnage de Lune est très attachant dès les premières pages, on sent sa fragilité, malgré le fait qu'elle se montre forte, indépendante et motivée. Un assemblage parfait de caractères pourtant bien différents. Mon coup de cœur personnage va évidemment à Kennain qui m'a beaucoup plu avec son humour mais aussi son intelligence. Un tome 4 que j'attends avec énormément d'impatience et aussi curieuse de voir ce que compte nous proposer l'auteure... Une saga que je conseille donc vivement, sans hésitation ! Un presque coup de cœur pour moi, et certainement l'une de mes plus belles découvertes de cette année !



Justine P.
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J’avais particulièrement apprécié le premier volume, notamment le personnage de Shelun et il me tardait de retrouver le monde des Deux-Empires. C’est désormais chose faite ! Je ressorts de cette lecture ravie, j’ai très envie de lire le troisième maintenant (surtout que la couverture tout aussi magnifique que celle-ci).



La chronique ne va pas être très longue, comme d’habitude, quand j’aime, je trouve pas grand-chose à dire (c’est bien triste).



Pour ce tome, on suit désormais le rejeton de nos deux héros de première heure, Herdred qu’on connaît déjà un petit peu. Il ressemble beaucoup à son papa niveau caractère je trouve. J’aimais bien Aydred donc bah j’aime bien Herdred (ouais logique). J’ai également beaucoup apprécié le reste des personnages, à part Asja, je sais pas pourquoi, j’ai pas réussi à accrocher (du tout).



L’histoire est bien cool. Je préfère presque ce deuxième tome au premier (j’avoue j’hésite quand même parce que je préfère le personnage de Shelun à Herdred), il se passe plein de choses, il y a beaucoup d’actions (les batailles que diable !). J’ai aussi beaucoup aimé les pointes d’humour et les références (le SDA, Mulan…), je sais pas si elles étaient intentionnelles mais j’ai kiffé.



J’ai moins aimé la dernière partie du roman qui se concentre plus sur la romance mais ça n’empêche qu’elle réserve quand même des situations assez épiques héhé.



En somme un très bon tome, avec beaucoup d’action, dont j’ai hâte de lire la suite !
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Pour cette chronique, j'avais décidé de me laisser plusieurs pour mettre mes idées en place et offrir une chronique la plus objective possible. Après le coup de cœur du tome 1, j'avais hâte de me replonger dans cet univers atypique, complet et Ô combien prenant. Malheureusement, avec ce tome 2, ça n'a pas été le cas... Je ressors un peu déçue de cette lecture même si j'ai aimé l'histoire. J'ai trouvé que plus j'avançais, moins j'approchais de la fin, et je peux vous dire qu'arrivé à un stade, ça devient long. Je ne me suis pas forcée à le lire, hein, mais j'avais hâte de le terminer pour passer à autre chose.



Pour commencer, vu la fin du tome 1, je m'attendais à retrouver les mêmes personnages, ce qui paraissait normal, après tout (et je ne pense pas être la seule à l'avoir pensé, justement). Mais non, au vu du résumé, des nouveaux personnages faisaient leur entrée, dix ans après les derniers faits. Nous suivons donc Herdred, le fils ainé de Shelun et Aydred. Ces derniers, que nous avions appris à apprécier et auxquels nous nous étions beaucoup attachés sont relégués au second plan, et sur les 645 pages, nous ne les croisons que très rarement. Ce qui m'a rendue en quelque sorte triste, et qui a fait que je ne me suis pas réellement attachée aux nouveaux comme je le souhaitais.



Il va être dur pour moi de vous faire un résumé de ce tome, étant donné que le synopsis en dit peu mais que le contenu est plus complet et donc très spoilant à mon goût. Je m'arrêterai donc au fait que Herdred, jeune garçon de dix-neuf ans, va aller de désillusions en désillusions. Il va souffrir, faire des rencontres, revoir ses principes et ses choix au fur et à mesure de ses mésaventures. Le reste, je vous laisserai le découvrir, comme moi j'ai pu le faire.



Même sur j'ai apprécié son caractère et sa psychologie tout le long du récit, j'ai trouvé qu'il y avait un manque de sentiments, qui nous éloigne peu à peu de lui. Au cours de ses aventures, il fera des rencontres qui changeront sa vie, mais surtout ce qu'il pense de certains peuples qu'il « côtoie » pendant cette guerre qui ne cesse de s'amplifier au cours des mois. Il va en apprendre beaucoup sur lui, ronger son frein, changer le cours des choses. Sa psychologie va évoluer, il va admettre des choses qu'il n'aurait jamais admis jusque là. Il est vrai qu'il change, et c'est justement sa nouvelle façon de penser qui m'a le plus plu durant cette lecture.



À côté de ça, nous ne sommes pas en reste du côté de l'action. En constant suspense, nous tournons les pages en se demandant à chaque fois ce qu'il peut bien se passer, ce qui va advenir de nos personnages, comment ils vont évoluer et si nous allons en perdre quelques uns.



