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Critiques de Arno Calleja (15)
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La rivière draguée

« Il y avait, au bord de la rivière, la statue d'une déesse... »

Écoutez le chant grave, oraison et litanie. Laissez venir à vous les larmes. Les configurations intrinsèques d'une écriture théologale, immanente. L'heure du génie, d'une littérature qui a tout compris.

« La rivière draguée », l'émotion souveraine. La maîtrise hors pair d'un texte qui dépasse tout entendement. La rivière pourvoit à la polyphonie. Taipei en 1985 le 21 juin jour du solstice d'été, une enfant rejetée de la rivière, ballot blanc et anonyme.

Arno Calleja est le passeur d'un drame, celui de l'A10, la fillette retrouvée morte, l'inconnue du cosmopolite, des regards d'une mère, corps replié à flanc d'asphalte.

La trame soulève les cris et métamorphose le macabre, l'impossible en fable métaphysique.

D'aucuns vont dire. Tous, jusqu' à la rivière auront raison de la dernière syllabe. de ce qui fut réellement , l'essentialisme des paroles réinventées.

Les statues : « Personne n'avait vu ça dans toute la ville, dans tout le pays, à aucune époque, personne n'avait jamais vu ça. »

Une jeune femme prend le flambeau. Elle cherche le nid près de la rivière pour accoucher. L'enfant de Taipei, tout est trouble, symbolique, conjugaison des invisibilités.

« Elle est toute petite sinon le corps ne rentrerait pas dans de si petits sacs... »

« Il était là. 

Le promeneur l'a vu.

C'est moi. »

N'ayez pas peur. La passation est une corde à noeuds. Chacun est assigné aux survivances, à la pureté de l'enfant, morte et si là, si près de notre chair . On frissonne sous la majestueuse ligne à suivre. Comprendre d'où viennent les voix et s'arrêter.

L'enquêteur : « Ça fait 30 ans qu'on cherche son nom. 33 ans. Mais elle n'a toujours pas de nom. Elle aurait dans les 38 ans aujourd'hui. Mais elle n'a toujours pas de nom. »

La rivière se métamorphose. Acclame ses fables, résurgence et transmutation. Un paquet dans son ventre tel « Jonas et la baleine ».

« Moi, immense, ce paquet, je n'ai pu l'enfanter. Le rendre. Et lui il l'a fait. Il s'est fait naître, sur la berge. Et on l'a vu. Et on l'a pris. Sont restés au fond : l'horreur du crime, le miracle de la remontée et le nom. »

« La rivière draguée » est une apothéose littéraire. La renaissance d'une enfant dans un monde parabolique lorsque l'écorce cède et pourvoit. C'est un choc de lecture. Un chef-d'oeuvre incontournable. Publié par les majeures Éditions Vanloo.

Lisez ce texte magistral à voix haute vous verrez comme tout change.

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Tu ouvres les yeux tu vois le titre

Facile ou pas facile, c’est la vie qui glousse et qui grince. Six chapitres, six contes cliniques déroulant leurs histoires de tout et de rien, de sexe, de désir, d’amour et de mort – en une rare langue obstétricienne.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/08/27/note-de-lecture-tu-ouvres-les-yeux-tu-vois-le-titre-arno-calleja/



Six chapitres, enchaînés les uns aux autres au point que le texte lui-même nous indiquera, en rappelant souvent la page même où nous nous trouvons, qu’il y a changement de scène et de décor : les pauses et les éventuelles pages blanches (qui sont ici bleues, en résonance avec ce qui se joue au fil des caractères de la même couleur ayant envahi sans douceur manifeste la grosse centaine de pages de l’ouvrage) se situent au coeur des six contes, fabliaux, nouvelles, compte-rendus d’opérations ou de séances oniriques – la lectrice ou le lecteur choisiront le terme qui leur semblera le plus adapté, le moment venu, quitte à changer d’idée face au déroulé des faits.



