Shadow !
Arrête de l’embêter, sinon je prends cette fourchette, et je t'entortille dans ta toile comme un plat de spaghettis !
Vivre, c'est mourir à chaque instant.
Snow, il ne faut jamais avoir honte de sa peur.
« N’est-il pas étrange de pouvoir connaître la paix, avec cette certitude inéluctable de la mort ? Et dès lors, avoir la possibilité d’accepter ce terrible événement ?... Un phénomène naturel inévitable, aussi inévitable que celui de la nuit qui succède au jour… Et pourtant, tant redouté de tous. » (Planche 51)
Barbara m'a prêté une clé qui permet d'accéder à un pays imaginaire. Une sorcière vit là-bas et je veux la rencontrer ! J'ai arpenté la grande forêt de long en large, j'ai visité de nombreuses cabanes abandonnées, mais la demeure de la sorcière reste introuvable. "Les marais !" m'avait dit Barbara, "Fouille les marais !". Je me suis immergé, jusqu'au cou, dans les eaux saumâtres du marigot pour que s'accomplisse l'enchantement...
Le manoir de la sorcière émergea de la brume pour m'imposer son étonnante silhouette.
Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois,
À la mort d'un oiseau, quelque part dans les bois.
Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,
Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.
Oh ! Comme les oiseaux doivent mourir l'hiver !
Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes.
Dans le gazon d'avril où nous irons courir,
Est-ce que les oiseaux se cachent, pour mourir ?
F. Coppée
Les araignées sont cannibales, elles se mangent entre elles, elles ne risquent pas d’envahir ta maison. Tu peux donc dormir sur tes deux oreilles ! Éloigne-les juste gentiment si tu ne les trouves pas très jolies.
Dans l'azur éternel,
la mort n'est qu'une chimère,
une métamorphose...
Lorsque je l'ai rencontrée pour la première fois, j'avais les yeux emplis de larmes et elle, elle se dissimulait parmi les ridules du visage hâve de ma grand-mère.
Pourtant, aujourd'hui, ce n'est pas la mort qui tourmente mon existence.
Nous naissons et nous mourrons seuls...
... et après tout, sans la mort, la vie n'aurait aucun sens...
Chut ! Il ne faut surtout pas prononcer leur nom, et encore moins regarder ce qui se trouve derrière.
Qu'on se le dise, les dessins de ce premier tome sont SU-BLIMES ! C'est un régal pour les yeux. J'adore la façon dont sont croqués les animaux, mais aussi le soin apporté aux décors, aux paysages parsemés de nombreux détails. Le choix de proposer une première édition en sépia est original, cela rend particulièrement bien et met en valeur les dessins, leurs contrastes. Ma seule réserve concerne l'histoire qui, justement, manque un peu de consistance. On se contente de suivre les personnages sans réel fil conducteur. J'ignore si le second tome s'inscrira dans la même veine ou bien si une intrigue sera développée.
Méfiez-vous, parlez à voix basse et marchez sur la pointe des pieds, car le Grifenfer ne doit jamais vous entendre.