Je remercie masse critique pour l'envoi de ce livre.
Ce livre est intéressant par les nombreux témoignages qu'il apporte. On peut regretter qu'il n'y ait pas de fil directeur ce qui peut lasser le lecteur. Il manque aussi une synthèse finale et une analyse plus fine de toutes ces actions.
Une phrase importante " les gens n'ont plus foi en la politique. Mais ils commencent à retrouver foi en eux même".
C'est plaidoyer important pour l'action des centres sociaux.
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J'ai reçu ce livre grâce à la masse critique, je vais donc vous donner mon avis dessus.
J'ai trouvé ce livre assez bien pour les messages qu'il délivre, mais j'ai été un peu décontenancé par son aspect décousu qui est dû au fait qu'il s'agit d'un regroupement de plusieurs reportages divers, parlant de sujets et d'endroits différents.
Ce livre n'est donc pas à mon sens un manuel d'instruction qui explique comment agir près de chez soi (ce à quoi je m'attendais) mais plutôt un recueil d'exemples de gens qui ont agit près de chez eux. Mais à travers ces exemples on tire nos propres conclusions et cela nous donne assez envie de pousser la porte d'un centre social près de chez nous. C'est peut-être, au final le réel objectif de ce livre.
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Documentaire reçu lors d'une masse critique, je remercie les éditions de l'Opportun pour ce livre. Ce livre est court, 119 pages, facile à lire, est un ensemble de courts témoignages de personnes qui ont changé de métier au cours de leur vie. La plupart des personnes recherchent un poste qui a plus de sens et qui correspond mieux à leur personnalité. Les profils sont très variés : une responsable administrative et financière devient bibliothécaire, un journaliste devient arboriste-élagueur, une chanteuse ouvre un tabac...Les témoignages m'ont intéressé car ils sont très variés et positifs. Toutefois, le changement de parcours n'est pas simple et demande une réflexion sur soi, des concessions, du temps et de l'énergie. Les témoignages sont enrichis de plusieurs conseils de coachs et de quelques suggestions de formations professionnelles. J'ai apprécié la coach qui prend la parole et propose de tester un métier avant de le commencer. Ce qui m'a plu dans ce livre, c'est que ce sont des récits de vie et j'aime beaucoup cela. Ce qui m'a déplu, c'est qu'il n'y pas d'approfondissement. L'ensemble du sujet sur le changement de vie est superficiel. C'est un livre qui me semble comme un bon début pour envisager de changer de métier mais qui laissera les lecteurs gourmands en idées, en propositions précises pour se lancer, sur leur faim.
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Livre intéressant sur le plan des témoignages. Couverture dynamique par sa couleur rose vif mais aussi par les bulles de personnes actives.
Cependant même si les témoignages apportent une motivation sur le lancement de son projet il ne reste pas moins que chaque témoignage parle d'activités atypiques.
Et ce qui est gênant c est qu on parle pas ou peu de personne en statut d ouvrier. Une personne qui travaille à la chaîne depuis des années, qui souhaite changer de vie comment fait elle ? À lire tous ces témoignages, je pense qu elle ne se retrouve pas pour se lancer.
Malgré tout, pour les autres statuts on y trouve des infos intéressants sur qui contacter pour se lancer. Sites internet, organismes...
Le mot clé pour réussir est de croire en soi et d être bien accompagné dans son projet pour y aboutir et avoir pleine satisfaction en nos capacités.
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C’est un polar au titre bizarre que j’ai gagné cette fois-ci au concours Babélio : « Le chat qui ne pouvait pas tourner », d’Anne Dhoquois. J’ai bien aimé la couverture colorée un peu BD, et le pitch me semblait pas mal : un séduisant capitaine de la Police parisienne enquête sur une série de meurtres de femmes blondes à l’arme blanche. Leur point commun ? Ils ont tous eu lieu sur son périmètre de la rive gauche. Quelqu’un voudrait ’il le faire tourner en bourrique (j’essaie de trouver un lien avec le titre bizarre) ?
