Le Nouveau guide des additifs - Ceux qui sont sûrs, ceux qui ne le sont pas de Collectif et
Anne-laure Denans aux éditions
Thierry Souccar
Voici le premier guide grand public sur les additifs basé sur la science. Vous saurez en quelques secondes si un aliment peut être acheté sans inquiétude.
Vous découvrirez ce que cachent réellement les codes ou les noms compliqués qui figurent sur les emballages : des additifs sans risque comme le E 330 ou le E 920, ou plus problématiques comme le E 250 ou le E 621.
Pour classer les 338 additifs autorisés, nous avons analysé les études scientifiques et défini 4 catégories :
rouge : additif qu'il vaut mieux éviter
orange : à éviter dans des circonstances précises
gris : additif douteux
vert : additif qui ne pose pas de problèmes
Avec, pour chaque additif : les aliments dans lesquels on le trouve, la dose à ne pas dépasser et s'il vaut mieux l'éviter chez l'enfant ou en cas d'allergie, diabète, maladie rénale, prédisposition au cancer, risque cardio-vasculaire...
Parmi les révélations de ce livre :
Les 7 colorants soupçonnés de favoriser l'hyperactivité
Pourquoi les additifs au phosphate sont sur la sellette
Comment les émulsifiants peuvent perturber la flore intestinale
7 édulcorants à éviter en cas de glycémie élevée
http://www.lagriffenoire.com/73103-divers-vie-pratique-
le-nouveau-guide-des-additifs.html
Vous pouvez commander
le nouveau guide des additifs sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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Parmi ces 150 additifs sélectionnes, certains sont plus suspects que d'autres. Un code couleur permet de les distinguer.
LA COULEUR ROUGE correspond aux additifs que nous conseillons d'éviter le plus possible. Nous avons précisé les mises en garde qu'il vaut mieux respecter. Dans les additifs rouges, vous retrouverez souvent une potentielle CANCÉROGÉNICITÉ ainsi que la contribution éventuelle de l'additif à des pathologies lourdes.
La couleur ORANGE correspond aux additifs que nous conseillons d'éviter dans certaines circonstances, qui sont détaillées dans le tableau.
La couleur GRISE correspond aux additifs douteux, sur lesquels il est difficile de se prononcer en l'état des connaissances : ces additifs peuvent aussi bien être anodins que présenter un risque potentiel.
La couleur VERTE correspond aux additifs qui ne présentent pas de problèmes majeurs identifiés à ce jour mais dont, par prudence, il vaut mieux ne pas abuser.
Depuis des millénaires, le défi de l’homme a été de trouver des moyens d’empêcher le développement de ces micro-organismes, afin de maintenir ses aliments comestibles le plus longtemps possible.
L’homme a d’abord découvert les techniques de salage, de fumage, puis la pasteurisation, la surgélation… Il a également fait appel à certaines substances comme l’alcool, le vinaigre qu’il utilise encore. Notons d’ailleurs que ces deux derniers produits ne font pas partie des additifs «conservateurs».
L’utilisation d’additifs pour améliorer les aliments ou compenser les conséquences de leur dégradation, est fondamentalement impliquée dans les relations entre l’homme et son alimentation. En dehors des processus physiques (séchage, fumaison) ou biologiques (fermentation), l’arsenal des substances chimiques s’est fortement enrichi depuis l’usage du sel et du sucre, profitant du formidable développement de la chimie de synthèse.
La présence d’additifs dans un aliment est le signe que l’on a affaire à un aliment transformé ou ultra-transformé, c’est-à-dire dont la matrice a été déstructurée et plus ou moins bien «reconstituée» avec des ingrédients à bas prix. Les additifs servent donc à réduire les coûts de fabrication, augmenter la durée de vie des produits, donner à un aliment un aspect engageant, un goût plus prononcé.
Les principales familles d'additifs sont :
Les colorants : principalement dans les E 100
Les conservateurs : principalement dans les E 200
Les antioxydants : E 300
Les agents de texture : E 400
Les anti-agglomérant : E 5 00
Les exhausteurs de gout : E 600
Les édulcorants : E 900
Ce travail a conduit à s'intéresser à 150 additifs sur les 338 autorisés en Europe.
Beaucoup de ces 150 additifs ne présentent pas de risque aigu ou immédiat, mais il ont été dans cette édition parce que les études expérimentales ou épidémiologiques ont pu révéler des risques potentiels.
Ainsi tout un arsenal chimique appartenant à des familles chimiques diverses, a été mis à la disposition de l'industrie agroalimentaire, qu'il s'agisse de colorants, de conservateurs, d'antioxydants, d'agents de textures, d'anti-agglomérant, d'exhausteurs de gouts ou d'édulcorants.
Le dioxyde de titane est un minéral qui se trouve sous forme de roche dans la nature.
On le trouve dans les bonbons M§M's, Haribo...les produits chocolatés, les biscuits, les chewing-gum Hollywwood, Airwaves..., les médicaments, les compléments alimentaires...
L’intérêt des colorants est de plus en plus débattu. Pour beaucoup de scientifiques, et un public de consommateurs de plus en plus large qui demande plus de naturalité, les colorants ne paraissent pas indispensables.
La présence d'additifs dans un aliment transformé ou ultra-transformé, c'est-adire dont la matrice a été destructurée et plus ou moins bien - reconstituée - avec des ingrédients à bas prix.