AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Anne-Sylvie Salzman (106)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le livre de M

Ouvrir Le Livre de M de Peng Shepherd, c’est un risque à prendre. C’est celui de ne pas adhérer au concept, à l’écriture, mais aussi au rythme, ou de tomber dans une oeuvre magnifique. Nous ne sommes pourtant pas dans le genre de roman que l’on aime ou non. Il peut y avoir des nuances et j’en suis la preuve vivante. Je dois bien avouer que les premiers chapitres ont été assez difficile pour moi. Je ne sais pas si c’est la fatigue qui est entrée en jeu ou le manque de concentration, mais il m’aura fallu une petite centaine de pages pour entrer pleinement dans cette histoire. Le Livre de M s’avère être un roman exigeant, parfois fantasque, mais incroyablement riche de beauté.

Peng Shepherd nous offre un roman qui reprend les codes et certains poncifs du genre Post-Apo, mais tout en y apportant de la nouveauté, de la beauté, de la poésie, de l’originalité et du lyrisme. Cela passe par l’implantation d’une part de fantastique, de mythes et légendes indiennes que nous ne voyons pas assez dans nos contrées. Lire Le Livre de M, c’est un voyage bouleversant dans un monde qui part à la dérive et dont nous sommes complètement impuissant.





Comme je l’ai dit, l’autrice n’invente rien avec ce roman, puisque l’on retrouve l’idée d’une épidémie qui touche le monde entier et qui fragilise l’équilibre mondiale (meilleur timing pour sortir ce roman). Bien qu’il ne soit pas question de zombies ou autres monstres, Peng Shepherd illustre un monde à la dérive suite à une maladie qui voit les ombres disparaître. Cela peut paraître anodin, mais il faut savoir que c’est dans celle-ci que se trouve notre mémoire… L’autrice imagine un monde détruit par la perte de nos souvenirs, comme si une grande partie de la population était atteinte par la maladie d’Alzheimer. Et qu’est-ce qu’il y a de pire que de perdre tout cela, à part la mort ? Perdre notre mémoire, c’est perdre nos repères, nos habitudes, des gestes simples et surtout notre identité.

La romancière va nous faire vivre ce mal qui touche le monde entier en proposant un panel assez large de personnage en alternant les points de vues. Le Livre de M va alors nous faire suivre plusieurs personnes, plusieurs groupes de personnages, cherchant à comprendre et à stopper cette maladie qui ronge notre planète Terre.



Ne vous attendez pas à trouver un livre rationnel où tout y est expliqué. Au contraire, Peng Shepherd se démarque des autres romans Post-Apo avec sa touche mélancolique, parfois assez contemporaine et surtout poétique. Le Livre de M est une oeuvre magnifique faite de métaphores, de pouvoirs magiques, de scènes incroyablement riches et belles.

Lire ce roman, c’est avoir le sentiment de faire pleinement partie d’une aventure, d’un tout et de ne pas avoir envie d’en ressortir. L’émerveillement est au rendez-vous, malgré le sujet et il est indéniable que cette oeuvre reste en nous durant un bon moment.

L’autrice nous offre un roman riche en émotions, en actions et en réflexion sur notre place dans ce monde, sur l’importance des livres et de la culture pour nous forger une personnalité. Les pages se tournent et ne se ressemblent pas, si bien qu’il est difficile de quitter les différents protagonistes de cette histoire…



Vous l’aurez compris, Le Livre de M de Peng Shepherd est le genre de roman exigeant, mais magique. Il est indéniable que cette oeuvre ne plaira pas à tout le monde, mais il faut tout de même la découvrir. Je n’avais pas ressenti autant d’émotions depuis ma lecture de la duologie orchestrée par Darren Bryte avec Angry et Angry 2 : Renouveau, c’est pour dire….
Lien : https://tomabooks.wordpress...
Commenter  J’apprécie          10
Le livre de M

Le Livre de M n’est pas un post-apo « classique » si j’ose dire. Pas d’épidémie meurtrière, de zombies ou encore d’alien ou même de catastrophe atomique, la chute de la civilisation est ici due à la disparition des… ombres !



