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Critiques de Antonio Iturbe (161)
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Ce roman construit autour de l'histoire vraie de Dita Kraus nous fait revivre un épisode douloureux de l'histoire mondiale à travers le destin de ces milliers de personnes déportées dans le camp d'extermination d'Auschwitz. Au milieu de toute l'horreur que ne manque pas de nous rappeler l'auteur espagnol Antonio G. Iturbe, il ne faudrait pouvoir en retenir que la petite lumière qu'incarna la jeune Dita.



Transférée avec les siens dans cette antichambre de la mort, elle va découvrir le bloc 31 où dans la journée sont réunis les enfants, sous la responsabilité de Fredy Hirsch, un juif allemand. Entre deux inspections des SS, une école clandestine y est même organisée. Alors que la détention de livres est punie de mort, la responsabilité des huit ouvrages qui en constituent la bibliothèque secrète est confiée à Dita, 14 ans. Seul moyen de s'évader au-delà des barbelés, ils constituent un véritable trésor dont elle va prendre soin, parfois au péril de sa vie.

Le lecteur va suivre l'histoire de cette jeune fille courageuse jusqu'à la libération des camps par les alliés. Pour terminer, l'auteur nous parle du destin des autres personnages réels du livre et de sa rencontre avec celle qui fut nommée la bibliothécaire d'Auschwitz et à laquelle il rend hommage pour sa force de résilience.



On en apprendra jamais assez sur l'horreur que fut le quotidien des prisonniers dans ces camps. Incontestablement, l'auteur a participé au devoir de mémoire avec ce nouveau témoignage. Mais alors que cette histoire avait tout pour m'émouvoir, j'ai été totalement déstabilisée par sa construction pendant plus de la moitié du récit. Après une scène d'inspection par les SS dans l'école, d'une intensité dramatique, l'histoire piétine. L'auteur évoque brièvement les actions de la résistance à l'intérieur du camp, ainsi que celles de personnages secondaires. La lecture manque de liant : fréquents allers-retours dans le passé, passage brutal d'un personnage à l'autre, extraits de livres au milieu du récit. Elle gagne cependant en fluidité au 2/3 du livre.



A l'image des livres qu'elle protégeait, Dita fut un interlude lumineux au milieu de cette noirceur, un exemple de courage et de détermination. Un nouveau témoignage sur l'Holocauste auquel j'accorde un 12/20 car si j'en ai admiré le fond, véritable leçon d'histoire à ne pas oublier, sa forme plutôt laborieuse ne m'a pas totalement convaincue.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

A quatorze ans, Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d'Auschwitz. Là, elle tente malgré l'horreur de trouver un semblant de normalité. Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte.
Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d'Auschwitz.



Ce roman est tiré d’une histoire vraie. Je commence à avoir lu beaucoup de romans sur les camps de concentration… celui-ci n’est pas mon préféré. J’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire. Je confondais les personnages. Beaucoup de longueurs, notamment lorsque des romans sont mentionnés. Je me mélangeais les pinceaux.



J’ai enfin accroché en arrivant à la deuxième moitié du livre, les choses s’accélèrent. J’ai enfin réussi à m’attacher aux personnages. J’ai quand même fini par apprécier ma lecture. J’ai appris beaucoup de choses sur cette période en sachant que Dita a vraiment existé.

C’est un beau roman sur l’espoir, l’amour, la résilience qui contraste avec l’horreur des camps.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Quelle lecture! Une histoire qui restera gravée dans ma mémoire. Une ode à la force salvatrice de la lecture et de l'éducation. L'histoire de Dita et des autres détenus d'Auschwitz est glaçante, effroyable, j'ai dû sans arrêt me remémorer que ceci n'était pas réellement une oeuvre de fiction. Les horreurs endurées par les déportés sont des faits avérés. Plusieurs fois, j'étais au bord de l'écoeurement et j'ai senti la haine envers les nazis et leurs sympathisants m'envahir. Malgré tout ce que je retiendrai c'est que l'espoir et la pulsion de vie sont plus forts que toute la haine et la violence. Les mots me manquent pour décrire ce que ce livre extraordinaire m'a fait vivre et m'a appris. Lisez-le! C'est un chef-d'oeuvre !
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Un formidable roman tiré d’une histoire vraie qui nous emmène de plus en plus loin dans l’enfer des camps de concentration.