Le ton volontiers clinique adopté pour cette narration multiple témoigne certainement d’une volonté de ne pas laisser, en apparence, les émotions en prendre à leurs aises, car il est question ici, avant tout mais pas exclusivement, d’amour, de désir, de sexe, de frustration, de colère, de désarroi peut-être surtout, face à ce qui survient et qui déstabilise, souvent de manière terminale. Les protagonistes, qui peuvent aller du revenant au garçonnet, du peintre au travailleur du sexe, vivent et meurent dans ces rapports officieux, magnifiquement secs et pourtant si pleinement humains. Il y a ici du quotidien et du fatal, de l’inexorable et du broyeur, de la folie et du ressort. C’est beau et étrange comme une vie qui court vers sa perte, à son propre rythme.



Six ans après « La performance » et un an avant « Un titre simple », le poète-performeur Arno Calleja nous offrait en 2018, dans l’étrange collection Othello du Nouvel Attila, ce « Tu ouvres les yeux tu vois le titre ». Dans sa superbe recension sur Poezibao (à lire ici), Éric Darsan évoque avec beaucoup de justesse et de finesse les fantômes de Julien d’Abrigeon (« Le Zaroff »), de Pablo Katchadjian (« Quoi faire », mais aussi sans aucun doute « Merci » et « La liberté totale »), de Jason Hrivnak (« La maison des épreuves »), ou encore de Romain Verger (« Ravive ») : l’étroit enchevêtrement entrepris par Arno Calleja, où crudité et cruauté (physiques et psychologiques) sont des ingrédients poétiques majeurs, établit indéniablement un battement sourd, en phase avec ces textes-là, par plusieurs de leurs angles.



J’y ajouterai peut-être, et un réflexe anachronique ou uchronique en renforcera l’impression lorsque paraîtra en 2020, deux ans plus tard, « La mesure de la joie en centimètres », qu’il y a une poésie du non-dit qui se fraie un chemin dans les éboulis au pied de ces différentes parois abruptes issues des coups de couteau ou de serpe pratiqués dans le récit dès qu’il voudrait prendre de l’épaisseur ou de la touffeur, pour n’en garder que la sécheresse vertigineuse des faits, une poésie qui pourrait aussi évoquer la causticité paradoxale des « bons conseils » chers au « Roman dormant » d’Antoine Brea, les abîmes fuligineux d’une Gabrielle Wittkop qui auraient été détournés par les ruses d’une Anne-Sylvie Salzman, ou encore le travail de captation d’un réel aussi instantané que déjà fantomatique d’un Éric Arlix. Arno Calleja teste pour nous les limites d’une enveloppe conceptuelle et vivante au contenu mathématiquement variable et constant, avec sa langue de praticien hospitalier chevronné n’ayant peur ni de ce qui glousse ni de ce qui grince.
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La mesure de la joie en centimètres

Magistral, fondamental, le plein de midi. Une œuvre qui octroie le miracle verbal, cette aube où résistent les intériorités. Les puissances glorieuses, les signes invisibles, lumière passagère, l’alphabet des profondeurs allouées. Le charme est ode. Littérature de renom, éclaircies et messages venus du macrocosme. L’écriture de Arno Calleja est humble, divine et douce. C’est une chance, la porte est ouverte, le récit est là qui attend vos regards, l’osmose certaine d’un livre grand. Pas à pas, page après page, la transmutation opère son champ d’action. Rien ne peut plus changer. Nous sommes happés par le style bouleversant, magnanime. Ce livre est un appel à renaître, à saisir, à comprendre. Métaphysique, parabolique, les signaux sont magnétiques, régénérants. Le narrateur revoit Benoît fortuitement, qu’il avait perdu de vue, de par cette croisée des chemins. Quinze ans d’éloignement depuis l’enfance, et pourtant, ces deux êtres sont siamois, gémellaires, fondus dans ce fantastique métaphorique. « C’était un garçon mystique grandement mystique. Toujours seul avec Dieu, il ne le quittait jamais. » Ils se retrouvent dans le studio spartiate de Benoît. Le rideau se lève sur les retrouvailles, entre monde source. Benoit est solitaire, fragile, très petit, et vit avec cinq euros par jour, pas plus, sinon le risque d’être mis sous curatelle est vif. Il écrit sur des cahiers. Le peu orne son quotidien fragilisé par les replis sombres, les cadences trop endormies d’une vie ordinaire. Il dévoile à son ami ses cahiers, les apothéoses naissantes venues des profondeurs avérées. Nous ne sommes plus dans le rationnel, mais dans un hors champ sublimé de transcendance. Benoît entend des voix. D’où viennent-t-elles ? Des forces intrinsèques annonciatrices ? La joie se mesure, goutte à goutte, perle à perle. L’eau qui s’écoule sur les murs de chez Benoît, puis de chez les autres locataires de l’immeuble est -elle messagère ou malencontreuse ? Essentialiste ou fiançailles des entendements ? Ils ne peuvent se quitter. Les mesures sont de regards, d’approches, d’entrechocs, de bières ; aimantées dans une ambiance étrange qui broie les faux-semblants, les mauvaises adresses. Benoît est -il de chair et d’os ? D’esprit ou de communion ? « La mesure de la joie en centimètres » est l’emblème pur de la joie. Pas l’ordinaire, pas l’éphémère. Cette joie théologale, délivrante, fleuve qui ruisselle sur les murs. Dans un langage qui échappe au cartésien. L’heure est belle, risquée, souterraine. Ce livre est majestueux, émouvant. L’hymne à la joie. Publié par les majeures Editions Van-Loo.
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La rivière draguée

