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Citations de Arno Calleja (15)


Puis je vais lire un livre mouillé et je ne sentirai rien du livre. Et je donnerai le livre à un mort. Et je prendrai un soleil à la place. Je vais ouvrir ma maison dans ma tête pour qu’un soleil entre. Et le soleil me refera le sang par le cul. Je serai neuf.
Je vais perdre ma maison. Et un soleil va me mettre le compte. Ce sera une super partie tragique. Et je dirai mesdames messieurs ma maison est à vous dans la tête. Et tout le monde m’entrera par le cul. Et dansera en soleil toute la nuit. Une super partie tragique.
Et quelqu’un m’oubliera son paquet de clopes au dedans et je ne dirai rien.
Les morts me referont le sang. Les morts sont des ouvriers très occupés. Des abeilles que je gobe bouche ouverte. Qui me refont tout l’intérieur.
Je vais être indifférent aux travaux.
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Je vais faire une page. Mais pas une vraie littérature. Juste un bruit sur ton crâne, sur ta foule. Un gros bruit de pluie, de salive, d’humeurs, tout ce qui coule.
Je vais faire une page sans ombre, qui coule. Ensuite il ne faut pas s’en approcher. Personne personne. À part toi. Je vais faire une page, que personne la boive. C’est ta rivière maintenant. Que personne y mette son bec, ses pattes.
Je vais faire une foule qui te fera un bruit au crâne, un gros boucan de tonnerre. Un grand moulin qui claque. Un réel qui tourne.
Je vais faire et ce sera réel.
Je vais faire une grosse douleur qui t’emplira le poumon. Une grosse douleur de gros bruit de page. Et pas le petit bruit d’une vraie littérature, non, juste le gros bruit de pluie d’une page sans rien.
Je vais faire une page comme on fait une montagne. Comme on perd son enfant dans le lac.
On ne fait pas une montagne, en vrai. Mais on perd son enfant dans le lac, en vrai.
Je vais faire la page comme montagne est sortie de terre. Comme elle s’est faite elle-même. très lentement. je vais faire une très lentement page.
Je vais étouffer la maladie parlante jusqu’à ce qu’elle démoule sa forme à la page. Lentement qu’elle éclose. Je vais appeler les morts et ils vont venir et ils vont refaire le sang humain à partir. Je ne vais rien dire. Je vais me déshabiller avec les morts et ils vont me refaire le sang à partir de ce qu’ils ont vu dans la mort. Et je nagerai.
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Je vais faire un poème qui tombe. Au début il tient. C’est à la fin qu’il tombe. C’est normal.
Au début le poème il a un renard dans la gorge. Ensuite le poème il a un loup dans le ventre. Des fourmis dans les couilles et des hirondelles dans les ovaires. Le poème. Il avance un moment avec toute sa faune. Puis il arrive face à la montagne. Les uns s’enfuient, les autres s’envolent. C’est là qu’il tombe, face à la montagne.
Maintenant, je vais dire le récit de la domestication.
Au début il n’y a que des loups. Ils se déplacent en meute. Il y a un chef de meute, il décide. Un jour arrivent les hommes. Les hommes encerclent la meute. Avec des pierres des bâtons les hommes tuent le chef de meute. Ils ne gardent que les petits. Les petits sont nourris au lait de femmes. En grandissant, les petits ne sont plus des loups, ils deviennent des chiens.
Voilà, c’était le récit de la domestication.
C’est un vrai récit qui n’est pas un poème. Je vous l’ai dit.
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Finalement, à l’analyse, je fais partie de ceux qui ne respirent pas au bon endroit de la phrase, c’est ça. C’est un truc qui me suit depuis l’enfance, il m’a toujours manqué ce recul, du fait que je suis confondue à la phrase sans respiration. Je ne vis pas dans un milieu, comme vivent les abeilles par exemple, mais je suis le milieu même dans lequel je vis. C’est ce que j’ai trouvé à faire pour survivre, j’ai fait mon milieu, m’y suis fondue, j’ai fait un avec ma vie collée dans mon appartement sans pensée, avec les garçons parfois mais toujours sans pensée. Il y a des gens qui font de l’aérophagie et qui restent la bouche ouverte au beau milieu du salon, moi je suis de celles qui ont toujours parlé sans distance et sans aération de pensée entre soi et la phrase. C’est comme ça.
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Et puis vient le jour où tu fais le voyage. Tu pars au Mexique. Et malgré le groupe d’amants et malgré la troupe d’amis tu pars seule, tu pars seule au Mexique faire le voyage. Tu baisses un peu le régime d’alcool et tu marches des jours et des jours, la frénésie. Tu achètes des chaussures bleues, des chaussures fortes pour aller aux cailloux, et tu marches.
