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Critiques de Baku Yumemakura (232)
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Le sommet des Dieux, tome 1

Belle lecture que celle du premier tome de ce manga : Le sommet des dieux, avec d'abord un graphisme éblouissant. Les parois des montagnes sont très réalistes, au point de bien visualiser les difficultés, avec les surplombs, les cascades de glace, les prises, tout ce qui fait l'intérêt de belles ascensions.



Pour l'histoire, elle reste assez classique avec la découverte d'un appareil photographique du même modèle que celui de Mallory, de là à imaginer qu'il puisse s'agir du sien et qu'il contienne encore une bobine exploitable permettant d'imaginer qu'il ait pu atteindre le toit du monde...



On enchaîne avec l'histoire de Habu, alpiniste japonais taciturne, auteur d'une grande première hivernale au Japon, qui veut partir à la conquête d'autres sommets, notamment dans les Alpes, vers les Grandes Jorasses. A suivre en découvrant le tome 2...



Ce premier tome regroupe huit épisodes consacrés essentiellement à la carrière de Habu, jeune orphelin, pauvre, intégrant difficilement un club d'alpinisme, n'ayant pas les moyens d'aller escalader des parois ailleurs qu'au Japon. L'étude de sa personnalité est intéressante, c'est un jeune qui a souvent trop parlé sans réfléchir et va devenir un homme renfermé et silencieux.



C'est un manga qui n'est pas saturé de texte, donc les yeux peuvent s'accrocher davantage aux planches, avec les regards et expressions des protagonistes bien rendus, mais aussi les attitudes d'alpinistes accrochés aux parois, les moments d'angoisse, les affres de choix douloureux en cordée, bref tout un ensemble superbe de haute montagne qui ne peut que séduire les passionnés.

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Le sommet des dieux, tome 3

9 nouveaux épisodes dans ce troisième tome qui conduit ainsi le lecteur jusqu'au 27ème épisode.



Le début retrace ce que l'on croit savoir de la tentative, ou peut-être réussite, de Mallory et Irvine sur l'Everest et on retrouve les très belles planches de montagne réalisées par Jirô Taniguchi.



Ensuite, l'action se déplace longuement à Katmandou où Fukamachi et Ryoko sont à la recherche de Habu. Les épisodes s'enchaînent alors avec quelques longueurs mais l'analyse psychologique des différentes personnalités est assez intéressante.



Un peu de suspense également avec une course poursuite en voiture, un accident et de l'escalade pour porter secours à ... une belle téméraire qui veut découvrir l'unique vérité qui l'intéresse.



Donc, un tome moins montagnard que les deux précédents, qui permet néanmoins de reprendre son souffle avant, sûrement, de monter très haut dans les épisodes à venir.



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Le sommet des dieux, tome 2

La suite de la quête de Fukamachi sur Habu, alpiniste légendaire, au caractère complexe, ombrageux et empli d'abnégation.



Dix nouveaux épisodes, du neuvième au dix-huitième, avec toujours ces dessins si réalistes des scènes de montagne, d'abord dans les Grandes Jorasses avec Habu qui dévisse et va, même blessé sérieusement, s'accrocher à la montagne et à la vie. C'est probablement l'épisode le plus poignant de ce deuxième tome où l'on voit l'homme blessé seul face à la montagne et le déploiement de sa force et de sa volonté.



Pour la suite, encore de beaux moments à l'assaut de l'Everest où on retrouve le valeureux Habu qui est investi plus que quiconque dans cette quête d'une voie hivernale qui pourrait être une première.



On peut admirer aussi les exploits d'un autre alpiniste, Hase, personnage réel, emporté par une avalanche mortelle au Karakoram. Habu est en compétition avec Hase, ils veulent chacun être celui qui réalise une vraie première, souvent solitaire.



Intervention également de quelques personnages féminins pour accompagner la quête de Fukamachi. Sa persévérance le mènera-t-elle vers Habu, peut être dans le troisième tome?...



Malgré la longueur des développements et une action paradoxalement lente dans un univers où le temps presse toujours, ce deuxième tome est aussi réussi que le précédent et offre, surtout par son graphisme exceptionnel, de belles aventures de montagne.



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Le Sommet des dieux, tome 4

Neuf épisodes, du 28ème au 36ème, dans ce quatrième tome qui va conduire les lecteurs vers le vrai sommet des dieux, l'Everest.



