Aymeric Mantoux

Quand vous prenez ce livre entre vos mains, vous sentez qu'il a quelque chose de particulier. En effet, tous les livres n'ont pas les coins arrondis ni ne se ferment par un élastique… comme tout bon carnet qui se respecte. Et l'auteur annonce assez vite la couleur : ce livre n'est pas un traité de caféiculture ; pas plus qu'un précis de torréfaction ; encore moins un guide de dégustation. Mais il tient un peu de tous à la fois. Jean-Pierre Blanc est le patron des cafés Malongo et de ce fait s'implique dans la sélection des produits qu'il vend.



Choisir un bon café à commercialiser implique de découvrir comment il est produit et donc de voyager. Car, si le changement climatique peut nous amener à cultiver certaines plantes tropicales sous nos climats de France métropolitaine, il lui a fallu voyager pour comprendre comment le café que vend sa marque est produit. C'est comme cela que, lors d'un voyage, il a rencontré le Padre van der Hoff, cofondateur du label Max Havelaar. Convaincu par l'idée, il n'a eu depuis de cesse que de promouvoir le commerce équitable et d'aider les populations qui pouvaient en bénéficier à intégrer ce modèle économique et ainsi améliorer leur qualité de vie.



Alors, oui, ce livre parle des cafés Malongo… en filigrane., mais nous parlent surtout de ces populations du bout du monde qui sortent chaque bonjour un peu plus de la misère en découvrant l'importance du travail bien fait pour vraiment gagner de l'argent avec la culture du café.



au fil des pages vous découvrirez, à l'aide de nombreuses photos et d'un texte qui exprime la passion, le Mexique, Haïti, Cuba, Sao Tomé, L'Éthiopie, la régions des lacs africains, le Zimbabwe, le Myanmar et le Laos. Saviez-vous, par exemple, que 60 % de la population éthiopienne vit grâce à la culture du café, mais que 50% du café produit dans le pays est consommé sur place ? Et vous découvriez bien d'autres choses, qui, si vous amateur de café, changeront votre façon de sélectionner l'origine de celui que vous buvez.



En bref : Un livre passionnant qui mérite votre attention.



N.B. : Ce livre a malheureusement reçu une mauvaise sur Babelio pour sa première édition sous le simple prétexte que l'auteur est le PDG d'une entreprise spécialisée dans l'importation de café de préférence équitable. La critique de cette personne serait justifiée si l'auteur ne faisait que l'éloge de sa société en dénigrant les autres. À la lecture de livre, vous verrez que c'est loin d'être le cas. Mais il ne parle pas des concurrents. Juste des gens qu'il a rencontré pendant ses voyages aux pays du café.


Lien : https://sciences.gloubik.inf..

Sous l'appellation le livre noir, se cache plusieurs thématiques différentes ( le livre noir de la psychanalyse, du communisme) qui se propose de voir l'envers du décor et les dysfonctionnements que le grand public ignore.



Dans ce livre noir de la gastronomie française, les auteurs, chroniqueurs culinaires, Aymeric Mantoux et Emmanuel Rubin se proposent d'aller gratter du coté de la gastronomie française, considérée comme la meilleure du monde et qui pourtant souffrent, selon eux de plusieurs maux.



Le nerf de la guerre, pour eux, est vraiment lié à l'argent : pour eux l'appat du profit et l'approche mercantiliste de la cuisine française est en train de la tuer à petits feux... Partant du suicide de Bernard Loiseau, les auteurs tentent, sur plusieurs chapitres de montrer à quel point ce milieu est gangréné par le fric,releguant l'approche créatrice au second plan



Le propos est tout à fait recevable, et les journalistes connaissent leur sujet: hélas, la charge est trop lourde pour convaincre... Les auteurs ne connaissent pas vraiment la nuance et se perdent dans des analyses lourdes et souvent plein de parti pris... Par ailleurs, le style, vraiment trop médiocre, rend la lecture de ce pamphlet définitivement trop indigeste!!! On peut passer...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

L’enfant qui rêvait d’étoiles marque le parcours d’un chef cuisinier qui s’est vu décerner 3 étoiles au guide Michelin il y a peu. Il fait partie de la relève et de ce qu’on peut appeler la nouvelle cuisine. On va suivre son parcours de la plus tendre enfance avec sa grand-mère qui mitonnait de bons petits plats aux écoles de cuisine puis au passage dans les célèbres palaces hôteliers parisiens comme le Meurice. Il y aura également les rencontres et le voyage au Japon. A vrai dire, je ne connaissais pas Yannick Alleno.



