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Critiques de Aurélie Namur (5)
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Le voyageur égaré

Nous avons particulièrement apprécié les passages d'aventure. Effectivement, Aurélie Namur en a vu de toutes les couleurs durant son voyage en Amazonie. Entre le fait qu'elle ait été demandée en mariage par un chef de tribu indienne, qu'elle ait gouté à la “chicha” (bouillie faite de plantes et de salive de femmes), qu'elle ait été prise pour une anthropologue et failli être tuée par les Indiens réducteurs de têtes. On peut dire qu'elle n'a pas eu le temps de s'ennuyer ! Et nous non plus.



Par contre, nous avons été embêtés pour bien comprendre les personnages étrangers. Aurélie, elle-même a besoin de Moises pour pouvoir communiquer avec les autres Indiens. Si elle avait été toute seule, elle ne serait peut-être pas parmi nous. Elle communique avec Moises en espagnol, et certains mots étaient difficiles à comprendre pour nous comme “hija”,”solita”,”venga”, mais ce n’est rien en comparaison des mots indiens. Cette présence des langues étrangères est une manière de nous faire vivre l’incompréhension d’Aurélie lors de son voyage dans certaines situations, comme lors du procès où sa vie est en jeu. C’était une façon de nous faire découvrir aussi d’autres cultures.



C'est donc pour toutes ces raisons que nous avons aimé lire Voyage égaré. L’histoire était très intéressante, très intense comme la “chicha”, pleine d’émotions. Emotions encore plus fortes lors de la lecture théâtralisée qu’Aurélie Namur nous a proposée de son propre texte.
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Mon géant - Et Blanche aussi

 Nous avons lu un livre d’Aurélie Namur, une pièce de théâtre pour le jeune public, les enfants : Mon géant. C’est l’histoire de Jeanne qui va à son cours de danse et, en traversant la route, elle ne regarde pas où elle marche et se fait renverser par une voiture. Elle est hospitalisée longtemps. Une infirmière un peu étrange s’occupe d’elle. Nous partageons tous le même avis : nous avons trouvé ce livre génial. Nous n'avons pas autre chose à dire que ce livre est top. 

 

 

        Tout d’abord, c’est un livre qui est écrit pour les enfants mais sur un sujet sérieux : l’accident et l’hospitalisation d’un enfant. Un jour, Jeanne se fait renverser par une voiture. Elle part  à l’hôpital et elle y reste pendant 4 mois. Dans sa chambre d’hôpital, Jeanne joue avec une voiture rouge qui lui rappelle son accident car elle est traumatisée vis à vis par cet accident. Le jouet symbolise l’accident qui nous est raconté mais qui ne nous est pas montré. C’est donc un accessoire essentiel pour l’histoire : il dit l’âge de Jeanne qui joue avec des petites voitures et il dit aussi un événement très grave : l’accident d’un enfant.

 

        Ensuite, nous avons particulièrement aimé le personnage de Madame Isis. Madame Isis est infirmière. Pendant 4 mois,  Madame Isis s’est occupée de Jeanne. Elle lui a tenu compagnie. On a bien aimé Madame Isis car c’est un personnage comique et divertissant. Elle est drôle car elle fait quelques blagues pour faire sourire Jeanne telles que : “Regarde ailleurs, tourne la tête et pense à quelque chose de drôle : une glace à la fraise, la maîtresse en maillot de bain...”.

 

        Enfin, le livre s’appelle mon Géant parce que l’infirmière amène une marionnette géante à Jeanne, une sorte de doudou, pour lui tenir compagnie dans sa chambre. Mais le Géant va aussi représenter le problème de santé de Jeanne. Jeanne va lutter pour guérir sa maladie. Elle va la guérir en faisant des combats contre le Géant et elle va gagner les combats : "Mme Isis: Oh ! Monsieur Géant ! Dans quel état vous êtes ! Qu’est-ce qu’elle vous a mis !"