À ce moment venu tu ne parles plus. Tu remarques alors que la marche beaucoup, que l’alcool moins, et que la parole plus du tout, font tomber l’angoisse. Alors tu souris et les mollets pompent la route, et tu avances.
Aussi tu poses la question. Comment, pourquoi l’angoisse tombe dans la solitude qui avance aux cailloux traversant les couleurs et la langue étrangère, espagnole, c’est la question tu te la poses. Le soir sous la tente. Pourquoi l’angoisse de la mort dans le sein, qui me bouffe, me quitte ici dans la marche, dans la solitude, dans la bière le soir, un peu. Tu sors les pieds des chaussures bleues, c’est le soir sous la tente et tu fais la question.
Et c’est la question je le sais qui t’a ouverte, les derniers jours, en marchant, tu étais, tu es, complètement ouverte, complètement dépliée, devant la montagne de Taxco, et tout toi regardais, je veux dire, tu regardes tout devant, ouverte, à fond ouverte une dernière fois, devant la montagne, le trois novembre deux mille un, avant que tu meures, trente heures plus tard, le cinq novembre, dans un hôpital de Mexico, le cœur dans le sang nécrosé les métastases, à l’arrêt, donc, une dernière fois.
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Voilà, c’est chez moi. C’est grand, oui. J’ai toute la place. Il y a la ville autour. Tout le ciel dessus. On voit tout. À des kilomètres. Oui c’est très très beau. On me le dit souvent. C’est très harmonieux, très contenant. Immense et contenant, c’est un peu ça l’idée. Et réconfortant. C’est le principe. Oui, très très beau, merci.
Et mon rôle, parce qu’ici j’ai un rôle, c’est d’être là. Passer, et être là. Voilà mon rôle. C’est assez simple. C’est aussi assez singulier. C’est un rôle pour la ville. Pour les gens. On est nombreuses dans le monde, on est connues dans le monde entier. Mais moi, ici, je suis particulière. Je ne sais pas, c’est ce qu’on dit.
Je passe, constamment et calmement. Calmement mais, attention, avec beaucoup de puissance en dessous : je peux turbiner un maximum. Il faut faire attention.
On vient de loin pour me voir. Ma constance, ma douceur, mon silence. Je ne fais pas d’histoires. On vient de loin et on me regarde, un long moment, puis on s’en va. C’est mon rôle. Je suis impassible. On me pisse dedans si on veut, ça m’est complètement égal.
Et puis on me confie des choses que vous n’imagineriez jamais. On dépose en moi tout un bordel, quand j’y pense.
Les maboules m’aiment beaucoup, j’ai remarqué. Ils aiment venir me regarder. C’est un fait connu. On peut lire beaucoup de choses sur ce phénomène. Les schizophrènes. Ils aiment venir me voir. Parce qu’ils ont l’impression que je suis immobile et que c’est eux qui passent. C’est intéressant. Ils sont intéressants. Je les remarque ils arrivent le soir, ils se posent, ils me regardent. Parfois ils veulent me mettre la main. Je ne leur en veux pas.
Mais on me dépose des choses que vous n’imagineriez vraiment pas. Je reçois tout un bordel, quand on y pense, quelle histoire.
Je distingue deux choses, on est obligé de distinguer les choses, sinon on devient fou. Je distingue deux choses : il y a moi, avec tous mes attributs, mes propriétés. Et puis il y a tout le bordel qu’on me jette dedans. C’est deux choses différentes et je fais bien la distinction.
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Au début je voulais tout comprendre. Toutes les pistes. On a fait tous les prélèvements possibles, les empreintes, les recherches de témoins, tout. Puis évidemment, tu te dis, sans le nom, tu n’as rien. Il suffit de trouver son nom. C’est la bobine. On déroule tout à partir du nom. Le nom c’est son adresse, l’adresse de son école, le nom de son père, le nom de sa mère, sans doute le nom de son meurtrier, l’adresse de son meurtrier, qui est sans doute l’adresse même de ses parents, le mobile du meurtre, l’arrestation du meurtrier, le jugement du meurtrier, ou des meurtriers, et une destinée, une destination finale pour cette enfant, une tombe, une vraie tombe avec dessus ton nom, et tes dates.
Ça fait trente ans qu’on cherche son nom. Trente-trois ans. Mais elle n’a toujours pas de nom. Elle aurait dans les trente-huit ans aujourd’hui. Mais elle n’a pas encore de nom.
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Voilà ça a repris à l’affaire de l’enfant sans nom.
Migraine et troubles visuels.
Décoordination du son et de l’image.
