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Critiques de Béatrice Taupeau (1201)
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Neuf parfaits étrangers

« NAMASTÉ ET BIENVENUE À TRANQUILLUM HOUSE OÙ VOUS ATTEND UN NOUVEAU MOI. »



Masha est une femme d'affaires particulièrement investie dans son travail, au point de laisser de côté sa santé. Alors qu'elle fait un arrêt cardiaque, elle va vivre une expérience qui va faire d'elle une survivante, bien déterminée à remettre en question son mode de vie. C'est ainsi que naît, quelques années plus tard, Tranquillum House, son luxueux centre dédié au bien-être et aux soins. Assistée de ses deux conseillers, Dalila et Yao, Masha accueille, en ce début d'année, un nouveau groupe de neuf personnes. Neuf parfaits étrangers qui vont vivre une expérience unique dont ils se souviendront longtemps.



Toutes ces personnes se trouvent dans une période délicate de leur vie. Un peu perdues, elles ne savent pas vraiment ce qu'elles attendent de leur séjour, mais semblent toutes plus ou moins convaincues que cette cure miracle est la solution à tous leurs problèmes.

Toutefois, Masha dirige son établissement d'une main de fer, avec tout l'autoritarisme que lui confère sa position, et le charisme inquiétant de certains maîtres spirituels. Pour elle, la fin justifie les moyens, et les moyens en question sont assez démesurés et effrayants.



Les personnages sont certes un peu stéréotypés, un peu "clichés" pourrait-on dire, mais ce n'est pas pour les desservir. Bien au contraire, l'empathie fonctionne car on connaît tous un Tony ou une Jessica, et cela les rend plus humains, plus accessibles.



Si j'ai beaucoup aimé la première partie du récit, où nous découvrons la vie de chaque protagoniste, j'ai moins apprécié le coeur de l'intrigue à proprement parler. Dès lors que commence le véritable suspense, le huis-clos angoissant, j'ai légèrement perdu mon intérêt pour l'histoire. J'ai trouvé les évènements et les comportements trop surréalistes.

Cela dit, les derniers chapitres m'ont redonné goût au récit, et j'ai terminé sur une bonne impression générale. En effet, les répliques et les dialogues ne sont pas dénués d'humour et le suspense est maîtrisé.



Pas de thriller sous haute tension avec ce roman, mais plutôt une histoire à suspense, avec toute une panoplie de personnages à la psychologie travaillée, quelques touches d'humour et de l'émotion. du bon Liane Moriarty en somme, agréable et bien mené, sans pour autant être le plus représentatif de son talent.

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Ma chronique complète est sur le blog.
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Neuf parfaits étrangers

Dans Neuf parfaits étrangers de Liane Moriarty, neuf personnes qui ne se connaissent pas et qui arrivent de différents coins d’Australie vont se retrouver à Tranquillum House, sorte de luxueuse résidence de remise en forme, où ils sont venus se reposer et se ressourcer. Ils ne peuvent cependant pas s’empêcher d’espérer, à des degrés divers, la véritable métamorphose qu’on leur a promise ! Un narrateur à la troisième personne nous fera connaître ces neuf personnages : Frances, auteure de romans sentimentaux, sur le déclin, généralement optimiste, généreuse et bonne vivante mais aussi trop naïve ; Ben et Jessica, qui accumulent les problèmes de couple depuis qu’une fortune leur est tombée dessus ; Carmel, maman de quatre filles, récemment divorcée qui croule sous la charge mentale et quelques kilos de trop ; Napoléon et Heather ainsi que leur fille Zoe, qui ne  se remettent pas de la mort de Zach, le jumeau de Zoe ; Tony Hogburn, ancien champion de foot australien, qui se laisse aller ; et enfin Lars, avocat talentueux, gay, véritable apollon, globalement satisfait de son sort, mais avec quelques problèmes de couple. Il faut ajouter la propriétaire et directrice, Masha, immigrée russe très charismatique, qui a subi personnellement une véritable renaissance ; Yao, Delila et Jan, les trois employés, plus ou moins sous la coupe de Masha, qui tiennent un rôle important dans le déroulement et la conclusion de cette histoire.