Au vu de la couverture et du titre, je pensais que l'intrigue tournait autour du fameux loup blanc que l'on aperçoit, et j'étais déçue de voir que l'idée était si vite expédiée, et qu'au bout de quelques pages, on n'en parle déjà plus. L'idée était pourtant très bonne et aurait pu donner quelque chose d'excellent, de par le lien qu'entretenait Herdred avec lui. Je trouve donc dommage que l'auteure soit partie sur un chemin différent. Après, cela n'est que mon avis, évidemment. Je sais que ce livre plaît et peut plaire à beaucoup d'entre vous, mais malheureusement, moi, ça ne l'a fait qu'à moitié.



J'ai finalement ressenti beaucoup de longueurs, et le fait de lire ce livre étalonné sur plusieurs jours, m'a fait me sentir presque extérieure au bout d'un moment. Ceux qui me connaissent savent que je n'aime pas traîner plus de trois jours sur un livre. Je ne critique en rien la plume de l'auteure qui est toujours autant poétique que prenante et douce, mais le fait que ce livre soit assez épais, fait que j'ai mis du temps à le lire.



Concernant la fin, je ne vais pas vous mentir en vous disant que j'ai été touchée, presque les larmes aux yeux. L'auteure a réussi là à nous émouvoir tout en offrant un mélange de beauté et de tristesse. Je sais que ce mélange n'est pas habituel, mais pourtant, ici, l'auteure a parfaitement réussi à le faire et je l'en félicite. Maintenant, tout ce que j'espère, c'est que le tome 3 continuera sur cette lancée, avec les mêmes personnages, et que je n'ai pas, une nouvelle fois, la frustration de croiser de nouveaux personnages en oubliant les précédents.



En résumé, un tome que j'ai trouvé moins prenant que le 1 de part son nombre de pages conséquent, les passages en longueurs et le manque de sentiments à certains moments. La plume de l'auteure est toujours aussi agréable, poétique et prenante, mais le fait de croiser de nouveaux personnages en oubliant les anciens m'a déboussolée et rendue triste. J'espère que le tome 3 continuera avec ces personnages, étant donné que la fin a changé ma vision d'eux et que j'ai réussi à m'attacher à eux en peu de pages.



Justine P.
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Si j'ai retrouvé avec plaisir la plume d'Andrea Schwartz, son histoire m'a bien moins passionnée que celle du premier tome. L'intrigue et les personnages avaient beaucoup de potentiel, un potentiel qui ne s'est pas assez dévoilé pour moi. Les bases étaient bonnes, mais un manque de diversité dans l'intrigue, une histoire sensiblement pareille du début à la fin, et des relations entre les personnages un peu justes auront eu du mal à me convaincre. Ce qui n'empêche pas de bonnes choses d'être présentes, ni mon envie de découvrir le tome 3.
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La famille de Shelun et tout leur village kel’bai a été détruit par un raid kel’yon alors qu’elle n’avait que douze ans. Recueillie par un mystérieux hybride du nom de Ieran qui lui apprend à se battre, Shelun grandit et se nourrit de haine et de désir de vengeance. Alors qu’elle a dix-sept ans, la guerre entre les deux Empires est de nouveau déclarée. Shelun ne peut s’en empêcher : elle vole des vêtements et une dague à Ieran, bande sa poitrine et se présente pour s’enrôler. Si ses premiers temps dans l’armée la confortent dans ses idées, elle va finalement se rendre compte que les choses ne sont pas comme elle les avait toujours cru.



Le premier tiers du roman m’a paru assez lent, et tout en étant intéressée et en passant un bon moment, j’avais du mal à vraiment rentrer dans l’histoire (peut-être aussi la faute au boulot qui ne me laissait pas le loisir de me poser avec le livre pour avancer dedans !). On suit Shelun pas à pas dans sa découverte de l’armée, et au passage le lecteur découvre un petit peu du fonctionnement de son univers, de l’Empire Kel’bai avec ses codes sociétaux, de son histoire (la guerre contre l’Empire Kel’yon surtout). Shelun est une roturière, et l’armée lui donne l’occasion de rencontrer pour la première fois des nobles, dont le nom est précédé de la particule « Sai ». On intègre au fur et à mesure des éléments qui vont façonner ce monde aux accents asiatiques et vont le rendre plus tangible à nos yeux.



On constate rapidement que Shelun est assez tête brûlée. Déjà, elle prend le risque d’être découverte (et donc déshonorée et humiliée, mais apparemment la punition ne sera rien de plus que de la renvoyer avec les civils) et de se retrouver sans rien à l’issue de la guerre (vu comment elle a planté Ieran, il pourrait parfaitement la jeter si elle rentre chez lui). Ça va aussi lui apporter quelques bonnes choses, et des ennuis en masse. Mais Shelun n’est pas des personnes qui raisonnent tout le jour et la nuit. Elle écoute ce que lui dicte son cœur et sa conscience, et tant pis si ça heurte, elle ou les autres. Mes sentiments à son égard sont donc assez ambivalents. D’un côté on admire sa force, sa détermination et sa capacité à remettre les croyances qu’elle a toujours eues en question, et d’un autre on s’agace de la voir par moments si aveugle, si entêtée et insouciante des sentiments des autres. J’ai bien aimé la suivre et quelque part je me suis attachée à elle, mais ce ne sera pas l’un de mes personnages de fiction préférés.



