Quand nous considérons des actions futures, nous serions plus sensibles aux pertes possibles qu’aux gains potentiels. Par exemple, lorsque nous nous demandons si nous devons quitter un emploi confortable pour un autre mieux payé, mais moins sûr ; ou encore si nous devons investir dans une société prometteuse malgré un risque de perdre la mise. L’aversion de la perte est une caractéristique importante de la pensée dans des situations de prise de décision impliquant un certain niveau de risque.
Des individus rationnels se trompent tous les jours parce qu'il n'est pas rationnel de passer ses journées à essayer de ne pas se tromper. La bonne attitude consiste plutôt à être conscient des biais inévitables -il n'est pas possible de penser sans point de vue- tout en évitant les biais qui polluent.
Le mot est une priorité naturelle de la chose. Pour dire chien, il faut ce mot là est pas un autre. Autrement dit, connaitre le nom aide à connaitre le nom aide à connaitre la chose.
Quand quelqu'un dit - il faut appeler un chat un chat - il exprime le souhait que l'on dise les choses de manière crue, telles qu'elles sont, sans langue de bois, sans tourner autour du mot.