***

Je n’ai pas lu Le Secret du mari, mais j’ai vu la série Big Little Lies, que j’ai trouvé excellente, et c’est ce qui m’a incitée à emprunter Neuf parfaits étrangers de Liane Moriarty. Je dois avouer que la première partie m’a semblé longue malgré les chapitres assez courts, l’écriture nerveuse et les touches d’humour. La présentation des personnages comporte des redondances, comme si le lecteur n’avait pas compris leur psychologie avec les indices donnés les premières fois. On tourne un peu en rond, d’autant que la plupart des protagonistes se révèlent assez stéréotypés. La deuxième partie, dans laquelle Liane Moriarty fait preuve de beaucoup d’habileté, apporte un vrai regain d'intérêt et pas mal de surprises. Ainsi, on découvre que les problèmes réels de nos curistes ne se limitent pas aux désagréments somme toute banals qu’ils se sont avoués ou qu’ils ont confiés à Masha. D’ailleurs, quand le lecteur pense tout savoir sur la directrice et qu’il la juge détestable, quelqu’un de sa vie passée fait des révélations qui changent notre perception du personnage. J’ai beaucoup aimé la critique souvent sous-jacente mais parfois cruellement explicite des dérives de ce qu’on appelle « le développement personnel » comme celle de la confiance aveugle accordée à des gurus rendus dangereux par leur incompétence et leur cupidité. Bref, malgré mes réserves sur la première partie, je trouve que c’est un bon roman qui m’a fait passer des moments d’agréable détente.

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Petits secrets, grands mensonges

Critique " à chaud"parce que : pas grand chose a ecrire et à retenir.

L'histoire se passe en Australie dans un quartier résidentiel très chic.En fin d'année, lors de la fête de l'école, quelqu'un a trouvé la mort en tombant d'un balcon.Qui est responsable ?.Liane Moriarty va remonter le temps pour nous présenter ce quartier chic au travers la vie quotidienne de 3 " copines" .Trois copines,je ne devrais pas écrire cela car trop vulgaire, disons 3 amies qui à leur réveil se creusent les méninges pour savoir à quoi leur journée va être occupée : si ce n'est se raconter tous les derniers petits potins de la résidence; beaucoup de clichés une histoire assez banale entre famille recomposée et décomposée , une femme battue ,une femme non pas violée mais abusée car sous l'emprise de l'alcool .En parlant d'alcool, lors de ces petites réunions j'ai remarqué que bien souvent le champagne coulait à flot ,ces " miss" boivent du champagne comme nous un verre d'eau ,en bref roman très détente à lire sur une plage l'été ,mais que je n'encenserai pas et que j'oublierai vite.⭐⭐
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Petits secrets, grands mensonges

Deuxième roman que je lis de l'auteur, et je n'es pas été déçue !

On se retrouve dans une petite ville où l'intrigue commence doucement avec une histoire de harcèlement à l'école maternelle. On pourrait se dire, banal ? Mais que nenni ! ça va bien au delà, on retrouve des expériences de vies difficiles, marquantes, que l'on peut toutes connaître. J'ai particulièrement aimé le fait que ce livre, à travers une histoire en apparence simple, traite des sujets tabous et complexes. Il y a une étude "psychologique" des personnages qui est travaillée sans pour autant tomber dans l'excès de l'analyse. Toutes ses femmes sont attachantes, on ressens leur douleur, leur détresse, leur doute.

Une très belle lecture, sans pour autant être un roman littéraire, mais qui est agréable à lire et qui nous fait réfléchir.
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Petits secrets, grands mensonges

Petit Monde, Grande Cruauté !

J'ai adoré plonger dans ce bain Australien où surnage un microcosme de parents d'élèves étonnement.... proches de nous.

Comme (ou presque) dans une cour d'école, on y trouve des chamailleries, des brimades, des violences inévitables, des déguisements de personnalités et parfois même, comme par accident, un meurtre (au sens propre ou au sens figuré).

Et le tout est porté par une galerie de personnages que l'on visualise dés la première ligne de description : des mères flamboyantes et apprétées en toutes circonstances (celles que l'on aimerait voir déchues-collants-déchirés mais qui sont toujours nickel chrome), d'autres mères-serre-têtes organisatrices et corporatistes (celles que l'on aimerait voir débordées-renversées mais qui sont toujours sur tous les fronts sans un signe de fatigue), et une femme, Madeline tirée à quatre épingles qui va comme par hasard tirer et retirer les épingles du jeu (du roman), et une autre femme son amie, Céleste, belle comme un ange mais battue par son pervers narcissique de mari, et aussi la frèle Jane, mère célibataire dont le fils sans père apparent (oui, oui sans père apparent) sera accusé de harcelèment sans preuves bien entendu !