Concernant les autres personnages, j’ai un peu de mal à en parler. Ils sont assez nombreux et j’ai parfois eu du mal à me souvenir de leurs liens avec l’héroïne et de leur place dans la hiérarchie militaire, assez complexe et détaillée. J’aime assez Keldan, j’aurais bien aimé en savoir plus sur lui. Aydred m’a beaucoup plu aussi, et le voir plus ne m’aurait pas dérangée. Ashina me plaisait au début, mais l’évolution de son personnage sur la fin est dérangeante (c’est voulu je pense, dans la façon dont c’est présenté). En tout cas, l’auteure ne nous présente pas des militaires tous fondus le même moule, on passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et ce dans les deux armées.



L’intrigue, quoiqu’assez convenue, est intéressante. J’ai vu qu’elle n’avait pas plu à tout le monde et je peux comprendre, mais je l’ai trouvée plutôt bien menée. L’évolution de l’histoire est cohérente dans l’ensemble (j’apprécie les efforts portés sur la temporalité), même si des petites choses par-ci par-là peuvent paraître un peu exagérées ou pas très bien exprimées. Andréa Schwartz a fait le choix d’aborder des sujets très divers et à mon sens c’est réussi. J’ai avalé le dernier quart du livre, impatiente de connaître la conclusion de cette histoire, or elle est assez frustrante puisqu’elle est très elliptique ! On a donc tout de suite envie de plonger dans la suite pour connaître les détails. Son écriture est agréable, généralement fluide, mais il y a quelques problèmes de forme entre les guillemets, les tirets et les italiques, mais rien qui m’a vraiment dérangée pendant ma lecture.



Le côté fantastique est très, très léger. Nous sommes dans un monde imaginaire, certes, mais le temps un peu médiéval qui nous est présenté n’est pas plein de magie ou de créatures merveilleuses. Il y a cependant des détails qui ont attiré mon attention : la couleur des yeux de certains protagonistes (violet ou bordeaux ce n’est pas banal quand même), l’apparente longévité des gens (ou alors l’année n’est pas de la même durée que celle qu’on connaît). Néanmoins, on se sent forcément ailleurs, dépaysé, dans un univers d’inspiration asiatique où l’auteure mélange des coutumes existantes et des us de sa propre imagination. J’ai particulièrement aimé les développements autour des Kael’run et du qage, empruntés aux geisha, au nô et au kabuki, mais aussi les codes vestimentaires des femmes (les peintures de visage ont l’air d’être absolument sublimes). En plus, il ne s’agit là que d’un premier tome, et je ne doute pas qu’on en apprendra encore bien plus dans les suivants (4 sont prévus m’a dit l’auteure), notamment sur les Barbares dans le tome 2 à ce que j’ai compris. Tout cet aspect m’a conquise.



Ce premier roman n’est toutefois pas exempt de défauts, j’en mentionnais quelques-uns plus haut. J’y ajoute des moments un peu lents, peut-être un manque de péripéties ou une difficulté à bien les insérer. Et surtout, il y a pas mal de fautes et de coquilles. Je blâme davantage l’éditeur que l’auteure, car sur un roman de presque 500 pages, l’auteure ne voit plus au bout d’un moment ses faiblesses. C’est là que l’éditeur est censé intervenir mais ce travail n’est pas fait, et ce n’est pas la première fois que je le remarque sur des romans de cette maison d’édition. C’est du détail mais je trouve ça important.



Pour conclure, ce roman est à la fois une bonne introduction et une belle aventure, pas exempt de défauts mais qui se pardonnent facilement puisqu'il s'agit d'un premier roman.
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Un second tome génial ! Très réussi dans la parfaite continuité de l'intensité ressentie dans le premier opus. J'admire la capacité de l'auteure a crée un univers captivant , des personnages avec un charisme fou, et ce mélange entre batailles épiques, rencontres culturelles et relationnel intense. On enrichit encore notre connaissance de l'univers de Kel avec la découverte du peuple barbare. Un joli moment de lecture que les adeptes de fantasy médiéval vont absolument adorer. Pas une seconde on trouve le temps long malgré les 650 pages de ce récit plein d'intensité et d'addiction.

J'attends de pieds fermes la suite de cette saga
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4.5/5

Ce premier tome est un petit bijou. Andréa Schwartz se réapproprie la légende de Hua Mulan merveilleusement bien et offre un contenu d'une richesse incroyable campé par des personnages mémorables dont on suit avec beaucoup de plaisir les aventures. L'histoire est passionnante, déjà bien compliquée au début, les difficultés s'accentuent et se densifient au fur et à mesure. La romance qui née et vit sous nos yeux se mêle à merveille avec le reste, devenant vite indispensable. On est pris aisément dans les retors de tout ce qu'a mis en place l'auteure et on se régale du début à la fin. Une réussite !
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Après l’aimable suggestion lecture de Lysa Line, j’ai attaqué le tome 1 de Kel. Et quelle bonne idée de lire ce roman ! J’ai vraiment passé un très bon moment, j’ai plongé dans un univers vraiment fascinant. Je ne regrette pas du tout.



L’histoire se passe dans le pays de Kaek’tun, où deux Empires se déchirent depuis des siècles : les cheveux blancs (kel’yons) et les cheveux noirs (kel’bais). Tout commence dans le prologue, lorsque le village de la jeune Shelun est entièrement détruit par les kel’yons, ennemis de son peuple. Elle a seulement 12 ans, et est la seule survivante.



