AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Anne-Sylvie Salzman (106)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Dernières nouvelles d'Oesthrénie

Des Balkans imaginaires pour dire la triste et belle ambiguïté du contemporain. Magnifique.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/10/22/note-de-lecture-dernieres-nouvelles-doesthrenie-anne-sylvie-salzman/

Commenter  J’apprécie          40
Lamont

Connaissant d'abord le travail de traductrice de l'autrice (sous le nom d'Anne-Sylvie Homassel) j'étais très curieux de découvrir son écriture et je n'ai pas été déçu.

Lamont nous expose à un fantastique subtil, tragique et qui n'en dit jamais trop. Si certaines nouvelles peuvent être glaçantes, ce n'est jamais dû à des artifices horrifiques grossiers mais plutôt à la faveur d'une écriture maîtrisée.



Je vais assurément continuer ma découverte du travail de l'autrice avec le deuxième recueil de nouvelles d'Anne-Sylvie Salzman, Vivre sauvage dans les villes.
Commenter  J’apprécie          30
Le livre de M

Ça faisait un moment que ce titre était dans ma PAL et j'ai réussi à l'en sortir car c'était le choix du bookclub pour Août.

J'étais super contente de pouvoir enfin lire ce roman qui semblait mettre tout le monde d'accord.



On part dans de la SF post-apocalypse. Les gens du monde entier se mettent à perdre leur ombre, avant de perdre peu à peu leurs souvenirs, car il a

été découvert que notre mémoire est associée à notre jumelle...



On va suivre ici le point de vue de plusieurs personnages : Ory, un homme qui survit tant bien que mal dans ce monde où les sans-ombre sont dangereux pour eux et pour les autres; Max, sa femme qui, au début du roman a perdu son ombre depuis une semaine et s'attend à tout instant à oublier progressivement sa vie, ainsi que d'autres personnages dont le mystérieux ARI.



Si j'ai adoré l'idée même de la perte d'ombre et de souvenirs, menant parfois à des morts horribles (on peut oublier qu'on doit manger pour survivre, ou comment respirer...), j'ai trouvé l'exécution hyper brouillonne 😶

Au plus j'avançais dans l'histoire, au moins cette idée n'avait de logique et de sens. Selon les personnages et le bon vouloir de l'autrice, pour mener à bien son histoire, les sans ombres peuvent changer la physique du monde, en oubliant que la physique existe. Ou ils peuvent ne jamais mourir, ou du moins vivre de longues années sans leur ombre, alors qu'on nous explique dans le même temps que personne ne survit à la perte de son ombre et que les choses peuvent aller très vite.



On passe aussi une bonne partie du roman à la recherche d'un livre 📖 (qui n'est PAS le livre de M) et qui au final ne sert strictement à rien.



Bref, c'était complètement WTF 🤯 mais pas dans le sens positif ! Je ne peux malheureusement pas dire en quoi sans spoiler tout le livre 😅



Le seul point positif pour moi aura été le dénouement de Max, et les questions qui en ressortent. J'ai beaucoup aimé ce twist même si je l'ai vu venir avant qu'il soit dévoilé. Mais j'ai été carrément déçue par tout le reste.

Le reste du bookclub 📚 ne l'a même pas fini, j'ai été la seule courageuse 🤫
Commenter  J’apprécie          30
Le livre de M

Le Livre de M c’est un roman avec une idée de base originale mais très étrange. Qui se préoccuperait d’avoir perdu son ombre ? En toute franchise vous la voyez, vous, votre ombre au quotidien ? Parce que depuis cette lecture je suis obnubilée par elle, je la cherche constamment mais je ne la trouve pas vraiment !

 

Je ne vais pas mentir mon début de lecture fut laborieux. Le style de l’autrice est si singulier que c’en est déroutant. Je me suis creusée les méninges encore et encore avec ces tournures de phrases alambiquées, presque incompréhensibles pour certaines. Je suis même allée jusqu’à me demander s’il n’y avait pas un problème de traduction !

 

Au tout début encore, certains dialogues m’ont semblé peu cohérents et certaines situations et comportements peu crédibles. Comment un être humain peut se déshumaniser si rapidement et renoncer aussi facilement à ses valeurs propres et aux codes moraux auxquels il a été soumis toute sa vie ? ATTENTION SPOILER : et à quel moment un simple accidenté de la route amnésique et américain devient LA personne clé qui peut aider à résoudre une problématique internationale ? FIN DU SPOIL.

 

Tout me semblait précipité, trop d’éléments restaient sans réponse, flous, vagues. Je me suis dit : « ah ce roman là il est bien trop complexe pour que ça puisse marcher ».

 

Et puis passé les 200 pages, on s’habitue au style qui devient plus harmonieux, plus accessible et on se laisse embarquer dans un page-turner hyper addictif. Finalement on l’aime cette excentricité stylistique et ce roman devient passionnant et indispensable. L’autrice s’améliore au fil du récit qui lui gagne en intensité et devient meilleur à chaque page tournée pour finalement nous rendre dépendant, accro à ses mots. Là on se dit mais c’est tout simplement du génie ! Quelle prouesse littéraire !