C’est un corps humain d’accord, tout est conforme, mais la taille. C’est si petit. Et le visage, comme la paume de ma main, pas plus grand. Quelle histoire. Après ça on ne regarde plus. On ne regarde plus rien pareil. Même un nuage, tu ne le regardes plus pareil. Tu le regardes tu te dis « il est immense ». Et violent. Tout est plus violent. Même les nuages passent plus violemment.
La rivière a continué de couler. J’y allais souvent, le soir. Je fumais. Parfois, que la rivière continue de couler, je me disais, c’est ça l’injustice. À un moment donné il faudrait que la rivière s’arrête. J’avais des pensées comme ça. Des moments de confusion.
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Chez lui on ne parlait jamais de moi il ne me posait jamais de question et j’aimais ne pas parler de moi à ce moment de ma vie je me sentais inintéressant en général et inintéressant en particulier en rapport à Benoit. Qui m’avait beaucoup impressionné depuis nos 13 ans comme je l’ai dit et à qui j’étais soulagé de ne pas parler de ma vie de magasinier célibataire à Marseille. Où je ne connaissais personne. Dans la ville. Et où j’avais peur. Une peur de sortir et particulièrement une peur de sortir le soir qui était une peur générale des gens et une peur particulière des filles et une appréhension à l’idée de rencontrer une fille et je n’aimais pas boire dans des bars de toutes façons. À ce moment de ma vie j’étais vierge et je ne vois pas le problème de l’écrire. Alors je ne lui parlais pas de moi et il ne le remarquait même pas. Séparer comme je viens de le faire les gens et les filles dans deux catégories est une façon étrange de percevoir l’altérité je viens de m’en rendre compte en l’écrivant. Parce qu’après avoir rencontré par hasard Benoit dans la rue d’Endoume et après s’être revus une seconde fois dans son studio je m’étais mis à écrire moi aussi dans un cahier à moi et en écrivant j’avais commencé de percevoir mon étrange façon de percevoir les choses. Quand je relisais. L’écriture me montrait mes façons étranges et mon orthographe fausse et ma difficulté dans les phrases et mon absence d’imagination. Par exemple je pouvais seulement décrire ma journée pour pouvoir faire une phrase. Je ne pouvais noter qu’une phrase descriptive de journée. Mais pas une phrase de pensée. Je ne pouvais pas décrire ma pensée en une phrase de pensée. Je ne pouvais écrire que des choses vécues et descriptibles de ma journée dans une phrase inintéressante mais que je me forçais pourtant de noter dans mon cahier. Écrire une phrase d’imagination ou de pensée ou de question je n’y arrivais pas. C’était un exercice. Je m’appliquais. J’avais tenu cet exercice d’écriture pendant 3 mois. Du jour qui avait suivi ma rencontre avec Benoit jusqu’à aujourd’hui. Mais aujourd’hui j’écris pour une raison différente. Une raison précise. On va comprendre pourquoi.
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Le côté coincé du cul et coincé du mental des bourgeois presque ça leur donne un charme une sorte d’aura à eux, alors que les prolos ce n’est pas un charme que ça leur donne leur coince mais c’est un poids, et c’est un poids pathétique et qui n’est pas charmant du tout comme poids. Parce que le pathos que ça leur donne aux prolos leur coince du cul et du mental est un gros pathos flippant qui fait qu’avec un pareil pathos qui leur coince tout ils ne pourront jamais les prolos, et c’est ça qui est terrible, ils ne pourront jamais relever la tête c’est terrible. Parce qu’il faut quand même un peu d’élan, et un peu de légèreté pour relever la tête et se sentir l’envie de vivre de manière moins lourde et moins pathétiquement lourde mais là, aux prolos, leur grosse coince du cul et leur grosse coince du mental et du social elle plombe tout le monde et le monde jamais ne pourra se relever d’une pareille plombe qui est pire qu’une cuite de gueule de bois de plomb qui est pire que tout finalement c’est terrible.
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Dans le village de Lagnes, qui est un petit village, où il y a encore un peu des paysans, des paysans qui font de la terre et de la vigne et des trucs bio, des légumes. Des légumes qui nourrissent le peuple, qui nourrissent le bon vieux peuple, qui ne voit rien, le bon vieux peuple qui ne voit pas ce que voient deux enfants au bord d’une route dans les vignes, un soir, parce qu’ils dormaient tous, bien sûr que le bon peuple dormait.
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Chapitre quatre, c’est un jour de pluie. On sort d’un cinéma. C’était un film d’Eustache. On marche en parlant, mouillés. On cite des phrases on chante un air, comme dans le film. On rentre on fait l’amour, c’est la vie facile. Personne n’aurait l’idée de se tirer un coup de fusil dans la bouche.
