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Critiques de Aude Massot (55)
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Les grandes et les petites choses

Nina est devenue championne de France en athlétisme à l'âge de 18 ans où elle parcourra le 100 mètre en moins de 12 secondes. Pourtant, elle partait avec un lourd handicap du fait de ses origines métisses dans une famille composée de black, de blanc et même de juif polonais.



La société souhaite l'enfermer dans des cases mais elle s'y soustrait petit à petit avec un vent de révolte. C'est une adolescente qui se cherche au milieu de toutes ses origines dans une France qui ne semble pas prête à accueillir tout le monde dans les petits cercles restreints. Le comportement de son professeur de droit est par exemple tout à fait déplorable.



J'ai bien aimé le cheminement de cette gamine qui va se surpasser dans un domaine qu'elle ne connaissait pas et qui va devenir championne de France ce qui n'est pas rien.



C'est le genre d'ouvrage qui sert de référence aux jeunes filles issues de l'immigration afin de montrer qu'il y a toujours une voie possible dans la concrétisation de ses rêves pouvant amener à concilier bonheur et réussite. Pour autant, les auteurs nous ont épargné toute la mièvrerie autour de la notion de diversité et je dois dire que c'est plutôt courageux.



Cette BD est destinée à la jeunesse mais je l'ai moi-même beaucoup apprécié du fait de la sincérité de ce témoignage qui nous montrera également les côtés sombres de cette future championne.



Au final, c'est une belle aventure humaine dans un récit à la fois subtil et passionnant.

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Québec Land

N’est pas Guy Delisle qui veut. Pauline et Edouard nos deux voyageurs partis au Québec, passer un an loin de leur Sarthe natale, nous livre une B.D. bien tristounette, et surtout ne nous apprennent bien peu de choses de leur expérience. Et c’est bien là le problème. On découvre quand même qu’il peut faire froid au Québec. Non pas possible, incroyable ! Les pages se tournent sans intérêt majeur, on jette un œil ici ou là, histoire de regarder les dessins d’Aude Massot, mais ça fait quand même peu.

Les jeunes lecteurs y trouveront peut-être des réponses à leurs éventuelles questionnements mais il faut bien avouer que ce « Québec Land » est au final aussi décevant que convenu.
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Québec Land

Deux jeunes français et leur chat quittent la France pour vivre une année au Québec : ils vont nous narrer leur installation, leurs découvertes du Canada et de sa Culture... pas d'immense surprise, on reste un peu dans les clichés : on y parle de poutine, de baleine, d'orignaux, d'hivers rigoureux. C'est sympathique, on sourit parfois, mais on ne peut pas vraiment dire que le récit décolle véritablement...
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Les grandes et les petites choses

Avec les nombreuses polémiques et scandales , il est bon de rappeler avec « les grandes et petites choses » les vrais valeurs du sport.



Adapté du roman de l’ancienne athlète Rachel Khan, cet album jeunesse coloré nous plonge avec sincérité dans la parcours semé d’embûches d’une jeune sportive métissée de peau et de culture. Si sa famille aimante en a fait une richesse, nombreux sont ceux qui enferment Nina dans des stéréotypes pesants pour la jeune fille. Victime de violences verbales et physiques, l’athlétisme deviendra pour elle un véritable défouloir. C’est grâce à son travail et à sa volonté qu’elle parviendra à déjouer tous les pièges et à atteindre ses objectifs.



Un album lumineux destiné aux plus jeunes qui, sans cacher les difficultés, a le mérite de délivrer un message très positif.

« Il faut toujours viser la lune car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles » Oscar Wilde



N’oublions plus que le sport est avant tout fédérateur et réparateur.
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Les grandes et les petites choses

Un récit autobiographique qui mêle habilement les thèmes du sport, de l'identité, des préjugés et discriminations. Ne connaissant pas le roman dont la BD s'inspire, je ne suis pas en mesure de comparer les deux mais l'histoire proposée ici est agréable à lire, bien que difficile par moments... Un certain évènement fait que je ne conseillerais pas cette BD avant 13-14 ans. Par ailleurs, le texte parle également beaucoup de religions et de mémoire, ce qui ne le rend pas accessible aux plus jeunes.
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Une saison à l'ONU

J'ai bien aimé ce reportage sur l'ONU par un correspondant journaliste Karim Lebhour qui a passé 5 ans au sein de cette institution (2010-2014). Il est vrai que toutes les questions qui fâchent seront posées comme par exemple la réelle utilité de l'ONU...



