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Nationalité : Israël
Né(e) à : Dantzig , le 09/06/1937
Biographie :

Avi Pazner est né à Dantzig en 1937. Il a deux ans quand Hitler envahit la Pologne. Ses parents réchappent à la Shoa et réussissent à passer la guerre en Suisse. Son père sauvera des milliers de familles juives de l'horreur.
L’État hébreux vient de naître : le rêve sioniste est devenu réalité. La famille Pazner immigre en Israël. Avi y effectue son service militaire dans les Corps des blindés de Tsahal, puis étudie les sciences politiques et l'économie à l'université de Jérusalem.
En 1965, deux ans avant la guerre des Six Jours, il entre au ministère des Affaires étrangères de l’État d'Israël, pour y rester jusqu'en 1998. Après quarante ans aux premières loges de l'actualité brûlantes du Proche-Orient, Avi Pazner n'a pour autant pas arrêté sa carrière de diplomate, puisqu'il est aujourd'hui porte-parole du gouvernement. Il est également président de fonds à vocation sociale et éducative. Le New York Times a décerné le titre de meilleur porte-parole à cet homme habile, fin diplomate et professionnel des médias.
Pazner a toujours été au cœur des événements qui ont fait trembler le monde : la guerre du Kippour, Camp-David, la guerre du Liban ou la guerre du Golfe. Il participera au processus de paix et exercera des fonctions aux quatre coins du globe. Ambassadeur, il assistera aux entretiens privés des grands de ce monde, devenant souvent leur confident. Il côtoiera des personnalités aussi diverses que Jimmy Carter, George Bush, Ronald Reagan, Menahem Begin, Anouar al-Sadate, Yitzak Shamir, Yitzhak Rabin, Shimon Peres, Ariel Sharon, Jacques Chirac - qui l'a promu commandeur de la Légion d'honneur -, ou encore Jean-Paul II, avec lequel il scellera la réconciliation chrétienne et juive.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Nous apprîmes par la suite que Sharon avait réussi son coup en persuadant deux membres de la Knesset de ne pas se joindre à la coalition de gauche. La majorité bascula à droite et Peres perdit son pari, ce qui fut sans doute l'un des échecs les plus cuisants de sa carrière.
[...]
Le 8 juin 1990, Shamir présenta son nouveau gouvernement à la Knesset. Celui-ci était constitué d'une coalition de droite qui reposait sur le Likoud et les partis religieux, ce qui était loin d'inspirer l’enthousiasme. Moshe Arens fut nommé ministre de la Défense, David Levy, rival de longue date de Shamir, chef de la diplomatie et Benyamin Nethanyaou, vice-ministre des Affaires étrangères.
C'était un gouvernement intransigeant et très ferme contre l'Intifada palestinienne et la lutte antiterroriste qui fit perdre à l'opinion publique mondiale tout espoir d'une solution politique au problème israélo-palestinien.
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Le jeudi 17 janvier 1991, à 23h55, je reçu un coup de fil laconique d'un ami français.
- L'attaque contre l'Irak est imminente, ce n'est plus qu'une question d'heures m'annonça-t-il.
J'avisai immédiatement Shamir. C'était la première information concrète qu'il recevait concernant le début des opérations. Bush n'avait pas cru bon de le prévenir directement et le secrétaire à la Défense, Richard (Dick) Cheney, n'avait pas non plus prévenu son homologue, Moshe Arens.
Et pourtant les contacts s'étaient multipliés ces dernières semaines. Le chef d'état-major, Colin Powel, était venu récemment en Israël et nous avait même affirmé qu'il était peu probable que Saddam Hussein attaque notre pays. Larry Eagleburger, le numéro deux du Département d’État, nous avait aussi rendu visite et nous avait fait passer un message, que nous avions déjà entendu plusieurs fois : Israël devait se tenir tranquille, c'était là, la meilleure manière d'aider la coalition en guerre contr l'Irak.
Malgré ces contacts répétés, il fallut tout de même attendre une communication en provenance de Paris, pour que je sois en mesure d'informer le Premier ministre sur l'heure H...
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Le 20 juin 1977, Mehamen Begin présenta son nouveau gouvernement. Le parti centriste Dash était membre de la coalition qui comprenait d'anciens généraux modérés et des intellectuels de gauche. A la stupéfaction générale, le travailliste Moshe Dayan fut nommé ministre des Affaires étrangères. Begin s'adressa à la Knesset et proposa aux chefs d’États arabes une rencontre dans le but d'établir une paix véritable.
[...]
Le 9 novembre 1977, devant le Parlement égyptien, le président Sadate déclara : "Je suis tout disposé à aller jusqu'aux confins de la Terre si cela pouvait empêcher un seul enfant d’Égypte d'être tué ou blessé au combat. Je suis même prêt à me rendre devant la Knesset pour discuter de la paix."