Les 3 étoiles au guide Michelin vous propulsent dans le cercle très fermé des plus grands cuisiniers du monde. Autant dire que cette distinction n’est pas volée ou achetée. Il faut en baver pour parvenir à ce niveau. Et une fois atteint, on n’éprouve pas pour autant de la satisfaction tant il a fallu galérer. C’est le portrait d’un homme de la France qui gagne, un homme qui a travaillé dur pour y parvenir. Il est clair que cette philosophie de vie qui se base sur la compétition via les concours ne fera pas dans l’adhésion populaire et entrainera nécessairement de la vile jalousie. Le message ambiant de l’œuvre : repérer celui qui a le talent qui fera toute la différence parmi la multitude : c’est une culture de l’élite et de l’ambition. J’ai bien aimé cette franchise, cette façon de voir les choses ponctuée par des anecdotes assez croustillantes quant au milieu.



C’est vrai que je n’y connais rien à la cuisine car j’ai eu la chance dans ma vie d’être entourée par de très bonnes cuisinières. Pour autant, j’admire la gastronomie qui fait de notre pays l’un de ceux où l’on y mange le mieux au monde. L’un de mes dessins animés préférés est « Ratatouille » et il y est fait expressément référence en début de l’histoire comme un clin d’œil.



Récemment, j’avais lu En cuisine avec Alain Passard qui insistait lui aussi sur les produits du terroir ainsi que la créativité culinaire. J’ai nettement préféré « L'enfant qui rêvait d’étoiles » car il est beaucoup plus instructif sur ce qui gravite autour de la gastronomie. On sait qu’il faut avoir la passion de la cuisine pour réussir mais il y a d’autres choses qui peuvent faire la différence pour gravir les échelons. Et ces réponses nous seront servies sur un plat. Un brin trop lisse pour les uns, trop rustique pour les autres, difficile de s’y retrouver. La gourmandise est un vilain défaut. Cependant, ce n’est pas le pire.

En fait, c'est pas tant le fond que je critique. Je ne savais évidemment pas tout ce qui est raconté dans cet ouvrage. Déjà, la moitié de ce qui y est raconté, je m'en fous royalement, que ce soit Machin qui a racheté 3 restaurants ou Bidule qui mangeait là avec sa fille cachée. C'est la forme qui n'est pas plaisante. Ca dénonce certes mais ça prend un peu de haut. Genre Toto est meilleur que tout le monde et va t'expliquer la vie. Alors que Toto se tire une balle dans le pied dans le dernier chapitre en dénonçant les critiques gastronomiques, Toto étant lui-même critique. Il dénonce même le site qu'il a créé, visant à définir ce qui est bon. Or, moi, autant j'aime bien qu'on me donne un avis circonstancié et argumenté, autant je n'aime pas qu'on me dise ce qui est bon, ce qu'il FAUT faire.
Lien : http://croqlivres.canalblog...

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique Babelio.

Je remercie Babelio ainsi que les éditions Erick Bonnier.



J'ai vraiment apprécié "ces voyages aux pays du café ". Ce livre m'a appris beaucoup de choses. Il ne décrit pas seulement la culture du café; il nous apprend ce que veut dire le commerce équitable.

Le café, sa production ( qualité, pas quantité ) et son commerce nous fait voyager dans de nombreux pays : Cuba,Ethiopies, Zimbabwe ,...

Ce qui est magnifique dans ce livre est qu'il est largement illustré par de grandes photos en couleurs. Ces photos nous font voir de beaux paysages mais surtout la vie des "paysans du café".

Bref, un super livre que je relirai.

Même pas trois étoiles pour cette BD retraçant le parcours du cuisinier et businessman à la tête d'un empire gastronomique, Yannick Alléno.

