AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Shibuya Hell tome 2 sur 11

Aoi Hiroumi (Autre)
EAN : 9782811643508
208 pages
Pika Edition (03/06/2020)
4.07/5   14 notes
Résumé :
Depuis que les poissons rouges géants ont envahi le quartier de Shibuya, moi, Aki, accompagnée de mon petit frère Haru, nous sommes réfugiés au lycée Midorikawa. Le bâtiment est encerclé par ces saletés de monstres tachetés qui continuent de dévorer les gens sans relâche…C’est là, dans cet enfer, que j’ai rencontré le “furet de Shibuya”, un sans-abri farouche, objet de nombreuses légendes urbaines. Aussi mystérieux que terrifiant, il représente pourtant notre seule ... >Voir plus
Que lire après Shibuya Hell, tome 2Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
4,07

sur 14 notes
5
1 avis
4
7 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
J'avais bien aimé le premier tome de Shibuya Hell, lu il n'y a pas si longtemps et il était donc logique que je poursuive l'aventure.

Nous n'apprenons pas grand chose de plus sur les poissons rouges tueurs, hormis qu'il semble y avoir différentes variétés comme les Perlés, les Tachetés... et surtout qu'il est possible de les tuer avec n'importe quelle objet pouvant servir d'armes (couteau, marteau, balai...).

C'est toujours très très très sanguinolent, avec beaucoup d'action, de carnage, de morts horribles. Ah, pour le coup, c'est vraiment un titre à ne pas mettre entre toutes les mains! Âmes sensibles s'abstenir!

Cette fois, on suit principalement le personnage introduit à la fin du tome 1, personnage super balèze, étrange, fou dont il est difficile de prédire les actions, les pensées. En tout cas, les poissons, il en fait de la chair à pâté! C'est un SDF très connu dans le quartier, quartier qu'il aime, surnommé le Furet de Shibuya. Cette intrigue se déroule donc quelques temps après le premier jour où tout bascula à Shibuya et nous suivons un autre petit groupe de survivants en prime.

Ce tome-ci était donc pour introduire ce personnage important qui va donc croiser la route du héros, Hajime et de sa compagne de route, Arisa. Ces derniers, mystérieux, ont survécu à l'attaque en masse de poissons rouges, après leur chute de l'hélicoptère dans le tome 1 et vont rencontrer par hasard le Furet de Shibuya dans les égouts. Ce dernier va alors les mettre à l'épreuve (rien n'est moins sûr ?) En ressortiront-ils vivants? Suite au prochain numéro!

Je suis obligée d'évoquer le dernier chapitre. Ce dernier me laisse perplexe, me perturbe grandement. Je commence donc à faire quelques petites hypothèses, notamment sur l'origine des poissons rouges. Possiblement (c'est même quasi sûr...) que ce dernier acte se déroule dans le passé, juste avant la catastrophe. On y voit une petite fille complétement zarbi ramener un chien mort chez elle pour le dévorer! Elle parle même à son estomac et ce dernier semble lui répondre, comme s'il y avait quelque chose en elle... de plus, ce qui en ressort ressemble aux expressions des poissons!

Je salue le travail autour des graphismes! Les dessins sont incroyables, trop classes.

Je pense qu'on va entrer dans le vif du sujet maintenant que les bases sont en place et les indices semés à droite à gauche! Je me suis déjà procurée le tome 3! J'ai hâte!
Commenter  J’apprécie          40
* Cette critique concerne les deux premiers tomes *

Le personnage principal introduit dans le premier tome est un gros cinéphile, et ce n'est pas anodin puisque le titre est fortement ancré dans deux genres très codifiés du cinéma : le film catastrophe et le film de zombie. Deux genres axés sur la survie dans lesquels on retrouve bien souvent des personnages très différents contraint de s'entraider pour s'en sortir. C'est aussi le cas ici, car les codes du genre sont respectés assez scrupuleusement dans l'ensemble, et c'est un régal pour moi qui adore les récits catastrophes type le Jour d'après ou 2012 de Roland Emmerich, mâtinés de 28 jours plus tard ou L'Armée des morts (qui me parlent plutôt bien aussi). Cette déférence envers des genres très codifiés sera peut-être une des limites du récit pour certains, en tout cas dans le premier tome qui se montre plutôt classique. Ce point est pour moi une qualité, appréciant particulièrement les récits de genre qui se conforment aux codes classiques.