 

Le Livre de M c’est un roman apocalyptique qui vire post-apo dans une ambiance à la The Walking Dead et qui décrit extrêmement bien le mode survie, l’accomplissement de soi et la dégradation du Moi. Ça parle d’espoir et de futur possible. C’est aussi une fable onirique touchante qui mêle croyances et mythes. C’est un roman complexe et ambitieux qui soulève des questionnements scientifiques pertinents et qui trifouille au fond de nos âmes. Que je regrette de ne pas avoir fait de LC pour celui-ci car il y a tant à en dire, tant de réflexions soulevées. On pourrait en parler pendant des heures.

 

C’est un roman si ambitieux que je me suis demandé, à plusieurs reprises, si l’autrice n’allait pas se faire engloutir par ses idées. Finalement c’est tout l’inverse qui s’est produit. Pour la première fois de ma vie, à la toute dernière page, j’ai souhaité reprendre immédiatement ma lecture du début pour savourer l’entièreté du roman à sa juste valeur cette fois. Bien évidemment tout n’est pas parfait mais comment cela pourrait-il l’être avec une telle œuvre ?



Le Livre de M est CHEF-D’ŒUVRE littéraire, je le conseille de tout mon cœur.

 

Je remercie la maison éditoriale du Livre de Poche sans qui je n’aurais peut-être jamais découvert ce roman.



Le + : Le Livre de M est un roman naturellement queer et ça ça fait du bien !

Commenter  J’apprécie          30
Le livre de M

Un roman atypique qui me laisse sceptique.



Du fantastique pur au potentiel énorme. Cependant, le tout m’a semblé… brouillon ? L’auteure ouvre trop de portes et se perd dans ses pistes. Malgré des aspects remarquables, le livre parait inachevé.



Giga frustrant pour un pavé pareil.
Commenter  J’apprécie          30
Le livre de M

Courir après son ombre



Le Livre de M est le premier roman de Peng Shepherd. Il a été traduit de l’anglais par Anne-Sylvie Homassel et publié par les éditions Albin Michel Imaginaire en juin 2020. Dans les Etats-Unis en pleine apocalypse mémorielle, Ory cherche Max qui fuit ses souvenirs perdus.



Dans un roman qui tient à la fois de la SF, de la fantasy et de la littérature générale, Peng Shepherd nous conte l’histoire d’une apocalypse mémorielle qui s’abat sur le monde. C’est un roman qui parle de la part que la mémoire occupe dans la constitution de l’unicité d’un individu. C’est un roman qui parle de l’absurde qui tombe sur le coin de la gueule et d’un sens à reconstruire malgré tout. C’est un roman d’amour, par le couple Max-Ory, mais aussi par les liens intenses et profonds de ses âmes qui se rencontrent dans l’adversité et qui se vouent une profonde affection.



Chronique complète sur mon blog
Lien : https://dragongalactique.com..
Commenter  J’apprécie          30
Le livre de M

Le Livre de M nous retrace la fin d'un monde, une désagrégation singulière et inattendue de notre société où les hommes perdent leurs ombres et... leurs souvenirs et leur conscience.Une apocalypse qui découle de cette espèce de pandémie d'Alzheimer qui transforme les populations en morts-vivants mémoriels. Impuissante à expliquer les causes de ce fléau et surtout à les combattre, la civilisation s'enfonce peu à peu dans le chaos et la démence. À travers le parcours et la vision de quelques survivants confrontés à ce qu'il reste de l'humanité. Peng Shepherd se penche sur cette extinction aussi brutale que déconcertante et explore avec pertinence le déclin de l'évolution face à l'inexplicable et comment la peur peut annihiler la raison et pousser les hommes à commettre les pires turpitudes.

On croise au fil du récit des sans-ombres poignants, des sauvages sans âme sous la férule d'un roi barbare, des illuminés vénérant les facultés surnaturelles des sans-ombres ou encore de simples citoyens en quête de survie, perdus sur la route de la Nouvelle-Orléans où, selon la rumeur, Celui qui Rassemble a trouvé une méthode pour vaincre l'Oubli. L'approche mystique hindouiste est étonnante, les idées intéressantes et le sujet sur la réminiscence des êtres passionnant mais l'ensemble est dépourvu de sens, frôle parfois l'absurde et, au final, l'histoire est sans objet et ne mène à rien. On est confronté à d'interminables longueurs où à part les réflexions et les états d’âme des personnages, décliné à l'excès, le récit stagne et s'enlise dans une banalité psycho-sociale sans réelles incidences. L'auteure initie des intrigues qui partent un peu dans tous les sens : les billets qui deviennent blancs, la statue de la liberté en folie, les animaux stupéfiants, l'ombre qui prend vie...mais dont on n'aura jamais ni le moindre début d’hypothèse explicative ni la signification.Si l'Oubli génère l'apparition de la magie et de ses multiples pouvoirs, l’intérêt d'y céder est loin d’être pertinent et totalement nébuleux quant à sa finalité.

