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Citations de Aurélia Vernet (50)


Ma douce Luce. Si mesurée, si calme. C’est un petit bonbon sucré, une touche de douceur…
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Nous sommes installés depuis au moins un quart d’heure lorsque la porte s’ouvre à toute volée. Un grand blond avec un chapeau sur la tête et un carton à dessin sous le bras fait son entrée en s’excusant.
— Désolée, madame. J’étais re…
Lorsque ses yeux rencontrent les miens, il marque un arrêt, surpris. L’espace d’un instant, une lueur de doute passe dans ses iris azur, puis il reprend, en me lançant un sourire charmeur :
— J’étais retenu par mon directeur de recherche pour finaliser mon sujet de mémoire.
Oh, bon sang !
Ces fossettes.
Ces yeux d’un bleu si intense.
Merde.
Merde. Merde. Merde.
Inspire, Ali. Expire.
Inspire.
Expire.
— Euh… Pas de problème. Va t’… Allez vous asseoir, s’il vous plaît.
Vite ! Trouve autre chose à ajouter ! Je suis sûre que j’ai l’air d’une gourde !
— Et enlevez votre chapeau. C’est interdit en classe, dis-je en essayant de me montrer sévère et professionnelle.
Raté. Le sourire qu’il me décoche en ôtant son chapeau me prouve qu’il a très bien saisi le trouble qu’il a provoqué.
Et surtout, qu’il sait très bien qui je suis.
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Chapitre 4 : I know what you did last summer
«… Je grimace, mais parviens à répondre :
— Écoutez… euh…
— Sacha.
Comme si je ne me souvenais pas de son prénom ! J’ai dû le crier une bonne centaine de fois cette nuit-là !
—Écoutez, Sacha, vous devez me confondre avec quelqu’un d’autre, je ne comprends absolument pas ce que vous voulez me dire.
— Tu prétends que ce n’était pas toi, le 4 août dernier, à l’hôtel La Sirène ? demande-t-il, un sourcil relevé.
Je secoue vigoureusement la tête.
— Ce n’est toujours pas toi avec qui j’ai dansé une bonne partie de la soirée et avec qui j’ai passé la nuit ? Toujours pas toi qui as crié mon nom pendant que je te faisais l’amour ? ajoute-t-il, moqueur, en s’approchant.
Il est tout près de moi, maintenant. Je suis obligée de lever la tête pour le regarder. Une lueur de malice brille au fond de ses yeux. Il se fout clairement de moi, ce gamin.
— Et ce n’est toujours pas toi que j’ai mordillé, juste… là, dit-il en passant son doigt sur ma clavicule, quand tu m’as rendu fou de désir ?
Je déglutis péniblement. J’ai chaud. Beaucoup trop chaud.
— C’est drôle, car cette fille magnifique qui m’a fait passer une des plus belles nuits de ma vie et qui a disparu au petit matin avait exactement le même grain de beauté que toi, dans le cou, ici.
Il joint le geste à la parole et je manque de défaillir. Bon sang, mais qu’est-ce qui m’arrive ? On dirait une midinette vierge et étroite qui n’a jamais vu le loup ! Faut pas que je raconte ça à Dounia, elle va me surnommer Tessa !
— C’était qui alors, d’après toi ?
— Euh… Ma jumelle maléfique ? tenté-je d’une toute petite voix...»
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Ma mère a peut-être raison. Peut-être que G.I. Jo n’est en fait qu’un petit oiseau blessé qui se protège en envoyant chier tout le monde. Depuis que nous sommes ici, j’ai entraperçu d’autres facettes de sa personnalité. Elle peut être douce quand elle parle à son grand-père, fragile quand elle encaisse sans broncher l’attitude de Michelle, ou déterminée lorsqu’elle se décide à l’affronter. Joséphine est plus complexe qu’il n’y paraît… Toute cette arrogance, cette méchanceté ne serait en réalité qu’une façade ?
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Mon cœur menace d'exploser si je ne le laisse pas s'exprimer. Alors, les yeux fermés, je laisse jaillir mes larmes. Elles glissent silencieusement sur mon visage et viennent mourir sur ma bouche.

Elles ont le goût amer de mon secret.
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Dix ans n'ont pas suffi à éteindre le feu de mon amour. Il couvait sous les braises de l'absence et du mensonge. Le revoir l'a attisé. Et moi, je meurs à petit feu de le voir me haïr.