On se retrouve en effet à suivre Hajime, jeune lycéen passionné de cinéma, qui va se retrouver contraint de survivre alors que le quartier de Shibuya se trouve littéralement pris dans un bocal dont on ignore l'origine, et qui se remplit de poissons volants et voraces. Sa fuite va l'amener à rencontrer diverses personnes très différentes, allant de la wanabee idol à la femme flic, en passant par les yazukas. L'occasion dans le premier tome de voir que certains se révèlent très altruistes dans cette situation extrême, alors que les pires instincts des autres font surface. Encore une fois, tous ces codes sont très classiques du genre, et son ici employés avec talent si bien que le premier volume passe à toute vitesse, réservant son lot de stress et de frissons. On est face à un récit maîtrisé, efficace et qui va droit au but, bien soutenu par une esthétique très qualitative, avec des character design assez shonen malgré la violence graphique, le tout fonctionnant parfaitement.

Mais ça, c'est juste le premier tome, car dès le second, on suit un autre personnage que notre héros, et c'est là que l'auteur emprunte une voie inattendue. Ce fameux nouveau personnage est surnommé le Furet de Shibuya, et je ne vous révélerai rien le concernant car il est clairement celui qui fait basculer le récit vers un autre niveau, et je tiens donc à vous laisser la surprise. Toujours est-il que c'est un personnage très haut en couleur, impossible à réellement saisir pour le moment, mais vraiment fascinant.

Et alors qu'on se croyait sur des rails classiques avec la survie pour maître mot, on se rend compte que le récit recèle des mystères et des surprises inattendues. Car si on se pose d'emblée la question de l'origine de ces poissons (les personnages eux, n'ont pas le luxe de se la poser, trop occupés à survivre), d'autres vont déjà apparaître dans ce second volume, que ce soit concernant le Furet de Shibuya, mais également d'autres éléments, à l'image d'un chapitre de clôture très court qui donne l'impression qu'on se retrouve dans un autre récit, entretenant encore plus le mystère autour de tout ceci.

Vous l'aurez donc compris, la parution conjointe de ces deux premiers tomes est une excellente idée de la part de l'éditeur, car si le premier nous met sur des rails très classiques, utilisant les codes du genre de façon scrupuleuse, c'est pour mieux déjouer nos attentes dès le second volume qui propose un personnage très inattendu que l'on prendra grand plaisir à suivre, et des développements riches en mystères et en promesses. Et si on ajoute à cela l'esthétique de qualité, le découpage efficace et un rythme et une ambiance très travaillés, on tient là une entrée en matière de qualité qui donne très envie de connaître la suite des événements !
Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
Commenter  J’apprécie          00
Comme cela était annoncé à la fin du premier volume, on quitte Hajime et Arisa pour retourner quelques jours en arrière aux côtés de nouveaux personnages.

Ici, on retrouve le « Furet de Shibuya » qu'on avait vu dans quelques pages du précédent volume. Bien entendu, le garçon intriguait par sa nonchalance. Ce n'est clairement pas un personnage qui se laisserait dévorer sans rien faire, ni un fuyard, ni un peureux.

Le Furet est sur son territoire à Shibuya. C'est un jeune sans-abri qui considère le célèbre quartier de Tokyo comme son terrain de jeu. Les rumeurs les plus folles courent sur le garçon, la question est de savoir démêler les vraies des fausses. C'est ce à quoi va s'échiner Aki en faisant sa connaissance.

Cette dernière est enfermée dans son lycée avec son petit frère de 5 ans, des yakuzas et un couple. Ils essayent tant bien que mal de survivre et pour cela, ils doivent récupérer une clé donnant accès à la cantine afin d'avoir des vivres et un endroit protégé où ils pourront attendre les secours.