Les livres ont le pouvoir de transcender la réalité. Hommage à ces femmes et hommes qui ont bravé les interdits pour permettre à des enfants de s’évader vers un monde meilleur.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Dita a 14 ans . Elle devient la bibliothécaire d’Auschwitz chargée de protéger les livres interdits qui vont nourrir l’imaginaire des enfants dans cet enfer sur terre et faire en sorte de préserver l’humanité au cœur de l’inhumain. Même si la vérité sur toutes les horreurs qui se sont produites au cœur des camps durant la seconde guerre mondiale se transmet aujourd’hui, elle dépasse encore notre capacité à l’imaginer .

j’ai lu ce livre au cours d’une lecture commune. certains d’entre nous ont lâché ce roman qui n’a pas su les emporter. si effectivement par moment je lui ai trouvé quelques longueurs je suis contente d’avoir poussé ma lecture jusqu’au bout. Plus qu’un roman ce livre fait partie des témoignages à transmettre aux générations futures. Il nous parle de bien et de mal, de petites joies et de plaisir simples , de bonheur enfantin.Il nous ramène à l’essentiel, redonnant le pouvoir à chacun d’entre nous, celui de transmettre l’espoir d’un jour de plus, d’un soupir , d’un sourire supplémentaire sur le visage d’un enfant. il remet l’éducation , la culture la vérité au cœur de la vie et redéfinit l’être humain avec beaucoup de talent et de simplicité.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz





À quatorze ans, Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d'Auschwitz. Là, elle tente malgré l'horreur de trouver un semblant de normalité. Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte. Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d'Auschwitz.





Lu dans le cadre d'une lecture commune, La bibliothécaire d'Auschwitz fait partie de ces romans retraçant l'horreur dans le camp de concentration. Même si je n'ai pas été aussi touchée par ce récit, il n'en reste pas moins une lecture prenante et attachante, mêlant fiction et réalité. Bloc 31, Fredy Hirsch est un éducateur qui offre un peu de connaissance aux enfants. Dita, jeune fille courageuse, forte et plutôt têtue, est celle qui deviendra la gardienne d'un interdit : une petite bibliothèque. Huit livres sauvés par Fredy. Entre peur et détermination, Dita protège et distribue. Très bien documenté, ce roman est instructif, complémentaire aux autres lectures, mais j'ai eu du mal pour une bonne partie de ma lecture. Je ne parviens pas à m'expliquer sur ce sentiment, un peu trop de lenteur et de lourdeur. Cependant, la seconde partie (un peu plus de 200 pages) m'a plus transportée et malgré un début laborieux, j'ai finalement terminé l'histoire de Dita.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Ce livre est bouleversant et terrifiant. J'ai déjà eu l'occasion de lire d'autres livres sur le sujet, mais celui-ci se démarque vraiment par l'écriture de l'auteur et les descriptions encore plus poussées qu'il a faites de la vie, du quotidien et de l'horreur qui régnait à Auschwitz.



Je me suis profondément attachée à Dita, cette jeune fille ayant réellement existée et qui est toujours parmi nous (Dita Polachova / Dita Kraus), je suis admirative de son courage et de sa volonté, de son amour des livres et sa force qui lui ont permis d'avancer dans cet enfer.



Je ne connaissais que vaguement le fait qu'il y ait eu un camp familial à Auschwitz pour faire façade au cas où des délégations internationales ou la Croix Rouge venaient en visite, et ai donc apprécié en apprendre plus sur ce sujet.

Je souhaite le dire encore une fois, je suis admirative de ces gens, ces professeurs qui ont essayé de garder un semblant d'enseignement pour les enfants, qui ont tenté à tout prix de leur changer les idées et à cette bibliothécaire qui leur a donné accès aux livres au péril de sa vie.



La psychologie des personnages a été décrite avec finesse ce qui a permis à l'auteur de remettre dans la lumière certaines personnes un peu oubliées de l'Histoire, notamment Fredy Hirsch, jeune homme intelligent, entraîneur sportif et prêt à tout pour aider les enfants.



J'ai été bouleversée par de très nombreux passages, par l'envoi massif et régulier de hordes de personnes juives dans les chambres à gaz, les sélections drastiques, la cruauté de Mengele qui terrorisait tout le monde, passait en sifflant des airs de musique classique avant de retourner à ses expériences. Nous savons tous bien sûr les conditions de vie à Auschwitz, mais voir ainsi décrit le quotidien des prisonniers peut parfois être insoutenables : le quignon de pain et le semblant de soupe pour toute nourriture, le froid, les maladies et les poux, le travail harrassant, la cruauté des kapos, des nazis, mais aussi parfois des autres prisonniers : les délations pour une cigarette ou une portion supplémentaire, les vols de gamelles etc.



