Citations de Ava Dellaira (175)
"Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme telle qu'elle est, infinie." Elle m'a fait réfléchir.
Je suis quelqu'un d'ordinairement bizarre.
Première leçon : "Être une rockstar, c'est se trouver à l'intersection entre soi et celui qu'on voudrait être."
Après m'avoir bien regardée, Tristan m'a fait une réponse que je n'oublierai jamais :
-Je vais te dire un truc, Bouton d'or. Il y a deux choses plus importantes que tout le reste : être en danger et être sauvé.
L'espace d'un instant, j'ai pensé à May :
-Tu crois qu'on se met en danger exprès, pour être sauvé ?
-Parfois, oui. Mais parfois le loup descend de le montagne, alors que tu ne lui avais rien demandé. Tu avais juste envie de faire une sieste en bas...
-Mais si ces deux choses-là sont plus importantes que tout, tomber amoureux, c'est quoi ? lui ai-je alors demandé.
-Pourquoi, à ton avis, est-ce ce qu'il y a de plus fort en nous ? Parce que c'est les deux à la fois : quand on est amoureux, on est en même temps complètement en danger et complètement sauvé !
« j'ai trouvé des réponses. Pas dans une lettre. Dans la redécouverte d'une chanson. Dans une histoire racontée sur un écran de cinéma. Dans une fleur surgie d'une fissure d'un trottoir. Dans le bruissement d'ailes d'un papillon. Dans la lune quand elle est presque pleine. »
(A Kurt Cobain)
Quand elle (sa fille) aura besoin de toi, tu ne seras pas là. Tu t'en fous où quoi ? Comment as-tu pu lui faire ça ?
Tu sais ce qu'elle aura à la place d'un père ? Ta dernière lettre. Tu y a pensé, en l'écrivant, que ces mots allaient assombrir sa vie ? "J'ai une femme divine qui respire l'ambition et la compassion, et une fille qui me rappelle trop ce que j'ai été, qui déborde d'amour et de joie, qui embrasse tout ceux qu'elle croise car, pour elle, tout le monde est bon et personne ne peut lui faire de mal. Et ça me terrifie, presque à me paralyser. Je ne supporte pas l'idée que Frances devienne ce que je suis devenus, un rocker minable, autodestructeur et mortifère."
As-tu pensé en écrivant ces mots, en te donnant la mort, que tu lui as volé l'innocence que tu aimais chez elle ?
Qu'à jamais tu as changé ce cœur emplie de joie ? Tu as été le premier à lui faire du mal. Tu es celui par qui le danger est entré dans sa vie.
Je ne sais pas pourquoi je t'ai écris toutes ces lettres.
Je pensais que tu avais compris.
Mais tu es parti, toi aussi.
Comme les autres.
- Je me suis trompé à propos de ce que je t'ai dit sur le fait de sauver les gens... Ce n'est pas vrai. Tu penses peut-être le contraire parce que as très envie que quelqu'un te sauve ou de sauver quelqu'un. Mais, en fait, personne d'autre que toi ne peut te sauver. Te sauver de toi-même. Tu t'endors au pied de la montagne et le loup arrive. Et tu espères que quelqu'un va te réveiller. Ou le chasser. Ou le tuer. Mais quand tu te rends-compte que le loup est à l'intérieur de toi, là tu comprends. Que tu ne peux pas lui échapper. Et personne parmi ceux qui t'aiment ne peut tuer le loup, car il fait partie de toi. Quand ils le regardent, ils voient ton visage. Et ils ne tireront pas. »
- Tu crois qu'on se met en danger exprès, pour être sauvé ?
- Parfois, oui. Mais parfois le loup descend de la montagne, alors que tu ne lui avais rien demandé. Tu avais juste envie de faire une sieste en bas...
- Mais si ces deux choses-là sont plus importants que tout, tomber amoureux, c'est quoi ? lui ai-je alors demandé.
- Pourquoi, à ton avis, est-ce ce qu'il y a de plus fort en nous ? Pare que c'est les deux à la fois : quand on est amoureux, on est en même temps complètement en danger et complètement sauvé !
Et au moment où on écrivait nos vœux, d'un seul coup, je crois que j'ai compris. Mon vœu, c'était : "La vérité est belle, peu importe ce qu'elle est. Même si elle fait peur ou mal. Elle est belle simplement parce qu'elle est vraie. Et la vérité est lumière. La vérité te rapproche de toi-même. Et je veux être moi-même.
- Je me suis trompé.
- A propos de quoi ?
- De ce que je t'ai dit sur le fait de sauver les gens... Ce n'est pas vrai. Tu penses peut-être le contraire parce que tu as très envie que quelqu'un te sauve ou de sauver quelqu'un. Mais, en fait, personne d'autre que toi ne peut te sauver. Te sauver de toi-même, a-t-il dit. Tu t'endors au pied de la montagne et le loup arrive. Et tu espères que quelqu'un va te réveiller. Ou le chasser. Ou le tuer. Mais quand tu te rends compte que le loup est à l'intérieur de toi, là tu comprends. Que tu ne peux pas lui échapper. Et personne parmi ceux qui t'aiment ne peut tuer le loup, car il fait partie de toi. Quand ils le regardent, ils voient ton visage. Et ils ne tireront pas.
Tu as dit un jour : "Un ami, c'est celui qui t'accorde la totale liberté d'être toi-même - en particulier de réagir comme bon te semble. Que tu réagisses comme ci ou comme ça, ça lui est égal. C'est ça, le vrai amour : c'est permettre à quelqu'un d'être ce qu'il est vraiment."
« Il y a mieux à faire qu'être un passager de la vie. »
« Je suis quelqu'un d'ordinairement bizarre. »
Judy, j'ai lu que ton premier souvenir était musical. Celui de la musique qui emplissait la maison. Un beau jour, la musique à réussi à s'échapper par une fenêtre. Et toi, tu as passé le reste de ta vie à essayer de la rattraper.
Il y avait dans l'air des odeurs de fumée et de feuilles portes. Des odeurs qui vous font prendre conscience que le monde est là, tout proche, qu'il se frotte à vous.
Avant, papa dissertait sur les similitudes entre le base-ball et la vie, mais plus maintenant. À présent, nous nous contentons de regarder les matchs en silence. Je me dis qu'il a dû se passer des choses trop tristes pour pouvoir être comparées à quelques coups de batte, si subtiles soient-ils.
J'ai pensé à toi qui contemplais d'en haut la terre toujours changeante. Les ondulations des hautes herbes. Les rivières, semblables à de longs doigts, et la brume de mer qui lape les rivages. À toi qui, en t'y abîmant, as dû t'unir à elle.
Le bruit du couloir était celui d'un torrent. Jamais je n'en avais entendu d'aussi assourdissant. je me suis dit que si je fermais les yeux, toutes ces voix m'emporteraient.
– Je crois que perdre quelque chose qui nous est très cher, c'est comme se perdre soi-même. C'est pour ça qu'à la fin elle a même du mal à écrire. C'est tout juste si elle sait encore comment faire. Parce qu'elle ne sait plus très bien qui elle est.
J'aimerais que tu puisses me dire où tu te trouves à présent. Je sais bien que tu es morte, mais je crois qu'il y a dans tout être humain quelque chose qui ne peut pas disparaître. Il fait nuit dehors. Tu es là, quelque part. Quelque part... J'aimerais pouvoir te laisser entrer.