Si la mise en images est vraiment plaisante, fluide et riche en expressions grâce au trait noir et profond de Pascal Rabaté, l'histoire et les dialogues manquent de saveurs.



Aussi difficile et respectable soit le parcours de ce chef triplement étoilé, il ne paraît guère surprenant. On n'apprend rien de plus que ce qu'on imaginait déjà sur les vicissitudes d'une telle carrière.

L'ouvrage manque cruellement de consistance, l'ensemble est lisse,fade...convenu. Vraiment dommage !

Merci à Babelio pour l’envoi de ce second livre dans le cadre de la masse critique de décembre !

Pas besoin d’être un fan de café pour apprécier la richesse de sa culture !

Je ne m’attendais pas à un livre aussi riche avec de nombreuses photos qui allient nature et culture locale selon l’aire géographique.

En effet ce qui m’a particulièrement plu dans cet ouvrage, c’est découvrir la vie de ces personnes qui par leur travail ravissent les papilles de millions de personnes quotidiennement.

Un livre qu’on peut feuilleter à tout moment lorsqu’on a envie d’une petite escapade au sein du monde du café.

Droite aux Oeufs de l'UMP contre Gauche Caviar ?



Cet album date bien évidemment, mais...



L'histoire débute le 7 mai au siège du PS : François Hollande a été battu ! En ce soir de défaite, les Eléphants du Parti, cherchent à en comprendre les raisons et décident de s'interroger sur un problème historique : leur rapport à l'argent.



Suit alors la petite histoire de ce qu'on a appelé la Gauche caviar, depuis la victoire de François Mitterrand en 2001, jusqu'à la défaite de François Hollande en 2012. Les portraits s'enchaînent les uns derrière les autres et tout y passe : le partage des portefeuilles ministériels qui donnent accès aux fonds secrets, la collusion avec le monde des affaires, les scandales Urba, Elf, MNEF... Mitterrand, Jack Lang, DSK, Delanoë font l'objet de charges impitoyables, mais drôles. Seul Lionel Jospin semble épargné et un peu perdu dans ce maelström. Les auteurs sont bien documentés et fournissent une longue liste de références en annexe.



Il ne faut pas lire cette BD le CAC 40 entre les dents et on pourra l'apprécier même si on préfère la lecture de Libération et du Nouvel Obs, à celle du Figaro ou de l'Express. Bien sûr, la "Gôche" en prend pour son grade, mais plus largement, c'est le personnel politique dans son ensemble qui déguste.



Car si cette description à charge est caricaturale comme le veut ce type d'exercice, le propos des auteurs n'est pas tant de stigmatiser l'amour de l'argent et des dorures au sein d'une certaine gauche, car on pourrait sans doute retrouver ce même appétit à droite.



il s'agit plutôt de pointer la contradiction éventuelle entre les pratiques de certains -qui au fond, sont celles de leur milieu, bourgeois la plupart du temps- et leur dénonciation de l'argent qui corrompt, qui salit. Sous cet angle, la réflexion est moins manichéenne qu'on pourrait le croire.



Finalement, la question à laquelle chacun pourra apporter la réponse qu'il souhaite en fonction de sa sensibilité, est assez simple en apparence : Peut on avoir un coeur à gauche et un portefeuille à droite ? C'est le genre d'interrogation qui généralement fait dégénérer assez sûrement un repas de famille (sinon, on peut aussi essayer le vaccin, la chasse, la corrida ou la peine de mort...ça marche aussi).



Ah, au fait, l'album se termine par le réveil de François Hollande : il avait fait un cauchemar, il a bien été élu...et l'histoire repart...



Au niveau dessin, c'est du Bercovici classique avec ses bons (découpages dynamiques) et moins bons côtés (dessin parfois un peu "courts"). Mais j'avoue préférer ses hommes en rose à ses habituelles femmes en blanc.

J'ai bien aimé cette BD sur le parcours de ce chef étoilé. Dommage que les dessins soient en noir et blanc. Pas du tout en adéquation avec la couverture.

