Oui, je suis à Martino di Castrozza, assise sur ce banc, à l’orée des bois, l’air c’est du champagne, j’ai l’impression même de pleurer. Pourquoi est-ce que je pleure ? Il n’y a pas de quoi pleurer, allons. Ce sont les nerfs. Il faut que je me maîtrise. Je ne dois pas me laisser aller comme ça. Mais ce n’est pas désagréable de pleurer. Pleurer me fait toujours du bien. (…) Qui pleurera, quand je serai morte ?
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