En mélangeant les influences, on pense "le Fléau","Peter Pan" ou encore "Bird Box avec une touche de "Walking dead,et, en changeant régulièrement de stratégie conjoncturelle dans son approche du sujet, Peng Shepherd construit un roman imaginatif qui se démarque du genre mais qui reste regrettablement creux et inabouti dans son développement.

Un projet atypique mais, sans rigueur, sans cohérence véritable ni explications substantielles,même dans le domaine fantastique,ne suffit pas à élaborer une histoire remarquable, cela reste juste une bonne idée de perspectives à approfondir.Le roman reste encore à concevoir.

Commenter  J’apprécie          30
Le livre de M

Avis mitigé pour ma part, je languissais le terminer, pour passer à autre chose...
Commenter  J’apprécie          30
Le livre de M

👥POURQUOI ON M👥

Au début, le monde avait pris ça pour une bizarrerie poétique. Un homme en Inde, avait perdu son ombre. 👥Les médias en avaient fait des gorges chaudes. Jusqu'à ce que l'Indien perde la mémoire, oublie le nom des rues, de sa mère, le sens des mots... Et partout sur la planète, le phénomène se propagea. Sans explication scientifique. Les souvenirs des sans-ombre se désagrègeaient. Déboussolés, ils sombraient dans la folie, la violence, finissaient même par oublier de respirer.



Dans ce monde en plein chaos, Ory et sa femme Max tentent de survivre. Mais cette dernière vient de perdre son ombre. Pourquoi elle ? Pourquoi pas lui ? Dans combien de temps va-t-elle l'oublier, lui faire du mal ? La perte de l'ombre est-elle une malédiction ou une chance comme le pense une secte d'illuminés ? "Le Livre de M" est à la fois un thriller post apocalyptique, une histoire d'amour singulière et un conte philosophique. C'est surtout un roman qui parle de la mémoire, de l'importance des souvenirs qui nous relient à ceux qu'on aime, des traces que nous laissons derrière nous. De la valeur de l'écrit aussi, puisque les livres y jouent un rôle essentiel. Les livres qui sauvent du néant... Pour son premier roman Peng Shepherd n'a pas choisi la facilité en mélangeant les genres. Malgré quelques passages un peu confus et ce petit côté mythologie indienne un peu tiré par les cheveux, on s'est laissées entraîner par cette histoire de résistance. Dans ces meilleurs moments, le récit nous a même évoqué Stephen King ou encore "La Planète des singes" de Pierre Boulle aussi...😉 Poétique, étonnant, captivant, "Le monde de M" vaut le détour. Sans l'ombre d'un doute!
Lien : http://dans-la-tete-des-peop..
Commenter  J’apprécie          30
Le livre de M

De Peng Shepherd,j'avais beaucoup aimé Les Cartographes. Et j'ai aimé encore davantage ce Livre de M . Dans le style post-apocalyptique, c'est une histoire bien plus originale que les autres, et les personnages qui la racontent ont une véritable "épaisseur", comme on le dit maintenant.



Sans vouloir tout dévoiler, quelques mots: une épidémie affecte les grandes villes de la planète, et s'étend progressivement .

On commence par perdre son ombre, on finit par perdre la mémoire. A tel point que l'on ne sait plus accomplir les gestes les plus simples, et que l'on finit par mourir , faute d'avoir pensé à se nourrir, à se vêtir, à respirer.

Pour échapper à cette fatalité, Ory et Max restent loin de tout, dans les bois, dans l'hôtel où ils fêtaient le mariage de leurs amis lorsque la ville d'Arlington a été placée en confinement. Voilà des années qu'ils survivent, qu'ils se terrent, qu'ils se préservent l'un l'autre.

Jusqu'au jour où Max perd son ombre.

Dans la crainte de perdre les souvenirs qui importent à leurs yeux, les amoureux ils ont établi des codes, des mots de passe, qu'ils répètent pour vérifier que tout va bien. Ory a trouvé un dictaphone et l'a confié à Max, afin qu'elle puisse tenir la chronique de ses journées en cas de besoin, et réécouter les informations qui lui seraient utiles. Chaque fois qu'il sort chercher de la nourriture, il tremble pour elle...

... à raison. Car un jour, il trouve l'hôtel déserté. Commence alors un voyage désespéré pour Ory, à la recherche de sa femme, à la découverte d'un pays dévasté qu'il n'avait plus revu depuis des lustres. Commence aussi pour Max un long récit, confié à son dictaphone. Celui que l'auteur nous donne à lire de temps à autre.



Je n'en dirai pas davantage pour vous laisser le plaisir de la découverte: pour ma part, j'ai trouvé ce roman très réussi, imprévisible jusqu'à la fin, et j'espère qu'il relancera quelque peu le genre.





