Citations de Ava Dellaira (175)
(A Kurt Cobain)
Quand elle (sa fille) aura besoin de toi, tu ne seras pas là. Tu t'en fous où quoi ? Comment as-tu pu lui faire ça ?
Tu sais ce qu'elle aura à la place d'un père ? Ta dernière lettre. Tu y a pensé, en l'écrivant, que ces mots allaient assombrir sa vie ? "J'ai une femme divine qui respire l'ambition et la compassion, et une fille qui me rappelle trop ce que j'ai été, qui déborde d'amour et de joie, qui embrasse tout ceux qu'elle croise car, pour elle, tout le monde est bon et personne ne peut lui faire de mal. Et ça me terrifie, presque à me paralyser. Je ne supporte pas l'idée que Frances devienne ce que je suis devenus, un rocker minable, autodestructeur et mortifère."
As-tu pensé en écrivant ces mots, en te donnant la mort, que tu lui as volé l'innocence que tu aimais chez elle ?
Qu'à jamais tu as changé ce cœur emplie de joie ? Tu as été le premier à lui faire du mal. Tu es celui par qui le danger est entré dans sa vie.
Je ne sais pas pourquoi je t'ai écris toutes ces lettres.
Je pensais que tu avais compris.
Mais tu es parti, toi aussi.
Comme les autres.
Parfois, on demande à notre corps de parler à notre place de nos douleurs, des histoires qu'on cache en soi.
Avec Sky, je peux faire disparaître tout ce qui m’effraie. La nuit, nous marchons dans le quartier et nos ombres se superposent, s’étirent sur toute la largeur de la rue. Nous nous embrassons et je me dis que si mon ombre pouvait rester prisonnière de la sienne, il pourrait éclipser tous les souvenirs dont je ne veux plus. Je peux me perdre dans ce qu’il a de beau en lui.
C’est comprendre que cette histoire, on peut aussi en être l’auteur.
You think you know someone, but that person always changes, and you keep changing, too. I understood it suddenly, how what's being alive means. Our own invisible plates shifting inside our bodies, beginning to align into the people we are going to become.
"You fall asleep in the foothills, and the wolf comes down from the mountains. And you hope someone will wake you up. Or chase it off. Or shoot it dead. But when you realize the wolf is inside you, that's when you, that's when you know. You can't run from it. And no one who loves you can kill the wolf, because it's part of you. They see your face on it. And they won't fire the shot."
The world was too much for you. People were too close to you. You said it in one sentence I can't get out of my head: I simply love people...so much that it makes me feel too fucking sad. Yes, I understand.
À l'autre bout de la salle, un homme portait un T-shirt avec l'inscription : "Abstinence : efficace à 99,9%" et une image de Jésus et de la Vierge Marie.
Et même sans aller jusque-là, une relation comme la leur les situe à part dans l'esprit de certains.
Ce matin, quand je me suis réveillée avec le souvenir du corps de Sky, la faim teintait encore les idées sombres tapies en moi. Et elle dévorait tout : les lambeaux de pluie dans le ciel, la tache de lumière sur la table, les fines gouttes d'eau accrochées à une aiguille de pin devant ma fenêtre. C'est peut-être ça, être amoureuse ... Se remplir en se sentant non pas repue, mais radieuse.
Un excellent roman, mais qui est peut-être un peu trop dur moralement. C'est un guide de la vie en quelque sorte.
Chère Amy Winehouse,
Tes parents ont divorcé quand tu avais neuf ans. Ton père voyait une autre femme presque depuis ta naissance. Il a dit par la suite que, quand tu étais petite, ce divorce n'avait pas semblé t'affecter tant que ça, mais qu'au fond de toi il t'avait peut-être marquée.
Chère Amy Winehouse,
Par certains côtés, tu me faisais penser aux chanteurs des années 60, comme Janis et Jim, et à ceux des années 90, comme Kurt, car tu avais un aplomb qui semblait d'une autre époque.
Quand ton premier album est sorti, tu avais encore l'air innocente, tu étais une jolie fille qui, dans les interviews, disait se trouver laide. Mais, à ton deuxième disque, on aurait dit que tu t'étais inventé un nouveau personnage.
Tu montais sur scène dans ta petite robe, en sirotant un verre, avec ta grosse choucroute sur la tête et tes yeux maquillés à la Cléopâtre, et tu chantais d'une voix qui tombait comme un torrent de ton corps frêle.
Tu portais tes vêtements comme une armure, mais, dans tes chansons, tu te livrais totalement. Avec une volonté de t'exposer sans se soucier de ce qu'on en penserait.