Au final c’est pas mal, mais pas transcendant non plus : il y a plein de personnages qui sont posés, mais un peu trop rapidement pour que l’on s’y attache et qu’on trouve un liant dans tout ça ; L’enquête est longue, pour finalement suivre des pistes que l’on sait fausses dès le début. Et il y a des moments où l’ensemble tire vraiment en longueur… mais bon, le personnage principal (le séduisant capitaine de la Police parisienne pour ceux qui aurait déjà oublié) est suffisamment tordu et insupportable pour qu’on ait envie de le suivre.
Bref, à vous de voir.
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Merci aux éditions Equinox Les arènes pour l'envoi de ce livre.
Je ne suis pas une grande lectrice de policiers et pourtant, j'ai beaucoup aimé ce roman d'Anne Dhoquois. Son capitaine de police David Sterling a tout d'un grand chef d'enquête : séduisant et à la fois plein de fêlures, on n'en friserait presque le cliché. Et pourtant, cela fonctionne!
Dotée d'un style d'écriture au talent indéniable, Anne Dhoquois nous embarque dans le monde du crime parisien comme si on y était. Et c'est presque déçue d'avoir déjà fini ce roman que je referme ce livre.
Un mot de l'éditeur nous informait, par une plaquette insérée dans le livre, de la parution prochaine de deux autres romans policiers de l'autrice, romans construits également sur le même univers avec son David Sterling comme héros récurrent. J'avoue que cela ne me laisse pas indifférente et que je ne manquerai de guetter l'apparition de ces deux autres ouvrages sur les rayons de ma librairie!
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Un polar rythmé et vivant, qui se lit d'une traite !
Des personnages attachants : Sterling et son équipe, que l'on a très envie de retrouver dans un prochain roman.
Une intrigue urbaine, moderne qui se conjugue à une réflexion plus générale sur le sens de l'existence.
Bref, un très bon moment de lecture !
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Il y a longtemps que je n'avais eu sous les yeux un roman aussi mauvais. Je suis très étonnée qu'il soit publié par les Arènes, où j'ai découvert des pépites de grande qualité. Les seuls passages bien écrits sont... les citations avant chaque chapitre ! Je n'ai d'ailleurs très vite tourné les pages que pour le plaisir de ces citations (Gide, La Rochefoucault, Desproges...). Et même en n 'attrapant que 3 mots de l'auteure par-ci par-là, et quelques phrases dans les chapitres dédiés au meurtrier (plus resserrés et moins rébarbatifs que le reste) j'ai réussi à deviner le coupable. Pour le reste, c'est descriptif, bourré de poncifs, une énigme lue et relue et cousue de fil blanc, des personnages tellement stéréotypés et superficiels qu'ils en deviennent invraisemblables, et aucun style. Très grosse déception.
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J'ai dévoré d'une seule traite le dernier polar d'Anne Dhoquois, intitulé "Le mâle est fait". Une fois de plus, elle démontre sa maîtrise du genre policier avec ce roman rythmé et captivant qui maintient notre intérêt jusqu'à la dernière page.
Déjà fan de son premier roman, "Le chat qui ne pouvait pas tourner", ce deuxième ouvrage me permet de retrouver avec plaisir l'équipe du capitaine Sterling, en particulier les lieutenants Juliette et Justine, surnommées "les juju" ainsi que de nouveaux personnages attachants comme Adrien, le capitaine Vegan.
Dans ce deuxième roman, Anne Dhoquois pousse encore plus loin son style unique, qui transcende le genre policier pour explorer l'essence de l'humanité, avec toutes ses qualités et ses faiblesses. L'univers qu'elle crée est singulier, incitant à la réflexion sur nos inclinations et nos émotions. Les sentiments exprimés sont authentiques et touchants, invitant le lecteur à s'immerger pleinement dans cette expérience littéraire.
"Le mâle est fait" va bien au-delà d'un simple polar ; c'est une exploration sincère et profonde de la condition humaine, enveloppée dans une intrigue policière palpitante.