Commenter  J’apprécie          22
Le livre de M

J’ai été happé par ce côté catastrophe et virus. Peut être parce que son histoire me rappelle le monde dans lequel je suis en train d’évoluer. Un monde que je n’ai pas envi de transmettre à ma descendance : un monde chaotique où l’humanité n’a « presque » plus sa place. Heureusement, que certains se battent pour la moindre des libertés (jusqu’à se sacrifier pour la bonne cause ?) alors que d’autres prônent le pouvoir, la haine et l’arrogance.

Dans ce livre, on différencie bien 2 camps. D’un côté, les « sans-ombre » qui perdent petit à petit leur souvenir jusqu’à devenir des personnages dangereux et insignifiants et de l’autre côté, des hommes encore munis de leur ombre se croyant, parfois, supérieurs aux autres. Mais tout n’est pas aussi manichéen. Les sans-ombre ne sont pas tous dangereux et les hommes munis de leur ombre ne sont pas tous aussi arrogants. Et on aperçoit rapidement l’Espoir d’une vie d’après.

Nous traversons cette lecture dans un monde post-apocalyptique où certains se résignent à ne plus avancer alors que d’autres n’ont aucune limite pour arriver à leurs fins. Les choix et la prise de décision se jouent en quelques secondes ce qui entrainent de nombreuses pertes. Tout doit se calculer, tout doit être minutieusement réfléchit et lorsque l’imprévu s’impose, notre instinct de survie doit reprendre le relai.

Les rebondissements sont nombreux, on craint pour nos personnages auxquels on accorde le plus grand des Espoirs. Pourvu qu’ils prennent la bonne décision au bon moment. On les suit dans les différentes quêtes et on les voit se métamorphoser sous nos yeux. Pour vous donner une idée cinématographique, on est clairement entre Walking Dead et le Livre d’Eli.



La science et l’humanité

Dans ce roman, les scientifiques tentent de comprendre le phénomène. On ne sait pas si c’est contagieux, si la perte des souvenirs est liée à la disparition de leur ombre, combien de temps le « malade » devient potentiellement dangereux, si l’on peut recouvrer la mémoire, si l’on peut retrouver son ombre, si le phénomène est permanent… On émet des théories, on évoque des légendes, on tente des expérimentations. Tout cela engendre de la peur, de la méfiance, de la violence mais aussi de l’espoir, de l’amour et de la solidarité. Le lecteur jongle avec tous ses sentiments pendant sa lecture. On se met à la place des personnages en se demandant constamment comment nous aurions réagis à leur place.

Si vous voulez connaitre le pourquoi du comment de « cette maladie », rien n’est clair dans les explications de l’autrice. On nous laisse faire notre propre théorie. On passera par des contes légendaires indiens sur des éléphants aux contes de Peter Pan. Certains scientifiques essayeront de nous convaincre que ce phénomène est dû à l’emplacement du Soleil et de la Terre… Bref, l’autrice prend le partie pris de ne rien expliqué clairement sur les origines du phénomène. Pour moi, ce n’est absolument pas le plus important de cette histoire.

Tout est question de cheminement et d’évolution. Pourquoi est-on arrivé à ce moment-là ? Et si c’était à refaire aurait-on pris les mêmes décisions ? Quelles sont les solutions envisageables pour combattre l’Oubli ?



La narration et les personnages

J’ai particulièrement adoré la narration. L’autrice nous narre son histoire à travers les différents points de vue de ses personnages. Ainsi, elle construit au fil des pages leurs évolutions. Et j’aime découvrir leurs courages, leurs craintes, leurs amours, leurs échecs… On attend patiemment leur rencontre les uns avec les autres. Je ne saurai dire si j’ai apprécié un personnage au détriment d’un autre. Je les ai tous aimé aussi complexes soient-ils.

J’ai aimé le couple Ory et Max.

Max ayant perdu son ombre, enregistre sur des cassettes ce qu’elle vit lorsqu’elle décide de partir loin de son mari. Un choix qu’elle prend afin de préserver son mari de ses oublis. Que va-t-il lui arriver ? Comment va-t-elle survivre seule ? Fera-t-elle de bonnes ou de mauvaises rencontres ? On s’attache très facilement à cette femme aimante qui ne veut pas être un fardeau pour son mari. Via son magnétophone, elle communique avec son mari sur sa quête de l’Oubli.

Ory n’a qu’un seul but : retrouver sa femme. Comment réagira-t-il seul, face à des groupes de survivants qui ne pensent qu’à leur propre survie ? La passion de cet homme pour sa femme, dans un contexte comme celui-là, est juste poignant. Cet amour est renversant, il vous prend aux triples. J’ai adoré ce bouillonnement d’affection qui redonne à l’histoire son lot d’espoir et d’humanité.