Nous suivrons ainsi ce groupe hétéroclite auquel va s'ajouter le Furet. Il paraît être dans son élément. Il n'a pas froid aux yeux, mais Aki sent qu'il y a plus derrière cette image factice. Il les a sauvés elle et son frère alors qu'il n'y était pas obligé.

Ce deuxième volume de Shibuya Hell est toujours aussi excitant pour plusieurs raisons. Même si on retrouve dans un premier temps le côté survival avec des individus essayant d'aller d'un point A à un point B menacés par des poissons rouges, le tempérament du groupe est clairement différent. Si du côté de Hajime et Arisa, la troupe était un soutien, ici, on sent qu'on ne peut avoir confiance qu'en soi, et que les comparses de galère servent à tenir psychologiquement.

Même Aki est très différente, elle nous fait lever les yeux au ciel et on a parfois envie de la secouer. le monde a changé pour elle, et après deux jours de cauchemar elle reste une jeune fille en détresse. L'évolution de ce petit monde est très intéressant.

Et cela nous amène au deuxième point, car l'histoire avance et s'épaissit également. On ne se retrouve pas à juste suivre d'autres personnages. L'histoire se dévoile et quelques secrets concernant l'origine du phénomène sont disséminés, mais en plus de petites réponses, de nouvelles interrogations viennent pointer le bout de leur nez.

Si le style graphique n'est pas parfait, le découpage permet également dans ce volume de ressentir toute l'oppression de la situation. Les monstres sont affamés et voraces. Là encore, on découvre plusieurs sortes de poissons rouges et leurs habitudes de chasse. Cependant, il faut admettre que l'exposition « petite culotte » paraît vraiment superflue et de trop dans ce tableau macabre, surtout que le récit n'a pas du tout un style aguicheur. Ce qui avait été survolé au début du premier tome, revient ici en force et c'est incongru.

En tout cas, si le genre survival vous plaît, n'hésitez pas, on veut clairement en savoir plus à chaque fin de volume !
Lien : http://www.onirik.net/Shibuy..
Commenter  J’apprécie          00
En cinéma ou en manga, le Japon a une longue histoire avec l'horreur. Soit en revisitant des classiques occidentaux (vampires, goules ou loup-garou), soit en s'inspirant de ses légendes locales. Et parfois en prenant des créatures a priori parfaitement inoffensives pour faire des monstres sanguinaires. C'est le cas avec Shibuya Hell de Hiroumi Aoi. Dans cette série de manga — à ne décidément pas laisser entre les mains de personnes à l'estomac fragile — la source de tous vos cauchemars ne sont ni des géants ni des zombies, mais des poissons rouges. de toutes les formes et de toutes les tailles. Un certain 3 mars, ils envahissent le quartier animé de Shibuya en plein coeur de Tokyo et se mettent allégrement à croquer les passants. le quartier est vite enfermé comme dans un vieux bocal à poisson. Les animaux de toutes les tailles, des petits alevins à la créature géante capable de ne faire qu'une bouchée d'un hélicoptère de transport, nagent dans l'air et semblent parler.
Le concept de base de Shibuya Hell est donc diablement intrigant, et le dessin est plutôt de très bonne qualité et avec force détails. En revanche, avec seulement deux tomes disponibles en français, et alors que la série est encore en cours au Japon, il est difficile de savoir si le scénario sera à la hauteur. Pour l'instant, le tome 1 sert plus de présentation de la situation vue de l'intérieur de Shibuya par un petit groupe de survivants et le tome 2 s'ouvre sur d'autres survivants et un mystérieux sans-abri. À la fin des deux tomes, on n'a toujours aucun début d'explication sur l'apparition de ces cyprinidés anthropophages, et le lien commence seulement à se faire entre les protagonistes humains du premier tome et celui du deuxième. Ceux-ci sont jusqu'à présent des stéréotypes de personnages tokyoïtes : les lycéens peu intégrés à leurs groupes, l'idole des jeunes, la fille populaire infecte derrière ses apparences, le troufion yakuza de base, etc. Seul le sans-abri, qui serait ou ne serait pas un monstre lui-même, sort du lot. Et Hiroumi Aoi gagnerait à donner plus de rythme à son histoire. À un moment donné, les belles images et les mises à mort gore ne suffiront plus pour garder le lectorat. Si les deux premiers tomes m'ont intriguée et ouvert l'appétit, j'espère que le troisième sera plus copieux qu'un simple sashimi de carpe, et je me demande comment l'auteur, dont c'est le premier manga, compte tenir sur la longueur avec un tel concept. À suivre ?
Lien : https://www.outrelivres.fr/s..
Commenter  J’apprécie          10
C'est une des grosses sorties manga de cette année et quelle sortie! J'ai trouvé ce manga incroyable. Je ne lis pas trop de mangas horreur mais je me suis laissé tenter et bien j'ai eu raison! J'ai tout simplement adoré ce manga même si il m'a clairement fait sortir de ma zone de confort. Et parfois ça fait du bien de changer nos genres de lectures.