C'est vraiment mon préféré depuis le début de cette découverte car Habu accepte que Fukamachi le suive et le photographie dans sa tentative hivernale de la face nord-ouest de l'Everest.



Cela se met en place tranquillement, les deux hommes grimpent chacun de leur côté, Fukamachi à la suite de Habu qui le distance toujours aisément. L'ascension est présentée essentiellement du point de vue de Fukamachi qui rencontre bien des difficultés lesquelles l'amènent à réfléchir sur les raisons de sa présence au coeur des ces parois glacées, exposé à tant de dangers tels que les avalanches, les chutes de pierres, le vent violent glacial. Il sait qu'il peut renoncer quand il le désire, il continue, mais...



Belle surprise dans cette ascension périlleuse toujours magistralement dessinée et de nombreuses réflexions sur les motivations des alpinistes, la vie, le danger, la mort.



Ce tome ne se termine pas au sommet, ce sera sans doute le cas dans le cinquième avec, je l'espère, d'aussi bons moments au sommet des dieux.
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Le sommet des dieux, tome 5

Cinquième et dernier tome pour atteindre le sommet des dieux en compagnie de Habu et de Fukamachi, en dix épisodes, du 37ème au 46ème, avec, en plus, un dernier épisode qui revient sur l'ascension mystérieuse de Mallory et Irvine, en 1924. Ont-ils atteint le sommet? Probablement pas, mais le mythe est là.



En tout cas, ce cinquième tome est essentiellement consacré à deux ascensions, celle de Habu, hivernale face nord-ouest, avec Fukamachi qui le quitte pour le laisser accomplir seul son exploit, lui-même n'étant pas de taille pour cette face, et donc également celle que Fukamachi réalisera plus tard par la voie normale.



Les dessins de Jiro Taniguchi consacrent le mythe Habu et le suiveur narrateur, Fukamachi. Ces deux hommes ont des objectifs proches, pour le premier, réaliser ce qui n'a jamais été réussi, pour le deuxième vaincre ses propres doutes et parvenir enfin au sommet convoité.



C'est donc une belle finale que ce dernier tome avec des personnages auxquels le lecteur a fini par s'attacher tant leurs idéaux respectifs restent grandioses pour le commun des mortels.
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Le sommet des Dieux, tome 1

C'est long et c'est lent, mais une fois qu'on est pris dedans c'est passionnant. le Sommet des dieux, série en 5 tomes parue au début des années 2000, est l'adaptation en manga du roman Kamigami no itadaki de Yumemakura Baku, célèbre auteur de récits de Science-Fiction et d'aventure au Pays du Soleil Levant, et effectivement cela se sent tellement la narration est emprunte toutes ses ficelles aux techniques littéraires. Mais attention, c'est Jirô Taniguchi le meilleur dans sa partie qui est en charge des graphismes très réalistes : les décors qu'ils soient anodins ou grandioses fourmilles de détails, et avec les visages très expressifs filmés sous tous les angles les personnages prennent vie sous nos yeux. Avec ses artistes, jamais la montagne n'aura été aussi belle (mais dangereuse aussi ^^) ! Et pour ne rien gâcher, cela a été édité en France en format deluxe par Glénat… La vie est belle, oh yeah !





Fukamachi, photographe alpiniste traumatisé par la mort récent de deux amis, traîne sa misère dans Katmandou avant de faire l'acquisition d'un vieil appareil photo dont les secrets pourraient révolutionner l'Histoire de l'alpinisme mondial. Et de fil en aiguille savoir si George Mallory et Andrew Irvine ont été les premiers hommes à avoir atteint le sommet du mont Everest lui emporte presque moins que savoir comment Habu Jôji est devenu Bikhalu Sank, « le serpent venimeux » redouté de tous les sherpas du Népal…

Dans ce tome 1, nous suivons l'enquête de Fukamachi, qui d'interview en interview reconstitue la biographie de l'homme de Katmandou : le tragique accident qui le laissa orphelin, ses premiers pas dans la montagne, son ascension au sein du club alpin Seifû, son exploit d'avoir vaincu la dalle d'Oni Sura… mais aussi son asociabilité, sa misanthropie, la mort de son disciple, ses difficultés à trouver un job et à le conserver, ses problèmes de pauvreté qui l'empêche de partir aux quatre coins de monde et sa rivalité avec Hase Tsuneo !