Shelun a été sauvée à ses 12 ans par un ancien soldat, un bâtard des deux empires, aux cheveux noirs et blancs, nommé Ieran. Elle lui demande de lui apprendre à combattre, son désir de vengeance grandissant déjà en elle. Courageuse, forte de caractère et déterminée à mener à bien sa vengeance, elle ne recule devant rien, même pas à s’engager dans l’armée alors qu’elle est une femme, en se déguisant en homme. Elle est très intrépide, bien que parfois cela frôle même la stupidité, tant elle se met en danger.

Au détour d’une bataille, elle va se retrouver blessée et coincée avec un chef ennemi, Sai Mordrain Aydred. A son contact, sa haine envers les cheveux blancs va changer, elle va comprendre que beaucoup de ce qu’elle croyait n’était qu’illusions. Elle comprend que chaque camp voit son ennemi de la même façon, et qu’aucun des deux a des torts et est barbare, à sa façon. Elle se retrouve bientôt partagée entre les deux camps, entre sa famille massacrée et son attachement grandissant pour Aydred (un homme assez partagé lui aussi, entre son devoir, sa famille noble et le fait qu’il n’arrive pas à oublier Shelun).

On observe l’évolution de Shelun dans ce premier tome. Elle grandit, passe de l’adolescente à la femme, sûre d’elle, qui a ses propres idées et ses propres avis concernant la guerre. Elle mûrit entre le début et la fin.



Shelun est révoltée par l’injustice autour des femmes, qui ne sont jugées capable que de gérer un foyer ou d’être une catin, alors surtout pas d’entrer dans l’armée. Certaine de ses capacités, elle se porte volontaire en se déguisant en homme. Cette histoire est une belle leçon concernant la condition des femmes, qui sont à même de faire bien des choses, malgré ce que certains peuvent en penser.



Les personnages sont assez nombreux, du fait de tous les soldats que rencontre Shelun, mais au final le récit se concentre autour d’un petit cercle bien précis autour de Shelun, comme par exemple Ieran, Aydred, les divers chefs d’armée sous lesquels elle est, trois amis qu’elle se fait parmi les soldats (Keldan, Evkin et Elyas) et une jeune femme, Ashina. J’ai vraiment apprécié tous les personnages, ils sont attachants et pleins d’émotions diverses. Ils sont vraiment vivants dans ces pages.



J’ai beaucoup apprécié le fait que cette histoire s’inspire de l’histoire de Mulan. Je trouve l’idée excellente, d’autant plus que c’est vraiment rarement vu dans les romans.

L’univers est vraiment bien construit, bien détaillé, incorporant et adaptant l’histoire de Mulan avec brio. La plume belle et efficace de l’auteure nous font entrer avec plaisir dans ce récit, et on s’en détache difficilement. Que ce soit le pays et son Histoire, les villes, l’armée, tout est réfléchi, précis, afin que l’on comprenne vraiment facilement malgré la complexité des choses qui transparait. La seule difficulté que j’ai trouvé, c’est pour assimiler tous les grades et distinctions dans les armées et parmi la noblesse. J’ai eu quelques difficultés au début, puis j’ai fini par retenir qui était quoi.

Il y a beaucoup de batailles dans ce tome. Personnellement cela ne m’a pas dérangé, d’autant qu’elles sont bien écrites, mais si vous n’aimez pas du tout les contextes guerriers, vous êtes prévenus. Ce roman est sanglant, brutal, et comporte au final assez peu de joie.

Par contre, les émotions sont très présentes, et très fortes, que ce soit la tension très présente pendant les batailles ou l’amour fort qui grandit.



Quant à cette fin… bon sang, mais comment peut-on laisser le lecteur dans un moment pareil ? Tout ce que l’on veut, c’est lire la suite, tout de suite. Fort heureusement, j’ai lu ce tome 1 peu de temps avant la sortie du tome 2, ce qui est au final une bonne chose pour moi.

Je ne peux vraiment que conseiller cette saga plus que prometteuse.
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Deux peuples en guerre depuis toujours, les Kel'baï aux cheveux noirs , et les Kel'yons aux cheveux blancs. Shelun est une femme Kel'baï qui ,toute jeune, durant une énième guerre, voit son village et sa famille se faire tuer sous ses yeux. Elle est alors sauvée par un guerrier métisse aux cheveux blancs mêlés de noirs, sorti de nulle part et auréolé de mystère. Celui-ci l'emmène se cacher et lui apprend l'art du combat afin qu'elle puisse un jour assouvir sa vengeance. Jusqu'au jour où son pays se retrouve une fois encore envahi et que la guerre éclate à nouveau. Mais dans ce monde machiste, les femmes n'ont pas le droit de prendre les armes, elle se voit donc obligée de partir en cachette, se faisant passer pour un homme, et rejoint l'armée dans laquelle elle va devoir faire ses preuves...Son coeur réclame vengeance...Mais elle ne s'attend pas à tout ce que l'avenir lui réserve...