Polyphonie de la hantise, dérèglement d'une disparition : l'écoute de la vie quand elle est détournée de son cours. Dans cette fausse simplicité du ressassement, dans cette langue commune, Arno Calleja envisage toutes les conséquences, discours nés du corps anonyme d'une jeune fille rejeté par une rivière de Tapeï. La rivière draguée ou une admirable tentative de donner voix au désordre tacite du
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La mesure de la joie en centimètres

L'écriture comme contamination, hallucination "mystique" d'une fuite ascendante, image de cette absurdité où se confondent nos vies. Bref roman où une syntaxe décalée, des phrases qui débordent leur cadre, La mesure de la joie en centimètres raconte l'histoire d'une inondation, d'une retrouvaille, par-delà la folie, avec soi. Arno Calleja parvient à donner à son récit de jolies interprétations multiples.
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Un titre simple

Original, bien loin de ce conventionnel qui frappe de plein fouet telle une vague pavlovienne les rochers endormis. Ce journal d’un hors temps dans cet espace-monde est une gageure absolue. Une mise à nue râclée au couteau des certitudes. Voici des écrits épurés qui bousculent les boucles faciles, les métaphores sages et le calme des phrases qui se veulent silencieuses. Ecrire sur le strict nécessaire, sur le réel qui enrobe la page sur cette contemporanéité exaltée est un pari réussi. « Un titre simple » est un drap de soie tendu sans plis. Une plongée dans cette littérature au plus juste du sens propre. Lire doucement cette montée de sève qui foudroie le conformisme. L’heure est habile, le rythme écartelé, le passage est un risque. Il faut apprendre cet alphabet atypique, formidable. Se tenir en assisse sur ce qui va advenir. Faire confiance à la modernité qui joue des coudes. Les scènes ne sont pas de théâtre. La réalité ici est un champ d’images vivifiantes et concrètes. Les symboles sont des appels d’air. Une plongée artistique dédiée aux évidences. Un cubisme littéraire, une prouesse hors norme. Lire et retenir. Recommencer et s’émanciper. « Un robinet. Un robinet de feu. Deux robinets face à face. Pour le feu personne n’existe. Le feu ne parle pas. Le feu ne joint pas. Il ne jouit pas de nouveaux rapports. Le feu ne détruit pas les rapports existants. Le feu ne sidère pas les termes. Il ne considère pas le rapport. Il indiffère. » Les paraboles sont des issues de secours. Elles sonnent la rigueur avérée. Le draconien qui élève l’authenticité. Ces gammes littéraires sont des vérités qui n’ont plus aucune peur. Lire les messages entre les lignes et prendre la même direction qu’ Arno Calleja. Le poème se fait tout seul personne ne l’écrit il passe. » « Un titre simple » d’Arno Calleja est en lice pour Le Prix Hors Concours 2020 et c’est une grande chance. Publié par les Editions Van-Loo.
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Un titre simple

