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Citations de Avni Doshi (49)


Si nos conversations étaient des itinéraires, elles nous montreraient que nous revenons toujours à ce cul-de-sac, ce vide auquel on est incapables d’échapper.
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-Tu devrais t’occuper de ta propre folie plutôt que de la mienne. 
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Je mentirais si je disais que les malheurs de ma mère ne m'ont jamais procuré aucun plaisir.
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Le passé se revêt d'une force dont le présent est dépourvu.
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Nous allons avoir un enfant ensemble, non ? Je suis hors de danger. Hors de danger. La maternité m’offre enfin une sécurité que je n’ai jamais connue. Notre petite famille sera ma forteresse.
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En vérité, dessiner, c’était tout ce que je savais faire. C’était automatique, quelque chose que je faisais dans mon sommeil. Même aujourd’hui, j’ai du mal à percevoir les couleurs dans leur complexité et leur humidité. Où que je regarde, je vois des traits.
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Difficile de savoir si la mémoire appartient au domaine du réel ou de l’imaginaire. Celle de votre mère n’est plus fiable.
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Les mauvais traitements n’étaient pas forcément tous négatifs. Parfois, c’était une façon de se faire des amies. On comparait le rouge des coups reçus sur nos doigts et nos poignets. Comme si on portait des bagues et des bracelets.
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Il arrive que les aidants, dans leur rôle, souffrent autant que les patients. La situation peut s’avérer très stressante.
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Le vieillissement, semble-t-il, n’atteint pas forcément tout le monde. Pas plus que le déclin cognitif.
Je me demande s’il existe des vieux sans vieillesse. Je me demande aussi s’il existe des immortels.
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I wish India allowed for assisted suicide like the Netherlands. Not just for the dignity of the patient, but for everyone involved.
I should be sad instead of angry.
Sometimes I cry when no one else is around - I am grieving, but it's too early to burn the body.
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Ma ne sait rien de tout ça. Je ne lui ai jamais dit que, dans mon enfance, pendant une longue période, j'avais eu faim, et que depuis j'avais toujours cherché à être rassasiée. Se parler n'a jamais été facile. S'écouter non plus. Quelque part, il y a eu un malentendu sur ce que nous étions l'une pour l'autre, un vrai marché de dupes. Peut-être le problème est-il que nous nous sommes retrouvées coincées du même côté, à contempler le vide. Peut-être sommes-nous à la recherche des mêmes choses, et à deux nous avons doublé la mise. A moins que ce ne soit un manque essentiel, une calamité dont nous ne nous remettrons jamais.
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La peinture n’était qu’une impression. Le dessin, selon moi, c’était l’armature. Le sol, les murs, le ciel. Tout ce qui était réel et cependant incompréhensible. La ville changeait chaque jour, des ponts, des gratte-ciel, de nouveaux hôtels. De petits bungalows portugais que l’on rasait, pour faire place à des centres commerciaux.
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Par ailleurs, peinture et dessin pouvaient aller de pair. Il n’était pas impossible d’aimer l’un tout en faisant l’autre. La peinture pouvait être le produit fini, sans que le dessin perde sa place. Il en constituait la préparation, l’ossature, les fondements donc.
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« Savoir lire, ça change tout. » Ce n’était pas la langue qui me fascinait, mais plutôt les symboles qui la représentaient, abstraits et imprévisibles, ces caractères auxquels j’insufflais d’autres significations possibles.
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Lire une image, c’était facile. Je déplaçai mon doigt sur les lettres noires inscrites en dessous. Elles pouvaient signifier n’importe quoi. Au centre de l’image, il y avait un arbre avec un tronc épais et lisse, inconnu à Pune. Sous l’arbre une fille, une balle orange à la main. Dans le coin de l’image une tache sombre. Je passai la gomme dessus, elle commença à s’estomper, emportant avec elle une partie du ciel. Incompréhensible !
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Ce soir le silence est palpable. Je ne sais pas si c’est moi qui ai commencé, mais j’en serais bien capable. Les doutes m’assaillent jusqu’à m’ensevelir. Peut-être que lui et moi, nous n’avons jamais été tout à fait ce que je croyais. Je suis persuadée que si nous ne reprenons pas notre conversation, si nous n’y faisons plus allusion, elle finira par s’effacer.
Si nous ne parlons jamais de Ma, elle cessera d’exister.
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Peut-être que, mariée à un Américain, j’ai oublié que certains sujets sont tabous. Mais à l’époque je ne me posais pas ce genre de questions. J’étais triste, mais il me semblait normal que mon père ne m’en parle pas. Qu’il parte me semblait acceptable.
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Personne ne sut jamais pourquoi elle était toujours de noir vêtue, sauf qu’il l’avait trouvée ainsi, et qu’elle était tout à fait comme il fallait, parfaite. Telle qu’elle était. Peut-être était-elle encore plongée dans une sorte de deuil et que pour elle le deuil serait toujours en noir.
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Elle m’attire vers elle et m’embrasse sur la bouche. Puis elle me plaque à sa hanche et me chatouille le cou. Je suis gênée mais me méfie aussi, car souvent ses marques affectueuses peuvent être suivies du pire.
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