J'ai trouvé le témoignage fort instructif. Il y a un côté assez pédagogique qu'on remarque à peine car on entre dans les différentes anecdotes. Mention spéciale pour celle du ministre indien des affaires étrangères qui a lu le discours préparé pour son homologue du Portugal sans que lui-même ou les autres membres de l'assemblée ne le remarquent. Il aura fallu quand même plus de 5 minutes...



L'ONU est une gigantesque machine diplomatique qui sera décortiquée. On entre à l'intérieur de ce système avec les crises frappant de fouet certains pays comme l'Irak ou la Syrie. Certains pays africains seront également évoqués.



L'interview avec le Secrétaire Général Ban Ki-Moon est apparue assez stérile à l'image de la langue de bois pratiquée par cette institution qui ne veut fâcher personne, question de diplomatie.



Que dire également de celle donné par un dictateur africain en place depuis 27 ans dans son pays et qui rigole à la question de savoir s'il fera comme Nelson Mandela c'est à dire céder sa place ? A noter qu'il séjourne dans un très beau et luxueux palace new-yorkais alors que son homologue belge profite d'un petit motel alors que le PNB de son pays est 40 fois plus important. J'ai bien aimé ce type d'exemple assez frappant d'une certaine mentalité chez les dictateurs africains. Autre exemple: la minute de silence à l'un des pires dictateurs de la planète à savoir celui de Corée du Nord.



On retiendra que l'ONU n'aime pas trop les leçons de démocratie du monde occidental et que la Chine occupe actuellement le devant de la scène internationale.



Au final, j'ai bien aimé une saison à l'ONU pour sa lisibilité et pour toutes ces pointes d'humour qui en font un moment agréable à la lecture.

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Une saison à l'ONU

C'est une collègue enseignante d'histoire qui m'a conseillé d'acheter cette bande dessinée en corrélation avec le programme de 3e. C'est effectivement un bon moyen de comprendre le fonctionnement de l'ONU, même si les informations sont denses et parfois difficiles à assimiler.

Cette entité diplomatique ("La police n'a pas le droit d'y entrer") qui a été fondée suite à la Seconde Guerre mondiale afin "d'offrir un espace de dialogue pour éviter les conflits entre États" est présentée par thèmes. Cela commence par le Conseil de sécurité, "l'organe le plus important de l'ONU", "le seul à pouvoir autoriser l'emploi de la force au nom du droit international". C'est l'occasion pour l'auteur/narrateur, qui est correspondant de presse, d'évoquer avec humour les limites du système: "Personne n'écoute vraiment les discours", "Il n'y a aucune transparence sur le processus de décision", "chaque diplomate défend l'intérêt national de son pays", ce qui génère des conflits d'opinion, entraîne l'usage abusif du droit de veto et fait de la rédaction d'un simple communiqué "un vrai casse-tête" ("Tout est affaire de nuances. Il faut peser chaque mot.")!



Il faut attendre la moitié du livre pour avoir un schéma concis des fonctions de l'ONU: appeler au dialogue, demander un rapport, sanctionner, envoyer des Casques bleus, autoriser une intervention armée... ou "se cantonner à apporter de l'aide humanitaire". Les fameux Casques bleus emblématiques de l'organisation ne constituent pas une armée dédiée: c'est une contribution des États membres. Les Casques bleus sont mal payés ("A ce prix-là, ils ne sont pas très combatifs"), mal entraînés et mal équipés, mais sans eux, ce serait bien pire.



On apprend ainsi plein de petites choses à partir de situations concrètes (les émeutes de 2011 en Libye, l'insurrection en Syrie, le conflit opposant Irak et Afghanistan, etc.). On découvre également des curiosités, comme la collection d'art qui se trouve au siège de l'ONU, constituée d'une multitude d'objets offerts par les États membres. Enfin, c'est l'occasion d'évoquer la vie à New York ("Une ville dans laquelle je me sens vraiment chez moi"). Il est cependant dommage que tout l'album soit monochrome, entièrement dessiné de ce bleu ciel qui caractérise le logo officiel.