« Je vais faire un poème qui tombe » : une malicieuse déclaration d’amour au langage qui invoque, crée, fait trembler et ravit. Sans adoucissants et en toute beauté cruelle et rêveuse.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/11/20/note-de-lecture-un-titre-simple-arno-calleja/
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La rivière draguée

Réaliste et magique, glaciale et attachante, poétique contre toutes attentes, une fable policière hautement signifiante à propos d’un crime irrésolu il y a trente-cinq ans.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/12/26/note-de-lecture-la-riviere-draguee-arno-calleja/



En juin 1985 à Taipei, capitale de la république de Taiwan, le cadavre d’une fillette est découvert au bord d’une rivière, par un promeneur. Baptisée « la petite inconnue de la rivière », elle suscite une vaste enquête policière qui, trente ans plus tard, n’aura toujours pas pu aboutir, engendrant au fil des années un impressionnant corpus de rumeurs, de fausses pistes, de suppositions sensées ou absurdes, voire de véritables légendes avec leur dose d’ingrédients fantastiques, surnaturels ou science-fictifs. En résidence à Taipei il y a quelques années, Arno Calleja, à qui l’on doit des interventions aussi décisives et diverses que « La performance » (2012), « Tu ouvres les yeux tu vois le titre » (2018), « Un titre simple » (2019) ou encore « La mesure de la joie en centimètres » (2020), nous propose en octobre 2021 chez Vanloo le texte de cette enquête poétique en prose onirique et obsessionnelle, qui a déjà fait l’objet d’une mise en scène en 2018 par Franck Dimech.



Pour répondre au vœu initial de l’animateur de la compagnie théâtrale Ajmer, passerelle s’il en est entre l’Asie et l’Europe, qui souhaitait qu’on lui fasse ressentir, à lui d’abord et au public ensuite, l’ombre portée de ce crime trentenaire sur la jeunesse taïwanaise, le Marseillais Arno Calleja, performeur sonore dans l’âme au moins autant qu’écrivain et poète, s’est à nouveau surpassé. Mobilisant en un savant désordre apparent les saccades de pensées et de sensations qui hantent, cruellement bien entendu, mais aussi presque joueusement dans certains cas, si longtemps après la macabre découverte, l’enquêteur (en obsessionnel nécessaire et convaincu), la femme à la pastèque (en témoin universel et quasiment météorologique), l’homme au sac plastique (en havre logique de soupçons qui ne le sont pas nécessairement), les quatre enfants (en colporteurs et examinateurs, réalistes et magiques, de possibles « n’importe quoi »), la petite inconnue de la rivière (par deux fois, avec une subtile variation de contenu et de tempo), et la rivière elle-même (qui aurait pu avoir tant à dire, désormais, après s’être sentie aussi impuissante, jadis), une fable policière aux redoutables résonances psycho-langagières prend forme sous nos yeux. Et cette fable résonne magnifiquement et cruellement, en à peine plus de 50 pages, avec l’omniprésence des storytellings contemporains, à tout propos, avec les obsessions croisées des uns et des autres, avec le sentiment d’inanité qui traverse les êtres justement effrayés d’une certaine dé-marche du monde, et avec l’ultra-moderne solitude qui semble devoir partout s’imposer. Sachant inventer les mots et les phrases entrecroisées qui mettent un sens possible sur l’impalpable du malaise permanent, Arno Calleja nous offre une sublime et paradoxalement réjouissante métaphore d’un présent cruel éternellement reconduit.
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La rivière draguée

Et j’ai dragué la rivière à la recherche de la vérité.

J’ai traversé les ponts d’une litanie narrative. J’ai côtoyé cette petite inconnue à la peau blanche d’un corps sans vie et meurtri. J’ai rencontré un enquêteur en quête de réponses à son enquête depuis 30 ans ! J’ai croisé une statue et une femme à la pastèque comme des mirages énigmatiques qui semblaient avoir tout vu et tout entendu.