Ce tome 1 s'achève d'ailleurs sur bon vieux cliffhanger des familles… Qui deux rivaux sera le premier à gravir en hiver en solitaire l'éperon Walker dans les Grandes Jorasses : Habu Jôji qui a gravi en un temps records tous les montagnes du Japon ou Hase qui vient de gravir successivement l'Eiger et le Matterhorn ???
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Le sommet des Dieux, tome 1

L'alpinisme, l'Himalaya, un mystère autour d'un vieil appareil photo, et les superbes dessins de Taniguchi. Un beau manga, qui prend le temps de nous raconter une histoire, et donne très envie de lire la suite.

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Le sommet des dieux, tome 2

C'est long et c'est lent, mais une fois qu'on est pris dedans c'est passionnant. "Le Sommet des dieux", série en 5 tomes parue au début des années 2000, est l'adaptation en manga du roman "Kamigami no itadaki" de Yumemakura Baku, célèbre auteur de récits de Science-Fiction et d'aventure au Pays du Soleil Levant, et effectivement cela se sent tellement la narration est emprunte toutes ses ficelles aux techniques littéraires. Mais attention, c'est Jirô Taniguchi le meilleur dans sa partie qui est en charge des graphismes très réalistes : les décors qu'ils soient anodins ou grandioses fourmilles de détails, et avec les visages très expressifs filmés sous tous les angles les personnages prennent vie sous nos yeux. Avec ses artistes, jamais la montagne n'aura été aussi belle (mais dangereuses aussi ^^) ! Et pour ne rien gâcher, cela a été édité en France en format deluxe par Glénat… La vie est belle, oh yeah !





Fukamachi, photographe alpiniste traumatisé par la mort récent de deux amis, traîne sa misère dans Katmandou avant de faire l'acquisition d'un vieil appareil photo dont les secrets pourraient révolutionner l'Histoire de l'alpinisme mondial. Et de fil en aiguille savoir si George Mallory et Andrew Irvine ont été les premiers hommes à avoir atteint le sommet du mont Everest lui emporte presque moins que savoir comment Habu Jôji est devenu Bikhalu Sank, « le serpent venimeux » redouté de tous les sherpas du Népal…

Dans ce tome 2, Fukamachi continue de dérouler la vie d'Habu Jôji et d'Hase Tsunéo : l'accident d'Habu dans les Grandes Jorasses, superbement mise en scène et qui occupe un bon tiers du volume, l'expédition conjointe d'Habu et d'Hase sur l'Everest, formidable échec pour l'un mais formidable succès pour l'autre, la mort tragique d'Hase sur le K2 dans un défi fou, le sauvetage du sherpa Ang Tshering par Habu au péril de sa vie…

Nous explorons aussi les tranches de vie des différentes personnes qu'il interview, à commencer par la soeur de Kishi qui entretient avec Habu une relation chaste mais forte, et notre journaliste prépare son retour à Katmandou pour éclaircir les mystères qui l'obsèdent, à commencer par celui de l'appareil photo de George Mallory autant que pour fuir sa propre vie.

Car en parallèle on suit sa non relation avec la belle Kayoko pour laquelle il n'ose ni s'engager ni rompre, en sachant qu'elle allait épouser son meilleur ami avant que celui ne soit lui aussi emporter par la montagne…



Magnifiquement dessinée et magnifiquement racontée, la montagne n'aura rarement été aussi belle que dans ce manga. Une top série et peut-être le manga qu'il faut à ceux qui n'aiment pas les mangas… blink
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Le sommet des Dieux, tome 1

Je ne suis pas, d'ordinaire, attiré par les mangas. J'étais encore sur des a priori liés aux séries télé quand ma fille, qui connaît ma passion pour la montagne, m'a fait découvrir ce premier tome du sommet des dieux. Passé les tâtonnements dus au sens de lecture, je me suis plongé avec délice dans ces aventures de montagne.