L’histoire est partiellement racontée par le biais d’Ory, qui cherche sa femme Max, elle qui a perdu son ombre et a quitté leur refuge. Le récit d’Ory, ses péripéties pour retourner à leur ancien domicile, alternera avec les enregistrements audio de Max, sur un vieux magnétophone à cassette qui servira de journal à celle-ci dans son errance et une virée désespérée en… camping-car ? Mais d’autres protagonistes aussi nous permettront d’en savoir plus sur le passé récent.



Tout a commencé en Inde, avec un homme qui a perdu son ombre. Le monde entier se rue sur place pour étudier le phénomène, le médiatiser, s’en émerveiller… Puis d’autres « élus » sont affectés, sans que les scientifiques n’y trouvent d’explication. Les choses prennent une sale tournure quand les sans-ombres perdent progressivement la mémoire, puis quand cette « épidémie » se répand à la surface du globe. Des hordes de terriens dans ombre, pâles reliquats d’eux-même, hantent alors les rues alors que les gens normaux se retrouvent au bord du gouffre. Les frontières se ferment, les magasins sont pillés, c’est du chacun pour soi (toute ressemblance…).



Les deux héros du roman, Ory et Max, mari et femme, sont présents à un mariage lorsque le phénomène se produit. La fête s’interrompt et les invités subsistent en finissant les restes puis s’organisent pour survivre. Jusqu’à ce que certains perdent aussi leur ombre et que tout bascule alors dans le drame. Au cours du récit, on rencontrera un curieux amnésique, on en apprendra beaucoup sur les légendes hindoues (l’autrice est mariée à un indien) rapprochées de Peter Pan (si, si), et le fantastique prendra progressivement le pas sur le post-apo. La perte de son ombre semble en effet doter chacun d’autre chose, à condition de ne pas résister. Avoir du pouvoir au prix de ses souvenirs ? Choix cruel, cornélien et mystique que certains fanatiques voudraient bien forcer. Difficile d’en dire plus sans déflorer la suite du récit, il suffira de préciser que l’on n’aura pas toutes les explications mais qu’il faudra accepter de se laisser entraîner par le voyage.



De beaux personnages, un futur original à la fois glaçant et riche de promesses, une balade mystique dans un monde dévasté, j’ai beaucoup aimé pour ma part ce premier roman maîtrisé. Existe-t-on sans sa mémoire, les souvenirs sont-ils la personne (ou l’inverse) ? A vous de trouver la réponse…
Lien : https://bibliosff.wordpress...
Commenter  J’apprécie          10
Le livre de M

Si ce roman ne se révèle pas à proprement parler un coup de cœur - on “voit” presque l’autrice progresser au fil d’une bonne moitié de l’ouvrage, qui aurait donc, peut-être, mérité d’être plus ramassé - le final, et ses implications, ont su inverser une tendance longtemps mitigée.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
Commenter  J’apprécie          10
Le livre de M

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Albin Michel Imaginaire fait dans le varié. Après un excellent Terminus et un Magicien quantique classique malgré quelques défauts, l’éditeur nous propose avec Le Livre de M de Peng Shepherd un roman inclassable. Imaginez plutôt : le livre commence comme un récit post-apocalyptique assez traditionnel, devient un road-movie sentimental et se termine en une apothéose fantastique et mélancolique. De quoi dérouter non ?

Le Livre de M a pour base un concept plutôt simple : les ombres dotées de grands pouvoirs magiques sont les dépositaires des souvenirs de l’individu auquel elles sont liées. Là où Roger Zelazny en tire un court roman psychédélique, Peng Shepherd va signer, elle, un gros pavé plus profond où les sentiments ont autant de place que l’action.

