Il a vécu entre la modernité de l'école française et la tradition de la médina de Marrakech, entre la rigueur de la littérature moderne et l'imaginaire du conte oriental.
Arrêté en 1971 à la suite du putsch militaire de Skhirat. Il condamné en 1972 à 10 ans de prison. En 1973, il est transféré au clandestin au bâtiment 1 du bagne de Tazmamart. Il n'en sortira qu'en 1991. Le père d’Aziz Binebine était un intime d’Hassan II auquel il restera dévoué, même pendant l'incarcération de son fils.
Il fait partie des 28 survivants du terrible bagne, son histoire a servi de trame au roman de Tahar Ben Jelloun : "Cette aveuglante absence de lumière" (2000). En 2009, désireux de tourner la page, Aziz Binebine publie finalement "Tazmamort".