Annie May

Je suis une salope qui suce pour un rasoir. Je suis comme une chienne en chaleur. Je prends une queue dans ma bouche pour un rasoir.
Et plus elle s'insultait, plus la honte croissait, et plus le plaisir grandissait.
Quand elle eu joui, il ne lui resta plus que la honte.

L'infirmière enfonça le deuxième godemichet dans son cul, toujours sans avoir retiré le plus gros de son sexe. Stella fut très surprise du plaisir inatendu que lui procura cette double pénétration.

Alors ? Personne n’a retrouvé la mémoire ? Parce que vous savez ce qui vous pend au bout du nez. Ou la coupable est punie, ou tout le peloton s’y colle. Ce n’est pas la cour de récré, ici. Ce n’est pas une colonie de vacances. Vous êtes sœurs. Si une tombe, toutes tombent. Vous êtes en train de me prouver qu’aucune d’entre vous n’est prête à devenir soldate.

Bill Hunter ne pouvait pas réfléchir à son aise, avec tout le sang qui désertait son cerveau pour aller camper dans sa queue.

 C’est le fantasme ultime : une pilote de l’EBSE. Des femmes entraînées pour des accouplements avec des êtres gigantesques, dans un combat qui dépasse l’imagination. Ça tue les hommes, ils ne pensent qu’à ça. Toucher une pilote, être avec elle, en elle. La soumettre, ils n’osent même pas y penser.

Même vêtues de leurs uniformes, les aspirantes avaient froid. La climatisation fonctionnait à fond, gardant à l’extérieur l’insupportable chaleur du Nevada. Stella en comprit la raison en visitant les lieux, où des hommes vêtus d’épaisses combinaisons de travail soudaient à l’arc des pièces d’armure quatre fois plus grosses qu’eux, ou testaient des armes qui diffusaient une chaleur brûlante — lasers énormes ou lance-flammes. Malgré la fraîcheur ambiante, la sueur dégoulinait de leur peau cuite. Ils étaient la partie cachée de l’escadron, ses racines. Ceux qui forgeaient les armes démesurées qu’elle rêvait de manier depuis son enfance.

Elle n’avait plus envie d’hôtel, de table de jeu, de grand luxe. Toutes ces nuits trop courtes venaient de la rattraper, elle ne désirait plus que s’effondrer pour ne plus se relever. Son sac pesait lourd. Il contenait tout ce qu’elle possédait désormais. En tout cas, ce serait le cas dès qu’elle aurait jeté cette robe aux ordures. Elle ne regrettait pas d’avoir quitté Richard. Seulement d’avoir oublié, pendant quelques semaines, que les hommes étaient tous des salauds.