Malgré toutes les aberrations révélées par le journaliste, on comprend que "les processus onusiens permettent d'atténuer l'intensité des conflits et de maintenir un certain degré de contrôle sur les crises internationales". Et puis cette cité dans la cité (7 hectares!) est l'occasion de "rapprocher des gens qui ne seraient jamais parlé"... C'est aussi ça, la diplomatie!
Lien : https://www.takalirsa.fr/une..
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Québec Land

Chronique d’expatriation d’un gentil couple doté d’un chat sympathique au pays des caribous et du sirop d’érable. Les affres de l’arrivée en terre inconnue digérées, Pauline et Edouard se confrontent avec humour aux grands et petits bonheurs d’une vie quotidienne pas tout à fait comme chez eux. Point d'approche sociologique ici mais plutôt un regard décalé et bienveillant sur les différences entre la France et le Canada. La simplicité des dessins et des couleurs restent dans un registre d’album pas désagréable à lire mais pas pour autant marquant.
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Québec Land

Québec Land est un webcomics qui fut publié sur la plateforme Delitoon. Fort de son succès, il a trouvé preneur chez Sarbacane pour une édition papier de plus de 250 pages ! « Québec Land » narre l’installation d’un couple de français au Québec pour un an. On les accompagne donc dans leur découverte du Canada francophone. Le tout est scénarisé par Édouard Bourré-Guisbert et Pauline Bardin (le couple en question) et mis en dessin par Aude Massot.



Québec Land est construit de façon chronologique. On assiste au départ de France, puis l’arrivée à Québec, puis l’installation, puis la recherche de travail, etc. Cette construction par chapitres était bien pensée pour une publication web (et donc par séquences), c’est moins pertinent ici. Les auteurs ont fait le choix de présenter le tout sous forme d’assemblages d’anecdotes très générales. Ainsi, on ne suit jamais le quotidien du couple et le tout reste très froid. Les personnages sont tellement peu construits que ça pourrait être n’importe qui. Il manque une originalité. A trop vouloir être universel, « Québec Land » manque de personnalité. On en vient à penser à toute la série des « Guides du… ». On a l’impression d’être devant un « Guide du Québec » (le terme est d’ailleurs utilisé en sous-titre). Avec tous les défauts du genre.



Ce manque d’empathie envers les personnages empêche donc le livre d’être touchant. Malheureusement, les tentatives d’humour tombent un peu à l’eau. C’est donc vers la découverte du Québec que se placent nos espoirs. Hélas, là aussi ce n’est pas bien palpitant. Car ce que l’on retient au final c’est qu’il y a beaucoup d’écureuil et que l’on tutoie son boulanger. Sinon, il fait froid et il y a des caribous.



La publication web a aussi son impact sur le rythme de l’ensemble. Le format A5 est petit et la forte pagination de l’ensemble cache un peu le manque d’approfondissement de l’ensemble. Car à chaque fin de chapitre, on se dit : « c’est tout ? » Il manque clairement une analyse supplémentaire pour que le livre gagne en intérêt. Tout cela est superficiel et malgré le nombre important de pages, cela se lit très vite. Il suffit de comparer à ce que peut produire Guy Delisle de ses voyages (même si les pays dans lesquels il a vécu sont plus éloignés du notre) pour comprendre combien ce « Québec Land » effleure son sujet.



Le travail d’Aude Massot au dessin est plutôt plaisant et agréable à regarder. Très moderne et bloguesque, il est percutant et sait proposer des décors de Québec et des environs suffisamment travaillés pour que l’on s’y croit. Dommage que la construction pour le web empêche des mises en scène plus poussées et que l’ensemble se limite parfois à la carte postale. C’est difficile de connaître les libertés réelles qu’a eues la dessinatrice sur le projet.



Ce « Québec Land » présente donc peu d’intérêt. Trop froid, pas assez drôle, il apporte beaucoup moins d’information qu’un guide classique qui sera plus complet et pas forcément beaucoup moins chaleureux. Indéniablement, le livre plaira à ceux qui rêvent du Québec ou qui se rappelleront avec nostalgie de leur passage là-bas. Pour les autres, passez votre chemin.
Lien : http://blogbrother.fr/quebec..
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Les grandes et les petites choses

Cette BD est une très belle découverte ! Les illustrations sont attrayantes, colorées, limpides, ce qui a rendu la lecture très agréable.



Je n'ai pas lu le roman de Rachel Khan qui sert de base à cette BD.

Cette fiction s'inspire largement de la vie de Rachel et dénonce les discriminations dont elle a été victime dans le monde du sport et des études en raison de sa couleur de peau.