Un jour en Inde, un homme perdit son ombre et séduisit le monde entier par ses facéties. Sauf que… après la perte de son double, l’homme se mit à perdre ses souvenirs puis son identité et parfois à remodeler la réalité en fonction de ses absences. Peu à peu, d’autres un peu partout dans le monde perdent leurs ombres et les sociétés s’effondrent une à une. S’ouvrant aux États-Unis, deux ans après l’apparition du premier cas, Le Livre de M suit quatre personnages différents : Ory et Max, Naz et le mystérieux Celui qui rassemble. Mariés, Ory et Max voient leurs chemins se séparer quand Max perd son ombre et décider de quitter Ory avant d’oublier leur amour. Ory se mettra alors en marche à sa recherche. Naz est une jeune Iranienne championne de tir à l’arc venue à Boston préparer les JO et coincée depuis dans le pays. Enfin, Celui qui rassemble, amnésique suite à un accident, détient peut-être la clé pour guérir les sans-ombres.

D’un chapitre à l’autre, leurs voix s’entremêlent et leurs chemins finissent par se croiser pour donner une vue d’ensemble au lecteur. Le ton introspectif du récit contraste avec les événements plutôt durs et assez mouvementés qu’il décrit. Ceux-ci gagneront en intensité dans le dernier tiers du roman. Une fois que l’on aura pris le temps de connaître les différents personnages, la force de leurs sentiments (amour, amitiés, haine, liens sororaux ou parentaux) et de mesurer la perte que peut représenter leur disparition au fil des oublis. Ou la libération.

En venant tout juste de finir Le Livre de M, il est difficile de dire si je l’ai aimé ou non. Mon côté « fleur bleue » se serait bien passé du tout dernier rebondissement. Mais aimant beaucoup Italo Calvino ou Dino Buzzati et leurs récits partant d’un postulat absurde pour asséner des vérités profondes, j’ai apprécié le propos de Peng Shepherd, malgré une entrée en matière plutôt longuette à mon goût. En tout cas, pour un premier roman, Le Livre de M est une réussite qui plonge droit dans l’âme du lecteur.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
Commenter  J’apprécie          10
L'ordonnance de Transylvanie

Cet ouvrage « Hors Collection » de Terre de Brume, L’Ordonnance de Transylvanie (2003), est une véritable curiosité. Il s’ouvre en effet sur une interview, réalisée par Bram Stoker, de son vieil ami Conan Doyle. Un texte intimiste pour le journal The World (1907), traduit en français par Richard D. Nolane. A noter encore un petit texte de Xavier Legrand-Ferronière qui apporte d’intéressantes précisions sur la préparation du roman Dracula : « Parmi les idées de personnages retenus dans les premières versions du Roman, on trouvait un inspecteur de police nommé Cotford ( ) et un spécialiste de recherche psychique, précurseur de Van Helsing, Singleton. En outre, les premiers brouillons de Dracula indiquent une orientation du type histoire de détection, avec un professeur d’histoire d’origine allemande, Max Windshoeffel, dans un rôle watsonien. »

Mais le texte essentiel de ce petit ouvrage est un pastiche holmésien, signé Owen Cox. Un pastiche dans lequel notre vieil ami le Comte fait une nouvelle tentative de retour en Angleterre, sous le nom de Julius Ederly, médecin hongrois. Sympathique!

Commenter  J’apprécie          10
Dits des xhuxha'i / Tales of the xhuxha'i

Le sang menstruel, heuristique d’une belle et complexe revendication poético-anthropologique.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/07/06/note-de-lecture-dits-des-xhuxhai-anne-sylvie-salzman/


Lien : http://charybde2.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          10
Vivre sauvage dans les villes

Transmuter ordinaire et bizarre en inquiétude vitale, en 7 nouvelles insidieuses et racées.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/11/11/note-de-lecture-vivre-sauvage-dans-les-villes-anne-sylvie-salzman/

Commenter  J’apprécie          10
Lamont

Récemment divorcé, un homme se rend seul en bus dans un hameau d'Écosse, pour aller marcher dans la nature. Cette nature prend rapidement un aspect étrange ; deux ponts effondrés, l'absence des animaux qui semblent avoir tous disparu, et l'épuisement de Bale, le marcheur, distillent une inquiétude latente.