Le 8 juin 1924, Mallory et Irvine disparurent en tentant la première ascension de l'Everest. Le mystère de cette première reste entier : ont-ils réussi à atteindre le sommet avant de disparaître ? Juin 1993, Fukamachi Makoto, photographe d'une équipe japonaise venue vaincre l'Everest, marche sans but précis dans les rues de Katmandou. Le hasard va le mener dans une boutique qui revend du matériel d'occasion laissé par les alpinistes. Son regard est soudain attiré par un vieil appareil photo, un Pocket Autographic Kodak Spécial, appareil identique à celui qu'utilisaient Mallory et Irvine dans les années vingt. Il ignore alors que cette découverte va bouleverser son existence et lui faire croiser le chemin d'une légende de l'alpinisme japonais, Habu Jôji, un grimpeur hors pair, un homme sauvage qui a disparu dans l'Himalaya.

Tiré de l'œuvre originale de Yumemakura Baku, le sommet des dieux conte l'histoire de l'alpinisme japonais au travers de personnages hors du commun que sont les alpinistes de haut niveau. Les dessins de Jirô Taniguchi sont splendides et montrent avec talent le milieu très fermé de l'alpinisme au travers de la vie d'un homme qui voue sa vie à la montagne. Les scènes en haute montagne sont spectaculaires et reflètent parfaitement les difficultés de ce sport extrême et font de ce manga une ode à la montagne. Le fil conducteur reste néanmoins le mystérieux appareil photo et l'enquête que Fukamachi va mener lui permettant de rencontrer les acteurs de l'alpinisme qui ont croisé le chemin du mystérieux Habu.

Ce manga ravira les amoureux de la montagne et tous ceux qui aiment l'aventure. Un bon moment de lecture.

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Le sommet des Dieux, tome 1

Le sommet des dieux : l'Everest. Ma curiosité est titillée d'emblée.

Le point de départ de l'histoire : le photographe Fukamachi trouve dans une boutique louche de Katmandou un appareil photo. Mais attention, pas n'importe lequel : celui-ci pourrait bien être l'un des deux appareils que Mallory et Irvine avaient emportés lors de leur expédition sur l'Everest. Leur histoire recèle encore bien des mystères (en particulier LA question toujours sans réponse à ce jour : ont-ils ou non atteint le sommet ?) et Fukamachi tient entre ses mains un objet d'une haute valeur historique et dont le contenu pourrait apporter des réponses.

Ça y est, en quelques pages je suis complètement accrochée. Par le sujet, et par ce mélange de faits historiques et de faits inventés.

L'histoire se centre ensuite sur un personnage hors norme, Habu, alpiniste de génie, mais ours bourru à la ville. Taniguchi nous fait revivre son histoire. On suit ses ascensions "comme si on y était". Les dessins sont extraordinaires (le livre a reçu le prix du meilleur dessin à Angoulême en 2005). Les montagnes sont représentées avec une finesse incroyable, les gros plans sur les grimpeurs sont d'un réalisme à couper le souffle, on partage au plus près leurs émotions, leurs difficultés, le froid, et tout ce qu'ils endurent.

L'ensemble est rendu très vivant grâce à une grande variété de rythmes. Les cases changent de disposition et de formes selon le besoin : petites et horizontales quand tout est calme, verticales quand l'ascension devient plus intense. De gros plans larges nous permettent à l'occasion d’admirer nous aussi des paysages à couper le souffle. Les grands sommets sont très fidèlement représentés : l'Everest bien sûr, mais aussi l'Eiger, le Matterhorn, les Grandes Jorasses et bien d'autres. Tous sont magnifiquement dessinés : leur forme, leur environnement, leur consistance, et les différentes émotions qu'ils dégagent : stupéfiant d'arriver à rendre tant de choses en quelques petites cases, il faut le voir pour le croire.

Les bulles ne sont pas en reste, se transformant par moments en bandes verticales, de plus en plus longues et fines quand l'action se resserre.

Un premier tome d'une très grande qualité. Si les quatre autres sont du même acabit, je vais me régaler.
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Le sommet des dieux, tome 5

La montagne vous happe, vous envahi et quelques fois vous garde... Ceux qui vivent à leurs pieds disent qu'elles prélèvent leur part, pour ceux qu'elles laissent revenir...

Fukamachi, à son corps défendant, fini par céder à cette attraction. La découverte du probable appareil photo de George Mallory, premier alpiniste à avoir peut-être foulé le sommet de l'Everest (il n'en est pas revenu) l'intrigue et il cherche à en savoir plus. Puis sa rencontre avec une ancienne gloire de l'alpinisme japonais que tout me monde pensait disparue... Le virus est là, la montagne pousse en lui...