On marche nus dans la maison. On a la queue qui pendouille. On fait cuire des pâtes. On voit bien qu’on est amoureux. C’est la vie facile. On fait couler un bain, dedans on fait un concours d’apnée. C’est elle qui gagne toujours. Elle sort du bain, elle dit as-tu vu les ciseaux, je voudrais me raccourcir la chatte. Il lui dit où. Il la regarde faire. Il y a des poils noirs sur le carrelage. Il dit c’est des virgules.
Un jour elle le trompe. Le lendemain, comme promis, elle le lui dit. Il est atteint. Il s’en va en voiture dans la nuit. Il la gare, il marche, il a mal. Il s’endort dans une forêt. On le retrouve mort le matin.
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Maintenant page 37 c’est le chapitre trois. C’est une famille : le père est professeur, la mère est morte. L’enfant est surdoué. Les autres enfants le mettent à l’écart, à l’école.
L’enfant est surdoué par les chiffres et par les langues. Les langues il en parle neuf, quand on lui demande. Il multiplie tout avec n’importe quoi, de tête, et divise tout avec tout nombre divisible, sur demande. Jamais il n’est hautain. Il est surdoué dans son rectangle. Il passe le temps dans sa chambre. Il ne sort qu’au matin pour l’école, où les autres enfants le mettent à l’écart.
À la maison, l’enfant monte des maquettes : des avions, des bateaux. Il est patient avec ses mains. Il pratique la solitude avec minutie. Il sort la langue de la bouche et il est concentré sur la maquette.
Quand on lui demande l’enfant dit que, plus tard, il veut être médecin. Mais il hésite. Ou prêtre. L’un ou l’autre. Il hésite. Il a le temps.
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Le premier chapitre c’est un couple : l’homme a des pensées noires, la femme des pensées sexuelles. Ils vivent des années chacun dans ses pensées, chacun dans ses tensions. Jusqu’au moment où c’est intenable : il faut passer à l’acte.
Alors la femme prend des amants, entre dans des clubs échangistes, s’initie au S-M. L’homme tente de se suicider, trois fois. Il échoue trois fois. Finalement, il se met à la peinture.
Dans la peinture l’homme tient des images, des scènes violentes. Il commence à vendre.
Un soir, pour la femme, c’est un accident de séance : elle reste douze heures enfermée dans un donjon. Sur une croix de Saint André. Elle perd connaissance. Elle est traumatisée.
La femme sort moins, elle se replie. La femme se rapproche de son mari, que la peinture et les ventes ont ragaillardi. Ils recouchent ensemble. Dans la douceur.
Un soir la femme veut être attachée, injuriée, humiliée. Le mari essaye mais il ne sait pas faire. La femme pleure : elle est à bout. Le mari s’excuse. La frustration s’installe. Bientôt la tension revient, intenable. Le mari se re-suicide. Il réussit. Elle l’enterre.
La femme devient frigide : toute excitation est morte en elle. Elle vend la maison. Avec l’argent de la vente, s’installe dans une autre maison, en bord de mer, isolée.
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J’avais proposé à Benoit après notre première retrouvaille de se retrouver ensemble à la mer aux Légionnaires pour se revoir une deuxième fois. Mais Benoit n’avait pas compris l’idée de se retrouver ensemble à la mer devant la mer pour se revoir. Benoit ne sortait jamais de chez lui. Ou si Benoit sortait de chez lui c’était j’imagine pour marcher sans flâner de chez lui à l’endroit d’arrivée. Et une fois arrivé à l’autre endroit d’arrivée faire ce qu’il avait à faire puis faire demi-tour et rentrer. À mon avis, Benoit n’avait pas l’idée de s’arrêter et de passer du temps à l’arrêt devant un paysage la mer par exemple. Aussi Benoit m’avait dit de nous voir plutôt chez lui plutôt. Dans son studio. Et c’était là que j’avais vu son studio et pour la première fois dans un coin le matelas qu’il déroulait le soir pour dormir dessus. Il me l’avait dit. C’était le studio du 6e étage du numéro 8 de la Turcon à Endoume. Je donne l’adresse précise de Benoit qui est le lieu où s’est déroulé ce que je vais raconter afin qu’on puisse vérifier ce que j’écris si l’on veut vérifier la véracité de tout ce que je vais raconter. Et les dates aussi si elles me reviennent je les donnerai. Benoit n’avait pas de table dans son studio il écrivait dans son cahier assis au sol le cahier appuyé sur ses genoux repliés. Dès la première fois que j’étais allé chez lui il avait écrit dans son cahier en ma présence dans son studio et je l’avais vu faire. C’est comme ça que j’avais su sa posture.
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