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5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : St-Julien-en-Genevois
Biographie :

Anick Roschi, né à Saint-Julien-en-Genevois, en Haute-Savoie, est un auteur d’origine franco-suisse. Après de nombreuses années de travail avec les enfants dans le secteur associatif, il se consacre aujourd’hui à l’écriture. Son premier manuscrit de poésie, Le voyage des ombres, paraît en 2007 aux éditions du Cygne. Au printemps 2010, avec de nombreux auteurs des Caraïbes et du monde francophone, il participe à l’ouvrage caritatif Pour Haïti aux éditions Desnel. Le Chasseur abstrait publie en 2013, son deuxième livre Nuits de cartons.

Avec Je vous fleure, Anick Roschi nous offre une composition florale des quatre saisons. Un bouquet poétique aux parfums chargés d’histoire et brillamment illustré par les tonalités sensuelles de Maruša Nemelka, pastelliste, à qui il dédie ce nouveau recueil.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Lelitteraire.com :

Anick Roschi : la poé­sie sans fard

L’être n’existe que par l’autre : encore faut-il à celui-là — comme à la poé­sie — la puis­sance de sor­tir du nar­cis­sisme qui n’est qu’une indif­fé­rence affec­tive. Anick Roschi le prouve dans les « Clan­des­tines » qui habitent la saga d’une des tra­gé­dies de notre époque et d’un monde schi­zo­phré­nique : abon­dance d’un côté, misère de l’autre. Le poète (son nom pour­rait être trom­peur) nous confronte à tous ces émigrés qui fuyant la misère ou la guerre tentent de rejoindre les côtes ita­liennes, grecques ou espa­gnoles. Tout finit par­fois par « de funestes / Rendez-vous ». En effet « Dans le repli / D’une vague argen­tée / De jeunes corps / S’échouent » avant d’avoir atteint ce qui pour eux auraient eu — du moins le rêvaient-ils ainsi — valeur de Graal. D’une misère ils sont pas­sés direc­te­ment à la mort sous le joug de pré­ten­dus pas­seurs d’écumes qui les ont livrés aux abysses de la mer. Le texte du poète franco-suisse est fidèle à son pro­pos : frac­tal et sans la moindre fio­ri­ture afin que s’entende le cri des dis­pa­rus. Il ramène l’humanité entière à sa plus ter­rible condi­tion – mélange d’indifférence et d’égoïsme.

La vic­time est donc ce sem­blable, ce frère qui « né quelque part » n’a pas eu la chance de voir le jour du bon côté de la Médi­ter­ra­née. Cet autre au moment de trou­ver comme lin­ceul la « vague argen­tée » est évoqué sans pathos. Roschi ne lar­moie pas : repre­nant une veine chère à Aimé Césaire, il évoque sans laïus huma­niste de bonne conscience et sans la moindre illu­sion les « Défer­lantes esclaves »- lâchées aux mains de sbires et de « rois mau­dits » que nous avons sacrés. Elles sont les vic­times des Etats où l’argent des poten­tats compte plus que leurs citoyens. Mais ce monde de l’ignoble est aussi le nôtre : il est sans fron­tière et atem­po­rel. Et les vic­times seront — au mieux — des images pour les chaînes d’information.

Anick Roschi rap­pelle sim­ple­ment com­ment non seule­ment les « rois » mais les « Dieux », du moins ceux qui agitent leurs marion­nettes, font le jeu de la catas­trophe humaine. Rap­pe­lant toutes les vic­times du monde : aux émigrés font échos les « Hagards » de la « Terre murée / Iso­lée /Niée / Encore aban­don­née » de la Pales­tine. Tou­te­fois, le poète à l’intelligence de ne jamais tom­ber dans le mani­chéisme qui par­ta­ge­rait très sim­ple­ment le bien et le mal, les bons et des méchants. C’est là la grande force du livre : il témoigne des voyages sans arrivée.

jean-paul gavard-perret

http://www.lelitteraire.com/?p=15677

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C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus douloureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la planète.
Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! » engage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux » qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas », elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue », crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées », interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? »
Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage mémoriel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant hommage aux innombrables disparus.
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La quatrième de couverture du livre:

"Au premier tour de clef, Martin reconnaît, derrière la porte, le ralliement de Luther:
— Dream !… Dream !
Comme à l’accoutumée il se pose sur son épaule pour lui souhaiter la bienvenue. Avec tendresse, son bec, au creux de son oreille, lui chuchote son nouveau rêve clandestin."
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4ième de couverture :
Chaque fleur,
Solitaire ou en bouquet,
A son parfum d’histoire. . .

Dans un champ tout ébouriffé de coquelicots,
Entre deux battements d’ailes de papillon
J’ai rencontré Monet.

Anick Roschi
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