 



 Pour conclure nous avons bien aimé le livre de Mon Géant car les personnages sont à la fois drôles et  triste. L'histoire nous  a fait réfléchir sur les accidents de la route  et l'hospitalisation. 
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Après la neige

            Après la neige est une histoire écrite par Aurélie Namur et publiée en 2018. C’est une pièce de théâtre est et aussi une dystopie car l’histoire se déroule dans un monde imaginaire. Ce livre est plutôt un texte pour un public adolescent. Ce livre raconte l’histoire d’une famille essayant de survivre dans un monde apocalyptique, dans lequel une centrale nucléaire a explosé et où une petite fille tente tant bien que mal de rêver d’un monde meilleur avec sa famille, qui elle, s’inquiète de la matière radioactive qui les entoure et qui est mesurée en becquerels (unité d'activité radioactive correspondant à une transition spontanée par seconde). Nous avons trouvé que ce livre était très enrichissant malgré la difficulté de compréhension causée par le vocabulaire très technique pour nous et par l’introduction de passages poétiques dans le texte ; très enrichissant malgré la violence du thème.

 

            Tout d’abord, ce livre parle d’une catastrophe, d’une explosion nucléaire, dont on ne sait pas où et quand elle a eu lieu car c’est une dystopie. Le contraire de l’utopie, la dystopie relate une histoire ayant lieu dans une société imaginaire difficile ou impossible à vivre, pleine de défauts, et dont le modèle ne doit pas être imité. Nous avons trouvé que ce livre était psychologiquement violent pour nous les enfants car il y avait des moments choquants comme par exemple dans le passage où la petite fille, Alice, compte le taux de radioactivité qu’elle a dans son corps, ou lorsqu’elle joue, saute sur les sacs de déchets radioactifs. C’est inimaginable, si on continue à polluer la terre, cette histoire deviendra une dystopie réelle !

 

              Ensuite, nous avons constaté qu’il y a une certaine ressemblance avec la période actuelle comme au niveau de l’ambiance apocalyptique où personne ne doit sortir : dans Après la neige, Alice et ses parents ne peuvent pas sortir du préfabriqué, car il y a eu une explosion nucléaire. En l’occurrence, actuellement, nous avons le droit de sortir mais, pendant un long moment, nous avons dû rester chez nous confinés en n’ayant pas le droit de sortir ni d’avoir des contacts physiques avec les autres. Dans Après la neige, Alice, la petite fille vivant son quotidien sans s’attendre à rien, se retrouve coupée du monde. Elle voit ses parents faire des choses folles : sa mère perd la tête, tandis que son père fait des sacrifices et sort travailler dans les endroits contenant le plus de becquerels, ce qui les met tous à rude épreuve. Tout comme nous, qui, durant le confinement, avons perdu pour la plupart d’entre nous la tête. Et tout comme nous, Alice ne devait toucher à rien par peur d’être irradiée, alors qu’elle, comme tous les enfants, qu’il s’agisse de coronavirus ou d’explosion nucléaire, continue à jouer et à rêver de manière insouciante.



Enfin, nous avons trouvé la fin difficile car elle est très incertaine. Quand la famille d’Alice apprend qu’elle est autorisée à rentrer chez elle, les parents d’Alice décident de s’enfuir mais nous ne savons pas s’ils vont le faire ou pas. Nous ne savons pas si les parents et Alice sont contaminés car les autorités mentent. Nous sommes très inquiets pour Alice car Alice et son amie Esther sont allées jouer sur les sacs radioactifs alors que c’était interdit. La fin reste ouverte et nous devons imaginer ce qui va se passer. C’est une fin ouverte pessimiste qui finit par une poésie où la nature meurt.