GENIAL!!!!!! J'ai purement et simplement adoré. Je suis de toute façon une grande fan de ces femmes fortes qui se réclament les égales ou font même mieux que les hommes, une guerrière ici en l'occurence, qui manie le combat aux deux sabres comme un homme! Les scènes de combats sont d'ailleurs superbement bien décrites, on s'y croirait! Un petit bijou donc ce roman. Au début, il m'a fait penser à la légende de Mulan, puis l'histoire évolue et devient bien différente! On y retrouve tout ce qui fait un bon livre, des personnages hauts en couleur, de l'aventure, des rebondissements, une superbe histoire d'amour, de l'humour, des valeurs, de la morale etc... Tout y est donc, en plus superbement bien écrit. Je n'ai aucune critique à émettre, même minime !

Si vous voulez vous retrouver dans un autre monde, une autre époque, vous changer les idées et vibrer, vous savez ce qu'il vous reste à faire! Encore un COUP DE COEUR! :)


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On suit l'enfant de Shelun et Aydred et c'est toujours aussi originale que dans le premier tome on a un univers bien créer par l'autrice inspiré de l'asie et j'adore.



Par contre j'ai préféré le premier tome car on avait le point de vue de Shelun que j'ai beaucoup aimé et que dans celui-ci Herdred au début paraît un peu inhumain sur certains aspects mais après on s'attache à lui.



La romance a plus d'importance que dans le premier tome mais elle reste crédible et on a toujours ce côté femme forte et indépendante dans le roman et le côté bataille même s'il est moins présent que dans le premier tome.



Et comme dans le premier tome on a envie de savoir la suite au vu de la fin de ce tome.

En 2015 j'avais découvert le premier tome de KEL, mettant une héroïne à l'image de Mulan, indépendante, forte et qui s'engage dans l'armée incognito. J'avais adoré ma lecture et m'étais donc achetée la suite quelques jours plus tard. Et finalement, ce n'est que maintenant que j'ai sorti de ma PAL, cette relique. Autant dire qu'il était temps.



Dans ce second tome, nous faisons un bond dans le temps puisqu'il est question de Herdred, le fils des héros du premier tome, près de vingt temps plus tard. J'avoue que lorsque j'ai su qu'on ne suivrait plus à proprement parlé les personnages du un, mais leur fils, j'étais un peu "déçue". Du coup, c'est sans doute pour cela que je l'ai mis de côté aussi longtemps. Je me suis donc plongée avec bien moins d'attentes qu'à l'époque.



Je dois dire que je n'ai pas eu trop difficultés à me remettre dans l'univers. Les descriptions sont nombreuses et tout m'est revenu assez vite. Le fait de suivre un autre personnage peut également jouer dans cela, dans le sens où on débute presque une autre histoire. Paradoxalement, j'ai eu un peu de mal avec tous les termes propres à l'univers, il faut donc s'accrocher un peu. Les petits-flash back nous permettent d'assembler les pièces du puzzle concernant ces vingt années dont nous ne savons rien ce qui est plutôt judicieux.



Côté personnages, je suis un peu mitigée. Je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher au personnage principal, Herdred. J'ai trouvé qu'il était difficile à cerner. Il est un peu sous le contrôle de son "grand-père" qui ne voit en lui d'un instrument dans ses plans et dans la guerre entre les deux clans. Lui qui a toujours voulu prendre la branche de la médecine, se voit formé en tant que combattant. Son capital sympathie augmente au fil des chapitres, mais je n'ai pas eu les mêmes sensations qu'avec le premier tome, durant lequel je m'étais de suite attachée à l'héroïne.



Shelun et Aydred, les deux parents sont ici bien différents du premier tome. Je pense que c'est ce qui m'a le plus déstabilisé. Shelun était tellement forte, indépendante et courageuse dans le premier tome, qu'il est difficile de la voir si fragile et réduite au rang de femme au foyer. Je trouve dommage qu'elle ait perdu cette hargne... En revanche, Aydred est fidèle à lui même. Entre devoir de père, mais aussi vis-à-vis de son statut dans cette guerre. Cette nouvelle facette de lui est intéressante et toujours en évolution.



Dans l'ensemble, ce second tome souffre néanmoins de nombreuses longueurs. les bases sont longues à se mettre en place et l'action tarde à arriver. Ne pas accrocher au héros n'aide pas non plus. Je trouve que certains passages sont assez flous et perdent un peu le lecteur en cours de route. Cela manque un peu de dynamisme et d'action par moment. Ce qui est dommage car le premier tome m'avait tellement captivé et tenu en haleine...



Au final, je ressors assez mitigée de ma lecture. Je n'ai pas retrouvé ce qui m'avait tant plu dans le premier volet. L'univers est toujours original et les bases sont intéressantes mais la magie n'a pas opéré ici. Je ressors donc de ma lecture à deux doigts de la déception. Je doute me laisser tenter par la suite qui n'est pas la suite directe de ce tome.
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Ce récit m'a très rapidement fait penser à la légende de Mulan par son côté femme qui se travestie en homme pour aller faire la guerre. Néanmoins, la ressemblance s'arrête-là puisque l'auteure se l'approprie totalement pour nous emmener dans son propre univers ! Ce dernier est très riche et m'a beaucoup plu ! Certes, les divers entraînements, raids guerriers viennent rythmer l'intrigue et même si cela peut parfois être redondant, je ne me suis jamais ennuyée !