21 juin 1985, un homme découvre au bord de l’eau à Taïpei le corps sans vie d’une fillette, celle qui devient alors « la petite inconnue de la rivière ».

Alors que l’enquête n’aboutira jamais à la vérité de cette enfant, les protagonistes qui l’entourent semblent bouleversés et l’ordre des choses vacille et la forme du texte avec : réitération, personnification, répétitions, phrases non verbales, espaces typographiques, langage froid et distant…

Arno Calleja construit un texte protéiforme pour incarner le bouleversement et la dimension éclectique des réactions qui s’animent autour de cet événement tragique.

On est d’abord surpris et déstabilisé puis on se laisse emporter par le courant de ce texte en constant mouvement, entre prose poétique et nouvelle, entre narration elliptique et roman choral.



Un texte physique donc car déconstruisant les codes habituels avec une délicieuse désinvolture. Une lecture enivrante parfois, par sa répétitivité mais une ivresse des mots qui fait sens pour mieux frapper l’esprit.

J’ai aimé cette rivière-personnage traumatisée, qui se bat, comme hantée, pour se libérer du poids de ce paquet indésiré.

J’ai aimé le compte à rebours de cette vie qui n’a pas eu lieu, comme une projection désespérée d’une existence échouée sans jamais avoir réellement eu le temps d’éclore.

J’ai aimé le cynisme, l’irrévérence littéraire, le brouillage des codes et cette capacité à sortir du récit anodin d’un fait divers pour en proposer un autre regard, déchainé et défait, comme une longueur d’avance sur ce que pourrait être aussi à l’avenir raconter une histoire.



Merci à Vanloo de proposer une autre littérature, celle qui « sort de l’anodin » et qui bouscule le regard du lecteur pour mieux le tenir en éveil sur les textes d’aujourd’hui. Et ça fait du bien !

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Un titre simple

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La mesure de la joie en centimètres

Un couple d’amis fortuit et nécessaire, une fuite d’eau inordinaire, un langage détourné et réagencé pour percer certains mystères : une mystérieuse fête marseillaise du sens et de son recel.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/11/06/note-de-lecture-la-mesure-de-la-joie-en-centimetres-arno-calleja/
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La rivière draguée

5 bonnes raisons de lire la rivière draguée :

La 1ere : son originalité

Le grand atout de ce livre, c’est son originalité. Quoi de mieux que d’en parler en première bonne raison ? Car, vous vous demandez peut être ce qu’il y a de si original avec ce livre. C’est simple : on va de surprises en surprises. Chaque partie fait varier les points de vue et l’auteur nous raconte une histoire de meurtre. Le suspense est présent du début à la fin. On plane carrément, la rivière, la petite fille et autres nous disent leurs versions des faits. C’est prenant.



Découvrez d'autres bonnes raisons dans notre chronique Pro/p(r)ose Magazine c'est votre bimestriel littéraire et culturel en ligne.




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Astropoèmes

Comme l’annonce le titre, le recueil fonctionne comme un horoscope. Il s’agit de petites sentences loufoques, drôles, profondes. Elles disent parfois « je », parfois « vous ». En tout cas, elles s’adressent à nous. Elles nous donnent des ordres et des conseils, nous mettent en garde, nous posent des questions, nous communiquent quelques vérités essentielles. Elles sont des listes de choses à faire et puis des prédictions. Elles prédisent que le quotidien va être follement inattendu, imprévisible.
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Un titre simple

Une écriture qui aborde crûment de nombreux sujets, des interrogations, des divagations poétiques, cruelles et superbes. Il y a matière à sourire, à s'indigner, à se laisser emporter dans un ensemble qui paraît décousu mais forme, aux détours de mots, des thématiques universelles : désir, solitude, mort. Merci à Arno Calleja qui en plus est un artiste sensible et sympathique.
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La performance

Trouver une respiration paradoxale dans le flot tumultueux de la langue du monologue. Extraordinaire.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2016/04/01/note-de-lecture-la-performance-arno-calleja/


Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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