Quel délice littéraire, léger, acidulé, on rit (grave), on réfléchit (pas grave), mais en se disant " Tiens, n'est-ce pas l'exacte description de mon énigmatique voisine, dont la fille est amie de classe avec la mienne ?"

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Petits secrets, grands mensonges

Comme dans Le secret du mari, Liane Moriarty entremêle ici la vie de plusieurs femmes (Céleste, beauté à laquelle les apparences en font une femme à qui rien ne manque ; Jane, jeune mère célibataire, fragile mais forte du désir de se forger une vie sereine ; Madeline, mère débordée, généreuse parfois jusqu' à en être exaspérante ) pour exploiter, là encore , le sujet du secret, du mensonge, de l'enfouissement du passé. le risque avec ce roman est de passer à côté par manque de patience, le rythme ne s'accélèrant qu'à partir de la moitié du récit. Il faut donc se laisser porter, s'imprégner des caractères de chacune de ces femmes pour être récompensée. On n'échappe cependant pas aux stéréotypes de ce genre de romans qui décrivent un microscome de femmes, d'hommes, de couples, de parents, qui s'épient, se jalousent, s'aiment, se détestent, mais les messages sont forts et bouleversants. Les intermèdes comme des interviews des observateurs de cette comédie humaine sont savoureuses.
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Le secret du mari

Je n'aurais probablement jamais lu ce livre si je ne l'avais pas offert à une de mes soeurs. Et c'eût été dommage car j'ai pris plaisir à le lire.

Liane Moriarty nous invite à suivre plusieurs personnages féminins en parallèle. Il y a Cecilia dont le mari a un secret. Rachel et sq douleur. Tess et son mari qui ne sait plus trop où il en est. Au fil des pages, nous découvrirons en quoi toutes sont liées. J'ai eu besoin d'un peu de temps pour bien reconnaître qui était qui et surtout avec qui. Ça démarre plutôt tranquillement. Cecilia semble être une mère de famille au top du top, parvenant à concilier ses 3 filles, son boulot de représentante en Tupperwaer et ses diverses autres activités. La vie de Rachel s'est presque arrêtée depuis le déces brutal de sa fille Janie. Celle de Tess se partage entre son mari et sa cousine Felicity. Une fois le secret de John-Paul, le mari de Cecilia révélé, tout bascule et le rythme devient plus haletant.

J'ai beaucoup aimé la manière dont Liane Moriarty campe ses personnages et décrit leurs émotions. Toutes les femmes ont en partage la souffrance. Elles la vivent différemment. C'est à la fois léger et profond. Léger parce que c'est facile à lire et profond par l'analyse des souffrances des personnages, de la manière dont ils les vivent et des choix qu'ils font pour tenter de se soulager, de vivre avec. Ces choix conditionneront leur vie, les relations qu'ils vivent avec autrui, leur confiance en eux et aux autres. Il y a aussi une réflexion sur la culpabilité. C'est ce qui m'a particulièrement plu dans ce roman.
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Neuf parfaits étrangers

Neuf personnes se retrouvent dans un centre de bien être pas tout à fait comme les autres.

Chacun a sa raison plus ou moins futile de faire ce séjour. La directrice leur promet de changer leur vie et prend son rôle très au sérieux. Nous voyons le séjour au travers du regard de chaque protagoniste.

Le suspense s'installe avec les méthodes peu orthodoxes du centre.

Le ton ne manque pas d'humour grinçant. Ce roman est résolument satirique.

On passe par de nombreux sentiments, on a peur , on rit de certaines situations.

Un livre passionnant, une très belle réussite que ce thriller psychologique.
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Le secret du mari

Toute l'histoire tourne autour du meurtre d'une adolescente, Jenny, étranglée dans un quartier de Sidney vingt-huit ans auparavant, et dont le meurtre n'a jamais été élucidé.

Tess est un femme mariée et comblée: son mari Will, sa cousine Felicity et elle ont monté ensemble une petite affaire qui tourne et sont tout le temps ensemble. Un soir, Will et Felicity lui apprennent qu'ils sont amoureux. Elle décide de prendre du recul et s'envole pour Sidney, avec son fils.