Ce livre est un merveilleux menu sur l'envers de la haute couture version cuisine.Il y a boire à manger.Le livre est accessible à tous .Le contenu de se repas est édifiant par les découverts que l 'on fait au fils des chapitres.Ce livre nous ouvre les yeux sur un monde bien secrets et qui est fait de beaucoup d'apparences alors que quand on cherche dans l'assiette celle ci ressemble beaucoup à celle du voisin.Passez à coter serai un beau gachis

“Il ne faut pas se pré­oc­cu­per de son petit ventre !” disait Colette. Aujourd’hui, grâce à Fré­dé­rick Grasser-Hermé, ronde prê­tresse de l’easy-eating, la cui­sine reste une his­toire d’amour. Et si ça ne vous plait pas, vous pou­vez tou­jours aller vous faire cuire un œuf...
Lien : http://www.lelitteraire.com/..

- C’est une biographie de Yannick Alléno qui retrace son parcours professionnel de sa passion pour la cuisine aux 3 étoiles au guide Michelin qu’il a décroché. Il l’a réalisée sous la forme de BD avec l’aide de Manteaux et Rabaté les dessinateurs.



- Yannick Alléno est le créateur du groupe Alléno et chef avec 3 macarons au guide Michelin. C’est son histoire que « l’enfants qui rêvait des étoiles » raconte. Cela commence par son enfance où il nous fait part de ce qui a révélé sa passion pour la cuisine (sa grand-mère et son cousin Jean Mark Aniel). Son entrée à l’école hôtelière Ferrandi à Paris en 1984 d’où il a été renvoyé. Suite à ce renvoi il est entré au lycée hôtelier Santos-Dumont à Saint Cloud (92) où il a brillé. Il était en alternance au relais Louis XIII et en période scolaire il faisait des extras dans une petite brasserie. A cette occasion, il y découvrit le marché de Rungis. Grâce à son bulletin il est retourné à Ferrandi pour faire un CAP pâtissier, confiseur, chocolatier, glacier. Par la suite il a fait un voyage au Japon pour approfondir sa culture culinaire. Il a participé deux fois au MOF où il perdit deux fois en finale. Ensuite il devient chef du Scribe où il fera enfin se cuisine et là la machine s’est lancée, il a décroché ses étoiles.



-C’est une histoire agréable et facile à lire.



-Tout le monde peut s’identifier car même en se faisant renvoyer de son lycée il arrive à se hisser au sommet de la gastronomie en ayant son propre restaurant étoilé et pour ma part ça m’a fait rêver.

Robin

Un livre intéressant écrit Par jean-Pierre Blanc (PDG de la marque Malongo)

Le problème de ce livre est que l'on ne peut pas être juge et partie.

défendre une marque au détriment des autres.

Le style d'écriture est un peu particulier on sent bien que l'autre n'est pas un écrivain. Dommage !!

Quelques points positifs néanmoins, (de vrais voyages)

j'ai préféré de loin Le roman du café publié aux Editions Du Rocher , un vrai roman !

On a l'impression que cette bd est avant tout un projet marketing, un cocktail gagnant à l'image de la bd sur Alain Passart ou sur le vin "les ignorants". Honnêtement je m'attendais à vraiment pire. Les dessins sont de qualité, j'aime beaucoup le style Rabate. par contre l'histoire est un peu sans saveur. On ne se sent pas envahi par la passion d' alleno. Dommage!

1290

On n'apprend rien, tout va au fric et il faut être naif pour croire que la télé nous veut du bien avec toutes ses émissions culinaires bidons, d'ailleurs si j'en ai regardé quelques une c'est fini je zappe totalement.

L’ouvrage n’est pas un album de bande dessinée, mais un livre illustrant chaque double page consacrée à chacun ou chacune des révolutionnaires d’une planche de bande dessinée.
Lien : http://bdzoom.com/136225/non..

Rabaté est à l'aise dans cet exercice, sa narration est fluide et "fraîche" tout en gardant un graphisme très expressif.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

L’histoire est édifiante, à la fois captivante — on suit les étapes et embûches d’une carrière, de l’école hôtelière aux prestigieuses brigades — et agaçante.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..

Bof. ça ne m'a pas vraiment fait rire. Cette gué-guerre entre grands cuisiniers, leurs différences de pratiques, origines et conceptions de la cuisine ne m'a pas vraiment emballée.