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Il ancre ses yeux dans les miens et prend ma main dans la sienne. Le contact de sa peau électrise la mienne, mais je retire vivement mes doigts, de peur que l’on nous surprenne. Néanmoins, mon regard reste plongé dans le sien.
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Je sens le feu me monter aux joues, j’ouvre et ferme la bouche façon poisson sorti de l’eau et bégaye quelques paroles incompréhensibles. Je suis la reine des gourdes, c’est pas possible ! Ça pouvait pas être un flyer pour le club de théâtre ou, je ne sais pas, moi, une conférence à la noix ?
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C’est vrai qu’Enzo est joli garçon, avec suffisamment de charme et d’assurance pour faire craquer une ado de 13 ans. Louise l’a toujours plus ou moins idolâtré, mais je pensais que cela lui était passé.
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Si je n’écoutais que mon cœur, il y a longtemps que j’aurais succombé, soyons honnête. Qui ne succomberait pas à une tentation nommée Sacha Cordier ? Sûrement pas ses camarades de classe, en tout cas. Ni cette péta… cette grande brune qui l’accompagnait, l’autre jour, à la bibliothèque. Sa copine de chapeau.
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Je n’arrête pas de penser à lui et ça me rend folle. Ses yeux, sa voix, ses fichues fossettes, son joli petit cul. Tout me rappelle ce à côté de quoi je suis en train de passer.
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L’espace d’un instant, j’oublie où nous nous trouvons, j’oublie que je suis sa prof, qu’il est mon élève. Je ne vois que son visage qui s’approche lentement du mien, je ne sens que mon cœur qui s’emballe et ses doigts qui glissent doucement dans mes cheveux.
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Il est aussi agaçant que séduisant.
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Je ferme les yeux quelques instants, savourant les derniers effets de notre étreinte torride. Seul le bruit de nos respirations essoufflées emplit la pièce, je peux presque entendre les battements sourds de mon cœur. Sacha sourit, puis se retire après m’avoir donné un dernier baiser.
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Je suis en feu ! Chaque parcelle de mon corps est particulièrement sensible, réceptive. Les mains de Sacha sur moi, son sexe contre le mien… Chaque sensation, chaque effleurement est décuplé.
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Ses caresses sont tantôt lentes et délicates, tantôt plus appuyées, et ce parfait équilibre entre douceur et force me fait complètement perdre la tête. Je gémis et colle mon bassin contre ses lèvres, oubliant toute retenue. Mon pouls accélère, mes reins s’embrasent, un tourbillon de sensations s’empare de moi. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas ressenti un tel désir pour un homme. C’est puissant, enivrant. Je suis au bord du précipice, et lorsque Sacha intensifie ses caresses, je bascule en criant son nom, emportée par un torrent de plaisir. Ma peau est brûlante, je plane complètement et il me faut quelques instants pour redescendre de mon petit nuage. Mon amant dépose un dernier baiser entre mes cuisses avant de relever la tête vers moi et de planter son regard ardent dans le mien.
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Je gémis doucement quand il caresse mon cou du bout des lèvres. Mon soutien-gorge disparaît alors mystérieusement et sa langue parcourt les contours de ma poitrine nue. Ce n’est plus une vague de chaleur, c’est carrément un brasier qui s’empare de moi ! J’enfonce mes ongles dans son dos et me cambre lorsqu’il mordille un téton.
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Ses lèvres tracent un chemin sensuel de ma gorge à la dentelle de mon soutien-gorge, et je ne peux m’empêcher de me cambrer quand ses dents titillent mes tétons dressés à travers la fine barrière de tissu. Elles viennent ensuite mordiller mon oreille, et son souffle me provoque de délicieux frissons dans la nuque. Lorsqu’il plonge à nouveau son regard dans le mien, un sourire amusé ourle ses lèvres pleines.
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Ma raison me hurle de mettre un terme à ce manège et de prendre la poudre d’escampette, mais mon corps me crie de le prendre, lui, ici et maintenant. Du coin de l’œil, j’aperçois Luce et Dounia qui lèvent le pouce en l’air et m’encouragent plus ou moins discrètement.
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Je dois avouer que l’alcool rend mes mouvements moins coordonnés que je ne le souhaiterais. Les clients du bar nous encouragent en tapant des mains et en criant, tout comme Cam et Dounia. La musique et l’alcool me donnent des ailes. Je suis la reine du dance floor , je chante, je danse. Je suis une coyote girl .
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