Cecilia est l'heureuse épouse d'un des fils du clan Fitzgerald, John-Paul, beau et brillant, et la mère de trois filles merveilleuses. Femme au foyer, elle dirige toute sa famille comme une véritable cheffe d'entreprise, en plus d'être responsable des parents d'élèves de l'école primaire et d'être la référente Tupperware de la ville.

Et puis il y a Rachel, la mère de Jenny, qui n'a jamais oublié sa fille décédée il y a vingt-huit ans et qui n'a jamais tourné la page, oscillant entre le deuil perpétuel, et la douleur de n'avoir jamais su qui était l'auteur de ce crime atroce.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Des quatre que j'ai lus de cette autrice, c'est mon préféré. Liane Moriarty nous fait entrer dans la psyché des personnages, leurs douleurs, leurs interrogations, leur rage, leur deuil, l'évolution de leur réflexions: tout y passe. C'est une plongée dans l'abîme des sentiments et des émotions, un concentré de tout ce que nous traversons nous autres humains, sans fioriture ni outrance, avec justesse et clairvoyance. Aucun trait n'est exagéré, tout est crédible et on ressent la détresse de chacune de ces femmes qui doit faire face au défi le plus important de leur vie. C'est un très bon roman, qui se lit d'une traite tellement il est passionnant et bien écrit.
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Le secret du mari

Un roman qui après quelques pages fait penser à Desperate Housewives : on rencontre à Sydney une épouse - Cécilia, dame patronnesse, mère de 3 jolies filles, extravertie … Une grandmère – Rachel et une fille – Tess - de retour de Melbourne pour s’occuper de sa mère.

Toutes ont l’air d’avoir des vies bien remplies mais sous le vernis, des secrets, des tristesses, des rancœurs, …

Et c’est là où on quitte le côté superficiel : comment faire face au secret de son mari ? comment vivre en ayant perdu une fille adolescente ? comment accepter le départ de son fils pour les Etats-Unis ? comment se reconstruire après une rupture ?

J’ai trouvé un aspect très religieux au roman, comme un sermon d’un prêtre. Le thème : le pardon. Comment pardonner à ceux qui nous ont tant fait mal, qui nous ont déçu ou trahi ?

Un roman plus profond qu’on pourrait l’imaginer en voyant cette couverture proprette.

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Le secret du mari

Vous aimez les secrets ? Les petits, les gros, les pas bien graves, les explosifs, les mignons, les infâmes ? Si oui, je vous recommande chaudement Le Secret du mari, de Liane Moriarty (que j'ai découverte avec Petits secrets, grands mensonges, autre excellent roman !). Je place cette autrice sur mon podium des maîtres du page-turner : plus de 500 pages sifflées en quelques jours, et aucune indigestion !



Dans une banlieue chic australienne, décor visiblement typique de ses romans et qui n'est pas sans rappeler Wisteria Lane ainsi que les banlieues proprettes des films de Tim Burton, Liane Moriarty tisse une toile familiale dans laquelle les secrets s'engluent et prennent au piège des femmes qui voient leurs vies basculer en un claquement de doigt. Une lettre retrouvée, une annonce à encaisser, et le château de cartes s'écroule. Sa clé de voûte ? L'école Saint-Angela, dans laquelle les personnages se croisent et se toisent sous le regard de leurs doux enfants catholiques.



En parlant de catholicisme (soit dit en passant, un arrière-plan propice au délayage des thèmes de la culpabilité et de la fidélité), l'originalité du Secret du mari tient au découpage du roman en parties correspondant aux jours de la semaine sainte. Ainsi rythmée, l'intrigue tient en haleine sans trop...

[... la suite sur le blog !]
Lien : https://www.chezlaurette.org..
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Le secret du mari

Le premier livre de Liane Moriarty que j'ai lu.

Ici encore, l'auteure traite de thèmes sérieux sur un ton léger. Enfance, secrets, histoires de famille...

Tout commence lorsque Cécilia trouve dans son grenier une lettre écrite par son mari qui ne doit être ouverte qu'après sa mort. Que contient cette lettre ? Elle qui pensait qu'ils n'avaient aucun secrets l'un pour l'autre, que risque-t-elle de découvrir ?

Je recommande.
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Le secret du mari

En commençant ce roman, j'ai pris des notes avec le sentiment que j'allais me perdre dans le nombre des personnages. Mais arrivée au 4ème chapitre, les idées bien claires, j'ai poursuivi ma lecture sans difficulté et avec hâte jusqu'à la dernière page.