Comme cette première nouvelle du recueil de Anne-Sylvie Salzman, « Le cortège », les huit récits de « Lamont », dans un style subtil et épuré, glissent en quelques pages, ou quelques lignes, dans un monde habité de monstres, d'enfants disparus, de rêves et d'animaux étranges, qui nous renvoient à nos peurs et nos pulsions reptiliennes.



« Bien avant le barrage – il se trouvait encore à huit ou dix kilomètres de l'auberge, il aperçut, dans l'herbe verte du talus, les blancs reliefs d'une troisième carcasse. Malheureuses, malheureuses biches, répéta son esprit fatigué. Il posa le pied sur l'herbe , et se pencha – se pencha, et fut saisi par deux mains invisibles, giflé, repoussé ; il tomba à genoux. Les restes dans le fossé étaient ceux d'un enfant. Bale ferma les yeux. L'intérieur de ses paupières se hérissa d'os minuscules. »
Commenter  J’apprécie          10
Au bord d'un lent fleuve noir

Entre Borges, Hoffmann et Bolaño, la traque feutrée, à haut risque, d'un écrivain de génie...



Le premier roman d'Anne-Sylvie Salzman, publié en 1997, nous entraîne dans une course effrénée, et pourtant dangereusement calme à bien des moments, autour du mythique écrivain Boris Rijman, dont le noir talent ne semble, selon la rumeur et les craintes qu'il inspire à son entourage, n'avoir d'égales que les envies de cruauté et les accès de brutalité qui le saisissent régulièrement... Démarrée à l'occasion d'un colloque littéraire à Berlin, où se pressent tous ceux que ce génie littéraire intéresse, une fantastique quête prend forme, dans laquelle vont s'épuiser, tout à tour et différemment le traducteur Daniele Zimmer et l'organisateur du colloque, Peter Mart, avant que le salut et l'élucidation - autant qu'il est possible - ne finissent par venir de la propre fille de l'écrivain, au prix d'un changement drastique d'attitude face à la vie...



Habilement confié aux trois narrateurs et protagonistes-clé successifs, ce roman captivant, qui oscille entre Berlin et Paris, l'île écossaise de Mull et un Saint-Petersbourg peut-être fantasmé, devrait ravir les amatrices et amateurs du Bolaño de "2666", comme celles et ceux qu'un croisement entre les mystères ironiques de Borges et les inquiétudes surgies du quotidien d'un E.T.A. Hoffmann ne peut laisser indifférent(e)s.



"Je l'avais enfin retrouvée. Elle dormait, joue contre la vitre, ou plutôt contre le rideau jaune tiré sur la vitre. Je m'assis en face d'elle. J'avais boutonné mon veston, et parcouru les cinq premiers wagons du train un carnet à la main, en me donnant pour un employé du service après-vente de la Mitropa. J'avais poussé le scrupule jusqu'à noter les critiques qu'on me faisait. Elles concernaient, à raison, la climatisation défectueuse des compartiments.

Sur la banquette, à côté de Mrs Vandyke, la couverture d'un des romans de son père me montra leur ressemblance. Elle et Rijman avaient la même forme de visage. Quand elle se réveilla, je constatai qu'elle tenait aussi de Rijman ses yeux d'oiseau, noirs, ou d'un brun fort sombre.

Rijman père et fille, je ne les avais jamais vus, jamais rencontrés avant cette semaine."

