Aoi Hiroumi

"A la base, les poissons rouges sont des animaux d'ornement issus de mutations spontanées et d'élevages sélectifs. Par conséquent, ils sont beaucoup moins résistants aux maladies que leurs congénères sauvages ! Syndrome des taches blanches provoquant furonculoses ou nécroses dermiques..., infections de saprophytes et bactéries... on observe toutes sortes de maladies très contagieuses, chez les poissons rouges communs ! J'ai répandu autour de la rame un agent infectieux pouvant causer tous ces symptômes en même temps ! Voilà la contre-attaque que j'ai trouvée ! Provoquer une pandémie qui affectera tous les poissons de Shibuya !"

"On ne peut plus reculer. Pour retourner à notre vie d'avant, plus qu'une solution... se battre jusqu'au bout! On doit venir nous chercher à 16 heures, en cas d'imprévu... d'ici là, vous allez coincer la Princesse au rez-de-chaussée! Restez pas plantés là! Pourquoi vous croyez que je vous ai emmenés? Je m'occupe du menu fretin! Vous, vous capturez la Princesse!" # Le Furet de Shibuya

_ Et vous... vous espérez quoi ?
_ Eh bien...
_ Chercher une sortie, prendre contact avec l'extérieur ou attendre les forces d'autodéfense...
_ Trop incertain. Vous croyez vraiment que vous aller sortir d'ici vivants ? S'il y avait une issue, on serait déjà venu nous chercher et si les forces d'autodéfense pouvaient intervenir, elles l'auraient déjà fait, à supposer qu'elles ne nous croient pas déjà morts ! C'est pour ça qu'on a décidé d'en apprendre plus sur ces bestioles ! Et de toutes les massacrer par nos propres moyens ! Voilà notre plan !

"La fillette m'a dit que le premier humain que ces poissons ont mangé était son frère jumeau. Et que par la suite, ils se sont mis à recracher ses paroles comme s'ils avaient dévoré jusqu'à son âme et ses souvenirs."

"Entre ces mutations spontanées et l'apparition de ces poissons géants, et de ces masses d'albinos pondeurs, Shibuya commence à sombrer dans une folie pire que celle du trois mars !"

Le jour où ces masses de poissons blancs sont apparues dans le ciel... Udagawachô a sombré dans la folie !

"Si tu ne veux pas mourir, bats-toi! Si tu ne veux pas qu'on te bouffe, bouffe les autres! Si tu ne veux pas que ton petit frère y passe, alors protège-le au péril de ta vie!" # Le Furet de Shibuya

"Un jour, à force de mutations, ces poissons qui parlent avec les mots de mon frère le deviendront pour de vrai !"

"Saidaiji... Shibuya est un aquarium et nous, nous sommes les flocons pour poissons !"

"Lorsque je m'en suis servi, il a contaminé tous ses congénères dans un rayon de 30 mètres et 54 secondes plus tard, ceux-ci présentaient les signes de trois maladies proches aux poissons rouges. Voilà, l'effet de cet agent ! Chaque individu atteint transmettra l'infection à tous les autres dans un rayon de 30 mètres, anéantissant la totalité des poissons de Shibuya. C'est ça, notre ultime stratégie pour la victoire de l'Humanité.... le plan d'extermination des poissons rouges de Shibuya."

"On doit prendre des risques si on veut survivre, voilà tout !" # Hajime

"Ce quartier, c'est comme une marmite où on a versé pêle-mêle tous les ingrédients du monde... un lieu de chaos qui ne refuse rien ni personne. Shibuya, c'est vraiment le paradis et l'enfer, à la fois !" # le Furet de Shibuya

_ Donne-moi jusqu'à 16 heures ! Si je ne t'ai pas contacté d'ici là, viens nous chercher à la tour !
_ Alors, tu veux vraiment y aller dans ton état... dis, Furet, qu'est-ce qui te motive à ce point ?

"Nos ennemis sont des monstres mangeurs d'hommes ! Et on n'est que des humains impuissants !"

Fushimi est morte à cause d'elle ! Laisse-moi la venger !

Si je continue à fuir... Je ne ferai pas long feu ! Et je ne pourrai pas non plus... Venir en aide à qui que ce soit !

Est-ce qu'on n'a pas d'autre choix... Que de mourir ici ?!

Il n'y a nulle part où fuir ?!
Des poissons volants qui surgissent à Shibuya... et qui dévorent les gens !
On va crever tous deux à cause de cette histoire sans queue ni tête ?!

Ce jour-là...
J'ai vu des gens mourir pour la première fois. [...]
C'est là que...
Mon quotidien monotone...
A commencé...
Tout doucement...
À se disloquer avec fracas.

À ce moment-là, je n'avais pas encore remarqué... Que ce n'était ni un dieu, ni un héros sans peur et sans reproche... Ni même un démon...