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Enfin un nouveau polar d'Anne Dhoquois disponible en librairie.
Quelle joie de retrouver les aventures du capitaine Sterling et de son équipe !
J'avais lu avec beaucoup de plaisir le premier polar de l'autrice "Le chat qui ne pouvait pas tourner" et ce second opus est aussi bien ficelé, voire mieux, que le premier.
Quand on le commence, on ne le lâche plus... Le capitaine Sterling et toute son équipe nous embarquent dans une enquête corsée : trois hommes assassinés dans trois villes différentes. Un point commun : les victimes sont retrouvées sans leur sous-vêtement.
"Le mâle est fait" : derrière ce titre se cache une enquête ultra contemporaine, au rythme enlevé mais également une histoire de femmes , avec leurs revendications et leurs contradictions.
Avec humour mais également intransigeance dans la manière de raconter la complexité des rapports homme-femme, Anne Dhoquois nous propose un roman policier passionnant.
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Une enquête féministe savoureuse. 3 hommes sont assassinés dans 3 villes différentes et de 3 manières différentes. A priori ces 3 meurtres n'ont rien en commun , mais en y regardant de plus près on s'aperçoit que ces 3 assassinats ont bien un point commun : les 3 victimes se sont fait piquer leur slip au passage. Les criminelles, 3 femmes en quête de vengeance sont connues depuis le début, mais le lecteur veut savoir pourquoi et comment. J'ai adoré ces 3 femmes bien déterminées à assouvir leur vengeance, la liste de leurs victimes potentielles est longue mais les forces de police sont là pour éviter l'hécatombe. Mais ces 3 nanas vont faire des émules... en bref, une belle enquête où l'on rit et où les bonzoms qui se conduisent comme des blaireaux finissent très mal...
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J'ai gagné cet ouvrage suite à ma participation au défi d'écrire du mois de mars 2023. J'en profite à nouveau pour remercier Julie de Babelio d'avoir sélectionné ma nouvelle et d'avoir pu me faire découvrir ce polar avant sa sortie officielle en librairie. Quel honneur !
Je ne connaissais pas les livres d'Anne Dhoquois auparavant, ce fût donc une découverte avec "Le mâle est fait". Il s'agit du deuxième opus mettant en scène le capitaine David Sterling, le premier ayant pour titre "Le chat qui ne pouvait pas tourner".
A la découverte de la couverture du livre, j'ai d'abord pensé que ce polar était présenté sous la forme d'une bande dessinée, le dessin m'ayant rappelé l'univers de Nicky Larson, mais non, il s'agit bien d'un roman.
Le lecteur découvre des femmes bafouées, humiliées, insultées, maltraitées, violentées par la gent masculine, au point d'en arriver à vouloir se faire justice elles-mêmes. La vengeance machiavélique est en marche... Au capitaine David Sterling et ses collègues de mener l'enquête, qui s'annonce plus compliquée que prévue. Nous retrouvons donc ici tous les ingrédients du polar classique.
Mais au-delà de la thématique féministe, l'auteure aborde d'autres thématiques, et ce, en grand nombre : l'immigration, les sans-papiers, l'islam radicale, le judaïsme, l'épigénétisme, la dépression, la solitude, le végétarisme, etc, etc... Et c'est en grande partie ce qui m'a dérangée à la lecture de ce polar : trop de sujets tuent le sujet ! J'aurais aimé que l'appel lancé à la sororité en début d'ouvrage soit traité de bout en bout, et de façon plus approfondie, plutôt que d'avoir pléthore de références survolées, qui finissent par devenir des "clichés". A mon sens, il manque une véritable profondeur psychologique à ce polar.
De plus, j'ai eu beaucoup, mais alors beaucoup de mal avec les jeux de mots et les blagues vaseuses du capitaine Sterling. Trop, c'est trop encore une fois ! Heureusement, ce brave capitaine s'est calmé au fur et à mesure de l'enquête... Ouf !