On fera aussi la rencontre du premier cas dépourvu d’ombre Hemu Joshi. Si dans un premier temps, il éveille curiosité et l’envie auprès des scientifiques mais également auprès du grand public. Il sera rapidement craint et l’on tentera par tous les moyens de ne pas lui ressembler. Qu’arrivera-t-il à cet homme qu’on essaye de comprendre ?

Vous ferez la connaissance de plusieurs autres personnages secondaires tout aussi intéressants. Certains amèneront leur expérience pour avancer ensemble vers un même but pendant que d’autres ne joueront que sur leur égocentricité pour survivre.



Un coté fantastique

Oui il y a un coté fantastique dans le roman qui risque de surprendre et de ne pas plaire à tout le monde. Pour ma part, je trouve qu’il apporte de la légèreté au roman. Ça fait du bien. Bien évidemment, cela dépendra de votre perception du fantastique. Effectivement, l’histoire peut être perçue comme irréaliste et casser toute vraisemblance avec la réalité. Pour ma part, cela ne m’a absolument pas gêné. Certes, j’ai été plutôt surprise sans être déçue de la finalité de cette histoire.





Mon avis

Même si j’ai eu du mal à accrocher au début à cause de certaines tournures de phrases (dû surement à une mauvaise traduction), ce livre reste un merveilleux coup de cœur. J’ai partagé mes nuits avec ses personnages qui me manquent terriblement. J’ai été en adoration totale avec eux. Ils ont su me transmettre leurs peurs, leurs joies et leurs envies de vivre.

Le titre du livre « le Livre de M » prend tout son sens à la fin du roman et j’ai adoré cette notion poétique.

C’est un roman d’amour, de quête d’identité et d’humanité que je vous conseille sans plus tarder.

« Toute ressemblance avec la réalité est purement fortuite », vous y verrez ce que vous voudriez y voir.
Commenter  J’apprécie          20
Le livre de M

Quand le monde a affaire à une pandémie qui vous retire vos ombres et vous vide comme une clé USB que l'on reboot les survivants vont tout faire pour tenter de se raccrocher au moindre souvenir.

C'est comme ça que nos protagonistes entament leur exode vers la nouvelle Orléans pour trouver Celui-qui-rassemble.



J'ai trouvé l'histoire somme toute étrange, mais malgré tout bouleversante grâce à des personnages poignants qui luttent pour se souvenir et garder en mémoire ce qui fait d'eux ce qu'ils sont et leur êtres aimés.



J'ai beaucoup aimé la fin bien que cruelle à mon gout. J'ai donc passé un excellent moment mais je ne pense pas que ce livre me laissera un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          20
Le livre de M

Sur Terre, les Hommes perdent leurs ombres et à mesure que leurs doubles disparaissent, leurs mémoires s’effacent. Chaque humain contaminé par ce « phénomène », sombre petit à petit dans un monde où tous les repères sont brouillés et où les mots n’ont plus de signification... C’est dans cet univers chaotique et aux allures de « fin du monde » que Max et Ory tentent de survivre, reclus au fond des bois. Jusqu’au jour où Max est touchée par l’Oubli...

🍂

Dans un premier temps, j’ai été aspirée par cette intrigue originale. Je dévorais les mots et engloutissais les chapitres pour en savoir plus sur l’histoire d’Ory et Max.

🍂

Puis, est arrivé un petit moment de « flottement » au milieu du roman, qui, je l’ai compris maintenant, était dû à la frustration de ne pas en savoir plus... j’aurais aimé avoir quelques petites révélations au cours de l’intrigue. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce roman m’aura appris la patience !

🍂

Mais ma persévérance aura payé, car cette fin était incroyable. Je ne l’ai pas vue venir une seconde. Elle m’a touchée et aucune autre conclusion n’aurait pu me convaincre aussi bien que celle-ci.

🍂

Difficile d’exprimer les sentiments que cette lecture a réveillés en moi. Ce qui est sûr, c’est que je n’oublierai pas Max et Ory. Enfin, sauf si je perdais mon ombre 🤔 Je vérifie d’ailleurs régulièrement !
Commenter  J’apprécie          20
Le livre de M

Une épidémie décime l’humanité : hommes et femmes perdent leur ombre, puis leurs souvenirs, jusqu’à oublier qui ils sont, et cet oubli s’accompagne d’effets magiques sur leur environnement - statue de la liberté meurtrière, alligators grands comme des paquebots... Ory et sa femme Max sont restés cloîtrés dans un hôtel depuis le début de cette épidémie, mais quand Max commence à perdre la mémoire elle décide de partir...