Ce pan de l'Histoire est horrible et il est absolumeny nécessaire de continuer à écrire sur ce sujet, afin de ne pas oublier ce qui a été, ceux qui ont disparu, et pour espérer que cela ne se reproduise jamais.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Grande adepte de cette période de l’histoire, j’ai plongé dans l'atmosphère pesante du camp d’Auschwitz-Birkenau avec beaucoup d’émotions. J’ai découvert une nouvelle fois le courage et la détermination de ces prisonniers de l’enfer. Cette jeune fille de 14 ans, prenant en charge quelques livres sauvés par les siens, les préservant de la folie des hommes et les transmettant chaque jour aux enfants du bloc 31 et à leurs professeurs dans un semblant de normalité dans ce cadre où rien ne l’est. Ce témoignage est poignant et douloureux et laisse une trace indélébile à la fin de sa lecture. L’auteur a su nous renvoyer avec précision dans ce lieu de mort avec beaucoup de pudeur, mais aussi avec réalisme. C’est un roman qui vous laisse le cœur battant et qui offre un nouveau témoignage de cette époque où la folie des Hommes a atteint son paroxysme.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz





C'est assez rare mais j'ai décidé d'abandonner cette lecture. J'ai persévéré jusqu'à la page 190 mais ma lecture a été laborieuse. Je dois avouer que je ne me sentais plus de lire les 410 pages suivantes.



J'ai hésité à quitter Dita plusieurs fois... Le récit part dans tous les sens et je trouve le style brouillon. Je n'ai pas aimé la construction, j'ai trouvé les flashbacks pas très évidents; j'ai parfois eu du mal à me retrouver dans le temps. Il y a aussi énormément de digressions qui viennent alourdir tout ça.



C'est un peu le cœur lourd quand même que j'abandonne cette lecture car je me suis attachée à Dita mais l'auteur n'aura pas réussi à me transporter.



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The Prince of the Skies

+++++++ LE PRINCE DES CIEUX +++++++



Antonio Iturbe, l’auteur du mémorable ouvrage "La Bibliothécaire d’Auschwitz" a récidivé. Après la petite Dita Polachova, place au créateur du monument littéraire français "Le Petit Prince" : le pilote et poète Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944).



L’ouvrage "A cielo abierto" (à ciel ouvert) est sorti en Espagne en 2017, j’ai attendu une traduction française, hélas en vain, aussi bien que je me suis commandé la splendide version anglaise parue chez Macmillan à Londres en octobre 2021.

Inimaginable qu’un hommage par un écrivain talentueux espagnol à un héros littéraire français n’a apparemment convaincu aucun éditeur français !



Ils ont tort, car cette biographie de Saint-Ex est de la même rare qualité que celle de la petite bibliothécaire des camps de la mort. Il est vrai que cet ouvrage m’a inspiré en juin 2019 peut-être un de mes meilleurs billets sur Babelio, tellement que j’ai été ému par son courage et son sort, raconté de façon magistrale par Iturbe.



Le récit démarre à l’aérodrome du Bourget, en 1922, où le sous-lieutenant Saint-Exupéry monte dans les cieux à bord d’un "pathétiquement fragile" Caudron C.59 de 700 kilos de bois, vis, rivets et soudures...



Il se termine par le dernier vol du commandant Antoine de Saint-Exupéry à bord d’un avion F5 Lightning, parti de Bastia en Corse, le 31 juillet 1944, et probablement descendu par un chasseur allemand en Méditerranée au large de Marseille.



Je ne vais pas résumer ce magnifique hommage au géant qu’a été Antoine de Saint-Exupéry, ni la vie de ce dernier que vous connaissez de toute façon toutes et tous.



J’ai lu, il y a 20 ans, sa biographie pleine de nostalgie publiée par son épouse, Consuelo Suncin Sandoval (1901-1979) "Mémoires de la rose" - la "Rose" du "Petit Prince" - et je dois dire que j’ai été émerveillé, si possible, encore davantage par cet hommage-ci d’Antonio Iturbe.



C’est peut-être un peu dommage que ce gros livre extraordinaire de 535 pages ne contient qu’une seule photo de Saint-Ex, où l’on voit le grand homme en civil à côté de son avion en 1933.