Dans l'univers parfait de Cécilia, le secret de son mari, John-Paul, va créer le gouffre qui va bouleverser ce bel équilibre. Chez Tess également, la relation parfaite avec Will, ne l'est peut-être pas tant que cela. Quant à Rachel, elle ne parvient pas à faire son deuil depuis que sa fille, Janie, est décédée tragiquement près de vingt-huit ans auparavant.

L'intrigue est bien ficelée et le lecteur ne peut prévoir ce qui va arriver. C'est un bon suspense dans lequel on frémit avec les personnages. Mais le type d'écriture ne crée pas la tension que l'on ressent à la lecture d'un thriller.

C'est toutefois une très belle découverte.

Comme c'est ma première lecture en littérature australienne, j'aurais aimé découvrir un peu plus ce pays et ses habitudes. Mais, dans le même temps, l'histoire que l'auteure nous raconte est universelle et intemporelle.
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Petits secrets, grands mensonges

Autant j'avais aimé le secret du mari, autant j'ai failli abandonner à plusieurs reprises la lecture de ce livre.

Je me suis ennuyée, ça part dans tous les sens, c'est superficielle et je trouvais que certains passages étaient même hystériques. Seul le dernier quart du livre était un peu plus intéressant quand tous les secrets sont relevés.



Pour pouvoir changer d'avis sur ce livre, j'ai essayé de regarder la série télé issue de ce livre, mais je m'en suis vite lassée.
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Le secret du mari

Lorsque Cecilia Fitzpatrick découvre dans le grenier une lettre de son mari à n'ouvrir qu'après sa mort, elle n'imagine pas que cela va bouleverser sa vie, celle de toute sa famille et de deux autres familles parallèlement. Quel secret inavouable son mari ne veut-il pas qu'elle découvre ? La vie de Tess quant à elle est sans dessus dessous quand elle apprend la relation de son mari avec sa cousine Felicity dont elle était très proche. Un peu plus loin, c'est Rachel qui doit accepter l'idée qu'elle ne verra plus aussi souvent son petit-fils car ses parents déménagent aux Etats-Unis. Cecilia, Tess et Rachel vont voir leurs destins se rejoindre et s'imbriquer. Comment chacun des personnages pourra-t-il faire la paix avec son passé et avec lui-même ?

Dans la tradition des Desperate Housewifes, ce roman se passe dans l'intimité de plusieurs familles australiennes. Il m'a fallu attendre environ la moitié du livre pour que l'intrigue prenne vraiment de l'ampleur pour moi et que je découvre le lien entre les différents personnages car je ne voyais pas comment les chapitres étaient liés entre eux et je les trouvais un peu décousus jusqu'ici. Ensuite, l'histoire a été pour moi plus convaincante, on a hâte de savoir ce qu'il va se passer. Néanmoins, j'ai senti quelques longueurs, notamment dans la 1ère moitié du roman, d'où ma note plutôt moyenne. En revanche, l'épilogue est très réussi et nous donne à réfléchir sur les choix des personnages dans le roman et par la même nos choix. Il donne matière à réflexion.
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Petits secrets, grands mensonges

Ce que j’ai aimé d’abord c’est que c’est des histoires de gens ordinaires, dans des lieux ordinaires et c’est parfait pour le lecteur lambda qui veut pouvoir s’identifier à un personnage ou une histoire. Une fête d’école qui tourne mal dans un village où pourtant tout se passe bien et où le voisinage est insoupçonnable. L’auteur à l’aide de flash-back habile va nous mettre sur la voie, nous donner des pistes et des indices, nous faire en faire découvrir plus sur certains personnages et sans que l’on y prête attention on est totalement dans l’histoire avec qu’une envie en savoir encore plus et bien sûr découvrir qui et pourquoi.