Commenter  J’apprécie          10
Le livre de M

Quelle déception ! J'ai acheté ce livre me fiant aux nombreuses critiques positives posté sur ce site. Quel mal m'en a pris ! L'histoire est lente... Très lente. Malgré tout mes efforts je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. La magie est tardive et sous exploité. Et le rythme est lent... tellement lent. Il m'aura fallu 2 mois, en me forçant continuellement pour finir ce livre. Pour essayer de comprendre cet engouement mais non, rien à faire. Pour moi, ce livre est une de mes plus grande déception en sfff.
Commenter  J’apprécie          00
Le livre de M

Le monde périclite suite à une épidémie,.... Au premier abord, j'étais dubitative, le sujet ayant déjà été plus qu'exploité. J'ai eu un peu de mal au début puis d'un coup l'histoire prend son envol et j'ai bien accroché, mis à part quelques longueurs . Le livre ouvre des questions intéressantes, que reste-t-il de nous sans nos souvenirs? Et puis il y a ce clin d’œil aux théories quantiques selon laquelle l'observateur influe sur ce qui est observé . J'ai aussi apprécié la fin qui au-delà du pied de nez amène une réflexion plus profonde !!attention SPOIL!!
Commenter  J’apprécie          00
Le livre de M

Ce livre est très émouvant .

Il est très particulier et il renouvelle la catégorie post-apocalyptique .



Un évènement très mystérieux apparait et touche la majeur partie de la population car les gens se mettent à perdre leur ombre puis la mémoire.

Les personnages suivent bon an mal an leur petit bonhomme de chemin et on s'immerge très agréablement dans leur histoire .

La folie humaine est présente comme toujours , mais l'espoir reste un leitmotiv permanent . C'est très beau .

L'histoire m'a évoqué l'excellente série TV = The Leftovers



Je ne suis pas déçue de ne pas connaitre les raisons de ce phénomène apocalyptique / ce sont les interactions entre les personnages qui sont passionnantes et pas le pourquoi de la chose .



L'histoire tourne court pour certains et c'est terrible ...

L'auteure a amené tellement joliment un passage en particulier ( tout en amour et en tendresse ) que le retournement de situation est ultra-violent ..



je vais me laisser tenter par son autre livre "les cartographes" qui a l'air prometteur .

Commenter  J’apprécie          00
Le livre de M

Les récits postapocalyptiques ne sont pas neufs et l’auteure parvient ici à renouveler le genre grâce à son talent, mais surtout par le miracle d’un suspense qui ne se perd jamais en cours de cavale et à des personnages pour lesquels on se prend d’empathie. Découvrir ce roman au moment où Vladimir Poutine ne cesse pas d’agiter le spectre d’une attaque nucléaire dote cet ouvrage d’une dimension particulière. Bien entendu, le sujet n’a rien de commun avec l’actualité qui rugit sur les ondes, mais on frémit à la seule idée de perdre notre confort, d’être agités par une violence venue d’ailleurs et dont on ne connaît pas les tenants. L’étrange destin de gens ordinaires en proie à une catastrophe mondiale bien plus forte qu’eux. Peut-il un jour devenir le nôtre ?
Commenter  J’apprécie          00
Le livre de M

Petit retour sur une lecture que j'ai malheureusement lu quand ma petite panne de lecture a commencée. Peut-être que mon ressenti sur post apo ne serait pas le même si je l'avais lu à un autre moment..

.

🌚 Un jour, en Inde, un homme perd son ombre - un phénomène que la science échoue à expliquer. Il est le premier, mais bientôt on observe des milliers, des millions de cas similaires. Non contentes de perdre leur ombre, les victimes perdent peu à peu leurs souvenirs et peuvent devenir dangereuses.

En se cachant dans un hôtel abandonné au fond des bois, Max et son mari Ory ont échappé à la fin du monde tel qu'ils l'ont connu. Leur nouvelle vie semble presque normale, jusqu'au jour où l'ombre de Max disparaît...