        Pour finir, nous avons constaté que ce livre était un peu violent pour des enfants de notre âge car, parfois, les personnages principaux se hurlaient dessus et commençaient à perdre espoir en un monde meilleur. Cependant, nous avons bien aimé ce livre même s'il y avait des passages poétiques que nous n'avons pas bien compris, notamment à la fin. Nous l'avons bien aimé car il y avait plein de sentiments très forts, impossibles à décrire, car cette pièce de théâtre dissimulait une belle leçon de morale sur le monde que nous avons aujourd'hui et sur celui que nous aurons demain !
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Billy la nuit

Nous avons lu le texte d’Aurélie Namur Billy la nuit qui est une pièce de théâtre pour le jeune public, pour les enfants de 6 / 7 ans. Billy est une petite fille qui doit rester seule à la maison car son père travaille toute la nuit et revient le lendemain. Son père lui prépare son repas, son cartable près du lit. Le soir, Billy aime écouter des histoires d’un elfe, Ferme-l’Oeil. Du coup, son père lui prépare un Cd et elle n’a plus qu’à appuyer sur « play » et l’histoire du soir se déroule. Billy, chaque soir, n’est pas rassurée car, à chaque bruit, à chaque problème qui se pose, elle veut appeler son père mais elle résiste et elle répète en boucle ce qu’il lui dit : « On s’en sortira Billy ! ». Un jour, le Cd  montre quelque signes de faiblesse et Billy sent qu’elle n’est pas seule : Ferme-l’œil, l’elfe des histoires est avec elle. Nous avons aimé cette histoire, même si elle était un peu répétitive pour nous, les adolescents..



D’abord, l’histoire est une pièce de théâtre qui fait référence à « l’histoire du soir » que l’on raconte aux enfants avant de dormir. Comme le père de Billy n’est pas là le soir mais que sa fille aime s’endormir en écoutant des histoires, ils ont trouvé une solution : des histoires enregistrées sur un Cd. Mais une nuit , le Cd se casse . Billy essaie donc de le réparer mais elle n'y arrive pas. Du coup, elle commence à inventer sa propre histoire avec son imagination. Sans une histoire du soir, les enfants ont du mal à dormir. Billy a même dit au début : "Sans l'histoire du soir, je ne peux pas m'endormir". Ce livre montre donc que, parfois, l'enfant a besoin d'un adulte à ses côtés. Dans le livre, on voit que Billy fait énormément de cauchemars en l'absence de son père. Pour combler l'absence de son père, elle va s'inventer un autre personnage qui restera à ses côtés quand elle aura peur. Elle s'invente sa propre histoire. Billy nous montre qu'elle grandit. 

 

Ensuite, nous voyons que c’est un livre pour les enfants car il parle de l’histoire du soir, mais la façon dont il est raconté fait penser au langage des enfants : il y a les répétitions pour se rassurer ou se convaincre, comme quand Billy dit « Je laisse papa tranquille. Il travaille. […] je fais comme papa a dit. » Il y a aussi le langage de Ferme-l’oeil qui ressemble à celui de tout petits enfants. Il dit « ronpchi » pour « dormir », « glagla » pour la peur, le cauchemar avec des mots anciens comme « que nenni » pour dire « non » ou « fissa » pour « vite », et encore « jarnicoton » qui est un vieux juron. Ce n'est pas toujours facile de comprendre ce que dit Ferme-l'oeil quand on n'a pas l'habitude de ce type de langage.

 

Enfin, nous avons aimé ce livre car Billy essaie de vaincre sa peur. À la fin de la pièce, Billy n’a plus besoin de son lecteur Cd. Elle peut enfin inventer ses histoires seule : elle a grandi. D’ailleurs, au début de la pièce, Billy est adulte. C’est elle adulte qui nous dit que son papa travaillait toute la nuit, qu’il lui préparait tout avant de travailler, notamment son lecteur Cd pour l’histoire du soir. Au cours de cette pièce, Billy enfant apprend à grandir, à devenir autonome. C’est ce que dit cette réplique : « elle a appris, seule et dans le plus grand secret à voler de ses propres ailes ». Chaque nuit, Billy a grandi. Quand son papa faisait les trois 8 puis travaillait 7 jours sur 7, elle a appris, seule et dans le plus grand secret, à vaincre ses peurs et ses cauchemars, à voler de ses propres ailes. D’ailleurs, à la fin du livre un oiseau blanc s’envole.