On pourrait penser que c’est simplement un polar, mais non c’est bien plus que ça c’est un roman psychologique et même sociologique. En effet, il est aussi question de réputation, de commérages et les ravages qu’ils peuvent faire, il est aussi question de l’école, le harcèlement qu’il peut y avoir, le mal-être que certains peuvent avoir à être les souffre-douleur des plus forts qu’eux. C’est aussi une réflexion sur les secrets, les mensonges. L’auteur parle aussi de la violence conjugale dont il est bien difficile de sortir, elle en parle sans voyeurisme et avec pudeur. On se rend bien compte que sous les sourires de façade se cachent souvent bien des mystères, bien des secrets, les amitiés d'hier ne sont pas celles de demain et celle qui était alors une amie fidèle hier sera peut-être une ennemie demain. Et là, en tant que mère ayant accompagné ses enfants toutes leurs petites enfances je n'ai pu que retrouver des comportements, des habitudes que cite l'auteur. C'est aussi très agréable pour le lecteur de se sentir privilégié car il découvre les secrets de tous les personnages alors qu'entre eux ils se les cachent. Il y a beaucoup de tension, de suspens et du coup on ne lâche pas le livre. Les femmes de cette histoire m'ont un peu fait penser à Desperate Housewives avec la ville en apparence calme et tranquille, des femmes qui ont l'air de parfaites mères et épouses tant qu'on ne cherche pas ce qu'il y a derrière . Et comme j'aime cette série, j'ai vraiment hâte de voir comment elle va être adaptée, puisque cela a été confirmé par HBO.



Le dénouement est tout simplement étonnant, on se dit que vraiment parfois certains mensonges ne sont pas nécessaires pour si peu, mais je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler la fin. Mais, je suis certaine que vous allez être surpris, vous aurez beau avoir imaginé mille fins possibles vous n'aurez pas imaginé celle-là.



Une bonne découverte pour moi, une après-midi d'évasion agréable. Du coup, je vais sûrement lire le précédent roman de l'auteur qui avait tant fait parler, car j'ai vraiment aimé son style.



VERDICT



Si vous aimez les ragots, les commérages, les séries comme Desperate Housewives, Mistresses, Damage, vous devez impérativement lire ce roman
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Le secret du mari

Vous allez dévoré ce livre. Surtout vous mesdames, vous les dévoreuses de livres.Vous verrez, dans ce roman, les secrets ne meurent jamais, ils traversent le temps et sont éternels. les destins se croisent et s'unissent dans la même tragédie.

Une simple lettre et la vie ordinaire de plusieurs personnes vole en éclat. Qu'aurais je fait à la place de Cécilia?. je ne sais pas. je ne peux pas répondre. Ce que je sais en revanche,c'est que je vous invite, chaleureusement à vous plonger dans ce roman, sans plus attendre. Vous ne vous ennuierez pas une minute .



Certes, en découvrant ce livre, en librairie, le mot secret a attiré mon regard et attisé ma curiosité. Le

secret est vendeur en littérature, à la télévision ( on se souvient de séries Dallas ou encore Dynastie où les scénaristes ne manquaient pas d'imagination et s'évertuaient à créer des histoires où le secret occupait une large place.). Ce livre pourrait faire l'objet d'une adaptation cinématographique. Je n'en serais pas étonné.


Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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Le secret du mari

J'ai découvert ce livre à sa sortie en regardant une video de la chaine youtube Pretty Books, le résumé m'avait tenté à fond car il est très intriguant. J'ai donc mis ce livre directement dans ma wish-list mais je ne l'ai pas acheté tout de suite, je ne sais pas pourquoi ... Et puis j'ai tout de même fini par craquer et acheter le bouquin. Je trouvais que c'était une lecture parfaite pour l'été alors hop, je me suis lancée !



Jamais Cecilia n’aurait dû lire cette lettre trouvée par hasard dans le grenier. Sur l’enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : "À n’ouvrir qu’après ma mort". La curiosité est trop forte, elle l’ouvre et le temps s’arrête ... John-Paul y confesse une faute terrible dont la révélation pourrait détruire non seulement leur famille mais la vie de quelques autres. À la fois folle de colère et dévastée par ce qu’elle vient d’apprendre, Cecilia ne sait que faire : si elle se tait, la vérité va

la ronger, si elle parle, ceux qu’elle aime souffriront.



J'ai bien eu raison de sortir ce livre de ma pile à lire en été. Il est vraiment parfait pour cette saison ! C'est un livre qui a des côtés légers mais attention, ce n'est pas de la chick lit ! Non, il y a un côté tout de même plus profond et qui invite à la réflexion.



Nous faisons la connaissance de trois femmes qui se croisent et dont les destins finissent par s'entrecroiser. J'ai adoré l'ambiance générale du livre qui m'a fait penser à Wisteria Lane de la célèbre série "Desperate housewives". La majorité de l'action du roman se déroule dans un même quartier, j'ai bien aimé le personnage de Cécilia, celle qui découvre le fameux secret. Elle me semble très inspirée par Bree Van de Kamp.