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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Il faut avoir les tripes bien accrochées pour lire cette histoire inspirée d'un témoignage. C'est le genre de livre où l'on se dit..."Il n'y aura pas pire que ça."... détrompez-vous ! L'ambiance est bien retranscrite, la tension à son comble tout le long du roman et on y apprend de nombreux faits au sujet des camps.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Je suis vraiment surprise, après tous les livres romancé que j'avais déjà lu à ce sujet, je pensais relire du déjà vu.

Pas du tout ! Le roman est très bien construit, il raconte l'histoire en concluant quelques événements par des chiffres, ce qui nous permet de mieux se rendre compte de la situations des personnages et de nous apprendre de nouvelles choses.



Dita est une jeune fille de 14 ans, qui, de part sa religion, s'est retrouvée dans l'endroit le plus inhumain qu'il puisse y avoir : Auschwitz-Birkneau.

Dans ce camp d'extermination, plusieurs blocs sont en place dont le bloc 31, un bloc où se trouve Fredy Hirsch, un bloc qui, grâce à ce personnage se transforme peu à peu en école.

Dita appartient à cette structure, elle a un rôle important, celui qui permet a cet endroit malgré tout sinistre et mortifère de se métamorphoser en oasis.

Elle est la bibliothécaire, 8 livres circulent dans le bloc 31, c'est elle qui a la charge de les cacher à la vue du regard blond des SS.

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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Une lecture longue avec des moments très durs, forcément. Mais une détermination incroyable de la part de la bibliothécaire du bloc 31.

On est complètement plongé dans cet enfer qu'ont dû vivre des milliers de gens. C'est incroyable de voir à quel point certaines personnes gardent malgré tout l'espoir et combattent chaque jour pour des petites libertés telles que faire la classe a des petits groupes d'enfants, trouver des bouts de papiers, faire des crayons avec un bout de bois et du feu.

La peur fait partie de leur quotidien, et pourtant, ils continuent d'espérer et de croire.

C'est un livre bouleversant.



La lecture ne fût pas toujours facile car beaucoup de longueurs mais aussi des changements dans le récits qui m'ont parfois un peu perdue. On passe de l'histoire de Dita à l'histoire qu'elle lit juste en allant à la ligne, par exemple. C'est perturbant 😅.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

À partir d’un témoignage, découvrir les horreurs de la Guerre, et la force de résistance des êtres livrés en pâtures aux camps. La capacité de l’humain à persévérer et avancer est au cœur de ce récit de la bibliothécaire. Cette jeune fille bien accrochée à ses idées va traverser les épreuves d’Auschwitz tout en préservant les bribes de livres ayant résisté aux rafles nazies.



Après avoir lu d’autres romans dans cette thématique, celui-ci est une bonne lecture, rédaction fluide, thème intéressant, mais n’est pas celui qui m’a le plus saisie et émue.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Très prenant et certains passages très durs. On est au cœur du camp de Birkenau et de sa vie quotidienne. J'y retrouve le jeune éducateur juif Freddy Hirsch (du "Magicien d'Auschwitz" ?) qui a instauré une école pour les enfants et a confié à la jeune Dita de 15 ans, le soin de garder, de cacher les 8 précieux livres qu'ils avaient pu conserver. Dita Kraus a réellement existé et est rescapée du camp. Elle a vécu jusque dans les années 2000. Après sa libération du camp elle a épousé un autre rescapé de Birkenau avec qui elle a eu des enfants. Un livre, romancé, très marquant qui rend hommage à toutes ces victimes qu'il ne faut pas oublier.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Je viens de terminer La bibliothécaire d’Auschwitz et ce livre restera un souvenir marquant de mes lectures de 2021.

C’est un témoignage sur l’holocauste mêlant personnages réels et fiction. Certains dont l’histoire a retenu le nom et qui aujourd’hui encore font froid dans le dos comme le Docteur Mengele qui exerça comme médecin dans le camp d’extermination et d’autres plus anonymes (en tout cas pour moi jusqu’à la lecture de ce roman) comme Freddy Hirsch, éducateur juif allemand et Dita Kraus, jeune adolescente tchèque, l’héroïne de ce roman.



Son auteur le dit : il a écrit un roman, le récit de certains évènements projetés sur le papier par ses déductions, son imagination et ses rêveries. Bien qu’en partie fictionnel, cet ouvrage est très documenté grâce aux témoignages recueillis, et il relate des évènements réels ayant eu lieu à partir de janvier 1944. Des flash-backs permettent de suivre Dita dans son exode dans un quartier où les juifs sont parqués, puis dans un ghetto jusqu’à la déportation. On entre dans l’horreur du quotidien de ce camp : travail forcé, faim omniprésente, maladie et extinction de masse.