On découvre une Shelun, attachante par son passé puisqu'elle a perdu toute sa famille à cause d'un raid des cheveux blancs, les ennemis héréditaires des cheveux noirs dont elle fait partie. Cependant, son désir de vengeance peut la faire paraître égoïste puisque finalement, elle s'engage dans cette guerre pour les mauvaises raisons... Mais qui peut l'en blâmer ? Par ailleurs, ce désir va la pousser dans ses retranchements mais également dans de grands actes de courage ! Je l'ai admiré pour ça car malgré les morts autour d'elle, elle continue d'avancer !

De plus, j'ai apprécié son évolution tout au long de ce roman. Une rencontre va être le déclic et va venir équilibrer la personnalité de l'héroïne autant que le récit. En effet, l'auteure réussie le pari de faire coexister 2 thèmes ambivalents : haine et amour. Ne dit-on pas qu'il n'y a qu'un pas entre les deux ? Elle leur permet ainsi de s'harmoniser au fil des pages.



Pour conclure, malgré quelques redondances, ce roman fantasy est génial ! J'ai d'ailleurs hâte de poursuivre ma découverte de cette saga !
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Lorsque j'ai vu cette magnifique couverture lors de l'opération Masse Critique, j'ai tout de suite été attiré par ce livre. Le résumé me semblait également très prometteur, tout ce que j'aime : un monde imaginaire, de la magie, de l'aventure,...



Savar est un dach, c'est à dire une personne qui fait passer les morts dans l'au delà. Malgré cette capacité hors du commun, les dachs sont placés tout en bas de l'échelle hiérarchique de la société. Un jour, Savar est appelé dans une demeure pour déterminer si un crime à été commis et pour faire passer l'âme du défunt dans l'autre monde. Mais Savar découvre une scène inédite : le corps est remplie d'ichor (substance revelant l'utilisation de magie) et l'âme a disparu. Dès lors, pourchassé par des goules, il va être secouru par un guerrier magicien et va devoir s'allier à son illustre sauveur afin de résoudre le mystère autour de plusieurs meurtres.



L'auteur a créé un univers riche et complexe et c'est bien là le problème. En effet, dès les premières pages, de nombreux noms pour définir des lieux, castes, fonction, dieux (...) sont utilisés quasiment à toutes les paragraphes. Ces termes sont rarement expliqués et c'est donc très compliqué d'entrer dans l'histoire et de comprendre de quoi il en retourne. Un lexique et une carte auraient été bienvenus.



Je me suis donc contenter de lire l'histoire, sans forcément analyser ce que je lisais et en me disant que je finirais bien par comprendre... Et bien non ! J'ai lutté pour finir le livre et je ne lirais pas la suite.

Ce livre m'a tout d'abord séduit par sa couverture, l'illustration est magnifique, mystérieuse et donne envie de découvrir cet univers. Je n'ai donc pas hésité lorsque je l'ai vu dans la sélection de la Masse Critique de Babélio. Une fois reçu, je n'ai pas attendu pour me plonger dans ce récit.



Malheureusement, l'immersion dans le monde dépeint par Andréa Schwartz a été très difficile. On tombe un peu dans les travers de certains romans fantasy avec une surabondance de noms propres, de termes inconnus et de majuscules jetées un peu partout qui rendent l'entrée en matière plus que difficile. Il manquait une carte et un schéma représentant la multitude de castes car les différents termes ne sont pas vraiment explicités, il faut donc réussir à comprendre par soi-même à quoi ils font référence et surtout réussir à les mémoriser ! Au bout d'un moment, j'ai pris le parti d'avancer sans trop me prendre la tête, mais du coup certains passages me sont restés assez flous car je ne savais pas toujours à quoi l'on faisait référence.



En dehors de ça, le personnage principal, Savar, m'a tout de suite interpellé et notamment sa "fonction" de Dach, le diseur de Morts. Tout ce qui a eu trait à son métier m'a vraiment fascinée et j'ai embarqué dans l'histoire. Il tient à lui seul le récit et je me suis très attachée à ce personnage tiraillé entre soif de découverte, connaissance, ses peurs, ses croyances et son rang de le monde dans lequel il évolue (et est emprisonné). Sa rencontre avec un homme d'une caste opposée donne du peps au récit malgré de longs passages bien trop centrés sur la religion / l'univers. Il aurait été plus judicieux de distiller les informations par petites doses. Néanmoins, le milieu du roman est plus entraînant, avec son lot d'action, mais malheureusement, la fin retombe dans des pages et des pages d'explications qui cassent un peu la dynamique qui s'était mise en place.



De façon générale donc, j'ai beaucoup apprécié les personnages, surtout les féminins, qui sont malheureusement peu sur le devant de la scène (ce qui est par contre justifié par le système patriarcal en place), l'univers autour des Dach, de l'ichor et des Diseur de Mort, mais le rythme du récit et sa saturation en termes inventés m'a empêché de pleinement savourer cet univers. C'est donc un avis en demi-teinte, de bonnes idées, des personnages finement travaillés, mais un trop plein d'explications qui ralentissent la lecture et empêche de vraiment plonger dans le pays d'Us.

J'ai adoré on ne s'ennuie pas on a de l'action tout le temps et en plus les personnages même secondaires sont bien développés.