.

🌚 Ici, nous alternons entre temps présent et souvenirs de certains personnages afin de comprendre comment ils en sont arrivés là.

L'ambiance sombre et apocalyptique du récit est bien représenté par l'autrice ce qui permet une vraie immersion sans en faire des tonnes non plus.

Petit bémol pour moi c'est ce truc qu'ils ont les américains que ce soit dans les films, séries ou livres post apo trop cliché ! Alors oui c'est la fin du monde, certaines personnes perdent leur ombre mais on retrouve toujours cette même mentalité de chacun pour soi, c'est la guerre, on fait tout péter !

Du déjà vu et revu... On se croirait dans The Walking Dead en moins bien ficelé.

Je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages...😔
Lien : https://instagram.com/lectur..
Commenter  J’apprécie          00
Le livre de M

L'histoire du romans est très original et bien construit. On est vite intrigué au fur et a mesure qu'on tourne les pages.

J'ai aimé le fait d'avoir plusieurs points de vu, je trouve que ça enrichi l'histoire.



Malgré tout il y avait quelques longueurs par-ci par-là qui ralenti la lecture et qui je trouve n'était pas nécessaire ( mais c'est mon avis perso)



J'ai beaucoup apprécié les personnages de ori et max qui on su me toucher de par leur lien et leurs histoires et les choix qu'ils doivent faire.



Une ambiance post- apocalypse qui nous donne aucune idée du pourquoi ils en sont là et pourquoi et même en avançant dans le romans j'ai pas tout compris, même arrivé à la fin. Ce que je trouve dommage. Il aurait mérité des explications plus clair.



En tout cas, je l'ai bien aimé la note le prouve

J'ai passé un bon moment de lecture

Je vous le conseil !!!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
Le livre de M

La nuit dernière, j'ai rêvé que le monde mourait.



Il disparaissait comme une ombre, se délitant avec la nuit. Les fragments de ce qui le rendait tangible se dissipaient doucement, les uns après les autres pour ne laisser derrière eux que des miettes qui n'avaient plus aucun sens.



Ne restaient que des bribes de chaque chose et de chaque être. Des éclats d'hommes et de femmes, des brisures de ciels, des rognures d'océans.



Qu'y a t-il de plus triste qu'un monde qui se meurt, me suis-je dit? Quel drame pire que l'Humanité qui s'efface comme si elle n'avait jamais vécue? Et pourtant...

N'est-ce pas sur une toile vierge que les plus beaux tableaux ont été peints? Et si tout oublier permettait de réinventer?



Espoir...Oublier la guerre et inventer la paix. Oublier la cruauté pour faire naître la bonté. Perdre la laideur et retrouver la beauté.

Le cauchemar devenait fantasme. J'imaginais un monde dépouillé de tout ce qui était en train de le perdre, je le rêvais harmonieux, pacifiste...

Des crocodiles géants et inoffensifs remontaient les courants, des tasses en porcelaine voletaient dans un ciel rose, des ampoules poussaient dans les champs et s'illuminaient la nuit venue...



Et puis mes chimères s'écroulait et tout recommençait.

Les crocodiles étaient exterminés pour leurs peaux, on tirait sur les tasses en porcelaine pour le plaisir et une bombe était lâchée dans le champs du voisin car trop beau ou trop illuminé ou trop convoité...



Car l'Homme est et reste Homme. D'une toile vierge, ses mains créeront la beauté ou la laideur. Il y appliquera des couleurs claires ou sombres au gré de son âme ou de son esprit. Se mélangeront chefs-d’œuvre et ébauches qui se confondront selon l’œil qui les regardera.



La nuit dernière, j'ai rêvé que le monde renaissait.



Je me suis éveillée et malgré ses faiblesses, ses imperfections et ses défauts, je l'ai trouvé beau et je me suis surprise à l'aimer.