A 14 ans, elle devient la bibliothécaire du bloc 31 où elle a la charge de 8 livres, véritables trésors soustraits à la surveillance allemande. Ils deviendront le support d’une école clandestine, une goutte d’humanité, une oasis que certains qualifieront peut-être de futile mais qui a représenté une parenthèse de joie pour des centaines d’enfants, pour un temps au moins.



J’ai apprécié la dernière partie du livre où Antonio Iturbe raconte sa correspondance et ses rencontres avec Dita, aujourd’hui âgée de 92 ans. Elle complète ce beau portrait de femme volontaire qui continue d’aller de l’avant comme elle l’a fait tout au long de sa vie.

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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Ce roman a tout d’une dystopie mais c’est tristement l’Histoire, la vraie. Alors oui, ce n’est pas le premier roman du genre mais il n’en reste pas moins intéressant. Surtout que d’une certaine façon, ces horreurs de sont pas terminées : pensez aux ouïghours traités comme des esclaves en Chine dans l’indifférence générale pendant trop longtemps…



De nombreux personnages ont réellement existé comme Dita, Fredy ou encore l’abjecte DR Mengele : ça donne froid dans le dos. Cette gamine était une adulte bien avant l’heure. Elle nous donne une belle leçon de vie. Fredy, à peine un homme si je puis dire, offre aussi une sacrée leçon de courage. Son destin tragique me brise le cœur.



~ Ne jamais oublier ~



Ce n’est pas un roman avec de l’action alors certain.es y trouveront possiblement des longueurs. J’ai apprécié cette lecture qui m’a collé de drôles de frissons.



Le pouvoir des livres est incontestable, ce roman en est la preuve !
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Dita Polachova est une survivante du régime nazi et son histoire est étonnante.



Dans le livre, elle s'appelle Edita (appelée souvent Dita) Adlerova. C'est une petite fille Tchécolosvaque. Sa famille comme tant d'autres va connaître une lente et terrible descente aux Enfers. D'abord elle est parquée au camp de concentration de Theresienstadt, l'actuelle ville de Terezin. Dita n'a que 12 ans. Puis, elle est envoyée à Auschwitz.



Là-bas, il y a un hangar, le bloc 31, où 500 enfants juifs y survivent (non Les SS n'étaient pas généreux. Il s agissait de tromper la croix rouge alors que d'habitude les enfants étaient directement envoyés dans les chambres à gaz).



En cachette, plusieurs adultes menés par Fredy Hirsch, un jeune homme charismatique de 27 ans, tentent de redonner à ces enfants un peu de normalité en instaurant une école.



Fredy va demander à Dita de devenir la bibliothécaire d'Auschwitz. Dita n'a que 14 ans quand elle assume cette responsabilité. Elle est chargée de cacher, de réparer et de faire circuler 8 livres. Dita va risquer sa vie pour ces livres qui sont un acte de rebellion envers le régime nazi, et aussi une lueur d'espoir pour ceux qui ont tout perdu. Un atlas, un ouvrage de géométrie, une grammaire russe , une brève histoire du monde " de H.G.Wells, "l'Introduction à la psychanalyse de Sigmund Freud, un roman français , un roman russe et le "Le brave soldat Chvéïk" de Jaroslav Hašek.

8 livres qui n'ont pas été détruits.



Certains adultes sont également des livres vivants. Ils transmettent des histoires aux enfants: celle du voyage extraordinaire de Nils Holgerson à travers la Suède ou encore du comte de Monte Cristo. Histoires qui permettent aux enfants de s'évader quelques heures du camp.



Enfin, Dita a été à nouveau transférée avec sa mère, au camp de Bergen-Belsen où elle sera libérée par les troupes britanniques le 15 avril 1945.



Ce camp est encore pire que les autres. Les conditions de détention y sont horribles. La fin de la guerre approchant, les nazis ne nourrissent plus les détenus. Beaucoup meurent de faim ou de maladie. Dita assiste aux dernières heures de la petite Anne Franck.



Dita a perdu ses parents. Libérée, elle se réfugie chez une amie. Par hasard, elle recroisera un compagnon d' Auschwitz, Ota Kraus (il est devenu écrivain) et l'épousera en 1947. Ils finiront par s'installer en Israël.



C'est un livre fort, émouvant sur ces années de haine terrible et de folie.

Ce n'est pas une lecture facile mais il est important de ne pas oublier.











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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Mon avis :



Je viens de refermer ce roman historique qui est basé sur des faits réels.