Je suis admirative de ces hommes et femmes , des précurseurs et des suivants, ceux qui ne font pas ça juste pour dire "Ça y est, j'ai fait l'Everest ! Ça te tente l'Amazonie ?", pour les sacrifices que cela suppose, pour la force physique mais surtout mentale que cela induit. Ce manga restitue admirablement bien cet état d'esprit, le sens que peut avoir une ascension dans une vie. de l'exigence de la préparation, du la connaissance du risque : ils partent en sachant qu'ils peuvent rester éternellement là-haut. Taniguchi et Yumemakura ont su rendre sensible le combat de l'homme en l'homme, qui affronte une nature magnifique, sauvage et impitoyable mais aussi lui-même, la seule chose sur laquelle il a le contrôle. Il est renvoyé ça sa condition d'insecte qui veut s'entretenir avec les dieux ; elle nous renvoie à notre insignifiance mais nous force à nous dépasser et à devenir plus fort. Survivre à 8000 mètres, c'est survivre à presque tout le reste.
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Le sommet des Dieux, tome 1

Je connaissais Jiro Taniguchi, j'ai eu de bonnes et des moins bonnes surprises... Mais Le sommet des dieux est extraordinaire ! L'histoire commence doucement avec l'enquête de Fukamachi sur l'accident des premiers alpinistes à avoir gravi l'Everest, disparus tragiquement en montagne. C'est là qu'il apprend à connaître le personnage d'Habu Joji, un célèbre alpiniste japonais. Ceux qui l'ont côtoyé racontent sa détermination, sa solitude, son côté peu asocial. A travers sa vie, c'est la montagne qu'on découvre son côté dangereux, cruel et en même temps, terriblement magnifique. Quand on lit Le sommet des dieux, on est avec Habu, on est dans le froid la neige, le vent souffle, l'altitude donne le vertige... Jiro Taniguchi parvient à donner parfaitement vie au roman de Yumemakura Baku grâce à ses dessins très réalistes. Une histoire que j'ai vécue comme si j'y étais, très vivante, et émouvante aussi à certains moments. Pourquoi ai-je attendu si longtemps pour commencer cette série ? A poursuivre !

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Le sommet des dieux, tome 5

C'est long et c'est lent, mais une fois qu'on est pris dedans c'est passionnant. "Le Sommet des dieux", série en 5 tomes parue au début des années 2000, est l'adaptation en manga du roman "Kamigami no itadaki" de Yumemakura Baku, célèbre auteur de récits de Science-Fiction et d'aventure au Pays du Soleil Levant, et effectivement cela se sent tellement la narration est emprunte toutes ses ficelles aux techniques littéraires. Mais attention, c'est Jirô Taniguchi le meilleur dans sa partie qui est en charge des graphismes très réalistes : les décors qu'ils soient anodins ou grandioses fourmilles de détails, et avec les visages très expressifs filmés sous tous les angles les personnages prennent vie sous nos yeux. Avec ses artistes, jamais la montagne n'aura été aussi belle (mais dangereuses aussi ^^) ! Et pour ne rien gâcher, cela a été édité en France en format deluxe par Glénat… La vie est belle, oh yeah !





Fukamachi, photographe alpiniste traumatisé par la mort récent de deux amis, traîne sa misère dans Katmandou avant de faire l'acquisition d'un vieil appareil photo dont les secrets pourraient révolutionner l'Histoire de l'alpinisme mondial. Et de fil en aiguille savoir si George Mallory et Andrew Irvine ont été les premiers hommes à avoir atteint le sommet du mont Everest lui emporte presque moins que savoir comment Habu Jôji est devenu Bikhalu Sank, « le serpent venimeux » redouté de tous les sherpas du Népal…

Dans ce tome 5, Fukamachi et Habu Jôjii se lancent à la conquête des 1000 derniers mètres qui les séparent de l’Everest, mais un seul d’entre d’eux en reviendra vivant… pour repartir à l’assaut de l’infini et percer les mystères de l’appareil photo de George Mallory… Je n’en dis pas plus pour préserver le suspens et le plaisir de la découverte ! blink



Dessins splendides, qui nous offrent des visions vertigineuses du sommet des dieux et un panoramique en trois dimensions du toit du monde, mais aussi une belle histoire extrêmement soignée dans sa narration, qui raconte moins le combat des hommes contre la montagne que le combat des hommes contre eux-mêmes, les morts aidant ici les vivants avant que ces derniers ne leur rendent hommage. Un joli passage de témoin entre les différentes générations d’alpinistes et un beau moment d’humanisme… Ceux qui osent encore écrire que les mangas avec du fond sont rares ne savent pas chercher ou sont victimes de leurs préjugés !
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Le sommet des dieux, tome 2

J'avais mis cinq étoiles au premier tomme de la série, qui m'avait enthousiasmée, et me voilà bien embêtée : j'ai trouvé ce second volume encore meilleur !