Années 90. Nina, l'héroïne, aime la danse classique. Cependant, "la Belle au bois dormant n'a jamais été noire", comme le lui rappelle la prof de danse. Elle ne pourra jamais décrocher un premier rôle. Ni danser dans un ballet.

A l'université Panthéon-Assas, elle est aussi victime de discrimination par un de ses professeurs. Mais elle y fait la rencontre de Dorothée, une camarade qui lui propose de venir courir en club avec elle. La course sera alors pour elle un défouloir, une échappatoire, mais aussi le moyen de montrer au monde ses capacités et sa légitimité. Cette bataille ne se fera pas sans mal, elle devra apprendre à faire sa place au prix de nombreuses douleurs.



J'ai eu le plaisir d'accueillir Aude Massot, l'illustratrice, il y a quelques mois au CDI. Son talent n'est plus à démontrer. Elle a expliqué son travail et réalisé des croquis devant un auditoire d'élèves ébahis.



Je recommande vivement cette BD à tous.
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Une saison à l'ONU

Karim Lebhour, correspondant à l'ONU pendant 5 ans, nous fait découvrir l'ONU, notamment ses prises de décision (ou non-prises d'ailleurs) lors de crises majeurs (guerre en Lybie, guerre en Syrie, Tibet, Centrafrique…).

Le journaliste va découvrir que l'ONU est une administration lourde et devant faire preuve d'énormément de diplomatie (et de langue de bois essentiellement). Derrière ce portrait de l'institution on découvre de nombreux acteurs de la politique : ambassadeurs, politiciens, dictateurs… mais aussi son fonctionnement : droit de veto, casques bleus… on ne rentre pas dans les détails mais c'est une approche très intéressante et très instructive de connaître cet organisme international qui semble inutile aux premiers abords, mais finalement apporte sa pierre à l'édifice fragile de la paix.

Avec un certain humour, un peu de pédagogie et beaucoup d'anecdotes, Karim Lebhour apporte son témoignage de l'intérieur de cette institution finalement assez opaque.
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Québec Land

Pauline, Edouard et leur chat Gaspard sont les heureux détenteurs d’un permis vacances-travail (PVT) qui leur permet de s’envoler un an pour le Québec. Dans Québec Land, ils racontent leur année à Montréal aidé du dessin d’Aude Massot, autre française qu’ils ont rencontré là-bas.



Une fois arrivé à Montréal, il faut trouver un logement et un emploi pour financer son année sur place. L’éditeur nous présente cette bande dessinée comme étant un « petit guide d’une installation réussie au Canada ». D’accord mais un petit guide parfait si vous êtes sous une bonne étoile et désirez une année assez pèpère, alors ! Après avoir enchaînés quelques petits boulots alimentaires, Pauline et Edouard trouvent chacun un job dans leur domaine grâce à un patron qui les interpelle dans un café après avoir écouté leur discussion. Ça ne doit tout de même pas arriver à tout le monde – à moins qu’il ne s’agisse du célèbre très bon accueil réservé par les québécois ?



J’en ai peut-être une image tronquée mais quand je pense PVT, je pense aventure, baroudeur et échanges culturels. C’est pourquoi, lorsque Pauline et Edouard découvrent que l’appartement qu’ils louent se trouve dans un quartier à large population française, un « oups ! » m’a échappé. Mais cela ne semble pas perturber plus que cela nos deux français.



Ce qu’il manque également, c’est le choc des cultures, l’acclimatation à un nouveau pays, une nouvelle façon de vivre (une nouvelle langue, même, avec le québécois !). Ces petites (ou grandes) différences entre les deux pays ne sont remarquées que lorsque les parents des protagonistes viennent leur rendre visite et qu’ils se rendent alors compte qu’ils s’y sont habitués. On n’en doute pas mais tout de même, cela ne fait pas très « guide d’une installation ».



Une bande dessinée assez décevante, donc, qui n’est pas vraiment à conseiller aux candidats PVTistes qui trouveront sans doute plus d’informations utiles sur le forum officiel.
Lien : http://milleviesenune.com/qu..
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Chronique du 115 : Une histoire du SAMU soc..

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Dans ces Chroniques du 115, Aude Massot nous entraîne dans les coulisses du Samu Social pour nous en présenter l’histoire, les missions et le fonctionnement.