J’ai eu vraiment du mal à entrer dans ce livre, à vrai dire j’ai réellement apprécié l’histoire à partir de la page 350… c’est pour dire.

Le début du livre est un peu trop mélangé, passé, présent, et très répétitif. En bref trop de de longueur pour moi.



Bien que connaissant le principal sur les camps de concentration, j’ai découvert encore plus d’horreur, bien pire que ce que j’en ai entendu parler.



Dita, notre bibliothécaire est une véritable héroïne. Elle est courageuse, généreuse au possible, et si tenace dans sa volonté de survivre.



J’ai également beaucoup aimé que l’auteur nous raconte ce que sont devenu les « personnages » si puis-je dire, car ils ne sont pas si fictif que ça.



Je recommande ce livre, bien que j’ai eu beaucoup de mal avec la première partie.
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La Bibliothécaire d'Auschwitz

Depuis sa sortie en poche (en 2021 alors que le livre original en espagnol est sorti en 2012), j'étais tentée par la lecture de ce livre dont je lisais des critiques dithyrambiques. Et puis, je suis tombée sur la publicité de l'autobiographie de Dita Kraus (parue en 2020 pour le titre original et en 2021 pour l'édition française en poche), la bibliothécaire d'Auschwitz dont il est question dans ce roman et j'ai fait le choix de commencer par l'autobiographie avant de lire le roman. Grand mal m'en a pris car, du coup, je n'arrêtais pas de comparer et j'avais le sentiment que le propos de l'auteur (Antonio J. Iturbe) était trop romancé (donc au final entâché d'un manque de crédibilité quand à la réalité des faits) mais aussi que la figure de son personnage principal, ici Dita, était par trop héroïque (et ne correspondait pas de fait à la personnalité plus atténuée que j'avais ressentie à la lecture de son autobiographie).

Bref, si j'ai un conseil à donner, c'est de commencer par le roman pour s'en imprégner totalement et ressentir pleinement ce qu'il y a à ressentir, puis de continuer avec l'autobiographie (dont on verra d'ailleurs qu'il existe très peu de pages relatant le rôle de Dita au sein de la bibliothèque, d'où une réelle frustration).

Il n'en reste pas moins que cette histoire de bibliothèque cachée dans le bloc 31 du "camp des familles" de Birkenau est réelle et confirmée tant par la principale intéressée que par quelques survivants qui ont écrit à ce sujet. Pendant plusieurs années, des centaines d'enfants ont pu y recevoir quelque instruction mais surtout s'ouvrir à des activités ludiques leur permettant de s'évader d'une réalité insupportable. La façon dont les quelques livres disponibles sont protégés est remarquable ainsi que le rôle déterminant des adultes qui en tant que "livres vivants" racontaient aux enfants les histoires qu'ils connaissaient et dont ils gardaient la mémoire vive.

Il n'en reste pas moins que les conditions de survie des détenus de ce camp et les événements qui y sont relatés sont réels et étayés par de nombreux témoignages... Au bémol près que ce "camp des familles" était le moins pire des camps d'Auschwitz puisque devant servir de "vitrine" pour la propagande et pour leurrer les associations caritatives, telle la Croix Rouge internationale sur la réalité de ce qui se passait dans les camps de concentration.

Le dernier tiers de l'ouvrage est particulièrement intéressant. Il montre la débâcle des Allemands et les conditions dans lesquelles les détenus ont été soit exterminés, soit trimbalés d'un camp à l'autre jusqu'à leur libération.

Et puis, les dernières pages se terminent sur l'évocation du devenir de certains personnages-clés du récit (tant du côté allemand que du côté des déportés) ainsi que les contacts qui, depuis 10 ans, se sont établis entre l'auteur et Dita Kraus, toujours vivante.

Et, enfin, j'ai eu la surprise de lire, en fin d'ouvrage, que mon ressenti était finalement le bon puisque l'auteur écrit cela en dernière page :

"Dita se fâche car, sous ma plume, son personnage apparaît comme une héroïne. Pour moi, les héros ne sont pas les individus baraqués des films. Ce sont ceux qui tombent et se relèvent, ceux qui, après être tombés cent fois, continuent d'aller de l'avant une fois. Elle est la plus grande héroïne que j'ai connue."

Et c'est clair que de la savoir encore alerte à plus de quatre-vingt dix ans et oeuvrant toujours pour la transmission de la mémoire, après tout ce qu'elle a vécu, on ne peut que lui tirer notre chapeau.







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