L'histoire de l'appareil photo est laissée de côté (ce n'est pas grave du tout, on sait qu'on en reparlera dans la suite), et la quasi intégralité des pages est consacrée à l'alpinisme. Mais attention, ici, on attaque les choses sérieuses : le K2, l'Everest, rien que ça !

L'épisode du carnet de Habu est extraordinaire. Les dessins sont saisissants de réalisme, certaines cases donnent presque le vertige tant on se sent réellement dans la montagne, au cœur de l'action. En particulier le bivouac dans les Grandes Jorasses est rendu d'une manière fantastique, et montre bien la petitesse et la fragilité de l'homme seul face aux sommets et aux pentes monstrueuses qui les entourent.

D'une façon générale, je suis vraiment impressionnée par la qualité des dessins, par l'intensité qu'ils dégagent : je n'aurais jamais cru que l'on puisse aussi bien partager toutes les émotions liées à l'alpinisme.

Je suis enchantée d'avoir découvert cette série, qui est bien plus qu'une bd ou un manga : un magnifique hommage à la montagne et aux aventuriers qui la défient.
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Le sommet des dieux, tome 3

Ce tome 3 du sommet des dieux débute par la genèse des différentes tentatives d'ascension de l'Everest et de ses 8848 mètres. Depuis 1921, année de la première mission de reconnaissance , les Anglais ont constitué des équipes d'alpinistes parmi les meilleurs de leur génération. Georges Mallory, âgé de 35 ans, se trouvait parmi les membres de l'équipe. 1922, seconde expédition. Avec des équipements rudimentaires, les alpinistes arrivèrent jusqu'à une altitude de 8326 mètres, le record de l'époque. C'est en 1924, que Mallory et Irvine disparurent sur l'arête sommitale de l'Everest laissant le doute sur la réussite de l'ascension. Il faudra attendre l'année 1953 pour qu'enfin ce sommet soit vaincu par Hillary et le sherpa Tenzing Norgay.

Toujours à la recherche de la vérité sur l'ascension de 1924, Fukamachi Makoto est sur les traces de l'appareil photo qui aurait appartenu à Mallory. Seul Habu pourra lui révéler la provenance de cet appareil qui est la clé du mystère Mallory-Irvine. Mais Habu reste invisible et la population népalaise garde le secret sur son lieu de résidence. Seul indice, Habu a changé de nom et a pris un patronyme népalais. C'est grâce à la venue de Kishi Ryôko qui a vécu une relation amoureuse avec Habu que Fukamachi va enfin retrouver sa trace.

Mené comme une enquête policière, ce tome est passionnant et relance l'histoire de façon spectaculaire. L'appareil photo intéresse beaucoup de monde et l'argent qu'il représente attire les convoitises. Habu devra quitter sa retraite afin de porter secours aux deux jeunes japonais confrontés à des bandits népalais, renouant ainsi les liens qui vont permettre à Fukamachi d'avancer considérablement dans son enquête. Le sommet des dieux, œuvre originale de Yumemakura Baku, balance habilement entre roman d'aventure et enquête journalistique avec, en toile de fond, les splendides décors népalais.
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Le Sommet des dieux, tome 4

C'est long et c'est lent, mais une fois qu'on est pris dedans c'est passionnant. "Le Sommet des dieux", série en 5 tomes parue au début des années 2000, est l'adaptation en manga du roman "Kamigami no itadaki" de Yumemakura Baku, célèbre auteur de récits de Science-Fiction et d'aventure au Pays du Soleil Levant, et effectivement cela se sent tellement la narration est emprunte toutes ses ficelles aux techniques littéraires. Mais attention, c'est Jirô Taniguchi le meilleur dans sa partie qui est en charge des graphismes très réalistes : les décors qu'ils soient anodins ou grandioses fourmilles de détails, et avec les visages très expressifs filmés sous tous les angles les personnages prennent vie sous nos yeux. Avec ses artistes, jamais la montagne n'aura été aussi belle (mais dangereuses aussi ^^) ! Et pour ne rien gâcher, cela a été édité en France en format deluxe par Glénat… La vie est belle, oh yeah !