En résumé, l'histoire de fond avec ces femmes blessées dans leur chair et leur psychisme cherchant une justice à travers leur vengeance est une excellente idée, relativement peu traitée dans les polars, mais à mon goût, tout ce qu'il y a autour est de trop !
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Un an après la sortie de son premier roman, Anne Dhoquois remet le couvert et nous offre déjà la suite des aventures de David Sterling, dans une enquête au coeur d’un phénomène de société qui a rebattu les cartes dans les relations hommes femmes depuis quelques années, le mouvement #metoo .
Impossible de vous dévoiler la trame de l’histoire sans gâcher la fin sacrément futée de l’intrigue, je me contenterai donc de citer le quatrième de couverture, « et si ces crimes étaient l’expression d’un combat féministe pour se libérer de la domination masculine ».
Féministe, Anne l’est depuis toujours, un héritage familial à plusieurs facettes qu’elle distille intelligemment dans son histoire, tout en se mettant en porte à faux avec ce qu’il convient d’appeler le « néo féminisme » parce que, et bien… Elle aime les hommes tout simplement. Avec patience, tendresse, pitié parfois. Mais avec passion toujours.
Du coup, ne cherchez pas dans « Le Mâle est fait » malgré son titre et une couverture absolument géniale, une quelconque diatribe anti-patriarcale à la Virginie Despentes où les hommes seraient des porcs congénitaux coupables des crimes de leurs ancêtres millénaires et les femmes des résistantes héroïques menant un juste combat pour inverser la tendance !
C’est beaucoup plus malin que cela. Anne nous parle avec lucidité et complicité des relations humaines sans vraiment que le sexe des protagonistes change quelque chose car en effet, chaque situation de frustration ou d’humiliation subies par ses héroïnes, qui motiveront leurs actes, pourraient être vécues indifféremment par des hommes ou des femmes.
On est tous dans la même merde, CQFD.
Pour le reste, on se plonge dans ce polar avec une sensation de confort agréable, un plaisir que seule la fiction peut nous donner, avec ses codes, son univers parallèle, ses hommages à peine dissimulés aux références de l’auteure (oui, j’insiste, « autrice » c’est moche) qu’elles soient littéraires ou cinématographiques, qui rendent la lecture encore plus… Je cherche le mot juste… satisfaisante !
À la lecture du premier book, j’avais trouvé David Sterling antipathique… Il va mieux désormais, et nous aussi par la même occasion.
Lehaïm !
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La 4eme de couv m'avait laissé penser à autre chose, un engagement plus politique, plus radical qu'une sombre histoire de vengeance de femmes violentées et ce n'est pas le parallèle avec les 3 "moches" (parce que même si ce n'est pas écrit, on sent que c'est ça leur souci, qu'elles se sentent perçues comme moche, pas baisable) qui réussit à nous mener en bateau. J'attendais un scénario à la @louisemey et je ne l'ai pas trouvé.
Le roman m'a fait grincer des dents dès l'installation de l'intrigue : j'ai ressenti pas mal de clichés dans ce roman. Cliché islamophobe du mari qui impose le voile à sa femme. De la femme qui se "libère" du voile dès qu'elle apprend le décès de son mari qu'elle aimait pourtant, l'imam qui mange un couscous pendant un séminaire entre imam (y a que ce plat dans la cuisine "musulmane" ? ) !
Du coup déçue de cette lecture même si c'était assez léger pour être agréable. Et...je suis déçue d'être déçue !
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Un livre qui donne envie d'entreprendre et qui permet de comprendre les enjeux actuels de l'entrepreneuriat social.
Une lecture fluide mêlant analyses et entretien !
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Cet ouvrage m'a semblé clair, simple et efficace. Il aborde un thème très actuel mais encore peu sujet à l'étude - celui de l'entrepreneuriat social, en plein essor - et pose intelligemment la question de la pérennité de ce modèle.
Les portraits de jeunes étudiants, professeurs et entrepreneurs participent au dynamisme du texte, très agréable à lire.
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