Je pense que j'ai aimé plus particulièrement Cécilia parce qu'elle est directement concernée par ce secret (même si celui-ci est un peu décevant, je m'attendais à beaucoup mieux, beaucoup plus ... waaah mais en fait, on devine trop rapidement ce que le secret va être). On se met bien facilement à sa place et on s'interroge avec elle : faut-il garder le secret ? Faut-il parler ? Bref, cruel et douloureux dilemme ...



Et puis, c'est bien écrit, c'est très fluide, ça se lit super bien. C'est hyper agréable, je n'ai pas vu les pages se tourner. C'est rythmé, aucun temps mort et on ne s'ennuie jamais. On passe du rire aux (presque) larmes. Et moi, j'adore ces romans qui nous proposent des tranches de vie qui s'entremêlent. Du coup, je ne pouvais pas ne pas aimer cette lecture.



Je vous conseille vivement de découvrir le secret du mari de Cécilia, je pense que vous ne serez pas déçu !
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Le secret du mari

Une histoire menée tambour battant sur un mode plaisant et ironique. C'est bien troussé, l'intrigue évolue de telle sorte que le lecteur est maintenu constamment en haleine, désireux de savoir comment cet imbroglio se termine.

3 femmes, 3 familles, et plusieurs destinées.

Cecilia, modèle d'organisation domestique et redoutable d'efficacité, voit son univers chamboulé lors de la découverte fortuite d'une lettre écrite par son mari, avec la suscription "à n'ouvrir qu'après ma mort". Va-t-elle ou non lire cette lettre ? qu'en pensez vous ? .... et qu'y apprendra-t-elle ?



Tess voit son univers s'écrouler lorsque son mari lui apprend qu'il est amoureux de sa meilleure amie, accessoirement sa cousine avec qui elle est étroitement liée depuis l'enfance. Que faire ? partir avec son fils, pardi !



Quant à Rachel, inconsolable de la perte de sa fille chérie, disparue 28 ans plus tôt, elle ne trouve un peu de joie que grâce à la présence de son petit-fils. Mais celui-ci doit bientôt partir au loin en compagnie de ses parents.



Le début peut paraître laborieux, car l'auteur passant d'une famille à l'autre a tendance à saouler le lecteur par une pléthore de personnages..... Mais les liens entre ces 3 femmes si différentes se tissent très rapidement grâce à un concours de circonstances savamment mis en place par une Liane Moriarty, plutôt bien inspirée qui embarque le lecteur dans la vie de chacune d'entre elles et lui fait partager angoisses, joies quotidiennes, menus tracas de l'existence et remises en questions, comme si on y était.



Et sous une apparence faussement légère, elle traite avec finesse des rapports humains. Justesse des situations, fantaisie, tendresse, humanité, petites peurs et grands désarrois, mais aussi drames avec les conséquences qui s'ensuivent. Tout y est.



C'est pétillant, plein de verve et d'humour, souvent très drôle .... hélas, parfois un peu trop logorrhéique. Ce qui est dommage, mais au final ne gâte pas le plaisir de la lecture, d'autant que le lecteur est progressivement amené à réfléchir sur les aléas et facteurs impondérables de l'existence.
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Petits secrets, grands mensonges

J'ai mis un moment à me décider à lire ce livre. Parce que c'est peut-être celui qui est le plus médiatique. Et comme souvent avec ce genre de livre, j'avais peur de moins l'apprécier.

Et de fait, si ce n'est pas mon favori de ceux que j'ai lus de Liane Moriarty, je pense que c'est celui dont j'ai préféré les personnages.

Je les ai presque tous trouvés très attachants, même les secondaires (oui toi aussi Renata) et un sans faute pour les premiers rôles. De Jane qui survit comme elle peut à un traumatisme, Céleste, qui n'a pas la vie parfaite que l'on pourrait croire ou encore Madeline ma préférée, impulsive, solaire et qui fait comme elle peut pour gérer sa famille recomposée (tellement bien décrite que je me retrouvais dans ses tourments).

Voilà c'est là où réside tout le talent de Liane Moriarty. Ses personnages sont toujours très vrais. Quelque soit leur passif ou leur situation.

Et c'est sans doute ce qui fédère le plus dans ses romans. S'y retrouver un peu, beaucoup voire passionnément.
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