Fukamachi, photographe alpiniste traumatisé par la mort récent de deux amis, traîne sa misère dans Katmandou avant de faire l'acquisition d'un vieil appareil photo dont les secrets pourraient révolutionner l'Histoire de l'alpinisme mondial. Et de fil en aiguille savoir si George Mallory et Andrew Irvine ont été les premiers hommes à avoir atteint le sommet du mont Everest lui emporte presque moins que savoir comment Habu Jôji est devenu Bikhalu Sank, « le serpent venimeux » redouté de tous les sherpas du Népal…

Dans ce tome 4, pour récompenser Fukumachi qui a sauvé son fils de Mohan qui l’avait pris en otage, Habu Jôji lui révèle les secrets de l’appareil photo : il s’agit bien de celui de George Mallory, il l’a bien trouvé sur l’Everest mais il ne contient pas la pellicule qui doit encore être en compagnie de la dépouille mortelle d’Andrew Irvine quelque part sur le plus haut sommet du monde…

Mais il l’autorise aussi à l’accompagner et à le photographier dans son défi fou : grimper le sommet des dieux en hiver, en solitaire, sans oxygène et par la face sud-ouest… Après les préparatifs, l’épopée commence le 12 décembre 1993 par -22 degrés, et à chaque chapitre correspond une des étapes de l’ascension : la cascade de glace, le Warship Rock, le grand couloir central, la tour grise… Fukamachi s’accroche mais éprouve de plus en plus difficultés, et est victimes d’accidents puis d’hallucinations avant que contrairement à ce qu’il avait dit, Habu Jôji rebrousse chemin pour lui sauver la vie… Désormais proches des 8000 mètres d’altitude nos deux alpinistes sentent que plus que jamais la montagne est une bête sauvage indomptable !



Ce coup-ci Fukumachi prend des résolutions : s’il rentre vivant, il fera sa déclaration à Ryôko.
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Le sommet des dieux, tome 3

C'est long et c'est lent, mais une fois qu'on est pris dedans c'est passionnant. "Le Sommet des dieux", série en 5 tomes parue au début des années 2000, est l'adaptation en manga du roman "Kamigami no itadaki" de Yumemakura Baku, célèbre auteur de récits de Science-Fiction et d'aventure au Pays du Soleil Levant, et effectivement cela se sent tellement la narration est emprunte toutes ses ficelles aux techniques littéraires. Mais attention, c'est Jirô Taniguchi le meilleur dans sa partie qui est en charge des graphismes très réalistes : les décors qu'ils soient anodins ou grandioses fourmilles de détails, et avec les visages très expressifs filmés sous tous les angles les personnages prennent vie sous nos yeux. Avec ses artistes, jamais la montagne n'aura été aussi belle (mais dangereuses aussi ^^) ! Et pour ne rien gâcher, cela a été édité en France en format deluxe par Glénat… La vie est belle, oh yeah !





Fukamachi, photographe alpiniste traumatisé par la mort récent de deux amis, traîne sa misère dans Katmandou avant de faire l'acquisition d'un vieil appareil photo dont les secrets pourraient révolutionner l'Histoire de l'alpinisme mondial. Et de fil en aiguille savoir si George Mallory et Andrew Irvine ont été les premiers hommes à avoir atteint le sommet du mont Everest lui emporte presque moins que savoir comment Habu Jôji est devenu Bikhalu Sank, « le serpent venimeux » redouté de tous les sherpas du Népal…

Dans ce tome 3, on retrace d'abord l'expédition Mallory et Irvine et cette question : ont-ils foulé le sommet du sommet du monde ?