Lien : https://sous-les-paves-la-pa..
Commenter  J’apprécie          00
Vivre sauvage dans les villes

Extrait de ma chronique :



"Rien d'étonnant donc à ce qu'Anne-Sylvie Salzman revendique une filiation avec l'ero-guro-nansensu, ce mouvement littéraire japonais né dans l'entre-deux guerres et inspiré du fantastique occidental ; ses nouvelles fantastiques convoquent bel et bien, en effet :



– l'érotique (entendu, comme le fait la critique Miriam Silverberg page 29 de son ouvrage sur le sujet, au sens large, à savoir "la différence et le désir", voir notamment la section "Filles perdues" du recueil) ;



– le grotesque (il n'est pas anodin que son éditeur italien ait publié ses nouvelles sous le titre Lacérations, car les corps sont souvent mis à mal dans ses nouvelles, et pas seulement dans la section "Crucifixions" du recueil) ;



– le non-sense (à la Lewis Carroll, dans la mesure où nous ignorerons, la plupart du temps, pourquoi les personnages sont confrontés à de tels phénomènes, j'y reviendrai)."


Lien : https://weirdaholic.blogspot..
Commenter  J’apprécie          00
Le livre de M

Un bon roman post-apocalyptique, avec un point de départ atypique. Et de fait une réflexion sur ce qui fait que nous sommes des êtres humains. Sans notre ombre nous oublions, nous oublions que l'on est des humains doués de raison et de réflexion.

Il y a des références à la mythologie hindou que je ne connaissais pas.

Un roman intelligent, intéressant, des héros attachants, embarqués malgré eux dans une course impitoyable pour la survie.

Commenter  J’apprécie          00
Le livre de M

Du jour au lendemain des milliers de personnes perdent leurs ombres. Si au début les médias sont intrigués, la peur va vite prendre le pas sur la curiosité. Car la perte de l'ombre s'accompagne automatiquement d'une perte de mémoire. Certains vont perdre la mémoire très rapidement et d'autres vont mettre plusieurs semaines... mais le résultat reste le même. Tous les pays vont être touchés et un chaos indescriptible va s'abattre sur Terre. Que se passe-t-il ?

Nous allons suivre l'histoire d'un couple : Max et Ory, qui ont réussi à préserver leur ombre un moment, mais voilà que Max la perd.



Le résumé m'a vraiment fait de l'œil. Je trouvais le tout très intriguant et c'est vrai que les premières pages ne m'ont pas déçue. On suit le couple dans une longue quête pour trouver l'origine de tout ça. Plusieurs personnages vont venir s'additionner au couple de départ. Néanmoins il m'a manqué quelques petites choses. Tout d'abord j'ai trouvé le tout trop long. Je me suis parfois ennuyée. Ensuite, et c'est vraiment dommage, je ne me suis attachée à aucun personnage. Ils sont très peu décrits d'ailleurs. J'avais du mal à me les imaginer.

C'est un bon livre mais loin d'être un coup de cœur pour ma part. Le twist final est bien trouvé, je ne m'y attendais pas, du coup c'est plutôt positif. Un peu plus court et je pense que j'aurai plus apprécié !
Commenter  J’apprécie          00
Le livre de M

Les critiques très positives m'ont fortement incitée à lire ce roman, surtout que le genre devient de moins en moins achalandé... Je pensais trouver une pépite, mais j'ai été très déçue.

Les personnages ne m'ont pas semblés vivants, et je n'ai ressenti aucune forme d'empathie à leur égard.

L'écriture est agréable, la forme bien pensée, mais je ne suis pas du tout parvenue à rentrer dans cette histoire d'épidémie de disparition d'ombres.

L'intrigue ne m'a pas convaincue, et j'ai lu la fin juste pour ne pas rester sans explication.

Pour ma part c'est une grosse déception.





Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anne-Sylvie Salzman (395)Voir plus


{* *}