L'heroine Shelun est attachante et l'inspiration asiatique de cette univers m'a beaucoup plu ça m'a rappellé un drama que j'ai regardé princess agent pour les batailles après il reste pour un public adulte car on a de la violence et des scènes explicites.



Et le personnage masculin je l'ai tout de suite apprécié et pour une fois ce n'est pas un mec méchant ni dominateur ni sexiste il est prévenant envers Shelun et gentil malgré le contexte problématique.



Mon seul regret je n'ai pas encore la suite pour enchainer malheureusement car même quand je quittais cette univers j'y pensais encore et je voulais y retourner.

Un roman d'heroic fantasy dans un monde s'inspirant de la Chine ancienne avec un personnage féminin fort et deux empires guerriers en conflit. Le pitch me disait bien et c'est avec plaisir que j'ai commencé ce roman qui est le premier de la série.



Shelun a perdu toute sa famille massacrée par les Cheveux-Blancs, l'ennemi séculaire de son peuple, les Cheveux-Noirs. Elle est recueillie et formée au combat par un sang-mêlé avant de s'engager dans l'armée, déguisée en homme, pour assouvir sa vengeance. Cependant, sa cohabitation fortuite et forcée avec un général de l'armée adverse va faire évoluer les préjugés qu'elle possédait sur le peuple Kel'yon.



J'ai beaucoup aimé le monde bien campé et bien décrit par l'auteure qui donne un contexte cohérent et complexe aux aventures militaires de Shelun.

J'ai été emballée par les scènes de bataille, les actes de bravoure de l'héroïne qui montre qu'elle se bat aussi bien qu'un homme. Il est vrai que les épées asiatiques sont plus légères que leurs alter egos occidentales et comptent plus sur la dextérité du manieur que sur sa force mais Shelun s'est donné les moyens d'être une bonne guerrière compensant sa faible corpulence et son manque de force par une endurance durement acquise et un entraînement plus rigoureux.



Par sa plume fluide et maîtrisée, Andréa Schwartz a parfaitement retranscrit la condition des simples soldats, chair à canon des grandes opérations militaires, la souffrance et la peur des blessés, la crainte des pertes amies. L'aspect martial du roman est largement compensé par l'aspect humain et émotionnel.



Shelun est une de ces héroïnes comme je les aime, extrêmement déterminée dans ses choix, quel qu'ils soient, et courageuse. Elle est téméraire, n'a pas froid aux yeux mais ne manque ni de réflexion, ni de compassion. En bref, j'ai eu un coup de cœur pour ce personnage.

De plus, sa romance avec Aydred n'est ni niaise, ni fleur-bleue, même si Shelun y révèle ses faiblesses et ses doutes.



Mes bémols ? Ils ne sont pas nombreux : je trouve que Shelun est arrivée bien facilement à masquer sa condition féminine malgré la promiscuité, même si sa rapide promotion lui a vite permis d'avoir une tente individuelle. En outre, je trouve qu'il y a trop de mystère autour des hommes qui l'entourent que cela soit Iéran ou Aydred en passant par Keldan. Leur aura de mystère en font des personnages éminemment romantiques mais rend le récit moins percutant.



J'ai hâte de lire la suite !

Voilà un roman qui m'a beaucoup plu. Imperceptiblement (comme beaucoup), une partie du synopsis m'a fait penser à Mulan... mais ce roman va plus loin.



J'ai trouvé le scénario bien ficelé, à l'intérieur duquel la société décrite est clairement misogyne et dominée par la soif de pouvoir des hommes. Mais l'auteure n'en oublie pas de mettre en avant les valeurs essentielles de la vie, et la valeur de la vie elle-même. Elle montre à travers le personnage de Shelun qu'une femme a autant sa place dans un univers d'homme, et qu'elle peut faire aussi bien voire mieux que ces derniers. De ce fait, l'histoire a une bonne morale et les préjugés quant à l'apparence sont bien exploités et montrés du doigt.



Les personnages sont globalement bien construits, chacun est plus ou moins entouré de mystère, donnant envie d'en savoir plus sur eux. Si Shelun est un personnage que j'ai apprécié, de par son répondant, sa force et sa détermination, certains de ses défauts m'ont parfois agacé. Mais cela la rend humaine, faillible, et ce n'est pas plus mal. Même si j'ai parfois eu la sensation qu'elle s'adaptait un peu trop facilement dans cet univers d'homme, son évolution est tout de même intéressante.

Ieran et Ashina sont les personnages auxquels je me suis le plus attaché. Ashina m'a touché par son vécu et sa condition, c'est une femme forte et subtile à la fois. Mais Ieran est sans doute celui que j'ai le plus aimé. S'il a un caractère parfois désagréable, c'est un homme juste et intègre, avec un lourd passé mais qui sait rester digne. Les mystères l'entourant m'ont intrigué et les révélations faites à son sujet sont assez troublantes.



L'univers décrit est assez dépaysant, dans un style très asiatique, et j'avoue avoir été transporté à la description de certains endroits. Ce qui m'a fait sourire justement, c'est que je n'ai pas eu l'impression de lire clairement de la Fantasy, mais plus un roman historique avec un fond de Fantasy. Dans tous les cas, l'ambiance est un des points forts du livre. Cette dernière a un ton très militaire, et c'est ce qui m'a en partie plu. De plus, les scènes de combats sont bien décrites, suscitant une certaine émotion.