N’est pas Stephen King qui veut pour décrire un monde qui plonge dans l’apocalypse : comment les survivants trouvent ils de l’eau ou de quoi faire du feu, où le groupe de femmes trouve l’essence pour le camping-car, comment Ursula sait-elle encore conduire etc. Ces détails qui apportent de la cohérence, du réalisme et donc de la force à ce genre de récits sont importants. Malgré ces incohérences, on lit ce roman avec un certain intérêt grâce aux personnages riches et intéressants, très bien dépeints.
Commenter  J’apprécie          20
Le livre de M

Le livre de M de Peng Shepherd est un roman post-apocalyptique plus que réussi. Il met en avant un concept très original. Dans cette histoire, pas de zombies qui envahissent le monde ou de virus qui dissémine les populations. Ici, les humains perdent leur ombre. Comme ça, violemment, sans avoir fait quelque chose de spécial. Et avec leur ombre disparaissent leurs souvenirs. Ils oublient où ils vivent, qui ils aiment et même, qui ils sont.



Peng Shepherd fait fort pour son premier roman ! Elle met en avant des personnages terriblement humains qui, face à l'oubli, vont tout tenter pour ne pas se perdre eux-mêmes. C'est un livre que j'ai lu très rapidement et que je ne peux que recommander à celles et ceux qui souhaitent s'embarquer dans une aventure pleine d'originalité, de tristesse, de mélancolie, mais aussi de joie. En bref, une aventure purement humaine, triste, pathétique, mais aussi pleine de vie.
Lien : https://www.parlonsfiction.c..
Commenter  J’apprécie          20
Le livre de M

Je peux pas dire que j'ai été enthousiasmé de bout en bout. Je suis plutôt dystopie que science fiction pour ma part. Ici c'est le mélange des genres mais ça passe. L'idée de départ est intéressante, tu perds ton ombre et ta mémoire se fait la malle en suivant. C'était pas mal de voir ce qu'on pouvait faire de cette histoire. Le récit est partagé à plusieurs voix, ça étoffe un peu aussi. Y'a bien des choses qui m'ont dérangés tout de même, les choses qui ne sont pas expliquées, pourquoi les billets deviennent blancs par exemple... les animaux qui prennent des formes différentes qui sortent de l'imagination des "sans ombres", bon pourquoi pas après tout. C'est dommage pour le lecteur qui veut toujours donner un sens à tout (comme moi ;-) mais bon, c'est le choix de l'auteur.

Donc oui j'ai quand même apprécié cette lecture, un peu longue il est vraie, mais je ne l'ai reçut d'aucun éditeur, et je pense pas avoir l'esprit trop mou pour autant ;-)
Commenter  J’apprécie          20
Le livre de M

Peng Shepherd est une autrice américaine qui signe avec Le Livre de M son premier roman. Présenté comme du Post-Apocalyptique, rien dans la couverture ni dans le résumé ne laissent présager la part de fantasy que ce livre recèle.



Au cœur d'une Amérique déchue, Max et Ory ont trouvé refuge dans un hôtel situé en pleine forêt. Alors que le monde a sombré dans le chaos, ils semblent être les rares rescapés d'un terrible phénomène qui s'est abattu sur les humains. Un homme a commencé à perdre son ombre faisant de lui une célébrité et une curiosité scientifique. Mais ce qui aurait pu rester un événement isolé est devenu un problème mondial. Plus que de perdre leur ombre, ces milliards d'individus touchés perdent également leurs souvenirs jusqu'à même nier leur propre existence. Aux abois ceux qui sont devenus des sans-ombres sèment l'anarchie et menacent l'humanité toute entière. Max et Ory auraient pu rester cacher au fond des bois, même si la nourriture venait à manquer, mais tout bascule lorsque Max perd son ombre à son tour et disparaît. Pour Ory, c'est le début d'une course contre la montre pour la retrouver coûte que coûte, même si elle ne souvient plus de lui et quitte à courir de graves dangers. C'est donc sur un chemin tortueux qu'il s'engage sans réellement mesurer ce qui l'attend...



Le Livre de M est un récit très immersif qui nous entraîne dans une Amérique contemporaine fortement ébranlée lorsque sa population est menacée d'extinction. Impuissante à expliquer les raisons de cette disparition et surtout à l'inverser, la planète glisse peu à peu vers le trouble et la folie. Peng Shepherd explore avec beaucoup de pertinence les dégradations que subit la société moderne suite à une telle situation. L'inexplicable donne naissance à la panique et à l'instinct de survie, conduisant les hommes à commettre l'innommable. En effet, sans explication scientifique, la peur de la contagion prend facilement le dessus sur la raison et pousse les hommes à s'entre-tuer. Le Livre de M est un texte troublant. L'ambiance qui s'en dégage est inquiétante. Hasard du calendrier éditorial sans doute, ce livre vient tout de même faire écho à la crise que notre monde actuel traverse. A l'image de la pandémie de Covid-19, la perte de son ombre entraîne également suspicion et psychose chez ceux qui la détiennent encore. Ainsi, la crainte de la perdre est autant exacerbée que celle de contracter le virus. Alors même si l'ordre règne encore dans notre société, on partage quand même des inquiétudes similaires à celles distillées dans ce livre. L'autrice met le doigt sur la fragilité de notre quotidien. Finalement avec elle on prend conscience qu'un seul grain suffit à rompre l'équilibre.