Puis Fukumachi reprend ses investigations à Katmandou avant d'être rejoint par Ryôko qui souhaite sans doute plus que lui retrouver Habu (c'est la force de l'Amoûr !). Ce dernier joue à l'arlésienne avant que Ryôko ne se fasse kidnapper… Là, il ne se défile pas et le manga bascule vers un coolissime mélange entre "City Hunter" et "Master Keaton" : Habu et Fukumachi, accompagné du vieux sherpa Ang Tshering décoré de la médaille du tigre, et le vieux gurkha Naradar Rasendra décoré de la Victoria Cross, se lancent à la rescousse de la belle en détresse ! Et le background n'est pas en reste puisqu'on nous raconte l'Histoire du Népal et du Bhoutan entre monarchie ploutocratique, révolutionnaire communistes, contre-révolutionnaires nationalistes et réfugiés éternelles victimes des dommages collatéraux

Dans les derniers chapitres, nous revenons à l'alpinisme puisque Habu s'est lancé un défi fou (défi que comptait relever Hase Tsunéo avant sa mort tragique), et a refait sa vie dans l'Himalaya où il a fondé une famille… et Fukumachi marche dans ses pas pour être témoin de l'exploit !



C'est excellent tant sur le fond que sur la forme, mais j'ai toujours envie de baffer le narrateur qui s'englue dans les états d'âmes de sa middle life crisis…
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Le sommet des Dieux, tome 1

Depuis le temps que ce manga me faisait de l'oeil, çà y est je me suis lancée.

Alors c'est un pavé, pas le genre de manga lu en une demie-heure sur un coin de canapé. Non, comptez prendre votre temps si vous vous y plongez. Il faut pouvoir apprécier les dessins magnifiques de montagnes, il faut s'immerger dans l'histoire dense et prenante, il faut savourer chaque page car c'est mérité.

Mêlant l'histoire de l'ascension de l'Everest, les drame de la montagne, les techniques d'ascension, la trame est très intéressante, les personnages issus du roman sont travaillés, l'intrigue proche d'une enquête nous permet de comprendre la personnalité complexe des protagonistes.

Un petit bijou du genre!
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Le sommet des dieux, tome 5

La saga est terminée, cinq tome après son commencement, voilà que l'histoire de Fukamashi et Habu trouve une conclusion magistrale !

Nous avions laissé ces derniers dans la souffrance de l'Everest, sa face Sud Ouest, le départ d'Habu vers le sommet, domaine des dieux !

Je ne veux rien dévoiler, mais de toute façon l'histoire n'est pas très surprenante et ce à quoi on s'attend plus ou moins, arrive.

Les dessins sont toujours très beaux, les paysages sont de véritables gravures de qualité photographique, très réels. On se régale au cœur des géants de la Terre dans cette aventure immense qui va du gigantesque et du dantesque à l'intime le plus profond et qui fait naitre de ce grand écart un vertige puissant, source de questionnement et beauté de cette œuvre emblématique de la littérature de montagne et du manga !
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Le sommet des Dieux, tome 1

Le sommet des Dieux, c'est cette grande fresque montagnarde, écrite par Baku Yumemakura, popularisée par Jiro Taniguchi et enfin mise en film par Patrice Imbert en 2021.

Étant féru de montagne, de BD et de littérature alpine (et dans une autre vie, de films japonais), je vous laisse imaginer le nombre de fois où j'ai eu des pubs ou des suggestions où apparaissait un des tomes de ce manga ! Les algorithmes étant ce qu'ils sont, j'ai été assailli !

Et pourtant, et pourtant... je ne l'avais pas lu !



Voilà que grâce à un généreux don, je commence à le lire, et je crois bien que je vais continuer.



L'histoire est donc celle d'un photographe qui croit découvrir dans une boutique l'appareil photo de Mallory (alpiniste disparue dans l'une des premières tentatives d'atteindre le sommet de l'Everest) qui pourrait bouleverser l'histoire de l'himalayisme. A cette occasion il croise un étrange personnage, bourru et massif qui lui évoque vaguement quelque chose...

Et c'est vers cet individu, dont le nom lui revient d'un coup, que s'oriente ce premier tome: qui il est, sa vie, ses réalisation alpines, sa légende, pourquoi il est là...

C'est donc un volume essentiellement tourné vers un historique de la situation montagnarde au Japon et en Europe, avec des escalades de grande face en hiver et en solo, des accidents, des sauvetages, etc...

Les dialogues sont assez épurés, calmes et laissent la place à de très beaux graphismes, très soignés, avec des scènes d’ascensions fabuleuses où je me suis régalé !



J'ai été perturbé un bon moment par le sens de lecture, n'étant pas du tout acclimaté à celui-ci, mais un fois le réflexe pris, ouf, la lecture s'est faite fluide !



Un bon début pour une fresque donc, hâte de lire la suite !
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