Et dix jours plus tard, un évènement historique eut lieu. Anouar el-Sadate, le président égyptien qui avait, quatre ans auparavant déclenché la guerre du Kippour était reçu en grande pompe et avec tous les honneurs par ses ennemis d'hier, les Israéliens.
[..]
On admirait le geste magistral de Sadate et on se félicitait des bonnes intentions de Begin, six mois seulement après son arrivée au pouvoir.
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Un jour de 1976 débarqua à Washington le chef de l'opposition parlementaire, Menahem Begin. Il était inconnu du grand public américain mais tenait beaucoup à faire part de ses opinions. Nous étions en pleine campagne électorale et les affaire du Proche-Orient n'intéressaient guère la presse de Washington. Je demandai donc à ma secrétaire de convier les journalistes à une conférence de presse que nous organisâmes dans les salons somptueux du Sénat.
En arrivant quelques minutes avant l'heure, j'étais complètement abasourdi. Il n'y a avait qu'un seul journaliste dans la salle de presse, un jeune correspondant, Michael Kraft, de l'agence Reuter. Avait-on oublié ce personnage historique hors du commun, cette figure légendaire qui avait défié le Lion britannique et se vantait d'avoir chassé les Anglais de Palestine ?
[...]
Qui aurait imaginé qu'une année plus tard, ce même Menahem Begin deviendrait Premier ministre de l’État d'Israël, signerait à Washington le traité de paix avec l’Égypte et deviendrait la coqueluche des médias américains... Ainsi tourne le monde...
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A partir du 19 août 1982, la situation changea brusquement. Les forces syriennes installées à Beyrouth quittèrent la capitale libanaise pour la vallée de la Bekka. Des milliers de combattants palestiniens, Yasser Arafat à leur fête, se dirigèrent vers Tunis. Leur départ permit aux forces d'interposition de contrôler la situation. Des soldats français, américains, et italiens assurèrent l'évacuation de Beyrouth par la mer et ouvrirent la voie à un changement de régime.
Ce fut, pour Israël, une éclatante victoire et une profonde humiliation pour les Syriens. Les troupes de Tsahal brandissaient dans les rues de la capitale arabe les drapeaux frappées de l'étoile de David. Les Israéliens étaient les maîtres du jeu au Liban. Béchir Gemayel, leur allié fut élu président de la République. Un traité de paix avec le voisin du Nord fut sérieusement envisagé. Un deuxième État arabe allait signer la paix avec Israël. Sharon jubilait. Il venait de réaliser un grand rêve et tous le félicitaient.
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Le 10 mai 1981, François Mitterrand fut élu président de la République française. Jérusalem et les Juifs de France espéraient de cet évènement un changement plus favorable à l'égard d'Israël.
Vingt-six jours plus tard, l'aviation israélienne bombardait le centrale atomique irakienne Osirak, près de Bagdad. Le Conseil de sécurité de l'ONU condamna le raid à l'unanimité et les États-Unis décidèrent de suspendre la livraison de nouveaux avions F 16 en Israël.
J'étais seul à Washington devant les caméras à expliquer la position israélienne. Mais n'était-elle pas justifiée ? Si l'on songe que, dix ans plus tard, durant la première guerre du Golfe, l'Europe, les États-Unis et certains pays arabes lanceront une offensive militaire contre Bagdad, ne doit-on pas admettre que Begin avait raison d'éliminer la menace nucléaire de Saddam Hussein ?
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Début mai, je retournais en Italie. a peine arrivé à l'ambassade, je reçu un coup de fil de Monseigneur Tauran :
- Monsieur l'ambassadeur, j'ai une très bonne nouvelle. Suite à votre conversation, le Saint-Père a décidé d'ouvrir des négociations avec Israël en vue de normaliser les relations avec votre pays.
Je fus comme frappé par la foudre. J'avais en effet réussi là une percée historique.
- Mazal Tov, me dit-il. Tu as réussi ton pari. C'est un grand jour pour Israël.
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Moins de quatre semaines plus tard, tout bascula... Le nouveau président libanais était assassiné par les agents des services secrets syriens. Béchir Gemayel mourut, avec plusieurs de ses collaborateurs, dans un attentat à la bombe contre le siège de son parti. Israël venait de perdre son principal allié. Le Liban replongeait dans le chaos. L'armée israélienne entra dans Beyrouth-Ouest pour faire régner l'ordre et éviter des troubles entre les différentes communautés.
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Shamir était conscient que le jour où il présenterait son accord à la Knesset, les travaillistes seraient avec lui, car ils ne pourraient pas voter contre une initiative de paix. Son problème était plutôt de désamorcer les mines qu'on lui posait à l'intérieur du gouvernement et au sein de son propre parti, le Likoud.
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Je repris quant à moi mon travail au ministère de Jérusalem. Israël se préparait à évacuer tout le Sinaï et Ariel Sharon était nommé ministre de la Défense. L'homme à qui on avait refusé le poste de chef d'état-major dans les années soixante-dix était devenu le chef incontesté des armées. Belle revanche.
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