 

Billy la nuit est donc un conte pour les enfants qui parle de l’histoire du soir avec un elfe raconteur d’histoire, Ferme-l’œil, qui parle comme un enfant ou un vieux conteur, qui n’est pas le Marchand de sable : il n’aide pas les enfants à dormir mais à faire des cauchemars. La morale de ce conte, celle de Billy, nous montre qu’il faut souvent combattre et persévérer pour grandir, qu’il faut vaincre ses peurs et aller de l’avant. Pour toutes ces raisons, nous avons aimé cette histoire, car elle était intéressante et drôle. Nous avons vraiment pris du plaisir à le lire car nous avons aimé la morale.
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Souliers rouges

Nous avons lu le livre d’Aurélie Namur, Souliers rouges, livre qu’elle a écrit en référence au conte d’Andersen. C’est une pièce de théâtre qui s’adresse au jeune public. Le conte qu’Aurélie Namur a écrit est une histoire sur le deuil et l’adoption : une jeune fille qui a été adoptée par une femme, sauf que la jeune fille n’arrive pas à oublier sa mère biologique. Elle garde en souvenir de sa mère des souliers rouges que sa nouvelle mère ne supporte pas et qui ne sont pas des chaussures comme les autres… Nous avons adoré cette histoire, même si nous avons été surprises qu’elle soit écrite sous la forme d’une pièce de théâtre.

 

 

D'abord, il s’agit d’un conte sur le deuil car la petite fille qui a perdu sa mère n’arrive pas à se séparer de ses souliers rouges qui sont le seul  souvenir de sa vraie mère. Elle fait tout pour retrouver ses souliers rouges. C’est aussi une histoire sur l’adoption d’un enfant déjà grand, qui garde des souvenirs de son passé : la petite  fille n’arrive pas à appeler sa mère adoptive « maman ». Elle dit « Madame », « Madame ma mère ». La mère adoptive a du mal à trouver sa place et se met très vite en colère et peut battre sa fille : « La mère : Quel silence

Hum ! Ce foie gras me met en joie !

Exquis !

Quelle est cette odeur disgracieuse ? Ne sent-tu pas, ma chérie ?

Cesse de pleurer, ma chérie…

Veut-tu encore une fine tranchette avec du foie gras ?    

La petite fille : Non merci, madame.

La mère : Appelle-moi maman, ma chérie. »

 

Ensuite, nous avons bien aimé le personnage de Tristan Dersen car c’est lui qui nous a le plus marquées. Ce personnage ressemble à Andersen car c'est lui qui apparaît le premier sur scène et qui raconte l'histoire. Souliers rouges d’Aurélie Namur est une réécriture du conte d’Andersen. Elle a appelé son personnage Tristan Dersen, parce qu’elle fait référence à Andersen. Aurélie juge ouvertement ce personnage car dans Tristan Dersen, on entend « triste Andersen » vu que son histoire à lui est très cruelle et la fin est très sombre : la petite fille dans le conte d'Andersen, une fois qu'elle a chaussé ses souliers rouges, s'élance dans une danse endiablée, ne pouvant plus s'arrêter. Le seul moyen pour la faire s'arrêter était de lui trancher les pieds...



La fin de la pièce d’Aurélie Namur n’est pas comme dans la version des Souliers rouges d'Andersen/ Tristan Dersen. D’abord, elle change la fin pour prouver que l’on peut avoir une bonne relation entre mère adoptive et fille adoptée :

« La mère : Sophie 

La petite fille : Oui ! Sophie ! Madame, maman, j'ai oublié ma vie d'avant

La mère : Maman ?

La petite fille : Vous voyez ? Je deviens... comme il faut, Très... comme il faut

La mère : Maman ! Tu m'appelle maman ! 

La petite fille : (aux souliers) Doucement ! Patientez ! Ne soyez pas pressés.

(La mère, les larmes aux yeux, enlace sa fille)

La mère : Oh Sophie tu me ravis ! J'attendais ce moment depuis si longtemps.

Ma chérie, nous y sommes arrivées, à nous aimer ! »

 Elle change aussi la fin en enlevant la mort de la belle-mère puis en laissant tranquilles les pieds de la jeune fille. 





En guise de conclusion, nous dirons que nous avons aimé ce livre. Nous avons pris du plaisir à le lire et à le découvrir malgré  les hauts et les bas de l'histoire.
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