Après une passionnante interview de son fondateur, Xavier Emmanuelli, elle va suivre les équipes du Samu Social, du central téléphonique aux maraudes en passant par les hébergements d’urgence. Au fil des chapitres, l’autrice partage ses réflexions et son ressenti, nous permettant de mieux comprendre le phénomène et les mécanismes de l’exclusion.



Un album nécessaire et instructif aussi bien conçu que mis en œuvre…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Les grandes et les petites choses

Cette bande dessinée est l'adaptation du roman éponyme de Rachel Khan, publié en 2016. Rachel Khan est une juriste, auteure et ancienne athlète française qui remporta les titres de championne de France du 60 mètres en 1991, puis du 4x100m en 1995.



Cet album raconte l'histoire de Nina, une jeune parisienne, universitaire, qui après avoir fait de la danse classique dans son enfance, va se tourner vers l'athlétisme. Après avoir été repérée par un entraîneur, elle commence à s'entraîner assidûment et, grâce à son talent, elle se voit offrir l'opportunité de participer au championnat régional de course à pied.



Le récit traite de sujets tels que l'immigration, la Shoah, l'intégration, le racisme, l'identité, les préjugés, l'agression physique et la tolérance. Il aborde également le dépassement de soi, les premiers amours, l'apparence physique et les relations familiales. Des grandes et petites choses qui influent et font évoluer les individus. La lecture est fluide et agréable à suivre, accompagnée d'un dessin en couleur et en rondeur.



Les grandes et petites choses est une histoire romancée de la vie de Rachel Khan. Nous avons pris plaisir à lire cette bande dessinée d'apprentissage qui amène à différentes réflexions sur le passage à la vie adulte. Cet album plaira aux lecteurs de young adult intéressés par les sports et plus particulièrement l'athlétisme, par les histoires inspirantes d'athlètes, le dépassement de soi et les récits de vie.
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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Québec Land

Un roman graphique très drôle sur l'installations de deux français et ..leur chat (!) au Québec. Ça se lit trop vite, parce qu'on passe un excellent moment et que les auteurs tordent le coup à de nombreux clichés (et donnent quelques adresses !)
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Chronique du 115 : Une histoire du SAMU soc..

Aude Massot nous apporte un éclairage sur le SAMU Social. Elle rencontre et interviewe Xavier Emmanuelli, fondateur du SAMU social en 1993.

L’auteure découvre qu’il existe plusieurs formes d’exclusion et s’interroge sur la raison pour laquelle la société crée des exclus. Ce sont des personnes qui n’ont plus de liens, il faut dire que nos grandes villes ont tendance à favoriser l’isolement. Il existe plusieurs catégories d’exclus (« les sans-abri », les « sans domicile fixe », « les sans toit stable » et les migrants).

Elle va accompagner les professionnels du SAMU social de Paris lors des maraudes et aller à la rencontre de ces personnes qui vivent dans la rue.

Cette BD-reportage permet d’appréhender l’exclusion sociale de manière concrète et accessible. Elle est découpée en quatre parties correspondant aux codes essentiels qui structurent chaque être humain d’après les ethnologues (le corps, le temps, l’espace et l’altérité)

Le trait est épuré, sobre et va à l’essentiel. J’ai beaucoup aimé les dessins en noir et blanc des rues et l’architecture de Paris, mais j’ai été un peu moins séduite par les personnages notamment les visages que je trouve simples.

A la fin de l’ouvrage, Aude Massot propose des références bibliographiques pour continuer la réflexion. J’ai trouvé très intéressant le carnet documentaire qui retrace l’expérience de l’auteure au Samu social à l’international. En 2017, elle a continué son travail de reportage à Ouagadougou au Burkina Faso auprès d’enfants qui vivent dans les rues puis à Moscou en Russie. Les approches des professionnels y sont très différentes. Ces petits croquis en couleur à l’aquarelle sont très réussis et m’ont davantage séduite que le reste de la bande dessinée. J’aurais apprécié que ce carnet soit davantage fouillé car cela engendre une frustration d’en voir si peu et je suis restée sur ma faim..