La force de ce texte réside également dans ses personnages. Il n'y a rien d'héroïques chez ces hommes et ces femmes qu'elle met en scène. Et pourtant ces gens ordinaires vont s'adapter, se dépasser, apprendre à devenir autre chose pour survivre, voire sauver le monde. Dans Le Livre de M, Peng Shepherd met l'accent sur le clivage qui va diviser ceux qui veulent se souvenir à tous prix de ceux qui renient ce qu'ils étaient pour devenir plus puissants et accéder à quelque chose de plus grand. C'est là qu'entre en scène la fantasy de ce texte. L'apocalypse n'est donc pas le fruit d'une bombe atomique, du réchauffement climatique ou d'une quelconque bactérie meurtrière mais elle est plutôt le résultat d'une puissance magique qui transcende l'humanité. Cette magie se découvre au fil des pages, par petites touches discrètes. Elle contribue à modifier profondément les gens et modèle le monde en quelque chose de différent... suite sur Fantasy à la Carte.
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
Commenter  J’apprécie          20
Lamont

Huit nouvelles d'un fantastique insidieux et glaçant, où l'écriture réussit à effleurer l'indicible.



Publié en 2009 aux belles éditions du Visage Vert, après deux romans, ce recueil de 8 nouvelles d'Anne-Sylvie Salzman pratique avec élégance ce fantastique insidieux qui subvertit le quotidien, et qui, à l'instar de Mélanie Fazi ou de Lisa Tuttle dont j'apprécie tant l'écriture, par touches précises et évocatrices, laisse largement au lecteur le soin d'imaginer ou de ressentir le pire...



En particulier, on y trouvera une manière plutôt rare de décrire un "objet fantastique" connu, sans que jamais son nom ne soit prononcé, et en veillant à ce que sa substance se reconstitue pour le lecteur uniquement par le cheminement des mots, des doutes, ou des craintes non formulées. Un art du conteur qui fait aussi écho à celui des tout meilleurs "maîtres de jeu" dans l'univers des grands jeux de rôle dominés, avant tout, par la parole et le récit.



"Le cortège" et "Sur la Thay", dans leur perversion toute bucolique, sont deux nouvelles glaçantes : les chemins écossais embrumés ou les canyons de l'Utah, les roseaux de cette étonnante rivière, y apparaissent subtilement dénaturés... pour le grand bonheur du lecteur.



"L'invention de Brunel", sous prétexte de rendre compte d'une "sortie" de type scout, réussit à pétrifier le lecteur en un ultime paragraphe, dans lequel tout (et rien...) (n') est dit...



"Meannanaich", avec son atmosphère où l'on s'attend à tout instant à entendre les accents knopflériens de "Local Hero", réussit à retourner habilement une "classique" histoire de fantôme pour en faire un drame très moderne...



"Mémoire de l'oeil", écrite avec des accents anodins que Balzac, Zola ou Maupassant ne renieraient pas, est, très simplement, effrayante par l'abîme qu'elle ouvre finalement sous les "pas" du lecteur.



"L'infortunée", son cirque autrichien et sa baraque des "monstres", a de quoi ébranler la raison (et plus) de l'honnête médecin et du lecteur qui l'accompagne dans cette exploration au coin de la rue.



"Hilda" réussit, en moins de trois pages, à prédire l'avènement d'une grande folie.



"Lamont", enfin, aux confins d'une réalité toute contemporaine où l'on marchera la nuit au pied d'une église de Gentilly qui perd tout à coup tout son kitsch rassurant pour ne garder que son inquiétante silhouette, met en scène rencontres, rêves, correspondances, quiproquos plus ou moins bien assumés, en une spirale étourdissante.



Une connaissance exceptionnelle des ressorts du fantastique, et une maîtrise d'écriture impressionnante au service d'un doute qui enveloppe le lecteur de son enchantement glacé.

Commenter  J’apprécie          20
Le livre de M

Quelle note peut-on donner à ce livre ?



Il est déjà très difficile de noter une œuvre, car il s’agit surtout d’une rencontre entre une histoire et un lecteur. Parfois ça fonctionne, d’autres fois non.



Ici, j’ai été à la fois enthousiasmé et agacé.

Enthousiasmé par tout le premier tiers du récit: La perte d’une ombre, ses conséquences sur la mémoire, le surnaturel qui s’invite, l’humanité des personnages ( en particulier le parcours de Max avec son magnétophone m’a beaucoup touché)

On est dans un conte fantastique.

Et tout d’un coup, l’histoire vire à Mad Max/ Bataille du Gouffre de Helm.

La psychologie des personnages n’est plus crédible. Ainsi un personnage jusqu’alors pusillanime devient du jour au lendemain général d’une armée sortie de nulle part avec soldats au garde-à-vous.

Un autre personnage arrive de l’autre bout de la terre pile au bon endroit d’une Nouvelle Orléans ravagée, avec une explication WTF (pardon, abracabrantesque).