A partir de maintenant, une chose est sûre c'est que je ne verrais plus jamais les poissons rouges de la même manière. Je crois que je suis traumatisé des poissons après avoir lu ces deux premiers tomes. le coup de crayon du mangaka est remarquable! Il nous montre parfaitement bien l'horreur que fait subir ces fameux poissons rouges et on ressent une tension intense à chaque page. Les illustrations sont vraiment incroyables et nous plonge directement au coeur de cette histoire hors du commun.

On va suivre plusieurs personnages. le premier est Hajime qui se trouve à Shibuya au moment de la catastrophe. Il était parti pour filmé un film vu qu'il est vidéaste amateur. Il se retrouve donc plongé au coeur de cet enfer et va faire la connaissance de Arisa, une idole qui lui a sauvé la vie. Ils vont faire équipe ensemble pour essayer de se sortir de ce tout ce bazar! Dans le deuxième tome on va rencontrer le « Furet », un sdf très mystérieux. Son personnage m'a beaucoup plu! Il est vraiment très mystérieux et je dois avouer que je ne sais pas trop quoi penser de lui. Un coup on dirait qu'il est gentil et d'un coup on a l'impression qu'il est encore pire que les poissons! Il est vraiment troublant mais malgré tout j'apprécie grandement son personnage! Il me tarde d'en savoir un peu plus sur lui/

L'histoire est, dès les premières pages très prenante et intriguante. On est vraiment plongé en plein coeur de cette horreur sans nom. Je ressors de cette lecture avec un tout un tas de questions qui me titillent! La question qui me préoccupe le plus est évidemment d'où sortent ces poissons? Pourquoi ils sont aussi gros et surtout pourquoi ils mangent tout le monde comme ça? J'espère qu'on aura nos réponses dans les prochains tomes! En tout cas, ces deux premiers tomes ont su attiser ma curiosité et malgré l'horreur présente à quasiment chaque page c'est un manga extrêmement addictif qui vaut la peine d'être lu!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (1)
Sceneario
28 août 2020
Du grand spectacle, proche du gore, mais dessiné et traité de façon à ce que la BD apparaisse comme décalée, à la limite du comique tant les scènes sont délirantes [...] Les amateurs du genre devraient donc être comblés par cette nouvelle série, d’autant que, graphiquement, Hiroumi Aoi soigne aussi le travail.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Si tu ne veux pas mourir, bats-toi! Si tu ne veux pas qu'on te bouffe, bouffe les autres! Si tu ne veux pas que ton petit frère y passe, alors protège-le au péril de ta vie!" # Le Furet de Shibuya
Commenter  J’apprécie          10
À ce moment-là, je n'avais pas encore remarqué... Que ce n'était ni un dieu, ni un héros sans peur et sans reproche... Ni même un démon...
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : mangaVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (38) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1462 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}