« Chronique du 115 » est une BD qui permet une première approche de l’exclusion sociale et offre un témoignage empli d’humanité.
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Les grandes et les petites choses

11 secondes pour parcourir 100m et devenir championne de France. Un destin rêvé pour Nina dont le chemin n’apparaissait pas aussi clairement …

Métissée, juive, dans une France qui n’est toujours pas prête à faire preuve d’ouverture d’esprit, difficile de trouver sa place. Lorsqu’on lui propose de se mettre à l’athlétisme, Nina ne sait d’abord pas si elle peut accepter. Étudiante en Droit, conditionnée par son père, le pas est dur à franchir.

Mais finalement elle ose…



Un nouveau chemin qui s’offre à elle.

Une BD un peu trop concentrée à mon goût qui fait défiler 1001 thèmes. J’ai eu l’impression qu’au delà de vouloir montrer qu’on pouvait se dépasser et réussir ses rêves, l’auteur a saupoudré le tout de thèmes à controverse : la religion, la violence, les agressions, l’immigration … la mayonnaise n’a pas prise cette fois
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Les grandes et les petites choses

Cette bande-dessinée est une adaptation du roman du même nom de Rachel Khan. C'est une autobiographie (romancée peut-être).



Le lecteur découvre Nina (pseudonyme de Rachel Khan). Enfant, elle pratique la danse classique et elle est douée, mais elle doit arrêter car, noire, elle ne se fond pas dans la masse. Puis, un peu par hasard, elle se met à l'athlétisme et découvre rapidement qu'elle est très douée. En parallèle de ses études à la fac de droit, elle devient championne de France du 100 mètres. Dans cette BD, Nina nous expose sa colère et ses réflexions suite à de nombreuses situations de racisme ou de sexisme. "les grandes et les petites choses" où comment les petites choses du quotidien peuvent être expliquées par "les grandes choses" comme le racisme ou les discriminations systémiques. Un prof de fac ouvertement raciste et classiste, des garçons qui agressent sexuellement, une famille multiraciale dans laquelle elle a du mal à trouver sa place... Nina se cherche pendant toute son adolescence et c'est grâce à la course qu'elle arrive à canaliser sa colère.



Une bande-dessinée que j'ai beaucoup aimée ! Facile à lire et pourtant dense et complète, la BB de 168 pages nous dresse un portrait sans concession d'une jeune fille de son époque qui évolue dans divers milieux et cherche sa place.



Une bande-dessinée accessible dès le lycée (15 ans d'après l'éditeur).
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Chronique du 115 : Une histoire du SAMU soc..

En 1993, Xavier Emmanuelli fondait le SAMU social de Paris. En 2015, Aude Massot décide de raconter le 115 en BD, l’occasion de revenir sur la carrière professionnelle et politique du monsieur et sur le contexte dans lequel s’est formé cette association d’aide aux plus démunis.



Aude Massot nous fait part de ses interrogations et de son cheminement tout au long de la BD. Elle se documente beaucoup au sujet de l’exclusion, s’appuie sur des propos sociologiques et ethnologiques et représente ainsi l’exclusion selon quatre angles, le corps, la notion de temps, la notion d’espace, le rapport aux autres. Certaines planches sont très instructives et incitent à creuser le sujet. Une bibliographie propose d’ailleurs quelques pistes.



Elle décrit également la situation actuelle, les différences entre les personnes exclues (les sans-abris, sans domicile fixe, sans toit stable, migrants), son expérience du terrain avec les maraudes de nuit et en journée, elle croque quelques portraits, l’accompagnement au quotidien, le respect, le droit à l’intégrité, et puis les limites, qu’elles soient fixées par ceux qui sont sur le carreau ou de façon globale et concrète par la société.



Il n’y a pas de parti pris, pas de pathos, nous sommes dans du documentaire pur jus, on regrettera d’ailleurs un peu le côté un peu « exposé ». Le dessin en noir et blanc renforce cette distanciation. Aude Massot s’attache à décrire les différentes arcanes d’une organisation qui a su s’imposer au fil des années et son application au quotidien, avec les médiateurs, les infirmiers, les assistants sociaux. Instructif et nécessaire.
Lien : http://casentlebook.fr/chron..
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Chronique du 115 : Une histoire du SAMU soc..

Le sujet des SDF est régulièrement abordé en littérature et littérature jeunesse mais rarement sous cet angle.



A travers cette BD-documentaire, nous suivons une dessinatrice qui fait une garde avec le Samu social et qui tente de nous en livrer l'historique ainsi que son fonctionnement.



C'est simple, vrai et enrichissant. Une lecture vraiment agréable malgré le sérieux du sujet.
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