On a droit à des poursuites entre des humains hurlants sur des motos contre des héros en carriole, digne d’un certain cinéma.

Puis c’est l’attente de la bataille finale type Winter Is Coming (D’ailleurs, est-ce le hasard, les méchants viennent du nord et sont revêtus de vêtements blancs…comme neige)

Heureusement la dernière partie retrouve sa mélodie initiale avec, en particulier, une réflexion sur l’influence de la mémoire sur l’humanité de l’homme, ses sentiments. La toute fin est particulièrement émouvante.



Bref, le récit part dans tous les sens avec des moments de grande sensibilité et d’autres complément déjantés, sans qu’il y ait de liant. Ce qui laisse, au final, un sentiment très ambivalent.

Commenter  J’apprécie          10
Le livre de M

Le Livre de M est un roman qui me tentait depuis un long moment, et qui est resté aussi un long moment dans ma PAL. Par peur peut-être du genre Post-Apo, dont je ne connais que peu d'oeuvres?



Dans les grandes lignes, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Il y a plusieurs fins de chapitres qui m'ont surprise, d'autres révélations bien construites mais que j'avais vu venir, et une fin qui décoiffe.



J'ai adoré les thématiques abordées par l'auteur ; que sommes nous sans nos souvenirs ? Est ce que notre personnalité y est liée ?



Des questions importantes, et qui me restent en tête après la lecture. C'est toujours un bon signe.



Peng Shepherd nous offre une vision de la mémoire, et de l'amnésie qui peut être liée à une maladie ou à un accident, mais aussi de ses conséquences sur les proches de la personne concernée. Le parallèle est facile entre l'Oubli de cet univers, qui touche les personnes qui perdent leur ombre, et la maladie d'Alzheimer.



Cette apocalypse causée par la perte des souvenirs est une idée excellente, que j'ai aimé suivre. L'alternance des points de vue est d'ailleurs très bien faite, et je ne me suis ennuyée sur aucun axe. L'utilisation du magnétophone pour rendre les pensées de Max, alors même qu'elle perd ses souvenirs, est aussi une idée géniale. Le lecteur est alors capable de comprendre ce qu'elle a perdu alors même qu'elle ne sait plus le dire.



Cependant, la réalisation laisse à désirer pour moi, sur plusieurs points.



En premier lieu, les personnages. Je n'ai pas eu de vrai attachement pour eux... Leurs pertes m'ont touchée, mais de très loin. Je l'ai pas vécu avec les personnages ; il pouvait y avoir un petit "choc" sur une révélation, mais ça passait très vite.



Certainement, je pense, parce que les personnages n'ont pas de vrai personnalité. Leurs sentiments sont évoqués, surtout pour Ory et Max, mais on connait très peu de choses sur leur caractère. Ils ne sont pas non plus décrits précisément.



C'est à la moitié du livre que j'ai compris que Max était afro-américaine, et encore plus loin que Ory était d'origine asiatique : vers 70% du livre !! Comment s'attacher si l'image que je me fais des personnages change en cours de route?



Le monde, paradoxalement, est aussi peu creusé. On voit ce qui se passe avec la perte des ombres, mais il n'y en a aucune compréhension. Au bout de 730 pages, je ne sais toujours pas pourquoi elles ont commencé à disparaitre. Magie? D'accord, mais pourquoi ça se déclenche là, maintenant?



La manière dont la magie des Sans-Ombres se déclenche n'est pas plus explicite; C'est vraiment dommage, car il y avait beaucoup à en dire ; est ce que c'est l'imagination qui joue, simplement la volonté de faire quelque chose? Si cela semble chaotique pour la majorité, d'autres personnages semble la maitriser... Mais le lecteur ne comprend jamais pourquoi... Et ca m'a vraiment frustrée.



Toute cette zone de floue est pour moi l'une des plus importante du roman. Tout comme le personnage de Gajarajan, qui n'est pas non plus expliqué.



A côté de cela, certains passages pourraient certainement être condensés sans perdre à l'intrigue.



Ces éléments est tout ce qu'il me manquait pour avoir un vrai coup de cœur pour ce roman. Les éléments sont là, notamment l'histoire (et c'est le plus important pour moi) et une plume agréable, mais on reste sur un univers de papier, sans profondeur au delà du livre.



C'est donc un roman prometteur pour une jeune autrice (son premier roman, il faut le rappeler), mais qui manque de finitions pour moi. Je reste donc sur cette frustration de promesses non tenues, alors que les idées étaient superbes.



Avouons le, j'ai tout de même passé de bons moments de lecture avec Max et Ory. Mon envie d'en savoir plus sur cet univers en est bien la preuve.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anne-Sylvie Salzman (395)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres d’André Franquin ?

Gaston Lagaffe : Le ... des gaffeurs ?

Gang
Groupe
Clan

10 questions
8 lecteurs ont répondu
Thème : André FranquinCréer un quiz sur cet auteur

{* *}