Malgré des petites longueurs, l'intrigue reste très prenante, grâce à des rebondissements bien placés et des dialogues prenants.



Pour finir, j'ai beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteure, suffisamment fluide et incisif pour maintenir l'intérêt. Il est aussi imagé, car sa description des costumes et des lieux est saisissante.



Si la fin se révèle assez attendue je pense, elle est bien amenée et donne vraiment envie de connaitre la suite.
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Ce tome 4, il me tardait vraiment de le lire. Ayant adoré les 3 premiers tomes, c’était une évidence que je lise celui-ci. Il est vrai que j’ai eu beaucoup de mal à m'y plonger au début, car avec des noms asiatiques et tous les suffixes auxquels ils se rapportent ne sont pas simples à se souvenir quand on est pas calés là-dessus. Mais très vite, j'ai retrouvé ce que j'avais tant aimé dans cette série, et à partir de cet instant, j'ai dévoré le roman !



Oshin Ieran est né demi-sang : cheveux blancs et cheveux noirs. Kel'yon et Kel'bay. Entre ces deux peuples dure une guerre depuis dix mille ans. Ieran n'est ni d’un côté, ni de l'autre. Et pourtant, le sang-mêlé est appelé à porter le drapeau que jamais il n'avait imaginé porter, pour défendre ceux que jamais il n’avait pensé protéger.



Comme je vous le disais plus haut, le début a été assez compliqué pour moi, le temps de me replonger dans cet univers. J’étais triste de ne pas y arriver, étant donné que c'est vraiment une saga que je conseille vraiment ! Mais heureusement pour moi, tout a fini par se décanter et Ieran a réussi à me toucher et à replonger entièrement dans cette série.



Évidemment, pour cette série, il est assez difficile de vous faire un topo sur chaque personnage étant donné qu'ils sont nombreux. Mais chacun d'entre eux à sa place dans cette histoire. Ils sont tous différents ce qui fait si bien la diversité de cette fantasy. Bien qu’ils n'aient pas beaucoup (voire pas du tout) de points communs, ils arrivent tout de même à bien se compléter.



Quant à l'intrigue, je suis assez partagée. Pas parce que je n'ai pas aimé, mais plutôt dans le sens où je ne sais pas dans quel camp me placer. Du côté des cheveux-blancs ? Des cheveux-noirs ? Il est difficile de faire un choix, étant donné que l’un comme l'autre a ses défauts et ses qualités. Quand l'un fait un geste impardonnable, l'autre essaye de rattraper l'erreur. Et ensuite c’est inversé.



Néanmoins, j'ai trouvé que d’être du point de vue de Ieran apportait une tout autre vision. Étant un jeune homme neutre, il n'a aucun avis sur tel ou tel clan. Et c’est aussi ça qui fait sa force : il fait ce qu'on lui demande sans se poser de questions. Il exécute les ordres, mais ose aussi dire ce qu’il pense. Étant un sang-mêlé, il n'est pas vraiment accepté par ses pairs, mais ne s'en formalise pas. Et c’est aussi ce trait de caractère qui fait qu’on s’attache à lui. Il a cette intelligence de dire ce qu’il pense, mais aussi de se taire quand il estime que c'est nécessaire. Il faut dire aussi que l’auteure ne le ménage pas ! Le pauvre, il en voit de toutes les couleurs, mais parvient toujours à s'en sortir. Pas indemne, mais il s'en sort quand même.



Le point fort de ce roman, c'est qu'on a pas le temps de s’ennuyer ! En effet, l'auteure nous offre à chaque fois des retournements de situation, de l'action, du suspense et évidemment, beaucoup de bagarres ! Le sang coule et peut, parfois, vous donner quelques maux de ventre.​



​En résumé, c'est un tome 4 aussi bien que les précédents, bien que j’aie eu du mal à m'y mettre au départ. Mais à partir du moment où tout revient en tête, on dévoré le reste des pages. Ieran y est aussi pour beaucoup, avec son caractère et son rang de sang-mêlé. Je suis vraiment curieuse de lire la suite, car la fin est assez frustrante. Donc, vivement le tome 5 et le dernier de cette super saga !



*Je remercie Astrid et Rebelle pour leur confiance ! *
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On poursuit lhistoire avec Herdred, le fils de Shelun et Aydred. Ce que j'ai apprécié est le rythme assez rapide de l'histoire, les scènes d'action et la fin surtout. J'ai trouvé que c'était un sacré dénouement.

Il y a plusieurs choses que j'ai moins apprécié par rapport au premier, à savoir notamment: le fait qu'on revient très peu sur la fin du premier livre, à savoir comment ont été les premiers mois de Shelun et Aydred en tant qu'époux.

Puis le personnage d'Asja, une princesse barbare, ne pas attirée du tout. Même si je respecte le choix de l'auteur, je n'ai pas aimé ce personnage.

Si dans le premier tome, les différents grades des officiers et les noms étaient compliqués à retenir, je peux vous dire que cela ne s'arrange pas dans le deuxième tome, je dirais même que c'est pire.



J'ai tout de même apprécié ma lecture, et hâte de lire la suite.


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